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Organisations à but non lucratif

L'association QuotaClimat oeuvre pour un meilleur traitement médiatique des enjeux écologiques

À propos

Les effets du dérèglement climatique sont désormais tangibles et, pour beaucoup, irréversibles. Pourtant, l’indifférence règne. L’association Quota Climat oeuvre, avec les journalistes et la société civile, pour un meilleur traitement médiatique des enjeux écologiques. Ensemble faisons entrer l'urgence écologique dans l'agenda médiatique !

Secteur
Organisations à but non lucratif
Taille de l’entreprise
2-10 employés
Siège social
Paris
Type
Non lucratif
Fondée en
2022

Lieux

Employés chez QuotaClimat ⏱

Nouvelles

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    Ravis de vous l'annoncer : nous allons travailler avec Vert, le média qui annonce la couleur, pour décrypter la désinformation climatique dans les médias et son instrumentalisation politique. Car il y a urgence. La désinformation est en hausse, et cette dérive n'est ni spécifique à la France, ni au climat. En revanche, la désinformation climatique possède une force clivante bien particulière, car elle s'aligne à une dynamique de polarisation affective - ce phénomène qui conduit à accentuer l'animosité ressentie vis-à-vis d'un groupe social perçu comme opposé. En laissant penser que certains auraient un intérêt dissimulé à vouloir agir contre le réchauffement climatique (favoriser les élites, brider les libertés individuelles, lutter contre le progrès, par exemple), la désinformation climatique ajoute une surcouche de division au sein du paysage politique. Face à l'essor de la désinformation, le seul barrage efficace sont ceux qui nous informent en se fondant sur la déontologie, sur leurs devoirs, ainsi que sur les lois qui encadrent leur profession : les journalistes. En France, nous disposons d'une diversité de médias, et d'une information très qualitative en comparaison de bien d'autres pays. Mais cette qualité et cette intégrité sont menacées. Notamment par des intérêts partisans, explicitement revendiqués par certains dirigeants de médias, dont la puissance s'étend (11 milliardaires détiennent 80% de la presse quotidienne généraliste, 60% de la part d’audience télévisée, et 50% radio). La désinformation climatique est une surcouche inflammable à la polarisation politique. Il est donc temps de la comprendre, pour s'en protéger. Tous les mois, vous entendrez donc parler de nous dans la nouvelle newsletter "Chaleurs actuelles" de Vert 🙃 Pour contribuer au projet, vous pouvez soutenir l'équipe de Vert ici : https://soutenir.vert.eco/

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    Aujourd’hui, c’est un peu fou : si vous ouvrez Ouest-France, Sud Ouest, ou n’importe lequel des 51 titres de presse quotidienne régionale, vous trouverez QUINZE pages sur la protection des forêts. Imaginez la force de frappe. Pourquoi ça importe : 👉 Car, selon l'Observatoire des médias sur l'écologie (https://lnkd.in/eT2P_Qqz), les enjeux environnementaux ne représentent que 3,7% de l'espace médiatique audiovisuel - une quantité en baisse. 👉 Car les solutions ne représentent que le quart de cette couverture médiatique. 👉 Car les forêts vont mal : les surfaces détruites par les incendies sont en hausse, leur capacité de stockage carbone est en nette diminution, la monoculture d'épicéa, de pin ou de douglas la rend vulnérable face aux ravageurs. 👉 Car expliquer le problème ne vaut rien si nous ne valorisons pas les solutions. Et que celles et ceux qui les portent sont déjà nombreux, à n'attendre que visibilité et reconnaissance pour contre-balancer la tendance. 👉 Car le relai médiatique est un des leviers systémiques pour décupler la portée de l'action écologique. Big up à Sparknews pour cette coordination médiatique à impact. La presse quotidienne régionale touche au quotidien des personnes, elle inspire confiance et permet de se sentir concerné : rien de mieux que d'informer sur l'environnement dans ses pages.

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    Cet article à charge signé Le Journal du Dimanche ne se base sur AUCUNE preuve. Il orchestre sciemment la peur à l'encontre de l'écologie dite "radicale", la dépeignant comme un mouvement violent, opposée à l'agriculture. Dans cet article, nulle définition de "l'écologie radicale". Nul lien concret entre "écolos" et vols, dégradations, vandalisme. Il est admis que de nombreux vols visent la revente sur le marché d'occasion. Mais les insinuations sont nombreuses : - "Les faits de dégradation sont souvent commis dans les zones à forte présence d'écologie radicale" - "Les Soulèvements de la Terre évoquent régulièrement une "guerre de l'eau" à mener contre "l'agriculture capitaliste" : des éléments de langage qui alimentent des actions parfois violentes et destructrices". À coups de mots vagues, de "souvent" et de "parfois", Le Journal du Dimanche donne l'impression d'un constat accablant. Alors qu'il ne se base que sur sur une poignée de témoignages orientés. Le manque de déontologie est criant. Il s'agit d'une atteinte à la réputation d'un mouvement certes vague, mais avec des répercussions bien concrètes. Entre autres : créer la peur et le rejet des enjeux environnementaux en règle générale, par association à cette représentation effrayante. Article : https://lnkd.in/ej6_SDaE

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    Pendant 3 semaines, 32 communes françaises remplacent tous les panneaux publicitaires par des œuvres d'art. Quel symbole, en pleine semaine du Black Friday ! Chaque année depuis son élection en 2020, le maire de la commune de Saint-Dizier, Quentin BRIERE, décide de réinvestir l'espace public en sortant les musées dans la rue. À force de relais médiatiques, et avec l'appui de l'Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité, ce sont cette année une trentaine de communes qui lui emboîtent le pas, dont Aubervilliers, Aix-en-Provence, Dunkerque, du 16 novembre au 8 décembre. L'année prochaine, toutes les gares du pays rejoindront l'initiative. La campagne est baptisée "La beauté sauvera le monde". Ses implications culturelles, sociales, éducatives mais aussi écologiques n'en laissent pas douter. Face à l'assaut publicitaire qui ne manque jamais de survenir chaque année autour du Black Friday, l'alternative ici trouvée est aussi esthétique que poétique. Podcast de France Culture "Les Pieds sur Terre" de 2021 : https://lnkd.in/e7MyA8Mx L'info de France Inter du 19 novembre 2024 : https://lnkd.in/eFGP8whb

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    Cet article intrigue : il semble optimiste, alors que tout le monde considère la COP 29 comme un échec. C'est parce qu'au lieu de s'intéresser à la photo globale (décevante), il détaille une évolution technique majeure : celle du marché carbone international. La journaliste Marie Bellan explique la manière dont, après 10 ans de négociations, le marché des crédits carbone a officiellement été réformé. Cette réforme se compose de deux volets : 1) Le marché des crédits carbone entre acteurs privés (encourageant la capture carbone), qui a déjà donné lieu à de nombreux scandales faute de régulation 2) L'échange de crédits entre États, système totalement nouveau et désormais opérationnel Un observateur témoigne des risques associés : « C'est toute l'architecture de l'accord de Paris qui peut être faussée si les crédits carbone ne sont pas sérieusement encadrés ». Le système était longtemps espéré par les négociateurs américains (pour des raisons évidentes) mais aussi par certains pays du Sud, le considérant comme une opportunité financière, notamment pour s'adapter aux conséquences du réchauffement climatique. Notamment dans un contexte où l'accord final conclue à 300 milliards de financements annuels pour combler la dette climatique des pays du Nord envers les pays du Sud, contre un besoin actuel chiffré à 700 milliards au moins. Le cadre de régulation obtenu est le suivant : - Une meilleure transparence dans le suivi des crédits, en obligeant les Etats qui y recourent à les déclarer publiquement - Un comité d'experts mandatés par l'ONU étant chargé de traquer les « anomalies persistantes » Un cadre jugé trop laxiste par de nombreuses ONG. Rares sont les contenus médiatiques qui vulgarisent le contenu des négociations climatiques internationales, et permettent de creuser ce qui se cache sous couvert de l'échec décrié par les nombreux perdants de l'accord, et notamment par les pays les plus vulnérables. Mais il est crucial de comprendre le contenu de l'accord final au-delà des grandes lignes : car il n'a rien d'anodin. Et qu'une vigilance forte sera nécessaire pour s'assurer que ce marché carbone ne condamne pas l'atteinte des objectifs climatiques internationaux. Article signé Les Echos : https://lnkd.in/eTXb82Fr

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    Une nouvelle preuve de l'urgence à protéger le journalisme d'investigation environnemental : même après sa suppression, l'émission « Vert de rage » continue à rendre justice. Pollution de l’air dans le métro parisien, polluants éternels dans la vallée du Rhône, exploitation de l’uranium au Niger : les reportages de « Vert de rage » ont fait date. À tel point que, sur les 14 enquêtes réalisées en 4 saisons, 6 ont déjà été utilisées par la justice française comme pièce à conviction. Si l’émission pilotée par Martin Boudot et Mathilde Cusin a pris fin en mai dernier, sa postérité est intacte : Telerama raconte que ce ne sont plus six, mais désormais SEPT reportages qui sont utilisés par la justice française. Début novembre, la division d’investigations de l’OCLAESP • Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique a en effet demandé à France Télévisions une copie du documentaire « L’uranium de la colère », diffusé en mars 2022, documentant les pratiques écocidaires d’Orano (ex-Areva) en France, tout près de Narbonne, et à Arlit, au Niger. « Le travail de Vert de rage, qui a notamment délivré des éléments scientifiques probants, a apporté une impulsion importante à l’instruction », souligne Élise Le Gall, avocate au barreau de Paris à l’origine de la plainte et interrogée par Télérama. Travail journalistique, investigation scientifique : un cocktail efficace et d’utilité publique, couronné par une triple sélection au prix Albert-Londres cette année - un monument du journalisme. Mais le journalisme d'investigation est aujourd'hui en danger : coûteux, considéré comme "militant", rare sont les médias qui investissent dans ces programmes. C'est donc d'autant plus important que le service public y contribue. Article : https://lnkd.in/eAhR9reR

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    Naufrage sur C à vous hier soir, qui associait explicitement colère des agriculteurs et "dérives de l'écologie politique" sans aucune nuance. À écouter l'émission, l'écologie politique serait désalignée de la science. La France (gouvernée selon cette même écologie politique) surtransposerait massivement les normes européennes en matière de mise sur le marché de produits phytosanitaires, mettant ainsi les agriculteurs en situation de distorsion de concurrence répétée. Le principe de précaution, à valeur constitutionnelle, serait "un principe de la trouille". Et l'écologie politique subirait de telles dérives que ses défenseurs seraient contre-productifs. Selon l'invitée Géraldine Woessner, autrice de "Les illusionnistes : l'enquête inédite sur les dérives de l'écologie politique", ce courant de pensée serait très influent, au point de conduire à des décisions "dogmatiques" de la part des autorités françaises en matière de normes sanitaires et environnementales. Mais alors, comment expliquer que la France soient le 4ème pays européen le plus permissif en matière d'autorisation de mise sur le marché de substances actives ? En réalité, seules l'Italie, la Grèce et l'Espagne en autorisent plus que nous (source : https://lnkd.in/eK_j-Vzg). L'Allemagne autorise 21 substances actives de moins que la France, et la Pologne 18. À l'aide de l'exemple de l'acétamipride, néonicotinoïde interdit en France mais autorisé en Europe, et de la filière noisettes affectées par cette interdiction, l'émission généralise un propos pourtant fallacieux. Cette rhétorique est dangereuse : elle conduit à percevoir une opposition entre soutien agricole et transition écologique, alors qu'au contraire les deux sont non seulement conciliables, mais interdépendants. Inviter sans aucune contradiction une interlocutrice aussi fermement opposée aux "écologistes" (à prendre au sens large dans sa définition) conduit à un contenu partial, incomplet, voire faux, France Télévisions. Il dessert l'image de la transition écologique au passage, et donc son acceptabilité. Émission du 21 novembre 2024 : https://lnkd.in/eCFcKdsP

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    Incroyable : l'ONU reconnaît le danger de la désinformation climatique et amorce un travail coordonné pour s'y attaquer à l'échelle mondiale !!! Le Brésil, l'ONU et l'UNESCO viennent de lancer une initiative mondiale sur l'intégrité de l'information climatique : c'est la première fois que le danger de la désinformation climatique obtient une telle reconnaissance mondiale. Un pas de géant vient d'être franchi. Cette initiative augure : 1) Une reconnaissance diplomatique, institutionnelle et politique du problème de la désinformation climatique à l'internationale, en tant que frein majeur à l'action climatique - en tant que danger 2) Le déploiement de moyens de lutte spécifiques 3) Un financement de 10 à 15 millions de dollars pour les ONG et les chercheurs œuvrant à déployer des actions stratégiques, de plaidoyer et de communication à ce sujet 4) La structuration de réseaux internationaux, car la désinformation climatique n'a pas de frontières et doit être adressée globalement pour que ce soit efficace L'action de la multitude d'ONG mobilisées sur le sujet depuis des années voire des décennies, vient de franchir le mur du son, et pas n'importe lequel. Celui du Secrétaire général des Nations Unies António Guterres, de la Directrice générale de l'UNESCO Audrey Azoulay, et du Président Brésilien Luiz Inácio Lula da Silva. Le déploiement de cette initiative lors du G20 n'est pas anodin : il démontre que les économies les plus développées ont une responsabilité supérieure dans la prise en charge (notamment financière) de l'enjeu. La désinformation climatique est certes en hausse. Mais la riposte n'a jamais semblé si solide. Communiqué de presse : https://lnkd.in/eAHM8trG

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    La proposition de loi sur l'amélioration du traitement des enjeux environnementaux dans les médias est ENFIN déposée à l'Assemblée nationale 😍 Depuis 2022, nous travaillons avec l'Institut Rousseau à l'élaboration de mesures législatives pour améliorer la quantité et la qualité de l'information environnementale dans les médias. En 2023, le député Stéphane DELAUTRETTE initie un groupe de travail transpartisan, pour porter ce travail issu de la société civile au niveau du Parlement. La semaine dernière, le groupe de travail transpartisan, composé de représentants de 8 groupes politiques, inaugurait ses travaux lors d'une conférence de presse. Et depuis hier soir, la proposition de loi est désormais publiée ! Accessible ici : https://lnkd.in/euwn3-BY Elle propose notamment de : - Renforcer les compétences de l'Arcom en matière de protection de la qualité de l'information environnementale - Officialiser dans la loi la création d'un Observatoire des Médias sur l'Écologie - Créer des quotas temporaires en période électorale pour assurer un minimum de représentation des enjeux environnementaux lors de ces périodes démocratiques Ce que ça signifie : le travail de collecte de signatures de députés peut commencer ! Pour nous aider, vous pouvez : - Taguer votre député sous ce post - Écrire à votre député, pour lui demander de signer - Aller le voir directement dans sa permanence Maintenant que le texte est déposé, le gros du travail commence : inscrire le texte à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. Plus nous aurons de signataires, plus nous nous en approcherons.

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    Les bonnes nouvelles sont rares au sujet de la désinformation : aux États-Unis, un média de désinformation de masse est en train d’être racheté par le Gorafi américain ! Visité par près de 14 millions de visiteurs mensuels, Infowars est devenu en vingt-cinq ans d’existence LA plateforme médiatique de désinformation aux États-Unis. Parmi ses faits d’armes complotistes :  - Les attentats du 11 septembre 2001 ont été fomentés par le gouvernement américain - Le gouvernement américain influence les conditions climatiques à travers des projets secrets Mais InfoWars pourrait prochainement fermer boutique. En cause : le rachat par le média parodique The Onion, après des années de bataille judiciaire. Derrière cette procédure, un cas d’école de la désinformation en ligne : après une tuerie dramatique à l’arme à feu dans l’école primaire de Sandy Hook en décembre 2012, Alex Jones, fondateur du site et soutien de Donald Trump, contesta la réalité du massacre - une mise en scène jouée par des comédiens, selon la star du complotisme américain. Une théorie du complot totalement loufoque, blessant les familles des victimes, qui répliquent et attaquent en justice InfoWars et Alex Jones en 2018. La décision est sans appel : après DEUX procès, InfoWars doit verser plus d’un milliard et demi de dollars aux familles de victimes, précipitant la liquidation judiciaire du média. Mis en vente aux enchères, l'équipe de The Onion, cousin éloigné de Le Gorafi, décident de déposer une offre de rachat, soutenue par les familles de victimes, qui renoncent pour cela à une partie des dommages et intérêts. Remplacer les fake news par des contenus parodiques : une contre-attaque possible face à un univers informationnel pollué par la désinformation ? Pour Bryce Tetraeder, PDG de Global Tetrahedron, groupe possédant The Onion, le rachat d’InfoWars pourrait mettre fin à un « inestimable outil de lavage de cerveau et de contrôle des masses ». Yay. Article de La Croix : https://lnkd.in/eAeytrGP

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