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Organisations à but non lucratif

L'association QuotaClimat oeuvre pour un meilleur traitement médiatique des enjeux écologiques

À propos

Les effets du dérèglement climatique sont désormais tangibles et, pour beaucoup, irréversibles. Pourtant, l’indifférence règne. L’association Quota Climat oeuvre, avec les journalistes et la société civile, pour un meilleur traitement médiatique des enjeux écologiques. Ensemble faisons entrer l'urgence écologique dans l'agenda médiatique !

Secteur
Organisations à but non lucratif
Taille de l’entreprise
2-10 employés
Siège social
Paris
Type
Non lucratif
Fondée en
2022

Lieux

Employés chez QuotaClimat ⏱

Nouvelles

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    👏 Mettre le long terme aux heures de grande écoute : hier soir, le JT de TF1 s'est s'intéressé au sort des habitants d'Ille-et-Vilaine - à ceux qui partent et ceux qui restent, trois semaines après les inondations de janvier. Souvent, les médias déplorent les sinistres climatiques quelques jours, puis passent à une autre actualité "plus chaude". Cela empêche de comprendre les répercussions des événements météorologiques extrêmes, et donc à la fois de les craindre, de vouloir y remédier et s'y adapter. TF1 fait ici l'inverse, et ce n'est pas la première fois. Déjà il y a deux semaines, le 20H diffusait un reportage signé Victoria David sur la situation à Valence, 3 mois après les inondations : https://lnkd.in/gUXmWES9 Fin janvier 2025, le sud de l'Ille-et-Vilaine, en Bretagne, a connu de grosses inondations, causant entre 130 à 160 millions d'euros de dégâts selon les assureurs. De nombreuses habitations ont été évacuées. Mais qu'en-est-il, trois semaines plus tard ? Certains habitants refont à neuf leur logement, leur commerce, les écoles. Au prix d'efforts colossaux. D'autres décident de s'en aller. Comme en témoigne cet homme : "On va aller là où y'a moins d'eau". Il faut réaliser ce que ça signifie : nous avons, en France, des déplacés climatiques. Dès maintenant, le réchauffement climatique et le dérèglement du cycle de l'eau qu'il engendre, impacte nos territoires, notre population. Ce n'est pas l'affaire des "générations futures" mais bien la nôtre. Ce n'est que le début mais cette réalité mérite d'être mise en lumière. Et cela nécessite de lutter contre l'idée qu'une actualité médiatique ne concerne que le temps court, que l'information choc. L'information qui permet de comprendre, de ressentir et de suivre des dynamiques de long terme, des lames de fond, mérite aussi sa place dans nos journaux télévisés. Reportage du 16 février 2025 diffusé au JT de 20H, signé Kévin Gaignoux et Killian Moreau : https://lnkd.in/gqgRVBuk

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    Hier sur BFMTV, François Lévêque (professeur d'économie à Mines-ParisTech) a expliqué que l’Inde s’adapterait au réchauffement climatique grâce à la climatisation. Et ça passe. Aucune contradiction. Il explique que, puisque la chaleur tue, et après avoir effectué un « rapide calcul coût/bénéfice », il faudrait que l’Inde atteigne des taux de climatisation similaires à ceux de la Chine (60%) ou des États-Unis (95%) pour s’adapter à l’augmentation des températures. Que cela permettrait de développer économique le pays, et qu’en alimentant cette climatisation à l’aide d’énergies renouvelables, cela permettrait de décarboner le mix énergétique. Juste avant, il explique que la montée des eaux pourra être contrée par le développement de digues, coûtant « moins cher » que les dégâts occasionnés par la montée des eaux. Autant le dire : cet argumentaire relève du grand n’importe quoi. Plusieurs raisons à cela : 1. Il démontre une méconnaissance des conséquences de la hausse des températures : perturbation du cycle de l’eau (alternance imprévisible entre périodes de sécheresse et inondations), baisse des rendements agricoles, exposition aux zoonoses, etc. 2. L’Inde possède un taux de pauvreté de 13%, peu d’infrastructures publiques et une population de 1,3 milliards d’habitants. Imaginez les coûts associés à un équipement de la population en climatiseurs (actuellement de 5%) à hauteur de 60% : cette solution n’a rien de « réaliste » comme le titre de l’émission le suggère. 3. La climatisation est ce qu’on appelle de la « maladaptation » : une solution qui empire le problème contre lequel elle entend lutter. Vincent Viguié du CIRED l’explique : « Les climatiseurs consomment énormément d'énergie, de gaz à effets de serre. Ils fonctionnent avec des gaz frigorigènes qui sont des milliers de fois plus réchauffants que le CO2. […] Ils rejettent de l'air chaud à l'extérieur. Une étude menée conjointement avec Météo-France démontre que si toute la région parisienne utilisait un climatiseur, la température augmenterait de 2ºC dans les rues de Paris. » 4. Les climatiseurs ne décarbonent pas le mix énergétique, même s’ils étaient alimentés de renouvelables. Ils ne feraient qu’accroître la consommation d’énergie. 5. La construction de digues est hors de prix. C’est inabordable pour beaucoup de zones exposées (la série danoise « Families like ours » brode sur ce thème, imaginant un monde où certain pays devrait évacuer étant donné le coût de ces infrastructures). C’est également une fausse solution : elle peut créer un sentiment de fausse sécurité et aggraver les risques de submersion. Répétons-le : cette séquence relève du grand n’importe quoi. BFMTV : vous avez le devoir de maîtriser votre antenne en proposant une contradiction à ce type de propos faux et fallacieux. Ce devoir n’est pas respecté. Cela alimente la cacophonie et la perte de repères sur les questions environnementales. Émission « La librairie de l’Éco » du samedi 15 février 2025.

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    Lunaire : cet article de Le Monde VALORISE l'implication personnelle de notre Premier ministre dans la relance d'une ligne aérienne entre Paris et Pau, non-rentable car très peu fréquentée - "À point nommé pour le Salon de l’agriculture". Il s'agit pourtant d'une mobilisation électoraliste désalignée de l'intérêt général. La ligne Orly-Pau avait été interrompue en octobre 2024 par Transavia, la filiale d’Air France-KLM qui l’opérait, car elle accusait un déficit de 3 millions d’euros par an. La raison : une très faible fréquentation - 13 passagers en moyenne par vol sur 147 places disponibles. Justifiant que l'agglomération verse à la compagnie une subvention d’un montant de 194 914€ - une contribution publique de 764,37€ par passager transporté. Il ne devait pas y avoir de relance de la ligne aérienne, véritable gouffre financier (Paris-Pau étant par ailleurs faisable en 4h15 de train direct), mais François Bayrou s'est personnellement impliqué pour que ça soit le cas. Sa défense : "Pourquoi croyez-vous que les Palois m’ont élu ?". Cette réflexion clientéliste semble apparemment couler de source pour Le Monde. Au fil de l'article, on comprend que l'implication du Premier ministre (supposé défendre l'intérêt des Français) au sujet d'un dossier local, n'est en fait pas uniquement destiné aux habitants. Cet investissement personnel est justifié par une volonté de soutien aux "entreprises locales" (comprendre : TotalEnergies, Safran, Arkema) qui souffriraient de l'enclavement de Pau. Ce qui frappe, c'est à la fois la complaisance dans la tonalité de l'article ("François Bayrou peut laisser éclater sa joie") mais aussi l'absence de mention du risque climatique associé au fait de relancer des petites lignes aériennes non-empruntées, et possédant une alternative ferroviaire largement satisfaisante. Tout se passe comme si l'avion était un mode de transport comme un autre, et que faire voler des avions à vide n'était qu'un enjeu économique, dissocié de l'impératif de réduire nos émissions de gaz à effet de serre pour atténuer le réchauffement climatique et ses conséquences négatives. La rédaction de Le Monde est pourtant équipée en matière de journalistes environnement, conscients des enjeux écologiques associés au développement de l'aérien. Il semblerait que la transversalité entre les rubriques laisse encore à désirer. Dommage : l'article est par conséquent incomplet ET performatif - il incite ce type de mobilisations politiques locales où l'intérêt électoral prédomine, quitte à invisibiliser une priorité de l'action publique française. Article : https://lnkd.in/eahyMtp3

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    😡 Vous vous rappelez du plateau de 22mn de LCI anti-écologie politique ? Ou de Matthieu Kassovitz sur France Inter qui explique sans contradiction que la pollution n'existe pas ? L’Arcom vient de renoncer à sanctionner les éditeurs. Cas numéro 1 - Le 26 septembre 2024 sur LCI, David Pujadas invitait la journaliste Géraldine Woessner sur son plateau, à l’occasion de la sortie du livre “Les illusionnistes", portant sur "les dérives de l'écologie politique". Pendant l'’émission, la journaliste explique en quoi l’écologie politique instrumentalise la peur, s’oppose au progrès, souhaite la réduction de la population ou encore “ne recule devant pas grand chose pour faire taire les voix discordantes”. Sur ce sujet prêtant a minima à la controverse, aucune contradiction n’est exprimée. L’écologie politique n’est ni défendue par un de ses représentants, ni par un chroniqueur. Face à ce manque de pluralisme, nous avons saisi l’Arcom (https://lnkd.in/epBtG-R6). La réponse vient de parvenir : lors de son collège plénier du 8 janvier 2025, l’Arcom en a délibéré : “L’Autorité a constaté que la séquence, consacrée à un débat sur l’écologie politique, n’était pas de nature à caractériser un manquement à l’honnêteté et à la rigueur de l’information. Dès lors, elle n’a pas relevé de manquement de l’éditeur à ses obligations.” Cas numéro 2 - Le 30 septembre sur France Inter, Mathieu Kassovitz a expliqué "son approche différente sur la pollution" - à savoir qu'elle "n'existe pas". Aucune contradiction n’a été émise sur le plateau. Pire, le journaliste a approuvé l’affirmation en répondant que "cela s'entend". Face au manque de contradiction sur une théorie déconnectée de l’état des connaissances scientifiques sur le sujet, nous avons saisi l’Arcom pour manque de rigueur de l’information (https://lnkd.in/eqjWu8Tt). La réponse vient de parvenir : lors du même collège plénier, l’Arcom en a délibéré : "L’Autorité a constaté que les propos litigieux ont été précisés par la suite par leur auteur, et que ce dernier ne remettait pas en cause l’existence d’une pollution causée par les activités humaines. Dès lors, elle n’a pas relevé de manquement de l’éditeur à ses obligations.” QuotaClimat déplore ces interprétations, démontrant un manque d’outillage juridique de l’autorité de régulation en matière de protection de l’information environnementale et de pluralisme en ce qui concerne la thématique. Malgré l’existence d’une jurisprudence en matière de sanction pour désinformation climatique du 10 juillet 2024, et d’une délibération concernant le respect du pluralisme élargi au traitement de thématiques du 17 juillet 2024.

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    Le documentaire "Nature : pour une réconciliation" produit par Yann Arthus-Bertrand et diffusé il y a 3 jours sur M6 est une claque et un tournant : il ne se contente pas de documenter le chaos et l'absurde. Il cite les industries responsables, crûment. Comme avec cette phrase : "Pour moi, c’est normal que ces géants pétroliers cristallisent toutes les haines et les tensions". Co-écrit avec Anne-Sophie Novel ( 👏 ), ce reportage exprime une réalité où la patte désespérée de 2024 a imprégné. Yann Arthus Bertrand confesse : "Je ne veux brusquer personne mais l’urgence de la situation m’effraie". Après être remonté aux origines de la Terre et des éléments (passage qui peut certes inquiéter à première vue), il décrit, secteur par secteur, pourquoi l'impasse est déjà là, et comment nous nous y engouffrons encore plus : - "Les énergies s’accumulent plutôt que de se substituer, même l’hydrogène est un mensonge. C'est une fausse piste, comme les biocarburants". - "Nous cherchons des sources d’énergie alors qu’on devrait trouver des solutions pour en consommer moins". - "Nous détournons les innovations pour faire toujours plus, annulant les effets positifs" - "On se raconte des histoires qui nous rassurent pour continuer de penser qu’on a rien à changer : comme cette usine en Islande qui enlève du carbone de l’atmosphère" - [En matière de pesticides] "On exporte ce qu’on interdit chez nous. Ce n’est pas un paradoxe, c’est un scandale." Il illustre les dérives du secteur des transports (voitures, avions, bateaux de croisière), du textile, de la pêche, de l'agriculture, de l'élevage. Il a conscience d'utiliser des mots durs et blessants, et le fait donc en s'excusant : "En disant ça j’ai conscience d’agresser les éleveurs et je m’en excuse, car ils sont nombreux à bien faire leur travail, ce sont les méthodes et les quantités qui sont problématiques pour notre santé et notre planète." Le documentaire se clôture sur 15 minutes de paroles données aux femmes qui agissent et qui sont, pour beaucoup, fatiguées, mais debout. C'est un tournant qui assume qu'il n'y a pas de vaine solution. Car Yann Arthus Bertrand le dit en introduction : "J’ai toujours fondé mon espoir sur l’intelligence et la capacité créatrice de l’être humain. Mais aujourd’hui ce chaos me fait douter de notre capacité à relever le défi". Puissant cri d'alerte, qui touche au cœur. "Nous avons le pouvoir de changer. Manque l’envie."

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    Comment tout mélanger et décrédibiliser la transition : Le Monde diplomatique publie un article à charge contre la voiture électrique et la "religion du décarboné" sans JAMAIS rappeler la contre-factuelle - la poursuite du carboné, et les risques associés. Cet article est composé d'une multitude d'exemples créant peur et rejet : - février 2024 : 1 200 tonnes de batteries électriques usagées prennent feu dans l'entrepôt de la SNAM Société Nouvelle d'Affinage des Métaux, dans l'Aveyron - septembre 2024 : une trottinette électrique prend feu dans un appartement de Nice - septembre 2024 : la batterie d'une voiture explose et enflamme la maison et le garage de son propriétaire dans l'Aisne Il liste longuement les écueils de l'électrification des transports sur l'ensemble du cycle de vie de production des batteries (extraction, raffinage, recyclage, gestion des déchets), affirmant dès son chapeau que l'électrification ne représente des bénéfices environnementaux "que pour les transports en commun". Aucune mention des émissions de gaz à effet de serre parmi les bénéfices environnementaux - qui est pourtant l'un des bénéfices premiers de l'électrification des usages (et, à ce sujet, la voiture électrique est 2 à 6 fois moins émettrice que la thermique). Aucune mention des coûts associés au statu quo - la logique voudrait pourtant, lorsqu'on critique une alternative à l'existant, de la comparer à cet existant. La voiture thermique consomme pourtant elle aussi des « terres rares » : 26% sont utilisées dans le monde pour fabriquer des voitures thermiques, pour raffiner le pétrole ou fabriquer des convertisseurs catalytiques. L'extraction et la combustion pétrolière polluent également (massivement) l'eau, les sols, l'air. Cet article est donc aussi bien incomplet que biaisé, n'hésitant pas à citer le mot transition entre guillemets, donnant l'impression d'un paradoxe qui n'a pourtant que trait à la complexité du sujet abordé. Il alimente un discours plus général d'opposition aux différents dispositifs de la transition, alimentant un rejet de normes permettant de planifier les trajectoires industrielles. Notamment dans le secteur automobile. Un article donc loin d'être anodin, ou inoffensif, Le Monde diplomatique. Article : https://lnkd.in/eKTvMX8Z

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    C'était urgent, ils l'ont fait : alors qu'une frénésie s'est emparée du débat public sur l'IA, 10 médias publics européens ont hier annoncé se positionner comme contre-pouvoirs face au risque gravement sous-estimé de la désinformation. "L'alliance pour les faits" réunit un réseau mondial de spécialistes de l'open source et de journalistes d'investigation. Il a pour objectif de : - Combattre la désinformation via des enquêtes sur les réseaux sociaux - Fournir des outils et partager des bonnes pratiques entre ses membres, avec le soutien de la European Broadcasting Union (EBU) Cette initiative réunit Radio France France Télévisions France Médias Monde INA - Institut national de l'audiovisuel et TV5MONDE, ainsi que Radio-Canada, LRT (Lituanie), Sveriges Radio (Suède), Radiotelevisión Española, Yle (Finlande), ZDF (Allemagne) pour commencer. Face à l'optimisme ambiant au sujet de l'intelligence artificielle et l'aveuglement face aux risques liés à la généralisation de ses usages pour l'information (amplification algorithmique, contenus synthétiques, etc.), à la perte de confiance dans les médias traditionnels (TV, radio, presse), à la perte de repères, à la perception d'une porosité croissante entre le vrai et le faux, il était urgent qu'un bloc d'acteurs se positionne comme garde-fous. Seuls les médias ont ce pouvoir. Ils ont décidé de l'exercer. Reste désormais à observer : 1) La proportionnalité de la réponse apportée en comparaison de la menace - qui dépendra des moyens accordés à l'opération 2) La déclinaison de la réponse par sujets concernés : aujourd'hui, la désinformation climatique est le sujet le plus diffusé en ligne en Europe (https://lnkd.in/e3gxdzwt), devant la désinformation sur le Covid, la guerre en Ukraine, au Moyen-Orient ou encore sur les communautés LGBTQ+. Si les journalistes d'investigation se penchent sur la désinformation de manière uniquement généraliste, et non-spécifique, la lame de fond risque de passer sous les radars. 3) La capacité à collaborer avec la société civile, d'ores-et-déjà structurée pour documenter la menace, et prête à y répondre

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    👋 Bruxelloises, bruxellois : nous serons jeudi prochain à Bruxelles pour parler de l'ultime menace que fait peser la désinformation climatique sur la transition ! Co-organisée par Les Écologistes Belgique, cette soirée commencera par une présentation du récent rapport publié par QuotaClimat, intitulé : "Climate disinformation goes mainstream: time for strong media watchdogs" (https://lnkd.in/e8KQwkes), par Louna Wemaere, autrice principale. Cette introduction sera suivie d’une table ronde composée de : - Paolo Cesarini, Directeur de programme au sein de l’European Digital Media Observatory - Quentin Laurens, Directeur des affaires publiques et de la communication de la start-up française greentech Néolithe,  - Eva Morel ⏱, Secrétaire générale de QuotaClimat - Noémie Galland-Beaune, Modératrice pour Les Écologistes Belgique Pour vous inscrire, c'est juste ici : https://lnkd.in/ePKzDkmu À la semaine prochaine !

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    La fenêtre d'Overton s'élargit : voici ce qu'on peut entendre dans une radio française, dont la qualité de l'information et la maîtrise de l'antenne sont supposées être régulées. Les événements météorologiques extrêmes, les pénuries, les maladies, les déplacements de population, les risques de conflits et de guerres, les millions de morts, sont des conséquences présentes et futures du réchauffement qui s'amplifie. Qu'un invité à l'antenne de Sud Radio parle de chance pour l'un des pays (l'Inde) les plus exposés et vulnérables aux conséquences du réchauffement climatique relève d'une indécente mauvaise foi. Notamment parce que les pluies hors saison, la montée des eaux et les vagues de chaleur détruisent les récoltes, et affectent ainsi la sécurité alimentaire indienne - la production agricole du pays n'en sortira pas gagnante, au contraire. Que le présentateur rebondisse en évoquant les "opportunités économiques" du réchauffement, en nuançant uniquement par le fait qu'une partie des habitants soit affectée (on parle plutôt de milliards d'individus, selon le dernier rapport du GIEC), révèle une volonté flagrante de laisser-faire. La désinformation climatique enfle, les discours fallacieux se multiplient, et certains médias contribuent largement à élargir la fenêtre de l'acceptable. Le risque est que, par effet de capillarité, ces discours imprègnent l'ensemble du paysage médiatique et politique et obstruent encore davantage l'action climatique. Émission "Poulin sans réserve" du 31 janvier 2025.

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    🔥 Ce midi, TF1 mettait en lumière une petite révolution de la mobilité partagée : l’auto-stop 2.0, car (1) gratuit pour l’usager (2) rapide - service assuré, sinon un taxi gratuit est envoyé et (3) rémunérateur pour l’automobiliste. Le postulat est le suivant : certaines zones sont compliquées à mailler en transports en commun, mais décarboner la mobilité (en réduisant l’usage de la voiture) y reste nécessaire. Là où les collectivités territoriales payent des centaines de milliers, voire des millions d’euros, pour mettre des lignes de bus en circulation, l’auto-partage est bien moins coûteux : de l’ordre de quelques milliers à quelques dizaines de milliers d’euros. Certaines collectivités décident donc de mettre en place l’auto-stop 2.0 : - Des arrêts de stop sont balisés - Les usagers indiquent être à la recherche d’un covoitureur, sur des applications comme Ecov - Un covoitureur arrive, et est rémunéré de quelques euros pour son trajet, par la collectivité - Si personne n’arrive après 15mn, un taxi gratuit est envoyé Moins la zone est dense, plus la rémunération est importante, pour inciter les conducteurs à le faire. Sylvain Laval, président du SMMAG - Syndicat Mixte des Mobilités de l'Aire Grenobloise, a par exemple décidé de placer le curseur à 2€ par trajet. Une solution gagnant gagnant, quand on sait qu’en moyenne sur 50 places de voitures en circulation, 36 sont inoccupées. Que prendre la voiture coûte cher. Que le secteur des transports émet un tiers des émissions de gaz à effet de serre, dont plus de la moitié est lié à la voiture individuelle. Et que les solutions pour décarboner le secteur peinent à voir le jour. Ici, on constate : que ça existe (des applications y sont consacrées), que ça fonctionne (certaines personnes utilisent le service depuis des mois), que ça bénéficie à tout le monde (collectivités et conducteurs). Du beau journalisme, signé Arsène Gay et Gilles Parrot. JT de 13 du dimanche 9 février 2025 : https://lnkd.in/erRtcVhw

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