Limiter le CO₂ par m² pour répondre aux seuils de la RE 2020.
Objectif ou obstacle pour le BTP ?
Depuis la RE 2020, un bâtiment, ce n’est plus seulement des murs et un toit : c’est aussi un quota de CO₂ à ne pas dépasser.
Cette norme impose aux acteurs de la construction de repenser chaque étape d’un projet pour limiter son empreinte carbone.
Dans la pratique, voilà comment ça se traduit 👇
- Les matériaux sont les premiers visés : 66% de l’impact carbone provient des matériaux. Aujourd'hui, le béton traditionnel cède du terrain face au bois, au chanvre et à d'autres matériaux biosourcés qui stockent du carbone au lieu d'en émettre.
- Chantier en version éco : transport, engins, énergie consommée… Réduire les émissions sur le chantier même devient une priorité, avec des équipements moins polluants et des opérations optimisées.
- Efficacité énergétique : la performance énergétique en phase d’usage reste clé. Un bâtiment mal isolé, qui surchauffe ou qui consomme trop, c’est du CO₂ en excès, année après année.
- Calcul du cycle de vie (ACV) : chaque projet doit désormais intégrer une évaluation de ses impacts environnementaux sur l’ensemble de son cycle de vie, de la production des matériaux à la fin de vie du bâtiment, en passant par son usage quotidien.
- Seuils évolutifs : ces seuils de CO₂/m² vont se durcir progressivement, laissant aux professionnels le temps d’adapter leurs méthodes tout en préservant la compétitivité et la qualité des projets :
- 2022-2025 : -17% ;
- 2025-2028 : -10% ;
- 2028-2031 : -15%.
Soit une diminution totale de près de 36% de CO₂ par mètre carré total sur 10 ans.
(La diminution est calculée de manière cumulative, avec chaque pourcentage s'appliquant sur le nouveau seuil réduit).
Construire une voie durable et compétitive pour le BTP, un mètre carré à la fois. 💪
Alors, défi ou opportunité ?
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