VLAN! Podcast

𝙑𝙇𝘼𝙉! 𝗖'𝙚𝙨𝙩 𝙦𝙪𝙤𝙞 𝙘𝙤𝙣𝙘𝙧𝙚̀𝙩𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 ? (𝗷𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗮𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗽𝗮𝗿 𝗶𝗰𝗶) 👇 VLAN! c'est un podcast qui à l'origine voulait claquer la porte au bullshit dans le marketing mais qui est rapidement devenue un podcast sur le lien : à soi, aux autres et à la nature. Mais si je dois être sincère, ce que j'essaie de faire avec VLAN!, c'est surtout d'aider les personnes qui écoutent à être un peu plus serein dans un monde qui peut sembler totalement dystopique. Comme le dit Emmanuelle Duez dans ce contexte, l'optimisme n'est pas une vue de l'esprit, c'est un devoir. Je ne sais pas si j'y arrive à chaque fois mais c'est vraiment mon ambition ! Cela implique des choix éditoriaux très forts et pas nécessairement les plus populaires d'ailleurs. Car VLAN!, c'est aussi un acte politique en réalité pour montrer les nuances de gris et ne pas tomber dans le blanc/noir des réseaux sociaux ! 𝐄𝐭 𝐞𝐧 𝐜𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞𝐬 ? Depuis sa création en mai 2017, VLAN! c'est : 🎥 244 épisodes 📚 répartis en 8 catégories 📈 10 millions d'écoutes cumulées 🌏 dans plus de 87 pays #podcast #culture #société #vlan

"On nous ment sur la productivité. Voici pourquoi ! 🚨" 80 heures de conversations avec des experts en 2024 m’ont bouleversé. Trois vérités essentielles sur la productivité ont émergé, et elles changent tout : 1️⃣ Notre cerveau est fait pour survivre, pas pour performer. 👉 Selon Albert Moukheiber, nous nous battons contre notre propre biologie. Le cerveau est conçu pour alterner effort et récupération, mais on l’épuise en exigeant une performance constante. 2️⃣ Le bruit intérieur est notre pire ennemi. 👉 Marc de Smedt décrit ce vacarme invisible : nos jugements, nos pensées en boucle, nos to-do lists mentales... C’est lui qui nous épuise, bien plus que les urgences extérieures. 3️⃣ La vraie magie naît du ralentissement. 👉 Jean Miguel Pire évoque l’otium, cet "art du loisir intelligent" hérité des Latins. C’est dans ces moments de pause que la créativité émerge et que l’énergie se régénère. ✨ Le secret ? Oser ralentir pour avancer mieux - ce n'est pas Jérémy Coron 🧠 qui dira l'inverse :) Dormir, se déconnecter, transformer le silence en allié. Finalement, la chose la plus productive que vous puissiez faire, c’est respecter votre rythme naturel. Et si ralentir n’était pas une faiblesse, mais une puissance ? 🌿 #Productivité #BienÊtre #RalentirPourRayonner #Inspiration

80 heures de conversations. 15 leçons de vie. 30 minutes qui pourraient tout changer. Rien que ça!!! En 2024, j'ai eu le privilège d'échanger avec des esprits brillants sur VLAN! Podcast : psychologues, philosophes, neuroscientifiques, médecins... Des conversations profondes qui m'ont transformé comme c'est le cas depuis presque 8 ans déjà ! Aujourd'hui, je partage avec vous l'essence de ces 80 heures, condensée en 15 leçons percutantes. Ce ne sont pas des résolutions qui finissent au fond d'un tiroir. Ce sont des graines de changement, nourries par des experts passionnants. Vous découvrirez comment tout est interconnecté : ➡️ Le lien surprenant entre stress et sommeil ➡️ La danse subtile entre pensées limitantes et liberté ➡️ Le pont secret entre silence extérieur et paix intérieure J'en profite pour remercier le studio Plink Podcast & Pierre-Henri Samion qui s'est occupé de monter l'intégralité des épisodes de Vlan! depuis ses débuts et dans lequel de nombreux épisodes ont été enregistrés comme ceux de Ping Podcast par ailleurs! Ces conversations m'ont ouvert les yeux sur tellement de sujets. Elles pourraient bien ouvrir les vôtres. 👉 Découvrez ces 15 leçons de vie sur Vlan

L’incertitude est une opportunité... ....que vous ne pouvez pas ignorer Quand je me suis retrouvé au chômage en 2005 alors que je venais d’acheter un appartement, j’ai été dans une situation de stress et d’incertitude rare. Pourtant, c’est sans doute cette situation qui a eu l’impact le plus positif dans ma vie. C’est parce que j’ai été au pied du mur que j’ai créé un blog et ce blog a été une double entrée pour moi : d’abord dans le monde du digital mais également dans le monde de la création de contenus. C’est ce qui a forgé la personne que je suis devenu. Nous vivons dans un monde où il devient difficile de faire des plans à long terme et ou l’incertitude remet même en question les décisions court terme. La complexité et l’incertitude paralysent souvent les leaders. Pourtant, elles sont aussi une invitation à repenser, innover, et agir différemment. Voici 3 questions simples tirées de Camus pour mieux décider dans l’incertitude : ➡️ Qu’est-ce qui est essentiel pour moi maintenant ? ➡️ Quelle action puis-je entreprendre ici et maintenant, même si tout n'est pas clair ? ➡️ Quelle beauté ou opportunité se cache dans cet inconnu ? Le leadership d’aujourd’hui, ce n’est pas avoir toutes les réponses, mais c'est essentiel de savoir se poser les bonnes questions! Si vous avez besoin d'aide, j'y travaille depuis un petit moment avec mes podcasts :) 💡 Et vous, comment gérez-vous l’incertitude au quotidien ?

De quoi pouvons-nous être le plus fiers ? Il y a des questions qui nous rattrapent toujours en fin d'année, comme des échos persistants de nos choix de vie. La fierté en fait partie. De quoi sommes-nous le plus fiers ? La réponse évidente - carrière, réussites, enfants - masque souvent une vérité plus subtile que j'ai redécouverte lors d'une conversation improbable, la veille de Noël. C'était dans un café parisien, avec un visage familier que je n'avais pas croisé depuis des années. Il se reconnaîtra! À peine assis, il me fixe intensément : "Tu as eu un impact très fort dans ma vie mais tu ne le sais pas". J'avoue avoir eu un moment de flottement. Comment aurais-je pu marquer profondément la vie de quelqu'un que je n’ai pas vu depuis si longtemps ? Et puis il déroule le fil : 2009, un simple tweet, une offre d'emploi partagée presque machinalement et un profil appuyé à mon ami qui recrute. Un petit geste, comme on en fait des dizaines par jour, sans jamais vraiment mesurer leur portée. Pour lui, ce fut le début d'une cascade d'événements : un poste décroché, une agence lancée, vingt millions de chiffre d'affaires, une revente à plusieurs millions. Mais ce qui m'a le plus touché dans son histoire, ce n'est pas tant la réussite financière que ce qu'il en a fait. Pas de villa démesurée ni de voiture clinquante. Non, il n’a même pas changé d’appartement et il a choisi une voie plus subtile : utiliser sa liberté nouvelle pour faire bouger les lignes sur des sujets essentiels - droits des femmes, discriminations, écologie. Transformer un succès personnel en levier de changement collectif. Le reste est dans ma newsletter, je vous envoie le lien en message si vous mettez un commentaire :)

Les entreprises qui en 2025 ne feront que maximiser leurs profits sont en train de rater un enjeu majeur. Depuis cet article de Friedman dans le NYT en 1970, l’objectif principal des entreprises est de maximiser les profits pour leurs actionnaires. Mais, comme l’explique Emery Jacquillat dans le dernier épisode de Ping Podcast, ce modèle atteint ses limites et plus que cela, est extrêmement risqué aujourd'hui. Quand on optimise pour maximiser ses profits, on rend l'organisation très fragile. Or dans une période incertaine, il y a un enjeu de robustesse majeur. Par robustesse, j'entends dans la lignée d'Olivier Hamant, la capacité à résister aux aléas que les crises qui vont s'accélérer vont générer. Par ailleurs, cette optimisation se fait généralement sur le dos des salariés, des prestataires, du vivant en général et cela rend quasi impossible la capacité de rebondir. Il y a un enjeu de transformation culturelle profond qui prend du temps et des ressources mais aussi une organisation. Or par expérience on sait qu'il y a une latence à la réaction de grandes entreprises, qui finissent par paniquer devant l'ampleur de la tâche et, ce faisant, crament leur cash sans aller nulle part. Par ailleurs, les dangers de la maximisation à court terme : 1️⃣ Une fragilité face aux crises globales : climat, ressources, pandémie… 2️⃣ Une perte de pertinence aux yeux des consommateurs, qui recherchent des marques alignées avec leurs valeurs. 3️⃣ Une incapacité à attirer et à retenir des talents, en quête de sens et d’impact. Comme le souligne Emery "L’entreprise a toujours changé la société. Aujourd’hui, elle doit façonner un monde viable pour nos enfants." Cela passe nécessairement par le fait d'intégrer une mission sociétale au cœur de son modèle économique, de développer une gouvernance innovante et inclusive et de mesurer le succès non seulement par la performance économique, mais aussi par son impact positif sur la société. Il ne s'agit même pas de remettre en question le capitalisme mais simplement d'observer qu'une entreprise est une société et que par essence, elle doit faire société pour tout le monde et non pour une poigné d'actionnaires et de cadre dirigeants. #LeadershipConscient #EntrepriseÀMission #ImpactPositif #Ping

Quand j'ai su que j'allais recevoir Éric Bellion navigateur du Vendée Globe sur VLAN! Podcast, je savais qu'il y a une question que je mourrais d'envie d'apprendre de lui : son rapport au courage! Sa réponse est étonnante mais pleine de sagesse car il a expérimenté et poussé au bout ses peurs. Il m'explique dans l'épisode que l'on pense souvent qu'être courageux signifie ne jamais avoir peur. Mais la réalité est tout autre. La peur est humaine, elle est universelle, et vouloir la nier est non seulement illusoire, mais aussi inefficace. Eric "La peur n’est pas un ennemi, elle est une compagne de route. Elle me guide, m’alerte et me donne la lucidité d’avancer.” Même en haute mer, où le danger est omniprésent, Eric a appris à apprivoiser ses peurs pour en faire une force. Mais avoir le courage sur 1 élément ne signifie pas "être courageux", ainsi, on peut faire une course en solitaire et, par exemple, avoir peur d’avouer ses fragilités à ses proches. Evidemment je me suis questionner avec le lien que je pourrais faire ici sur le leadership. De mon coté, j'utilise mes peurs également comme des guides : est-ce un plafond de verre que je dois exploser? Est-ce une situation complexe que je dois envisager avec une méthode nouvelle? Je disais hier à une personne que dans le contexte qui s'ouvre je vois beaucoup de personnes totalement en déni et considérer la période qui s'ouvre comme la suite logique des année 2000 ou à l'inverse des personnes qui considère que tout est foutu et que nous sommes cramés : "l'IA va remplacer l'humain?", "la terre va mourrir et nous avec". Je me garde bien d'être dans ses 2 extrêmes. Je garde comme Eric cette idée que nos peurs sont d'excellents guides, des compagnes de route qui, loin de nous paralyser, nous poussent à donner le meilleur de nous-mêmes et à prendre garde quand cela est nécessaire. Et vous, quelles sont les peurs qui vous challengent aujourd'hui, et comment choisissez-vous d’avancer avec elles ? #LeadershipConscient #Courage #Vulnérabilité #Inspiration #EricBellion #DéveloppementPersonnel Cc Jacques FROISSANT ✅ Baptiste Roynette

C'est pas avec les recettes du passé qu'on va inventer le futur [...] nous avons désormais plus besoin d'entrepreneurs que de gestionnaires. C'est de cette manière que débute notre discussion avec l'exceptionnel Emery Jacquillat, CEO de la Camif sur Ping Podcast. Dans un monde où les crises s'enchaînent – pandémie, inflation, guerre, crise climatique – il est clair qu'aucun CEO en occident n’a été formé pour diriger dans une telle instabilité et nous n'avons plus besoin des mêmes qualités. Comme je le souligne à Emery Jacquillat, nous avons tous grandi dans une période relativement stable, où le rôle du dirigeant était avant tout d'optimiser les profits et les processus. Comme nous en avons parlé avec Olivier Hamant, nous devons être sur une ligne de crête entre performance et robustesse désormais. En réponse, Emery propose de se concentrer sur la gouvernance car c'est le cœur de la fabrique de la décision. Alors Pourquoi la gouvernance est essentielle ? Selon Emery, une bonne gouvernance permet de : 1️⃣ Prendre des décisions collectives éclairées en s’appuyant sur des parties prenantes diverses (salariés, fournisseurs, acteurs locaux). 2️⃣ Créer un cadre où chacun se sent libre d'innover et de proposer, tout en respectant la mission de l’entreprise. 3️⃣ Maintenir une vision à long terme, même face à la pression des résultats à court terme. 🔄 Réinventer le rôle du CEO Les dirigeants ne peuvent plus se contenter d’être de bons gestionnaires ; ils doivent devenir des entrepreneurs visionnaires capables de : - Abandonner le pouvoir centralisé pour laisser émerger des initiatives locales. - Construire des organisations organiques, vivantes, où les collaborateurs prennent des décisions cohérentes avec la mission de l’entreprise. - Allier robustesse et performance pour rester sur ce que Emery appelle la "ligne de crête". 👥 Et les collaborateurs ? Leur engagement est clé. Mais, comme le rappelle Emery, tout commence par une mission claire qui donne du sens. Quand les collaborateurs comprennent pourquoi l’entreprise existe et ce qu’elle cherche à accomplir, ils sont naturellement motivés à contribuer, même dans un contexte d’incertitude. Dans un monde imprévisible, la seule façon de le prévoir, c'est de le construire. La gouvernance est le socle de cette transformation, et le leadership conscient est l'avenir. Qu’en pensez-vous ? Comment, en tant que leader, faites-vous face à l’instabilité croissante de notre époque ? #LeadershipConscient #Gouvernance #Incertitude #Entrepreneuriat #EngagementCollaborateur #Ping Studio : Plink Podcast (Pierre-Henri Samion et Julien Fauconnier)

Le C.E.O de UnitedHealthcare ($376 milliards de C.A.) a été abattu d'une balle dans le dos à NYC mercredi dernier. Mais ce qui est le plus choquant, ce sont les réactions sur les réseaux sociaux! La tragédie concernant Brian Thompson pose des questions profondes sur la responsabilité sociale des entreprises et le rôle du leadership moderne. Pour avoir un peu de contexte, il faut comprendre que sous sa direction, UnitedHealthcare a adopté des politiques restrictives de remboursement, rejetant plus de 30% des demandes - un taux deux fois supérieur à la moyenne du secteur. Ces décisions, guidées par la performance financière, ont eu des répercussions humaines considérables, particulièrement auprès des populations vulnérables. Le contraste saisissant entre les 20 milliards de dollars de bénéfices en 2023 et les difficultés d'accès aux soins a cristallisé un profond sentiment d'injustice. A la suite de ce fait divers, le Magazine The New Yorker a titré : "un homme a été abattu froidement et vous riez". Ce que l'article décrit, c'est que sur les réseaux sociaux, l'exaspération a atteint un tel niveau que certains internautes en sont venus à justifier (voire se sont félicités) cet acte de violence, illustrant la profonde fracture entre les citoyens et un système de santé qu'ils perçoivent comme déshumanisé. Ces réactions virulentes sur les réseaux sociaux, bien qu'inexcusables, témoignent d'un signal faible de ras-le-bol de la population et que cette quête de la performance financière a des conséquences très graves pour la sécurité des patrons de ces sociétés que l'on pousse au profit à tout prix. Aucun social ou green washing ne saura remplacer l'expérience vécue (leur réalité) des personnes. Cela fait écho avec le dernier épisode de Ping Podcast avec Mona Caroline Chammas, avocate spécialisée en éthique des organisations d'ailleurs mais j'y reviendrais. Quand je défends un leadership conscient ou intentionnel qui met le "care" au centre, il s'agit aussi de prendre soin des collaborateurs, du vivant mais aussi de ses clients bien sûr. Cela peut paraître basique mais quand on regarde la manière dont les entreprises cherchent à maximiser les revenus, ce fait divers arrive comme une piqûre de rappel qu'il y a des limites à l'exercice de la maximisation de la rentabilité. Même si cela est évident, il est nécessaire de rappeler que pour être véritablement efficace, le leadership contemporain nécessite : une vision holistique intégrant les impacts sociétaux de chaque décision stratégique, un ancrage éthique fort, où la performance économique sert le progrès social. Cette tragédie nous rappelle l'urgence de repenser nos modèles de leadership. Au-delà des réformes structurelles, c'est notre conception même du pouvoir et de son exercice qui doit évoluer vers plus d'humanité et de responsabilité.

On je parle de l’un des épisodes de Vlan car les sujets se recoupent