#logement « La question du mobile d’un échec programmé » Au cours des 24 derniers mois, l’évolution des taux d’intérêt conjuguée à la hausse irréversible du coût de la construction ont écarté de très nombreuses familles de l’accession à la propriété d’une résidence principale ou d’un investissement locatif. Ces nouvelles contraintes ont également lourdement impacté la capacité de production des bailleurs sociaux dont le modèle de financement se révèle obsolète. Dans ce contexte, et malgré les alertes répétées des professionnels de la filière logement-batiment, le gouvernement refuse de déployer une politique ambitieuse visant à restaurer le pouvoir d’achat immobilier des ménages et des bailleurs sociaux. Ce choix assumé provoque un effondrement de la demande solvable et, consécutivement, du nombre des mises en chantier de logements privés et sociaux. Au-delà d’une crise du logement inédite dans l’histoire récente de notre pays, la réponse dogmatique court-termiste de l’Etat provoque ses effets délétères attendus sur les finances publiques. Or, le logement est un investissement sans lequel aucune stratégie de réindustrialisation, de revitalisation ou d’aménagement du territoire ne peut prospérer. Une nation qui investit dans le logement se constitue un actif à la fois indispensable pour ses citoyens et profitable pour ses caisses. Si 1 € investi dans le logement génère a minima 4 € de deniers publics, 550 000 logements non construits entre 2023 et 2025 sont autant de TVA, droits et taxes qui feront défaut dans les colonnes recettes de l’Etat et des collectivités locales. Le gouvernement continue de tenter un mini « choc de l’offre » alors que des dizaines de milliers de logements sont aujourd’hui déjà autorisés par des permis de construire délivrés, y compris dans les métropoles où se concentrent les besoins prioritaires. Pourquoi laisser le mal logement gagner du terrain alors que l’offre garantie par ces permis de construire et le parc ancien à la vente sont immédiatement disponibles pour répondre à l’urgence ? FFB - Fédération Française du Bâtiment Pôle Habitat FFB FPI FRANCE - Fédération des Promoteurs Immobiliers de France L'Union sociale pour l'habitat Procivis FNAIM Untec - Union nationale des économistes de la construction Norbert FANCHON Olivier SALLERON Grégory Monod Pascal BOULANGER Emmanuelle COSSE Samuel MINOT Jean Cagnina cerutti daniel Marie Coeurderoy
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🏠 𝐋𝐞 𝐥𝐨𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 : 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐧𝐟𝐢𝐧 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮𝐞 ? Dans son discours du 1er octobre Michel Barnier a placé le logement parmi les 5 chantiers prioritaires de son gouvernement. Une annonce qui apporte un espoir au secteur immobilier et de la construction. Les principales 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫𝐞𝐬 annoncées ? ✅ Extension du PTZ à tout le territoire ✅ Aménagement du calendrier du DPE ✅ Adaptation de la réglementation ZAN ✅ Simplification des normes de construction et de réhabilitation ✅ Réforme des attributions de logements sociaux Une réponse aux alertes lancées par les professionnels du secteur face à la crise du logement. Le Medef, la FPI et la FFB avaient notamment souligné les risques pour l'emploi, avec 150 000 à 300 000 postes menacés. Des inquiétudes persistent, ces mesures seront-elles suffisantes ? Elles marquent cependant un tournant attendu dans la politique du logement… #VeilleÉconomique #Immobilier #Logement #Construction #PTZ #DPE https://lnkd.in/etrawaBQ
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Le récent arrêté augmentant significativement le nombre de ville en zone tendue va-t-il améliorer la situation du marché du logement ? Ces dernières années, les pouvoirs publics ont d'abord parié sur un ajustement naturel du marché à la baisse des prix pour que les ventes reprennent. Le résultat est désormais sans appel. Nous avons eu la baisse des ventes et peu de baisses de prix malgré les efforts de la promotion dans le neuf. Le foncier ne baisse pas. Le marché ancien est gelé. Le Gouvernement parie désormais depuis 2 ans une politique de soutien à la construction par la promotion du Logement Locatif Intermédiaire (LLI). L'objectif serait que les bailleurs sociaux achètent en VEFA et construisent 30 000 LLI/an soit un doublement. Une sorte de "Pinel Institutionnel" en somme. Un arrêté du 11 juillet a d'ailleurs très significativement augmenté le nombre de communes en zone tendue permettant ainsi d'y construire du LLI. Près de 700 communes sont désormais éligibles ! Cette politique de l'offre est une bonne chose. La France a vraiment besoin de faciliter la construction de logements sociaux et intermédiaires, massivement. Mais les finances des bailleurs sociaux sont sous fortes contraintes ! La Banque des Territoires publiait une note Perspectives en septembre 2023 montrant la dégradation des finances des bailleurs pris en ciseaux : hausses du livret A qui alourdissent les annuités, inflation, hausse des dépenses de réhabilitation énergétiques mais baisse de leur ressources locatives du fait de la Réduction de Loyer de Solidarité (RLS) appliquée dès 2018. Nombreux sont ceux dont les comptes se dégradent. Les ventes de logement sociaux aux particuliers qui étaient devenues une composante de leur modèle économique souffrent elles aussi de la hausse des taux d'intérêt. Le graphique illustre des disparités croissantes de leurs situations financières(2021). Sans amélioration significative des finances des bailleurs sociaux, les extensions de zonage n'auront pas l'effet levier escompté. #HLM #immobilier #logementbabordable #logementpourtous Nexity L'Union sociale pour l'habitat
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Un article assez éclairant sur la situation du logement et de l’immobilier. Il faut créer du logement, dans les villes et agglomérations où les gens veulent vivre et habiter. La promotion immobilière privée a toujours été un des principaux piliers du logement pour tous. En étant très éloigné du « quoi qu’il en coûte » que le gouvernement Macron a d’abord plébiscité puis semble aujourd’hui vouloir faire payer aux français et aux collectivités. N’en déplaise au Président et comme le rapport de la CDC l’a démontré de manière empirique et factuelle, les soutiens à l’investissement immobilier privé sont 1 des solutions avérées et éprouvées. N’en déplaise au dogmatisme de beaucoup de non-sachants. FPI FRANCE - Fédération des Promoteurs Immobiliers de France FFB - Fédération Française du Bâtiment
Au ministère du Logement, Guillaume Kasbarian prend la porte et Valérie Létard emménage
liberation.fr
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Les bailleurs pourraient ils ne plus être considérés comme les ennemis publics Numéro 1 par l'Etat ? Extrait de cet article de Challenges : "réinterroger la fiscalité mais aussi le cadre juridique de la location pour mieux sécuriser les propriétaires et simplifier l’accès au logement pour les locataires" Taxer le logement ne lui permettra sûrement pas de se développer, et sans le neuf c'est une crise du logement durable qui va s'installer. Il est urgent maintenant de prendre acte de cette nécessité de soutenir une industrie vitale pour les français. https://lnkd.in/dP4bAqei
Valérie Létard : « Nous avons autant besoin du logement social que de l’investissement privé »
challenges.fr
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Face à la crise du logement qui sévit actuellement en France, la ministre du Logement Valérie Létard a récemment présenté une série de mesures destinées à revitaliser ce secteur crucial. Devant la commission des Affaires économiques du Sénat, elle a détaillé plusieurs initiatives visant à pallier les contraintes budgétaires et à accroître l’offre locative. Voyons ensemble ces propositions et leur impact potentiel sur le marché immobilier français.
Crise du logement : les mesures clés du gouvernement pour relancer le secteur en 2025 - Actual Immo - novembre 2024
https://www.actual-immo.fr
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🏠 Nouvelle mesure pour le logement social ! Face à une crise du logement persistante, l'annonce d'un plan d'investissement de 2 milliards d'euros pour le développement de logements sociaux marque un tournant décisif. Cet engagement financier de la Banque des territoires est une pièce maîtresse de la stratégie gouvernementale visant à réduire le coût exorbitant du foncier. Le Premier ministre a mis en avant une série de mesures pragmatiques pour répondre à cette problématique. De la simplification des normes à la révision des DPE, en passant par la facilitation de la densification urbaine, ces actions ont pour but de créer un "choc d'offre" dans le secteur du logement. L'accent est également mis sur la collaboration avec les élus locaux pour accélérer les procédures et permettre la construction de 30.000 nouveaux logements dans les prochaines années. C'est une démarche qui pourrait révolutionner la manière dont nous pensons le logement social et son accessibilité, notamment pour les classes moyennes. Quelles sont vos impressions sur ces mesures ? Pensez-vous qu'elles répondront efficacement aux défis du logement en France ? Partagez votre avis dans les commentaires. 👇 Stéphane Touzari 😊 Port : 06.22.09.17.52 📱 Pour tous vos projets immobiliers. 🏡 Mail : stephane.touzari@iadfrance.fr 📧 Suivez-moi sur mes réseaux sociaux 🌐 Facebook/Google/Instagram/LinkedIn 📲
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🏘️ 𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐥𝐞 « 𝐜𝐡𝐨𝐜 𝐝’𝐨𝐟𝐟𝐫𝐞 » 𝐝𝐞 𝐆𝐚𝐛𝐫𝐢𝐞𝐥 𝐀𝐭𝐭𝐚𝐥 𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞𝐫𝐚 𝐩𝐚𝐬 𝐥𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐢𝐦𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐞𝐫 La récente initiative du Premier ministre, surnommée le « choc d’offre », visant à dynamiser le marché immobilier, soulève plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. Voici pourquoi ces mesures pourraient s'avérer insuffisantes : 1. Simplification et accélération des normes : Bien que positive, cette mesure reste vague quant à son application effective. 2. Création de 30 000 logements : Le plan manque de détails sur les zones concernées et le financement. 3. Réquisition de bâtiments vides : La durée et l'indemnisation restent problématiques. 4. Soutien au logement social : Essentiel, mais insuffisant pour résoudre la crise à lui seul. 5. Nouveaux prêts pour le foncier : Manque de précision sur les conditions de ces prêts. Le risque de clientélisme avec l'attribution des logements sociaux par les maires et l'ajout de logements intermédiaires ne font qu'accentuer les inquiétudes quant à la neutralité politique des mesures. Le gouvernement semble incapable de réduire la pénurie sans une intervention étatique massive, qui pourrait altérer la neutralité du marché immobilier.
Pourquoi le "choc d'offre" de Gabriel Attal ne relancera pas le secteur immobilier
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Olivier SALLERON , président de la Fédération Française du Bâtiment Le gouvernement souhaite « décentraliser » la politique du logement afin que les élus puissent décider de la politique qu’ils jugent la plus adaptée à leur territoire. Que pensez-vous de ce projet ? Nous l’avons rappelé via l’Alliance : nous ne pouvons pas nous satisfaire d’un vague projet de décentralisation, qui revient à masquer l’absence de politique en matière de logement. Aujourd’hui, cette proposition de décentraliser relève plutôt d’une incantation. Donner le pouvoir aux élus, oui. Mais comment ? De quelle manière financer cette décentralisation ? Quel organe de contrôle pour éviter que certaines régions soient privilégiées par rapport à d’autres ? Là aussi, nous avons besoin de savoir précisément où placer le curseur. Nous sommes encore et toujours dans le flou. Il est urgent que le gouvernement précise rapidement ses lignes directrices pour donner de la lisibilité aux élus comme aux professionnels et enfin porter une vision globale du logement. #logement neuf #construction
"Des idées pour relancer le logement neuf, on en a plein les cartons" Olivier Salleron, président de la Fédération Française du Bâtiment - Journal de l'Agence
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🏠 Nouvelle mesure pour le logement social ! Face à une crise du logement persistante, l'annonce d'un plan d'investissement de 2 milliards d'euros pour le développement de logements sociaux marque un tournant décisif. Cet engagement financier de la Banque des territoires est une pièce maîtresse de la stratégie gouvernementale visant à réduire le coût exorbitant du foncier. Le Premier ministre a mis en avant une série de mesures pragmatiques pour répondre à cette problématique. De la simplification des normes à la révision des DPE, en passant par la facilitation de la densification urbaine, ces actions ont pour but de créer un "choc d'offre" dans le secteur du logement. L'accent est également mis sur la collaboration avec les élus locaux pour accélérer les procédures et permettre la construction de 30.000 nouveaux logements dans les prochaines années. C'est une démarche qui pourrait révolutionner la manière dont nous pensons le logement social et son accessibilité, notamment pour les classes moyennes. Quelles sont vos impressions sur ces mesures ? Pensez-vous qu'elles répondront efficacement aux défis du logement en France ? Partagez votre avis dans les commentaires. 👇 #HabitatDurable #PolitiqueDuLogement #LVCOURTAGE #CREDIT #ASSURANCE #TOULOUSE #SERVICE #REACTIVITE
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