L’Europe peut-elle se défendre seule ? L’Europe est-elle en danger alors que la guerre en Ukraine s’enlise ? Comment l’Union européenne peut-elle répondre à la menace russe de plus en plus prégnante ? Pourra-t-on toujours compter sur le soutien américain si Donald Trump l’emporte à la Maison Blanche en novembre ? L'Union européenne a-t-elle un avenir ? Montée des forces populistes, l’élargissement qui continue, croissance faible… Pour l’Europe, l’année 2024 sonne comme l’heure de vérité. Quelles peuvent être les réponses politiques transcontinentales face à ces enjeux ? Comment défendre le modèle européen unique au monde ? L’Union européenne va-t-elle renforcer son intégration ou va-t-elle se dissoudre ? Mardi 19 mars à La Gaîté Lyrique à 16h et à 19H00 on enregistre en public l’épisode 3 et 4 de l’émission L’Europe dans l'œil du Cyclone. Alors venez assister à l'émission, venez poser vos questions, venez nous rencontrer. Réservations et billets (c'est gratuit mais il faut réserver) 👉 https://lnkd.in/gzJHGfmr
Post de Alexandre Brachet
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Demain, mardi 19 mars, à 16h et à 19h, venez assister aux enregistrements des deux prochaines émissions de « L’Europe dans l’œil du cyclone », une série d’émissions lancée par ARTE et la revue Grand Continent à l’occasion des élections européennes. Alors que la guerre en Ukraine a ébranlé la sécurité internationale et jeté une lumière crue sur sa vulnérabilité, l’Europe peut-elle se défendre seule ? Avec Alexandra de Hoop Scheffer, PhD, spécialiste des questions géostratégiques au German Marshall Fund of the United States. À l’épreuve des polycrises (montée des forces populistes, élargissement, croissance faible…), l’Union européenne va-t-elle renforcer son intégration ou se dissoudre ? Avec Arancha Gonzalez Laya, doyenne de l’École des Affaires internationales de Sciences Po, ancienne ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération (2020-2021) dans le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez. Attention, c’est gratuit mais il faut prendre son billet ici : https://lnkd.in/e2-uuEcz Un programme produit par upian et présenté par Nora Hamadi. #fabriquedel'info #europe #géopolitique
La Gaîté Lyrique | L’Europe dans l’œil du cyclone
gaite-lyrique.net
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🇨🇵 27 avril 1965, le Général de Gaulle s'adresse aux Français pour leur expliquer la politique extérieure d'indépendance que mène la France : « Dans le monde d'aujourd'hui où se posent tous les problèmes, où l'éventuel danger s'élève jusqu'à l'infini, où se heurtent âprement les besoins et les ambitions des Etats, quelle est l'action de la France ? Reconnaissons qu'ayant été autrefois un peuple colosse en fait de population, de richesse et de puissance, nous revenons de loin pour jouer à nouveau notre rôle international. Car il y a une centaine d'années, notre expansion démographique et économique, et du même coup notre force, commencèrent à décliner. Ensuite, se succédèrent les deux Guerres mondiales qui nous ruinèrent et nous décimèrent tandis que deux grands Etats, les Etats-Unis et la Russie, parvenaient à leur tour au sommet. Dans cette situation actuellement diminuée, la tentation du renoncement qui est, à un peuple affaibli ce que celle du laisser-aller est à un homme humilié, aurait pu nous emporter à une décadence sans retour et d'autant plus qu'ayant pris jadis l'habitude d'être toujours au premier rang, non parfois sans outrecuidance, notre amoindrissement relatif risquait à présent de nous porter à trop douter de nous-même. Nous aurions pu nous décourager en comparant à nos statistiques celles qui relatent la population totale de chacun des deux pays géants ou la production globale de leurs usines ou de leurs mines, ou le nombre des satellites qu'ils lancent autour de la terre, ou la masse des mégatonnes que leurs engins sont en mesure d'emporter pour la destruction. Et de fait, après le sursaut de confiance et de fierté française qui, au cours de la dernière guerre, nous tira d'un abîme mortel et en dépit des forces vives qui reparaissaient chez nous avec une vigueur renouvelée, la tendance à l'effacement s'y était momentanément fait jour au point d'être érigée en doctrine et en politique. C'est pourquoi des partisans eussent voulu nous rattacher corps et âme à l'empire totalitaire. C'est aussi pourquoi d'autres professaient qu'il nous fallait, non seulement comme c'est le bon sens, rester les alliés de nos alliés tant que se dresserait à l'Est une menace de domination, mais encore nous absorber dans un système atlantique au sein duquel notre défense, notre économie, nos engagements dépendraient nécessairement des armes, de l'emprise matérielle et de la politique américaine. Les mêmes, dans la même intention, entendaient que notre pays, au lieu qu'il participât, ainsi qu'il est tout naturel, à une coopération organisée des nations libres de notre ancien continent, fut littéralement dissous dans une Europe dite intégrée et qui, faute de ces ressorts que sont la souveraineté des peuples et la responsabilité des Etats, serait automatiquement subordonné au protecteur d'outre-Océan.
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L’enjeu majeur des européennes est simple. - La souveraineté européenne de Macron nous vassalisant faisant disparaître notre autonomie de décision notre pays la maîtrise de notre destin, du destin du peuple français. Avec ce chemin seul l’Europe existera et il n’y aura plus jamais de France, qui seras alors dissoute dans un magma informe technocratique oú l’humain aura totalement disparu. - La souveraineté française pour rester maître de notre avenir sur tous les plans et dans ce cas une autre Europe de Cooperatation entre nations peut être réinventer. Dans cette opposition les clivages droite et gauche n’ont aucun sens. Attention à ne pas tomber dans le piège manipulatoire et cynique oú l’on veut nous faire croire que souverainisme et nationalisme sont identiques. Le souverainisme est une vision politique noble du respect des peuples et des nations dans la préservation de leurs identités à partir de laquelle l’ouverture aux autres est une des valeurs à partir d’une conscience de ce que l’on est. Le nationalisme est le repli sur soi en rejetant l’autre.
🇨🇵 27 avril 1965, le Général de Gaulle s'adresse aux Français pour leur expliquer la politique extérieure d'indépendance que mène la France : « Dans le monde d'aujourd'hui où se posent tous les problèmes, où l'éventuel danger s'élève jusqu'à l'infini, où se heurtent âprement les besoins et les ambitions des Etats, quelle est l'action de la France ? Reconnaissons qu'ayant été autrefois un peuple colosse en fait de population, de richesse et de puissance, nous revenons de loin pour jouer à nouveau notre rôle international. Car il y a une centaine d'années, notre expansion démographique et économique, et du même coup notre force, commencèrent à décliner. Ensuite, se succédèrent les deux Guerres mondiales qui nous ruinèrent et nous décimèrent tandis que deux grands Etats, les Etats-Unis et la Russie, parvenaient à leur tour au sommet. Dans cette situation actuellement diminuée, la tentation du renoncement qui est, à un peuple affaibli ce que celle du laisser-aller est à un homme humilié, aurait pu nous emporter à une décadence sans retour et d'autant plus qu'ayant pris jadis l'habitude d'être toujours au premier rang, non parfois sans outrecuidance, notre amoindrissement relatif risquait à présent de nous porter à trop douter de nous-même. Nous aurions pu nous décourager en comparant à nos statistiques celles qui relatent la population totale de chacun des deux pays géants ou la production globale de leurs usines ou de leurs mines, ou le nombre des satellites qu'ils lancent autour de la terre, ou la masse des mégatonnes que leurs engins sont en mesure d'emporter pour la destruction. Et de fait, après le sursaut de confiance et de fierté française qui, au cours de la dernière guerre, nous tira d'un abîme mortel et en dépit des forces vives qui reparaissaient chez nous avec une vigueur renouvelée, la tendance à l'effacement s'y était momentanément fait jour au point d'être érigée en doctrine et en politique. C'est pourquoi des partisans eussent voulu nous rattacher corps et âme à l'empire totalitaire. C'est aussi pourquoi d'autres professaient qu'il nous fallait, non seulement comme c'est le bon sens, rester les alliés de nos alliés tant que se dresserait à l'Est une menace de domination, mais encore nous absorber dans un système atlantique au sein duquel notre défense, notre économie, nos engagements dépendraient nécessairement des armes, de l'emprise matérielle et de la politique américaine. Les mêmes, dans la même intention, entendaient que notre pays, au lieu qu'il participât, ainsi qu'il est tout naturel, à une coopération organisée des nations libres de notre ancien continent, fut littéralement dissous dans une Europe dite intégrée et qui, faute de ces ressorts que sont la souveraineté des peuples et la responsabilité des Etats, serait automatiquement subordonné au protecteur d'outre-Océan.
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➡ Xavier Bertrand : «La France ne peut laisser seule l'Arménie face aux visées expansionnistes de Bakou» FIGAROVOX/TRIBUNE - À l’occasion des commémorations du 109e anniversaire du génocide arménien, le président des Hauts-de-France plaide pour renforcer le soutien de la France à l’Arménie, sur le plan politique, militaire et diplomatique. Cela passe par refuser que la prochaine COP29 ait lieu à Bakou, explique-t-il. À l'heure où nous commémorons le 109e anniversaire du premier génocide du XXe siècle, celui des Arméniens, devons-nous considérer que le peuple arménien, un siècle plus tard, est toujours condamné au tragique bégaiement de l'Histoire. Les 19 et 20 septembre derniers, l'Azerbaïdjan, après avoir ordonné un blocus inhumain de 9 mois, lança son offensive sur l'Artsakh, condamnant 150.000 Arméniens du Haut-Karabagh sur les routes de l'exode. Face à cette barbarie, comme il y a 109 ans, «Nul n'éleva la voix dans un monde euphorique», l'Europe et la communauté internationale ont préféré fermer les yeux laissant le régime de Bakou continuer à effectuer cyniquement et méthodiquement ses basses œuvres de nettoyage ethnique. L'Arménie est une continuation de l'Europe, «le prolongement du génie latin en Orient», comme l'écrivait Anatole France en 1916 et pourtant l'Europe a laissé mourir l'Artsakh. Devons-nous pourtant baisser les bras et définitivement nous taire ? Non, car ce combat est celui de l'universel, de notre humanité. Même si nos regards sont aussi tournés vers l'Ukraine ou le Proche-Orient, plus que nulle part ailleurs, notre humanité se joue aussi au Sud-Caucase. Si la France croit toujours en son rôle singulier dans le concert des Nations alors elle ne peut se taire mais encore agir, avant qu'il ne soit définitivement trop tard. Agir politiquement, militairement et diplomatiquement. Politiquement, la France doit soutenir le gouvernement en exil du Haut-Karabagh et même l'accueillir à Paris. Paris doit dire ce qu’Erevan ne peut plus dire, vivant sous la menace quotidienne des armes de son voisin azéri. Soutenir la représentation politique des Artsakhiotes, c'est offrir une vraie perspective de non-dissolution et de retour de la population de l'Artsakh conformément à la résolution votée au Sénat français le 17 Janvier 2024 condamnant l'offensive militaire de l'Azerbaïdjan et demandant la garantie du droit au retour des populations arméniennes dans le Haut-Karabagh. C'est aussi permettre à la République d'Arménie de dégager les marges de manœuvre qu'elle n'a plus. Comme si l'Histoire se répétait sous nos yeux, nous nous retrouvons 25 ans plus tard avec une configuration similaire à celle de la reconnaissance par la France du génocide des Arméniens que nous commémorons aujourd'hui. (...)
Xavier Bertrand : «La France ne peut laisser seule l'Arménie face aux visées expansionnistes de Bakou»
lefigaro.fr
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Face aux guerres et violences ? Les journaleux télévisés espèrent que l'électorat craintif se rallie à la doxa 🇨🇵 de Valérie Hayer Ils font de la propagande & non du journalisme Ils s'arc-boutent sur leurs intérêts de classes petits-bourgeois devant la peur que LFI parvienne à fédérer l'attention des gens sur l'enjeu social des élections européennes du 9 juin et réussisse à déjouer le piège des va t-en guerre que tendent (Glucksman, Hayer, Bellamy, Bardella, Marion née Lepen), au peuple ? Sans avions, sans munitions l'occident a décidé du sort de l'Ukraine comme il a décidé de celui des Gazaouis Si l'effondrement militaire Ukrainien devient réalité, qu'en sera-t-il du capital qui s'enrichit du commerce des armes et profite de la soumission des peuples sous les bruits de bottes Si la Nouvelle Calédonie n'était pas la 2ème réserve mondiale de nickel, les milliardaires l'abandonneraient aux kanaks. De Rocard à Jospin 28 ans de réflexion pour décoloniser la nouvelle Calédonie et faire suite à la résolution de l'ONU de 1984 ? Gagné du temps sur le temps en favorisant l'émigration européen et autres immigrés via l'exploitation de la mine de nickel, et ce afin d'inverser la tendance majoritaire en faveur des caldoches ? C'est une imposture faite aux autochtones Kanak alors qu'en 1988 ils étaient encore majoritaires ? Quand on veut réellement décoloniser on n'utilise pas la durée comme une entrave ? Macron fort aisé des 40 années écoulées depuis 1984 en profite pour maintenir et accélérer le processus d'assimilation de la Calédonie au territoire national français Glucksman, Hayer, Bellamy, Bardella, Marion née Lepen portes voix aux élections européennes prônent l'état d'urgence nationale pour rétablir l'ordre républicain sur une île coloniale. Bug de langage ou problème sémantique ?? Ils masquent leur réel intention d'instaurer une solution ségrégationniste en nouvelle Calédonie (comme en Israël), pour préserver la souveraineté française et ainsi maintenir la France dans le giron des puissances militaires qui règnent en l'Indonésie Pacifique ! Depuis 40 ans les milliardaires aidés des pouvoirs politiques successifs bafouent la résolution de l'ONU alors qu'elle dénonce la colonisation française en nouvelle Calédonie ? Le capital donne rendez-vous le 9 juin à l'Europe pour qu'elle perpétue le capitalisme de guerre au seul fin des profits de l'armement et des prédateurs de paix Oyez oyez citoyens, ne manquer pas ce rendez-vous et mêlé vous de ce qui vous regarde ?
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En évoquant l’annexion du #Groenland à la puissance étasunienne sans soulever de véritable réprobation à Copenhague, M. #Trump a révélé toutes les tares d’une relation transatlantique dont De Gaulle avait saisi l’intermittente hypocrisie. Car au-delà de ce ballon d’essai, tellement lancé qu’il est déjà tombé sur un paradis froid en butte aux visées chaudes, c’est l’inexpugnable faiblesse du ventre mou européen qui écœure les tenants de la realpolitik. En acceptant l’ouverture de pourparlers sur l’Arctique, Marienborg a déjà perdu la bataille du rapport de force, tolérant tacitement une dépossession tellement considérable qu’elle priverait le royaume danois du rang très stratégique de 12ème État mondial pour sa superficie en violant par ailleurs les conclusions d’une loi sur l’autonomie renforcée du Groenland approuvée en 2009 par les deux souverainetés de l’État : la populaire - via le référendum - et la nationale par l’entremise des représentants au Folketing. Les compétences qui demeurent actuellement aux mains du gouvernement central (monnaie ; défense ; diplomatie) sont, au sens de Bodin, les conditions premières et donc minimales de la souveraineté. En laissant présager une négociation sur ces points, le gouvernement de Sa Majesté se saborde lui-même en un acte de trahison sans doute nourri aux mamelles de la dépossession, ingérée puis digérée dans toutes les démocraties européennes vouant leur avenir sécuritaire au seul vouloir de Washington et à l’achat sur étagère d’un matériel venu d’outre-Atlantique. L’on mesure encore la modernité du Général qui, en 1966, avait retiré la France du commandement intégré de l’OTAN et surtout provoqué la fermeture de la base de Châteauroux, assumant sa mission de gardien de notre intégrité. Les Danois ne peuvent hélas que déplorer le reliquat d’implantation américaine à Thulé, maillon d’une chaîne de dépendance qui pend aussi au cou des Islandais, si fiers de s’être dépourvus d’armée qu’ils sous-traitent leur destinée d’État dans un hangar de Keflavik. Ne nous y trompons pas : le pacifisme a toujours été l’idiot utile à l’adversaire, la souriante apatridie de la Défense, prélude aux bacchanales capitulardes. Mais ce renoncement traduit surtout la sortie de l’Histoire d’une Europe au banc de son propre procès, sourde des cris de flagellant qu’elle émet en s’y noyant, honteuse de vouloir être, encline à tout céder en pensant se racheter d’une faute imaginaire. Une Europe où les arguties du Droit mêlées en fils d’entraves, auront fait du Vieux Continent son propre magistrat, où le curieux délit d’indépendance et de fierté a passé tous les autres en éclipsant les vrais. Qu’il est loin, ce temps béni où la Dame de fer - qui n’hésita pas, elle, à défendre les Malouines quitte à égratigner l’armada d’un Videla réputé proche de Washington - déclarait à Séguin : « Faites confiance aux vikings ! ». Voici toute la noblesse des hommes du Nord au fourreau de l’Histoire. Entreront-ils seulement au Valhalla ?
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MERCOSUR et BRICS Une fois de plus, l’Europe se fait Hara-kiri par charité ou par stupidité. La France doit impérativement se battre pour éviter la catastrophe annoncée face à la réelle menace des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). À courtiser le Brésil en forçant l’approbation par les Membres de l’UE du traité de libre échange du MERCOSUR, l’Europe joue avec le feu. Pourtant, au début des années 2000, le forcing a déjà été fait à Kourou en acceptant l’arrivée des fusées Soyouz afin d’aider une Russie ébranlée par la fin de l’URSS. Non seulement cette idée a coûté à l’Europe et à la France plusieurs centaines de millions d’Euros mais elle a troublé l’histoire de nos lanceurs Ariane et Vega pour se terminer par une fin brutale liée à l’invasion de la Russie en Ukraine. Aujourd’hui, l’UE veut développer un axe d’échange économique avec l’Amérique du Sud qui affaiblira inéluctablement nos agriculteurs qui, eux, respectent toutes les normes européennes. C’est le puissant Brésil qui en bénéficiera le plus mais il faut réaliser que le Brésil est aussi Membre des BRICS qui ne veulent pas que du bien à l’UE ni à l’Occident. Mme Ursula est-elle consciente de cette contradiction stratégique? Quelle est sa réelle motivation? Jusqu’où les États Membres de l’UE la laisseront faire dans ce suicide collectif? Achtung !!! 😩😩😩
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Quand des puissances étrangères ciblent les outre-mer français Russie, Chine, Azerbaïdjan, Comores... Plusieurs pays mènent des opérations d’ingérences ou de déstabilisation dans les outre-mer français. La Nouvelle-Calédonie et Mayotte sont les plus visées. Le drapeau azéri claque au vent en ce jeudi 28 mars. Il est reconnaissable à sa lune et son étoile blanches, sur trois bandes horizontales bleu, rouge et verte. À Nouméa, au cœur du Pacifique Sud, nous sommes pourtant très loin de l’Azerbaïdjan. Ce jour-là, des dizaines de milliers de personnes défilent dans la capitale de la Nouvelle-Calédonie, à l’appel de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT). Ce sont essentiellement des Kanak, partisans de l’indépendance et mobilisés contre le projet de “dégel” du corps électoral, qui prévoit d’élargir le corps électoral local, et qui ferait, selon eux, la part belle aux partisans du maintien de l’archipel dans la République. Si les drapeaux de la Kanaky (nom donné à la Nouvelle-Calédonie par les indépendantistes) sont innombrables, en regardant de plus près, on aperçoit nettement le drapeau azéri à la tribune où se succèdent les orateurs. Le reportage de Calédonie Première (la chaîne de la télé publique locale) en atteste. La lointaine république du Caucase a en effet pris fait et cause pour le mouvement indépendantiste kanak via le Groupe d’initiative de Bakou (GIB) qui a été créé le 6 juillet 2023. Ce groupe de réflexion et d’influence affiche, parmi ses objectifs principaux, de “soutenir le combat contre le colonialisme et le néo-colonialisme”. Mais le GIB semble avoir une vision du colonialisme limitée à la France. Dans une vidéo promotionnelle, son directeur exécutif, Abbas Abbasov - ancien cadre du fonds pétrolier de l’État d’Azerbaïdjan - énumère les “colonies” concernées. Et il cite : la Nouvelle-Calédonie, la Guyane française, la Polynésie française, la Guadeloupe et la Corse. De fait, sur les réseaux sociaux, 90% des propos du GIB concernent les outremers français et ils sont accompagnés d’une multitude de mots clés comme #politiquecolonialefrançaise. Au lendemain de la manifestation de Nouméa, le fil X (ex-Twitter) du GIB se félicite de cette mobilisation et de la présence du drapeau national azéri dans le cortège. https://lnkd.in/ePV2mPqq
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