Post de Agence BIO

Dans le contexte actuel de malaise agricole, qui est malheureusement très instrumentalisé et donc souvent mal et partiellement analysé, je viens de lire un article très intéressant dans le GoodPlanet Mag’ sur la filière Bio en France. « Aujourd’hui l’agriculture biologique est en danger », alerte le président de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB). À travers le programme Ambition Bio 2022 et les lois EGAlim, l’Etat français s’était engagé à atteindre 15% de surface agricole Bio en 2022 et 20% de produits Bio dans la restauration collective publique. Malheureusement, la réalité est loin des engagements pris. La France compte 60 000 fermes en Bio sur les 389 000 exploitations du pays, mais les surfaces en Bio représentent à peine 10.7% des surfaces agricoles du pays, les produits Bio uniquement 7% de la restauration collective. On reproche souvent aux produits bio d'être plus chers, notamment en grande surface. Dans son rapport sur la filière Bio du 16 janvier dernier, la Fondation pour la nature et l’Homme (FNH) renvoie à l’enquête de l’UFC Que Choisir qui révèle que « 46 % du surcoût du Bio provient en réalité des ‘sur-marges’ réalisées sur le bio par les grandes surfaces » en ce qui concernent les fruits et légumes. Sans commentaire... Vincent Kraus 🦔Marc Batty 🦔Amélie FAURE Sylvain Goupille Pierre Lemarchand Yann Arthus-Bertrand Nicolas Depoorter

En ce Salon International de l'Agriculture, réaffirmons-le, la France est championne d’agriculture biologique, elle doit absolument préserver et amplifier son patrimoine de 60 000 fermes bio. 🇫🇷🧑🌾 ➡️ Pourquoi ? Pour réarmer notre souveraineté alimentaire. « Nous devons diminuer notre dépendance aux engrais synthétiques majoritairement importés pour produire notre nourriture. Nous creusons notre déficit commercial à chaque fois que nous les utilisons. Chaque ferme qui passe en bio, ce sont des engrais azotés en moins, et de la souveraineté en plus. » rappelle Laure Verdeau, directrice de l’Agence BIO. Pour soutenir les fermes bio, il faut consommer bio. Or actuellement les Français dépensent 6 % de leurs courses en bio, ce qui nous place au même niveau que… Les États-Unis. Cette transition vers un système alimentaire plus durable repose sur une information massive des consommateurs-citoyens pour expliquer ce qu’est le bio, pourquoi il est bon pour (tout) le monde, et comment en manger plus quel que soit son budget. Plus d’information doit s’accompagner d’éducation. Devenons la première nation à enseigner le bien-manger à l’école, à la fois l’agriculture et la cuisine. Les enfants aujourd’hui en maternelle partiront du foyer parental en 2035. Faisons de cette génération la première génération de citoyens éduqués à l’alimentation et la cuisine. C’est à ce prix que nous deviendrons une nation de mangeurs éclairés, et une vraie démocratie alimentaire, durable et souveraine. 🙌 Découvrez en plus avec le point de vue de Laure Verdeau pour Le Dauphiné Libéré 👉 https://lnkd.in/e7zMw-jh #AgricultureDurable #AgricultureBio #cuisinonsplusbio #BioRéflexe #BioPourTous #SIA2024

👩🏻🌾 #MangerLocal ! C’est ce qui ressort des manifestations du monde agricole. Ça parait pourtant simple, mais pourquoi est-il à ce point nécessaire de le répéter au monde entier ? 🇫🇷 L'enjeu, c’est la #SouverainetéAlimentaire. 🌿 Autrement dit, il faut construire un modèle agricole et financier cohérent à l'échelle de l'État, et diversifier les productions pour assurer les besoins des citoyens. Parmi ces besoins alimentaires, il faut des protéines, qui peuvent provenir certes de la viande, mais aussi des plantes ! 🎥 Et justement, on a rencontré pour vous un cultivateur de protéines dans le sud de la France. 🌾 Marc et sa compagne produisent du tournesol, du blé ou du sorgo, mais aussi ces fameuses protéines végétales qu’on appelle #légumineuses. Ce sont les lentilles, les pois chiches, le soja, et surtout au Domaine de la Souque dans l’Aude, le haricot #IGP de Castelnaudary que l'on retrouve notamment dans le Cassoulet. 🤔 Face aux produits dans les magasins, on se pose des tas de questions : Comment être sûr.e qu’on soutient l’ #AgricultureFrançaise alors que l’emballage est (plus que) vague sur l’origine et les conditions de culture ? Comment favoriser vraiment les productions locales et garantir un prix juste à l’agriculteur ? 👉🏻 Dans #TERROIRPROTÉINÉ vous raconte comment tendre vers une souveraineté protéique grâce aux légumineuses et à la structuration de filières locales. (lien en commentaire) Bon visionnage. ✨ Réalisé par Charlotte Jacquet et Alexandre Asmodé. Merci à Cauhopé Marc du Domaine de la Souque pour son accueil et le partage de ses savoirs.

Crise de confiance et du pouvoir d’achat : quand les agriculteurs bio retournent au conventionnel. --- "La crise agricole sévit aussi dans la filière bio. Coincés par l’inflation, les Français s’en détournent. Résultat, de nombreux agriculteurs doivent faire un choix : continuer de produire en bio par conviction sans rémunération adaptée, ou l’abandonner. L’avenir s’assombrit pour le bio. C’est par des colis de blé, de lait et de tournesol certifiés Agriculture Biologique envoyés à Matignon que des agriculteurs ont tenté d’attirer l’attention. “Attention : agriculture biologique en danger, risque de déconversion”, s’intitule la lettre qui à destination du Premier ministre Gabriel Attal signée du GABB18, le Groupement des agriculteurs biologiques et biodynamique du Cher, le 21 février. L’appel à l’aide illustre une crise étendue. “Il n’y a pas de débouchés, je ne vends plus aucune de mes vaches en bio et songe à arrêter”, déplore auprès de Novethic Nicolas Lassalle, éleveur en bio depuis 20 ans et Président du Syndicat des éleveurs gascons de l’Aude. Entre l’inflation qui grève le budget alimentaire mais aussi une crise de confiance envers le bio, les Français s’en détournent. La tendance est telle qu’entre janvier et juillet 2023, le volume de produits bio vendus dans la grande distribution a plongé de 13% selon une étude du Circana, cabinet de conseil spécialisé dans la consommation."

Pour faire face à la crise de l'agriculture et de l'élevage la solution existe, c'est les pratiques bio et régénératives promues par l'INRAE. A lire ici https://lnkd.in/emBfQJ9F Si aux États Unis son modèle économique est clair : c'est celui du bio dans un contexte de croissance de la demande de Bio. En France la distribution se focalise sur les prix bas même si les ventes de Bio résistent bien à l'inflation dans la distribution spécialisée, la grande distribution ayant préféré prévenir la crise avec des déférencements. Ainsi, sans vision claire du financement de la transition écologique et du modèle économique du bio régénératif l'approche est malmenée, chacun y allant de sa propre interprétation. Pourtant le label ROC de Regenerative Organic Alliance existe aux USA et est distribué en France par Groupe ECOCERT pour encadrer cette démarque qui inclue les sols vivants, le bien être animal et la juste rémunération. De nombreuses initiatives montrent que c'est non seulement nécessaire mais aussi possible de rester exigeant sur les pratiques régénératives. Le Collectif pour une Sécurité sociale de l'alimentation travaille à l’intégration de l’alimentation dans le régime général de la Sécurité sociale, avec trois principes : universalité de l’accès, conventionnement des professionnels réalisé par des caisses gérées démocratiquement, financement par la création d’une cotisation sociale à taux unique sur la production réelle de valeur ajoutée. L’association Pour une Agriculture du Vivant et l’Agence de l'Eau Artois-Picardie se sont associées pour rémunérer les services écosystémiques rendus avec ces nouvelles pratiques de l’agriculture de régénération. Les Jardins de Cocagne font évoluer les modalités de l’échange vers une économie solidaire justement rémunérée : « vous avez besoin de légumes / ils ont besoin d’un travail : cultivons la solidarité ! ». Le lait vendu sous la marque « C'est qui le Patron ?! La Marque du Consommateur ? » est plus cher que les autres. Et pourtant, dix ans après son lancement, les ventes ne cessent d'augmenter. Producteurs, entreprises et distributeurs se disent satisfaits. Pour réussir ce challenge il convient d'accompagner les filières locales de bout en bout de leur chaîne de valeur pour retisser un lien direct entre producteur et consommateur sur la base des cahiers des charges d'un coté et de l'affichage environnemental de l'autre. Ainsi, nous accompagnons les parties prenantes de la chaîne de valeur de l’Ortie dans le textile puis le hors textile (avec un focus alimentaire) au fil des ateliers du Business Model Canvas Régénératif. https://lnkd.in/ejDDM-xq Prochaines sessions découverte #RegenBMC https://lnkd.in/euHZxBNp NOUS SOMMES VIVANTS, LE COLLECTIF DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE

Le bio…essentiel pour notre santé, la biodiversité et notre avenir. Essayons de consommer local. De connaître les produits que nous achetons et les gens qui les produisent. La filière courte, quand cela est possible, est souvent la meilleure.

𝐏𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐮𝐬𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐛𝐢𝐨 𝐞𝐧 𝐋𝐚𝐧𝐠𝐮𝐞𝐝𝐨𝐜-𝐑𝐨𝐮𝐬𝐬𝐢𝐥𝐥𝐨𝐧 En Languedoc-Roussillon, nos partenaires de Nat& Bio cultivent pêches, abricots, pomme et poire en bio depuis la fin des années 90, pour les plus anciens. Une conversion motivée par une prise de conscience de l’impact des produits phytosanitaires sur l’Humain et l’environnement. Face aux réponses du gouvernement et à la mise en pause du plan ecophyto, Pierre GIOVANELLI de Sibio! confie être abasourdi. « 𝐶̧𝑎 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑢 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑙𝑒 𝑏𝑜𝑛 𝑏𝑜𝑢𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑑𝑜𝑠𝑠𝑖𝑒𝑟 𝑎𝑔𝑟𝑖𝑐𝑜𝑙𝑒. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑏𝑒𝑟𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒́ ℎ𝑢𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒, 𝑑𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑙’𝑒𝑛𝑣𝑖𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑠 𝑠𝑎𝑙𝑎𝑟𝑖𝑒́𝑠. 𝐿𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑙𝑒́𝑐𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑠 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑒́𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑙’𝑎𝑔𝑟𝑖𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑒𝑛 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑜𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠. 𝐶̧𝑎 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑑𝑎𝑏𝑙𝑒. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑣𝑟𝑎𝑖 𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 10 𝑎𝑛𝑠, 𝑣𝑜𝑖𝑟𝑒 20 𝑎𝑛𝑠 𝑒𝑛 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑒̀𝑟𝑒 ! » Pour eux, 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐢𝐱 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐢𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́ pour permettre de sortir de ce malaise et leur assurer de la valeur à toutes les étapes de la filière. La relation de commerce équitable entamée dès 2010 par ce groupement de producteurs via la commercialisation de jus et confitures Paysans d’ici répond à cet enjeu selon Pierre Giovanelli qui a le sentiment d’avoir co-construit la gamme avec Ethiquable et ne pas avoir été un seul apporteur de matière première. "𝐶𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑖𝑡𝑒, 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑙𝑙𝑖𝑔𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑖𝑠 𝑑’𝑎𝑓𝑓𝑖𝑛𝑒𝑟 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑢̂𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛. 𝑂𝑛 𝑎 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑝𝑢 𝑑𝑖𝑎𝑙𝑜𝑔𝑢𝑒𝑟 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑’𝑢𝑛 𝑝𝑟𝑖𝑥, 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 ». 𝐻𝑎𝑢𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑜𝑢 𝑓𝑙𝑢𝑐𝑡𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑢 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑔𝑟𝑒́𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑖𝑠𝑐𝑢𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒𝑠 𝑒́𝑞𝑢𝑖𝑝𝑒𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑅&𝐷 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑐𝑜𝑛𝑗𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒́𝑣𝑜𝑙𝑢𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑐𝑢𝑛 𝑠’𝑦 𝑟𝑒𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒. 𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟." La saison s’annonce complexe pour les producteurs qui sont fortement touchés par le stress hydrique. Il faudrait, selon eux, aussi adresser la question de la diversification de production, l'investissement dans des équipements permettant de continuer à irriguer et travailler sur l’adaptation des cultures au changement climatique. #colerepaysanne #alimentation #bio #commerceequitable Commerce Équitable France Bio Equitable en France

Ce post très pertinent met en lumière les répercussions inquiétantes de la baisse du nombre d'agriculteurs bio 😥 Pour garantir un avenir sain et durable, il est crucial de soutenir les initiatives qui rendent le bio plus accessible et encouragent les pratiques agricoles respectueuses de l'environnement ! 🌿 C'est pour cela que chez Lökki on s'engage à promouvoir un modèle alimentaire durable et équitable pour continuer à faire vivre l'agriculture bio 🙌

Pour passer de 11% à 50% de surface bio régénérative en France nous devons repenser le modèle, aller plus loin dans la distribution. Force est de constater qu'une stratégie commerciale alimentaire basée uniquement sur le prix, la compétitivité et l'offre n'a pas réussi aux agriculteurs, aux systèmes. Quelques points qui devraient nous alerter ! 🧑🌾le monde agricole français est Surendetté 🧑🌾pas de renouvellement des générations d'agriculteurs 🧑🌾12 suicides par mois dans le monde agricole français 🐞 la biodiversité s'effondre 🪱 le taux de matière organique (des sols agricoles français) est passés de 4% à 1,5% en 70 ans. ☠️ Des pesticides sont présents dans la quasi-totalité des cours d’eau 💧 🌳23 000 km de haies sont arrachées chaque année en FRANCE ....... Notre agriculture est le pilier de notre société, le premier rempart face aux : 👍conséquences du changement climatique, 👍maladies (cancer/ parkinson) NOUS avons encore la chance de pouvoir nous interroger sur nos modèles (conséquences forces faiblesses) comme l'ont fait les fondateurs de la bio, les acteurs et les chercheurs. Innovons... Merci à Dany LA NOE pour son invitation à cette table ronde lors du medFEL - Le rendez-vous de la filière Fruits et Légumes en France 2024. Yuna Chiffoleau François Warlop Bertrand Valiorgue Bernard Ollié Charlène Descollonges Réseau CIVAM Claude Gruffat Fabien Balaguer Association Française d'Agroforesterie Pour une Hydrologie Régénérative Pour une Agriculture du Vivant Fédération Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB) Jean-Marc Jancovici The Shift Project Fanny CORPET SAUVAGEON Clément Fourchy Marie Pochon Maxime de Rostolan

🌱 Manifestations agricoles : La FNAB mobilisé pour défendre notre Bio bien-aimée ! 🌾 La Bio ne DOIT PAS être sacrifiée sur l'autel des arbitrages financiers ! Ces deux dernières années ont été extrêmement rudes : marché rétracté, prix aux producteurs en chute libre, et le revenu des agriculteurs bio en péril. En 2023, seules 4 000 fermes bio ont bénéficié d'un soutien , laissant 56 000 fermes dans l'ombre. Trop c'est trop ! À un an des élections, la tentation politique est forte, mais la Bio mérite mieux. ==> La FNAB appelle à l'unité pour un plan d'urgence de 271 millions d'euros, une rémunération environnementale à 145 euros par hectare, et des paiements pour services environnementaux. TOUTES les fermes bio méritent un soutien, sans exception ! Finies les justifications pour obtenir de l'aide ! La FNAB refuse de choisir entre les laitiers, les porcins ou les céréaliers. Nous disons haut et fort : "Sauvons toutes les fermes bio !" Lire le CP : https://lnkd.in/eZJUyEz3 #BioEngagée #LaBioenDanger #SoutienFermesBio #FNAB