Post de Bona fidé

La rébellion certes, mais une rébellion dans laquelle nous prenons nos armes les plus puissantes et constructives, et nous bâtissons un meilleur avenir. Une révolution forgée par l’action et par l’amour, pour les autres et la nature. Découvrez notre tribune parue sur Novethic, co-signée avec Thomas Breuzard et Augustin Boulot Depuis des mois, je vois un véritable changement de mindset au sein de la communauté B Corp : les entreprises transforment petit à petit leur pouvoir en action pour influencer le changement systémique, tout en continuant à monter la barre des pratiques au sein de l’entreprise. Nous sommes dans la bonne voie. Mais pour avoir une véritable rébellion, l’interdépendance entre les entreprises et leur écosystème est clé, ainsi que la collaboration massive ! Ne soyons pas timides, continuons à tracer la voie! B Lab France CEC (Convention des Entreprises pour le Climat) Communauté des Entreprises à Mission Mouvement Impact France https://lnkd.in/dK_2rpmZ

Le Mouvement Impact France est bien inspiré, en l'occurrence par le CJD qui a fait de "oser diriger autrement" sa "base line" depuis quelques années déjà. Il me semble de plus en plus évident, ça l'était déjà lors de la période COVID, que les entreprises ont une capacité à agir pour le bien commun qui peut ne pas attendre le bon vouloir des politiques, surtout quand ce vouloir est devenu psychotique et n'est pas du tout pouvoir. Les pros de la politique politicienne, de tous bords, n'ont de cesse de vouloir nous faire croire, dans leurs postures, qu'ils ou elles sont largement les maîtres du jeu économique et social qui pourtant les dépasse, les submerge. Ils et elles se battent pour imposer leur style, avec Roi ou Reine, du faux libéral au pas du tout franchement illibéral, veulent distribuer des cartes, avec ou sans atouts, et diriger des pions, certains condamnés au sacrifice, pour la bonne cause. La cause de qui ? Chiffres du chômage, PIB, pouvoir d'achat, ... une poignée d'élus et une cohorte de fonctionnaires, dans les ministères ou collectivités, en silos, s'emploient, à penser et agir pour le bien commun, à orienter, parfois contraindre, les acteurs économiques. Les grandes entreprises sont calibrées pour jouer ce jeu, y mettent des billes de lobbying. Les petites en subissent les effets, généralement perdus dans des règles trop compliquées, pénalités ou bons points à la clef, consommées à naviguer au quotidien, et au mieux qu'elles peuvent, dans le monde réel. Incitations, normes, taxes, aides, subventions, dossiers à remplir en respectant un vocabulaire étrange et des cases étrangères, toute une panoplie d'outils s'étale dans cette boîte de jeu politique, avec multes occasions entre politiciens bien droits ou plutôt gauches de s'écharper sur son contenu, son coût, mais jamais sur le fait qu'elle puisse même exister, estampillée Elysée pour la plus démesurée, au dessus, en apparences, de toutes les autres. La situation politique actuelle n'est que l'apothéose d'un jeu qui n'a jamais fonctionné vraiment avec efficience - l'écart au réel a toujours été flagrant, compensé par toujours plus de monde côté fonctionnaires et des dettes sur notre futur - mais un jeu qu'il est depuis longtemps convenu de vendre au bon peuple français, en réponse à l'esprit "panem et circinces" qui fait majorité. Du cinéma, du spectacle, tu en veux, en voilà ! Les entreprises au pouvoir. Attention pour autant que certains dirigeants ou dirigeantes, à vouloir se libérer à très juste titre de cette viciée boîte politicienne, ne se sentent pas d'imposer leur propre Monopoly, avec les mêmes humains pris encore et toujours pour des pions, souvent pour des cons. Autrement, c'est autrement, dans ce sens aussi et plus que jamais. Au CJD, au Mouvement Impact France, au Mouvess (clairement plus ESS quand même), d'être vigilant, forces de propositions et surtout d'expérimentations.

Benoît Heilbrunn joue volontiers de la provocation. Il peut parfois se montrer très péremptoire, comme dans cette vidéo où il dénonce la propension que peuvent avoir des entreprises à jouer un rôle transformatif - jusqu'à prétendre agir pour le bien commun et de l'intérêt général ! - alors qu'il s'agit là d'une prérogative exclusive, prétend il, de l'Etat. Quelques exemples de raisons d'être ou d'énoncés de "mission", dans leur style dit "gélatineux", viennent appuyer la démonstration. Nous sommes bien là dans le type de critiques, ou d'accusations, que nous reprenons volontiers lors de nos annuels Grand Procès de la RSE, mais nous n'en restons pas là. Nous pourrions sans doute lancer, qui plus est aujourd'hui, un "Grand Procès de l'Etat", pour laisser s'exprimer au moins autant de critiques fondées sur les prétentions astronomiques de notre État français et ses défaillances, nombreuses. Nombre de libéraux, ou s'annonçant comme tels, ne s'en privent d'ailleurs pas. Les entreprises ont un rôle transformatif, comme tous les "agissants" sur le monde. Il peut leur être reproché de ne pas l'assumer quand cela les arrange - cacher ces externalités négatives que je ne saurais prendre en considération dans mon business - tout aussi bien que de trop l'assumer quand il devient question de tirer profit à se prétendre, parfois même se penser, actives pour le bien commun. Yin yang, comme toujours dans le réel. Peut-être serait-il temps de sortir de ces postures blanc ou noir pour s'intéresser à ce qui se passe ou pourrait mieux se passer entre les deux, des voies qu'explore régulièrement Benoit Heilbrunn par ailleurs, et fort heureusement.

🌍 𝙇𝙚 𝙘𝙖𝙥𝙞𝙩𝙖𝙡𝙞𝙨𝙢𝙚 : 𝙗𝙞𝙚𝙣 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙦𝙪’𝙪𝙣 𝙨𝙮𝙨𝙩𝙚̀𝙢𝙚 𝙚́𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙦𝙪𝙚 ? Et si le #capitalisme était aussi une culture, un mode de vie et un vecteur de normes sociales? 👉 Lisez notre analyse pour découvrir ▪ comment ce système colonise nos esprits bien au-delà des sphères économiques. ▪ pourquoi ce modèle s'impose avec une telle force ▪ sur quels mécanismes, sur quelles valeurs il s'appuie pour imprégner jusqu'à nos comportements. ▪ des points d’attention qui sont potentiellement des risques de dérives ou, au contraire, des moteurs vertueux vers une société post-capitaliste? Une analyse qui pointe la force des récits, des futurs désirables et des chemins pour y arriver… ➡ https://bit.ly/3AMeY8r 👉 Envie d'en débattre, rejoignez-nous à notre ATELIER CITOYEN "Les coulisses du Capitalisme" : https://bit.ly/413sb7p

Des mois que je n avais pas remis de mots sur LinkedIn... j aurai pu revenir la semaine dernière pour vous annoncer l'ouverture des places pour le programme en ligne... j aurai pu revenir à maintes occasions de conferences... mais je reviens pour vous partager cette fabuleuse initiative. Les entrepreneur.es se positionnent publiquement. 💥 je sais que pour certain.es entreprenariat et politique ne font pas bon ménage. je ne suis pas d accord. 💥 la politique est tout les jours présente dans mon cabinet. le cadre légal du deuil périnatal peut être directement impacté par ce qu il va se jouer fin juin et début juillet. le droit des familles va être directement impacté. cela a déjà commencé avec la mise en attente de décisions. aujourd'hui le suicide est la première cause de mortalité en post partum alors que de mini réflexions sont en cours. il se passe quoi si nos gouvernants sont celleux qui votent contre les minis réformes proposées actuellement. il y a 2 semaines au micro de Elsa Couteiller je disais "la politique et mon métier sont colés". je ne savais pas que je le revendiquerai aussi intensément quelques jours plus tard... depuis lundi que ce soit en thérapie ou en supervision ce sujet est présent. 💥 alors oui je sais que je parle d'un endroit pluri-privilégié. je crois aussi que nous, entrepreneur.es, devons assumer qu entreprendre c est politique. l intime est politique. nos vécus sont politiques et grandement influencés par les lois qui encadrent les pratiques. ceci n est pas une opinion, c'est la réalité. demandez à un parent qui a perdu son bébé à 21 SA ce qu iel pense du cadre légal... et qui décide de faire bouger ou non ce cadre légal ? ... 💥 merci pour cette initiative que je ne fais que relayer et soutenir. nous avons le pouvoir de changer les choses.

Stop au business as usual. Dimanche ce sont deux coups de massue qui se sont abattus coup sur coup sur la France. Une victoire historique du Rassemblement National, ce parti qui tire ses racines dans les pires atrocités de notre histoire humaine, aux élections européennes. Puis la décision de dissoudre l’assemblée nationale et d’organiser de nouvelles élections législatives, au moment même où le risque de voir l’extrême droite accéder au pouvoir dans notre pays est le plus grand. Depuis, de très nombreuses personnalités prennent la parole tour à tour pour se dresser contre l’assaut. Artistes, intellectuels, activistes, … tous les pans de la société sont représentés. Mais ceux qu’on voit très peu encore prendre la parole ce sont …. les entrepreneur·es. Il est tant que ça change. Ce post est un appel à toustes les entrepreneur·es de France à sortir du silence, se saisir de leurs responsabilités, et embarquer dans leur sillon toutes les personnes de leur entourage (client·es, fournisseur·es, communautés, …) à se mobiliser pour contrer l’extrême droite. Le “business as usual” doit cesser. Le moment est trop important. Le risque trop grand. Prenez la parole, et demandez aux personnes que vous suivez, lisez, écouter, regardez d’en faire autant. On a besoin de tout le monde pour sécuriser un futur respectueux où n’importe qui, peu importe sa nationalité, son genre, son orientation sexuelle, ses choix familiaux, son handicap, ses origines ou son statut racial, conservera sa liberté d’entreprendre en France. Parce qu’entreprendre, c’est politique. (liens pour soutenir le mouvement 👇🏻)

Entreprendre est politique, j'en suis persuadée. Chaque décision en tant qu'entrepreneure est conduite par mes valeurs et je prends souvent position sur divers sujets de société Aujourd'hui, tout un mouvement d'entrepreneurs prend la parole pour afficher ses convictions et se mobiliser pour empêcher l'extrême droite d'arriver au pouvoir. Vous aussi , vous pouvez sortir du silence et sensibiliser vos clients, vos fournisseurs, votre communauté et les convaincre de faire le choix d'un futur respectueux de tous.

Le #capitalisme, je le vois comme un #dogme, une #croyance aveugle érigée en #système économique et social. Un #culte de l'argent, de la #productivité et de la #croissance infinie qui s'est insidieusement imposé comme la norme à l'échelle planétaire. Ses racines idéologiques, ancrées depuis des siècles, conditionnent désormais nos sociétés de manière tentaculaire. Elles influencent nos modes de pensée, nos rapports humains, nos hiérarchies et nos représentations du monde. Si nous ne tentons pas une déconstruction en profondeur de ces présupposés capitalistes, nous restons irrémédiablement aliénés par ce système mortifère. Derrière les beaux discours sur la "#maininvisible" et le progrès, le capitalisme n'engendre en réalité que souffrances sociales et dérèglements écologiques. Son obsession de l'accumulation de richesses par une infime minorité repose sur l'exploitation des ressources naturelles et de la grande majorité des travailleurs. Il creuse les inégalités, prospérant sur la précarité génératrice d'austérité pour les plus démunis. Pis, son #idéologie prédatrice considère la nature comme une simple "ressource" à piller jusqu'à l'épuisement au nom d'une chimère de croissance perpétuelle. Si nous n'ouvrons pas les yeux sur ces réalités, nous courons droit à l'effondrement environnemental et social d'ici quelques années à peine. Les signaux avant-coureurs sont déjà criants : perturbations #climatiques majeures, raréfaction des #ressources, explosions des #inégalités, etc. L'orée des années 2030 pourrait bien sonner l'heure d'une austérité générale pour l'humanité toute entière. Une brusque désillusion pour nos sociétés commodément endormies dans le mythe du #progrès capitaliste. Refuser de voir ces vérités irréfutables, c'est s'enfermer dans le #déni le plus périlleux pour notre avenir commun. S'émanciper du dogme consumériste du capitalisme relève aujourd'hui d'un impératif #vital de lucidité. Tant que nous resterons conditionnés par ses fictions aliénantes, nous serons dans l'incapacité de bâtir les modèles viables et résilients dont l'humanité a désespérément besoin pour se réinventer. Ouvrons les yeux avant qu'il ne soit trop tard. #noeuddeter

La crise des valeurs est un enjeu majeur de notre époque. Le professeur nadir ismaili nous invite à explorer les méandres de notre société contemporaine, où la certitude semble de plus en plus illusoire. En analysant les notions de certitude, d'incertitude et le déclin des systèmes de valeurs, il nous proposera une réflexion profonde sur les défis auxquels nous sommes confrontés. #RGPP2024

Le 2 juillet dernier, lors de notre événement "𝗘́𝘃𝗮𝗹𝘂𝗲𝗿 𝗹'𝗶𝗺𝗽𝗮𝗰𝘁 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗻 𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗥𝗦𝗘 : 𝗱𝗲́𝘃𝗼𝗶𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗼𝘂 𝗻𝗲́𝗰𝗲𝘀𝘀𝗶𝘁𝗲́ ?" organisé en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès et l' Observatoire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (ORSE), nous avons eu le privilège d’entendre Jérémie Peltier, co-directeur de la Fondation Jean Jaurès, partager ses perspectives sur le rôle crucial des entreprises dans la société actuelle. 🎬 Découvrez ci-dessous et en vidéo une courte synthèse de son intervention. 🌱 𝗘𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗲́𝘁𝗮𝗹 : Jérémie Peltier insiste sur l'importance pour les entreprises de contribuer à la 'repolitisation' de la société, en particulier en période de troubles démocratiques et de malaise politique. 🔍 𝗥𝗲́𝗵𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗲́ : dans un contexte où les désinformations et les théories du complot sont légions, il est crucial que les entreprises défendent la vérité et la rationalité. 🤝 𝗥𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳 : en réponse à une société de plus en plus isolée, les entreprises doivent également favoriser le lien social et encourager les actions collectives. --- 📏 Votre entreprise cherche à aligner son engagement avec ses valeurs fondamentales et les attentes de ses parties prenantes ? Explorez #EngageX360, notre solution pour piloter efficacement votre démarche #RSE (détails et contacts en commentaires). --- Franck CARNERO (MAIF), Claire Collet (Orange), Jérémie Peltier (Fondation Jean-Jaurès), Christelle Craplet (BVA Xsight), Adélaïde Zulfikarpasic (BVA Xsight), Géraldine FORT (ORSE) CC | Stephane Marcel | Raphaël CLAVE | Nathalie Léauté | Isabelle LE