Post de Ali Benyahia

Le 18 novembre 1955 ne marque pas seulement l'annonce de l'indépendance du Maroc vis à vis de la France. Cette date marque aussi et surtout l'affranchissement du Royaume de la tutelle de la République. À cette occasion, je propose sur mon blog une analyse comparée de la Monarchie marocaine et de la République française. Dans le billet ci-dessous, j'appréhende les fondements philosophiques des deux régimes à travers leurs devises respectives : "Liberté, Egalité, Fraternité", et "Dieu, la Patrie, le Roi"

3 de 10: voici comment l'Algérie Algérienne aux racines amazighes et à orientation démocratique, sociale et laïque ancestrale à été détournée et l'indépendance confisquée est prise en tenaille pour en faire une prison à ciel ouvert par les militaro-bureaucratiques qui broie la pensée libre avec la complicité des islamistes pour imposer l'orientation arabo-islamique jusqu'à aujourd'hui où règne l'autoritarisme et le totalitarisme. Jusqu'à quand ?????.

Le 1er novembre 1954, une étincelle de révolte a embrasé l'Algérie, marquant le début d'une lutte acharnée pour l'indépendance. Cette date est devenue un symbole puissant de la résistance et de la détermination du peuple algérien face à la colonisation. Environ 1,5 million d'Algériens ont perdu la vie durant la guerre d'indépendance, qui a duré près de 8 années. Les pertes humaines et les souffrances infligées par la guerre ont laissé des cicatrices profondes dans la mémoire collective du pays. En 1962, l'Algérie a finalement obtenu son indépendance après des négociations difficiles, marquant la fin d'une période de colonisation qui avait duré plus de 132 ans. Malgré les sacrifices énormes, la guerre d'indépendance a également révélé des divisions internes au sein du mouvement nationaliste, avec des tensions entre le FLN et d'autres groupes politiques. Ces conflits internes ont parfois compliqué la lutte pour l'indépendance, soulignant que même dans la quête de liberté, des désaccords peuvent émerger. Le 1er novembre reste une date de commémoration et de réflexion pour les Algériens. Elle rappelle non seulement les luttes passées, mais aussi les défis à relever pour construire un avenir uni et prospère. Alors que l'Algérie célèbre son histoire, il est essentiel de se souvenir des leçons du passé pour éviter de répéter les erreurs. En quoi l’héritage de la guerre d’indépendance influence-t-il encore la société algérienne d’aujourd’hui, d'après vous ?

Le Liban en Ruines Fête une Indépendance Illusoire. Aujourd'hui, le 22 novembre, le Liban célèbre sa fête nationale. Pourtant, cette célébration est teintée d'une ironie amère, car le pays, en ruines, fête une indépendance qu'il n'a jamais véritablement obtenue. Une Indépendance Concédée en Pleine Guerre Mondiale Le 22 novembre 1943, en pleine Seconde Guerre mondiale, les représentants de la France Libre du général de Gaulle concèdent l'indépendance au Liban. Ce geste intervient après une période tumultueuse où le Liban et la Syrie voisine, placés sous mandat français par la Société des Nations (SDN) à l'issue de la Première Guerre mondiale, passent sous l'autorité du régime de Vichy suite à l'invasion de la France par la Wehrmacht en 1940. L'Intervention des Alliés. En juin-juillet 1941, une armée britannique, soutenue par des détachements de la France Libre, occupe la Syrie et le Liban. Deux ans plus tard, avec le soutien des Anglo-Saxons, la classe politique libanaise négocie et obtient l'indépendance complète du pays. Cette indépendance est marquée par la conservation des institutions léguées par la France et par l'adoption d'un "Pacte national" non écrit, visant à consolider la répartition officieuse des postes de responsabilité entre les différentes communautés. L'objectif proclamé est de rendre chrétiens et musulmans solidaires dans une communauté arabophone à cheval entre Orient et Occident. Une Indépendance Illusoire Cependant, cette indépendance reste illusoire. Le Liban, déchiré par des décennies de conflits internes et externes, n'a jamais véritablement pu exercer sa souveraineté pleine et entière. Les ingérences étrangères, les divisions communautaires et les crises économiques successives ont plongé le pays dans un état de ruine. Aujourd'hui, alors que le Liban célèbre sa fête nationale, il est plus que jamais nécessaire de réfléchir à la véritable signification de cette indépendance et aux défis à surmonter pour construire un avenir stable et prospère. Le 22 novembre est une journée de réflexion pour le Liban. Alors que le pays célèbre son indépendance, il est crucial de se rappeler les défis passés et présents, et de travailler ensemble pour bâtir un avenir meilleur. La véritable indépendance ne se mesure pas seulement par des déclarations officielles, mais par la capacité à surmonter les divisions et à construire une nation unie et prospère. #LinkedIn #Liban #Indépendance #Histoire #Politique #Souveraineté #Paix #Prospérité

Commémoration du 1er novembre 🔹 Le 1er novembre 1954 marque le début de la guerre d'indépendance algérienne, un moment historique qui a changé le cours de l'histoire de l'Algérie et de la France. En ce jour, nous rendons hommage à tous ceux qui ont combattu pour la liberté et la dignité de leur pays. #Histoire #Algérie #Indépendance Réflexion sur la Résilience 🔹 En ce 1er novembre, nous réfléchissons à la résilience du peuple algérien face à l'oppression. La guerre d'indépendance est un symbole de lutte et de détermination. Comment ces événements historiques nous enseignent-ils sur la force collective et l'importance de la justice ? #Résilience #IndépendanceAlgérienne Impact et Héritage 🔹 Le 1er novembre est une date qui nous rappelle l'impact durable de la guerre d'indépendance algérienne sur les luttes pour la liberté dans le monde entier. En tant que professionnels, comment pouvons-nous nous inspirer de cette histoire pour promouvoir la justice et l'égalité dans nos propres domaines ? #Héritage #JusticeSociale Éducation et Mémoire 🔹 La mémoire de la guerre d'indépendance algérienne est essentielle pour comprendre les défis d'aujourd'hui. En ce 1er novembre, engageons-nous à éduquer les générations futures sur l'importance de la liberté et des droits de l'homme. Quelles actions pouvons-nous entreprendre pour préserver cette mémoire ? #Éducation #DroitsDeLHomme #Histoire #Algérie #Indépendance #Résilience #IndépendanceAlgérienne #JusticeSociale #Héritage #DroitsDeLHomme #Mémoire #Éducation #LuttePourLaLiberté #Solidarité #Patrimoine #Culture #Engagement

Quel a été le rôle de la #communication dans la réussite de la déclaration de la République tunisienne, le 25 juillet 1957? Dès l’indépendance, la presse du Néo-Destour a façonné une #image de la monarchie en la décrivant comme dépassée et déconnectée des aspirations du peuple. En présentant le beylicat comme une forme d’occupation étrangère, antérieure même au protectorat français, elle a réussi à #galvaniser le soutien à la cause républicaine et à légitimer l’abolition de la monarchie. Les responsables de cette campagne ont également veillé à ce que l’effort de communication se poursuive même après l’annonce effective de la nouvelle République. Pour ce faire, les cellules destouriennes ont finalisé, deux jours avant l’annonce, les préparatifs des manifestations prévues à travers toute la Tunisie – y compris les banderoles proclamant “Vive la République! Vive Bourguiba!”. Cela prouve l’importance de la communication dans la mobilisation et la réussite de tout effort, et les entreprises n’ont aujourd’hui qu’à suivre cet exemple pour atteindre leurs objectifs.

🇫🇷 3 octobre 1958, le Général de Gaulle présente le plan de Constantine sur le développement de l'Algérie. Il faut écouter ce discours pour comprendre la politique de paix, de grandeur, de fraternité et de dignité voulue par le Général pour l'Algérie. Une politique refusée par les extrémistes de part et d'autre qui ont mené à l'aggravation du conflit, à l'indépendance et à la situation actuelle. Il est de bon ton, dans certains milieux, de critiquer la politique algérienne du Général mais cela ne repose sur rien ! « Algériennes, Algériens, Je suis venu ici pour vous l'annoncer : c'est la transformation profonde de ce pays si courageux, si vivant, mais aussi si difficile et souffrant qu'il faut réaliser. Cela veut dire qu'il est nécessaire que les conditions de vie de chacune et de chacun s'améliorent de jour en jour. Cela veut dire que le travail des habitants, les ressources du sol, la valeur des élites, doivent être mis au jour et développés. Cela veut dire que les enfants doivent être instruits. Cela veut dire que l'Algérie toute entière doit avoir sa part de ce que la civilisation moderne peut et doit apporter aux hommes en fait de bien-être et de dignité. Mais, les plus grands projets ne valent qu'en fonction des mesures pratiques qui sont prises pour les réaliser. Voici les mesures que mon gouvernement va incessamment prescrire pour les cinq années qui viennent, en vertu des pleins pouvoirs qui viennent par la Constitution nouvelle de m'être tout justement conférés. Cette évolution profonde, à quoi peut-elle conduire quant au statut politique de l'Algérie ? Je crois tout à fait inutile de figer d'avance dans des mots, ce que de toute manière l'entreprise va peu à peu dessiner. Mais en tout cas, deux choses sont dès à présent certaines. La première concerne le présent. Dans deux mois, l'Algérie élira ses représentants dans les mêmes conditions que le fera la métropole. Mais, il faudra qu'au moins les deux tiers de ses représentants soient des citoyens musulmans. Autre chose se rapporte à l'avenir. L'avenir de l'Algérie, de toute façon, parce que c'est la nature des choses, sera bâti sur une double base, sa personnalité et sa solidarité étroite avec la métropole française. Alors, me tournant vers ceux qui prolongent une lutte fratricide, qui organisent en métropole de lamentables attentats, qui répandent à travers les chancelleries, les officines, les radios, les feuilles publiques de certaines capitales étrangères, les invectives qu'ils adressent à la France. Je leur dis à ceux-là : pourquoi tuer ? Il faut faire vivre. Pourquoi détruire ? Le devoir est de construire. Pourquoi haïr ? Il s'agit de coopérer. Cessez ces combats absurdes, et aussitôt, on verra l'espérance refleurir partout, sur les terres de l'Algérie. On verra se vider les prisons, on verra s'ouvrir un avenir assez grand pour tout le monde, en particulier pour vous-mêmes.

En 1830, l'Algérie a subi une attaque sans précédent, marquant le début d'une colonisation qui a bouleversé toute l'Afrique du Nord. Cette occupation a duré 132 ans, jusqu'au 5 juillet 1962, quand les Algériens ont enfin récolté les fruits de leur lutte incessante pour l'indépendance. Durant cette période, le peuple algérien n'a jamais cessé de résister, à travers diverses révoltes et mouvements de résistance. Parmi les figures emblématiques, on peut citer l'Émir Abdelkader (1832-1837), Lalla Fatma N'Soumer (1849-1857), les Ouled Sidi Cheikh (1864-1883), El Mokrani (1870-1871) et Cheikh Bouamama (1882-1902). Cette colonisation a été marquée par de nombreuses exactions, épurations ethniques et exterminations de masse perpétrées par les forces d'occupation coloniales. En 1954, face à cette oppression, les Algériens se sont unis pour mener une guerre de libération qui a duré plus de sept ans et qui a coûté la vie à plus d'un million de personnes. Les Algériens, comme tous les peuples qui ont lutté pour leur liberté, ont montré au monde que lorsqu'un peuple désire ardemment sa liberté, rien ni personne ne peut l'en empêcher. Aujourd'hui encore, la colonisation n'a malheureusement pas disparu de notre planète. Cette idéologie raciste de domination (et souvent génocidaire) persiste. Une pensée particulière au courageux peuple palestinien, qui subit une colonisation tout aussi terrible depuis plus de 75 ans et qui endure aujourd'hui sous nos yeux un abject génocide. Vive l’Algérie libre et indépendante, et bonne fête nationale à tous les Algériens.

🇲🇦vs🇩🇿 La naïveté de la gauche marocaine a semé les germes du conflit entre l’Algérie et le Maroc, et il est désormais impératif de s’opposer fermement à cette gauche ainsi qu’à tout mouvement, politique ou religieux, qui ose placer ses idéologies au-dessus des intérêts suprêmes du Maroc. Le temps de l’indulgence est révolu : toute force qui ne sert pas loyalement la nation doit être confrontée sans concession. L’histoire entre le Maroc et l’Algérie est marquée par des occasions manquées et des trahisons perçues qui nourrissent une méfiance profonde. Dans les années 1950-1960, des figures de la gauche marocaine, comme Omar Benjelloun, croyaient en une union maghrébine inspirée par la révolution algérienne. Benjelloun, se sentant autant Algérien que Marocain, rêvait d’un Maghreb libéré du joug colonial, unissant les peuples. Cette vision influença Mohammed V qui, sous l’impulsion de cette gauche prônant une solidarité sans compromis, refusa une offre de De Gaulle de récupérer Tindouf et Gara Djebilet avant l’indépendance de l’Algérie. Au lieu de défendre les revendications marocaines, il opta pour la fraternité, espérant un Maghreb uni. Cependant, après l’indépendance algérienne en 1962, le Maroc se heurta au refus de l’Algérie de restituer ces territoires, vécu comme une trahison. Beaucoup de Marocains estiment que leur pays a sacrifié ses intérêts stratégiques pour une solidarité qui n’a jamais été réciproque. L’Algérie justifiait ce refus par le principe des frontières coloniales, promu par l’OUA dès 1963. Pour le Maroc, cette position ne tenait pas, car les frontières coloniales ne devaient pas effacer les liens ancestraux entre peuples et territoires. La gauche marocaine, influencée par des idéaux révolutionnaires, a souvent mis de côté les intérêts nationaux pour des causes idéologiques. Benjelloun en est un exemple, priorisant la solidarité avec la révolution algérienne au détriment des revendications marocaines. Aujourd’hui encore, certains à gauche adoptent des positions universalistes, ce qui suscite des critiques, car les intérêts du pays devraient primer sur des luttes idéologiques, surtout en l’absence de réciprocité. Ce contentieux s’est transformé en rivalité quand l’Algérie pensait pouvoir obtenir des concessions sur les revendications marocaines des territoires spoliés. Cette question est devenue le principal théâtre des tensions, chaque pays mobilisant ses alliances. Le soutien algérien au Polisario est perçu comme une extension de la trahison initiale. Les tentatives marocaines pour normaliser les relations ont été rejetées par Alger, renforçant la méfiance réciproque. Le rapprochement du Maroc avec les USA, qui reconnaissent sa souveraineté sur le Sahara, a suscité la fureur de l’Algérie, non par amour pour la Palestine mais par crainte que cette alliance ne renforce la puissance militaire et l’influence régionale du Maroc. La seconde partie du conflit a commencé et se jouera maintenant autour du Sahara oriental.