ACCORD A MINIMA VIA BULL ENTRE L’ETAT FRANÇAIS ET ATOS SUR SES ACTIVITÉS « STRATÉGIQUES » 10 ans après son rachat par Atos, sa filiale Bull a émis le 8 novembre 2024 une action de préférence au profit de l’Etat français, afin de protéger, au moins a minima, certaines de ses activités « stratégiques », dans le cadre de la souveraineté nationale. Atos précise que « les parties ne sont pas parvenues à un accord raisonnable sur les modalités de préservation des intérêts nationaux en relation avec ces activités souveraines sensibles (sans préjudice de l’application du régime français de contrôle des investissements étrangers) ». Rappelons que la SSII française avait refusé le 7 octobre une première offre d’achat de 700 millions d’euros de l’État français. Elle portait sur plusieurs activités stratégiques de sa division #BDS (calcul de haute performance, défense et systèmes critiques et cybersécurité). Cet accord a minima s’inscrit dans le prolongement de la convention conclue entre Atos, Bull et l’Etat français le 26 juin 2024. L’Etat français bénéficie de droits de gouvernance au niveau de Bull SA, en particulier des droits de représentation dans les organes sociaux (sans droit de vote à ce stade précise Atos). S’y ajoutent des droits d’autorisation préalable et d’agrément visant à protéger les activités « souveraines » sensibles. En outre, l’Etat français a le droit d’acquérir des activités souveraines sensibles en cas de franchissement par un tiers du seuil de 10% ou d’un multiple de 10% du capital ou des droits de vote d’Atos ou de Bull SA. Rappelons également qu’en avril 2024, le Sénat recommandait de « faire entrer l’État au capital d’Atos à deux niveaux : (1) une prise de participation minoritaire de l’APE (Agence des participations de l'État) au sein d’Atos SE garantissant une place au conseil d’administration afin de permettre une supervision de toutes les activités stratégiques et sensibles du groupe ; (2) une prise de participation majoritaire et durable de Bpifrance au sein de Big data & Security (BDS) afin d’assurer le financement et la supervision resserrée d’activités technologiques souveraines qui doivent dans tous les cas demeurer dans le giron national ». Suite à cette annonce de Bull, Atos a enregistré la plus forte baisse du SBF 120 et du SRD à la mi-séance du mardi 12 novembre 2024. Olivier Bellin
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Atos : nouvelle crise nationale de souveraineté en vue ! 💻 Atos est un acteur technologique majeur en France, dans la cybersécurité, le calcul intensif et les services numériques de pointe, bien qu’en crise depuis 3 ans, cette entreprise de près de 100 000 personnes dans le monde joue un rôle de premier plan dans des projets européens essentiels à la sécurité et à la compétitivité de la France, comme la gestion des infrastructures critiques, la défense, la simulation pour la dissuasion nucléaire et la protection des données stratégiques. 💥 La perte d’Atos ou son rachat par un acteur étranger affectera de façon durable l’indépendance technologique de la France 🇫🇷. Il est primordial pour la France de maintenir sous contrôle national les technologies de sécurité et de gestion de données. 🆘 Aujourd’hui, Atos se trouve au bord de l’effondrement, confrontée à une dette insoutenable de 4,6 milliards d’euros dont 3,65 milliards seront exigibles d’ici fin 2025 ! 🛟 La seule solution pour sauver Atos aurait dû être depuis longtemps de procéder à un écrasement intégral des dettes, à tout le moins leur restructuration en convertissant une partie de celles-ci en actions ; une telle négociation avec les créanciers, favorable à la survie de l’entreprise réduisait le poids de la dette et surtout éloignait les concurrents et prédateurs financiers pour permettre à Atos de réorienter ses activités vers des technologies d’avenir, celles dont la Nation a un besoin souverain et criant. 🔥Voici maintenant le pire : profitant de la vacance du pouvoir, les Hedge Funds et fonds activistes anglo-saxons viennent de racheter à la casse l’équivalent d’1,9 milliards de dette décotée d’Atos que les banques créancières ont mises sur le marché pour réduire leur exposition. Ces fonds s’apprêtent à prendre le contrôle d’Atos avec le soutien du Tribunal de Commerce de Nanterre par l’approbation le 24 octobre dernier d’un plan de sauvegarde qui n’est autre qu’un plan de défaisance et de perte majeure de souveraineté. Je vous propose dans cette explication publiée par Le Figaro une analyse serrée du plan de sauvegarde qui autorise la prise de contrôle par les fonds activistes, et le transfert de la totalité des actifs d’Atos dans une holding financière en Hollande ! Ces fonds vautours à la tête d’Atos n’ont pas pour métier de redresser l’entreprise, mais de la liquider pièce par pièce en valorisant leur mise ! Et surtout de faire échapper la revente des morceaux d’Atos au contrôle des investissements étrangers qui a pour utilité d’interdire la migration d’actifs stratégiques entre les mains d’entreprises étrangères. J’ai donc proposé publiquement au nouveau Gouvernement de reprendre en mains ce dossier sur le plan de la souveraineté menacée et de faire réexaminer ce plan qui nous fera regretter la perte d’un fleuron national de plus. https://lnkd.in/eqJCjSfE
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Arnaud Montebourg le monde de l'entreprise réclame aussi de l'équité entre les grandes entreprises et les TPE-PME. Payer ses dettes est une exigence non négociable pour nos TPE-PME, alors y aurait-il 2 poids et 2 mesures ? A quel titre les mauvais choix stratégiques des dirigeants d'ATOS doivent être payés par les contribuables français? Les dirigeants de TPE-PME s’engagent corps et âme, répondant de leurs actes sur leur honneur, sur leurs ressources personnelles, sur leur seule énergie et trop souvent sur leur vie de famille. Et dans le cas d'ATOS?: 1. Stratégie d'acquisitions ambitieuse : Sous la direction de Thierry Breton, Atos a entrepris une série d'acquisitions majeures, notamment la division de services informatiques de Siemens et celle de Xerox. Ces opérations, bien que visant à renforcer la position de l'entreprise, ont considérablement alourdi son endettement. De plus, l'intégration de ces entités s'est révélée complexe, générant des coûts supplémentaires et des synergies inférieures aux attentes. 2. Retard technologique : Atos n'a pas su anticiper et s'adapter aux évolutions rapides du secteur, notamment le passage au cloud computing. Ce manque de réactivité a entraîné une perte de compétitivité et une diminution des parts de marché, affectant négativement les revenus de l'entreprise. 3. Instabilité au sein de la direction : Après le départ de Thierry Breton en 2019, Atos a connu une succession rapide de dirigeants, entraînant une absence de vision stratégique cohérente. Cette instabilité managériale a conduit à des décisions stratégiques incohérentes, aggravant la situation financière de l'entreprise. 4. Perte de clients majeurs : La détérioration de la qualité des services et le manque d'innovation ont conduit à la perte de clients clés, réduisant les revenus et augmentant la pression sur la trésorerie.
Atos : nouvelle crise nationale de souveraineté en vue ! 💻 Atos est un acteur technologique majeur en France, dans la cybersécurité, le calcul intensif et les services numériques de pointe, bien qu’en crise depuis 3 ans, cette entreprise de près de 100 000 personnes dans le monde joue un rôle de premier plan dans des projets européens essentiels à la sécurité et à la compétitivité de la France, comme la gestion des infrastructures critiques, la défense, la simulation pour la dissuasion nucléaire et la protection des données stratégiques. 💥 La perte d’Atos ou son rachat par un acteur étranger affectera de façon durable l’indépendance technologique de la France 🇫🇷. Il est primordial pour la France de maintenir sous contrôle national les technologies de sécurité et de gestion de données. 🆘 Aujourd’hui, Atos se trouve au bord de l’effondrement, confrontée à une dette insoutenable de 4,6 milliards d’euros dont 3,65 milliards seront exigibles d’ici fin 2025 ! 🛟 La seule solution pour sauver Atos aurait dû être depuis longtemps de procéder à un écrasement intégral des dettes, à tout le moins leur restructuration en convertissant une partie de celles-ci en actions ; une telle négociation avec les créanciers, favorable à la survie de l’entreprise réduisait le poids de la dette et surtout éloignait les concurrents et prédateurs financiers pour permettre à Atos de réorienter ses activités vers des technologies d’avenir, celles dont la Nation a un besoin souverain et criant. 🔥Voici maintenant le pire : profitant de la vacance du pouvoir, les Hedge Funds et fonds activistes anglo-saxons viennent de racheter à la casse l’équivalent d’1,9 milliards de dette décotée d’Atos que les banques créancières ont mises sur le marché pour réduire leur exposition. Ces fonds s’apprêtent à prendre le contrôle d’Atos avec le soutien du Tribunal de Commerce de Nanterre par l’approbation le 24 octobre dernier d’un plan de sauvegarde qui n’est autre qu’un plan de défaisance et de perte majeure de souveraineté. Je vous propose dans cette explication publiée par Le Figaro une analyse serrée du plan de sauvegarde qui autorise la prise de contrôle par les fonds activistes, et le transfert de la totalité des actifs d’Atos dans une holding financière en Hollande ! Ces fonds vautours à la tête d’Atos n’ont pas pour métier de redresser l’entreprise, mais de la liquider pièce par pièce en valorisant leur mise ! Et surtout de faire échapper la revente des morceaux d’Atos au contrôle des investissements étrangers qui a pour utilité d’interdire la migration d’actifs stratégiques entre les mains d’entreprises étrangères. J’ai donc proposé publiquement au nouveau Gouvernement de reprendre en mains ce dossier sur le plan de la souveraineté menacée et de faire réexaminer ce plan qui nous fera regretter la perte d’un fleuron national de plus. https://lnkd.in/eqJCjSfE
Arnaud Montebourg : «Le gouvernement doit empêcher les fonds vautours de dépecer Atos»
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Merci Arnaud Montebourg de questionner la souveraineté technologique. Il est indispensable de rappeler qu’en 2020 Atos s’est vu confier la conception, la réalisation, l’hébergement, l’exploitation et la maintenance de Mon Espace Santé. Madame la Ministre Geneviève Darrieussecq si Atos passe sous pavillon étranger comment pourrons nous garantir aux français la sécurité de leurs données médicales hébergées sur Mon Espace Santé?
Atos : nouvelle crise nationale de souveraineté en vue ! 💻 Atos est un acteur technologique majeur en France, dans la cybersécurité, le calcul intensif et les services numériques de pointe, bien qu’en crise depuis 3 ans, cette entreprise de près de 100 000 personnes dans le monde joue un rôle de premier plan dans des projets européens essentiels à la sécurité et à la compétitivité de la France, comme la gestion des infrastructures critiques, la défense, la simulation pour la dissuasion nucléaire et la protection des données stratégiques. 💥 La perte d’Atos ou son rachat par un acteur étranger affectera de façon durable l’indépendance technologique de la France 🇫🇷. Il est primordial pour la France de maintenir sous contrôle national les technologies de sécurité et de gestion de données. 🆘 Aujourd’hui, Atos se trouve au bord de l’effondrement, confrontée à une dette insoutenable de 4,6 milliards d’euros dont 3,65 milliards seront exigibles d’ici fin 2025 ! 🛟 La seule solution pour sauver Atos aurait dû être depuis longtemps de procéder à un écrasement intégral des dettes, à tout le moins leur restructuration en convertissant une partie de celles-ci en actions ; une telle négociation avec les créanciers, favorable à la survie de l’entreprise réduisait le poids de la dette et surtout éloignait les concurrents et prédateurs financiers pour permettre à Atos de réorienter ses activités vers des technologies d’avenir, celles dont la Nation a un besoin souverain et criant. 🔥Voici maintenant le pire : profitant de la vacance du pouvoir, les Hedge Funds et fonds activistes anglo-saxons viennent de racheter à la casse l’équivalent d’1,9 milliards de dette décotée d’Atos que les banques créancières ont mises sur le marché pour réduire leur exposition. Ces fonds s’apprêtent à prendre le contrôle d’Atos avec le soutien du Tribunal de Commerce de Nanterre par l’approbation le 24 octobre dernier d’un plan de sauvegarde qui n’est autre qu’un plan de défaisance et de perte majeure de souveraineté. Je vous propose dans cette explication publiée par Le Figaro une analyse serrée du plan de sauvegarde qui autorise la prise de contrôle par les fonds activistes, et le transfert de la totalité des actifs d’Atos dans une holding financière en Hollande ! Ces fonds vautours à la tête d’Atos n’ont pas pour métier de redresser l’entreprise, mais de la liquider pièce par pièce en valorisant leur mise ! Et surtout de faire échapper la revente des morceaux d’Atos au contrôle des investissements étrangers qui a pour utilité d’interdire la migration d’actifs stratégiques entre les mains d’entreprises étrangères. J’ai donc proposé publiquement au nouveau Gouvernement de reprendre en mains ce dossier sur le plan de la souveraineté menacée et de faire réexaminer ce plan qui nous fera regretter la perte d’un fleuron national de plus. https://lnkd.in/eqJCjSfE
Arnaud Montebourg : «Le gouvernement doit empêcher les fonds vautours de dépecer Atos»
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Dans l’optique d’être aussi transparents que possible, nous avons publié un bilan des progrès réalisés quant à la mise en œuvre des engagements présentés dans la Stratégie d’EDI du SCRS 2022. Voici les progrès accomplis à ce jour : https://lnkd.in/em5ciaFF
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L’Etat s’engage formellement dans le plan de sauvetage d’#Atos. Il va bénéficier d’une action de préférence au capital de #Bull, ce qui lui donnera un droit d’achat si le groupe d’informatique venait à être acheté par un acteur étranger. Bull fabrique notamment les supercalculateurs utilisés pour la simulation des essais nucléaires. Cet accord avec l’Etat intervient dans le cadre du plan de recapitalisation présenté par Atos le 9 avril. Celui prévoit d’écraser 2,4 milliards d’euros de dette, soit un peu plus de la moitié de la dette brute actuelle, et l’apport de 600 millions d’euros de liquidités (en equity ou dette). https://lnkd.in/ei-nqRMB
L’Etat sécurise les activités sensibles d’Atos
lemonde.fr
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Mercredi dernier, David Layani, le premier actionnaire d'Atos, a exprimé sa détermination à maintenir un prix de vente élevé pour les actifs sensibles du groupe, suite à son affrontement victorieux avec le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. Malgré cet avertissement, l'État français a proposé 700 millions d'euros pour ces actifs, atteignant ainsi le seuil minimum de la fourchette évaluative définie fin avril, qui pouvait s'élever jusqu'à un milliard d'euros. Cette transaction survient dans un contexte tumultueux pour Atos, avec des tentatives de mise à l'abri de ses systèmes critiques contre les reprises hostiles et les fonds spéculatifs, surtout ceux liés à la défense de ce qui était autrefois un fleuron du secteur numérique français. Les actifs en question englobent les supercalculateurs d'Advanced Computing utilisés pour la dissuasion nucléaire, les systèmes de Mission Critical Systems (MCS) essentiels au commandement militaire, et les produits de cybersécurité de la division BDS, qui supportent les services de renseignement. Ces actifs, qui impliquent environ 4 000 employés, génèrent 900 millions d'euros de revenus annuels, représentant 60% de ce qui avait initialement attiré l'intérêt d'Airbus. Face à cette offre jugée décevante, le conseil d'administration d'Atos envisage de poursuivre les négociations pour revaloriser cette proposition, selon un proche de l'entreprise. La situation est rendue plus complexe par l'incertitude politique actuelle, avec une majorité gouvernementale en difficulté et des élections imminentes qui pourraient changer la composition de l'Agence des participations de l'État. Dans le paysage industriel, Thales a manifesté son intérêt principalement pour MCS, tandis que Dassault, sans commenter publiquement, serait également en pourparlers via son influence chez Thales. Airbus, déjà candidat par le passé, semble écarté des négociations actuelles malgré son intérêt antérieur pour ces actifs. Un intervenant du secteur a noté que les propositions futures pourraient même s'avérer inférieures à celle de l'État, reflétant une stratégie de la part des grands industriels pour diminuer les coûts en invoquant des motifs de souveraineté nationale. Cette perspective est précisément ce que David Layani cherche à contrer. Il est également suggéré que Thales pourrait envisager d'acquérir l'ensemble des actifs, y compris les supercalculateurs peu attrayants, à un prix réduit, ce qui soulève des inquiétudes quant au favoritisme potentiel et à l'aide d'État si une telle transaction était conclue sans mise en concurrence adéquate. Le conseil d'administration d'Atos a prévenu que rien n'était encore certain quant à l'issue des négociations avec l'État, laissant ouverte la question d'un accord définitif.
Atos : l'Etat prêt à racheter les actifs souverains, mais au prix bas
lesechos.fr
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Le 8 Mai dernier (quel sens du timing!), la BEI annonçait assouplir ses règles de financement des industries liées à la défense. Une lecture rapide du communiqué aurait pu faire naître l’espoir fugace que, oui, cette fois, c’était bien fini le temps de la naïveté. On allait enfin voir ce qu’on allait voir. Tremblez tyrans! L’Europe se réveille. Hélas, trois fois hélas, le compte n’y est pas. Tout d’abord l’assouplissement de la doctrine de la banque européenne d’investissement conserve une exclusion : « pas de risque létal ». Bref les pistolets à bouchons oui mais les munitions et tout ce que nous demande l’Ukraine … non! La dissuasion? N’y pensez même pas! Ensuite, les États membres ne veulent pas que le changement de thèse d’investissement de la BEI affectent sa notation de crédit AAA qui dépend aussi de critères ESG. Hors, ceux-ci demeurent orthogonaux aux intérêts de sécurité, de défense et de souveraineté de ces mêmes états. Enfin, ils sont une faiblesse que nos compétiteurs ne se privent pas d’utiliser contre nous. D’ailleurs la société américaine Moody’s, en bon chien de garde d’intérêts qui ne sont pas les nôtres, « a été la première à confirmer que la note de crédit globale de la BEI — et pas seulement sa note ESG — serait réexaminée en cas de changements substantiels de sa politique en matière de biens et projets à double usage ». Alors « que faire? », comme disait Lénine et de Gaulle (11 déc 65). Un commencement de réponse pourrait consister à : 1️⃣Integrer les notions de souveraineté et de résilience dans des critères ESG européens et assumer la défense de nos intérêts dans le Lawfare ; 2️⃣Modifier le mandat du Fonds Européen d’Investissement pour abandonner la notion de biens à double usage et autoriser le financement d’entreprises de sécurité et de défense européennes; 3️⃣ Favoriser l’émergence d’un écosystème privé de financement de ce secteur par (i) le développement d’un marché financier européen sectoriel (défense & sécurité européenne); (ii) par l’obligation pour les produits financiers bénéficiant d’un régime fiscal de faveur sur le territoire de l’UE de détenir un % d’actifs labellisés « souveraineté & résilience européenne »… Ça tombe bien, le 14 mai, il y a un Conseil "Affaires économiques et financières" avec à l’ordre du jour : la facilité pour la reprise et la résilience; Ukraine; propositions législatives dans le domaine des services financiers… on n’est pas loin du thème 😁. https://lnkd.in/eQ9SHrf4
La BEI approuve un assouplissement de ses règles de financement de la défense
https://www.euractiv.fr
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La situation financière critique d'Atos a été le sujet d'une réunion sous l'égide de Bercy, réunissant des représentants de l'État et des candidats comme Daniel Kretinsky, David Layani ainsi que les créanciers. La conciliatrice Helene Bourbouloux a lancé un ultimatum de moins de trois semaines pour déterminer l'avenir de l'ex-fleuron informatique français, notamment pour éviter sa faillite et une possible découpe en plusieurs entités. Walter Butler, allié du premier actionnaire d'Atos et patron de OnePoint David Layani, a partagé ses intentions avant cette réunion cruciale. Avec une réputation établie dans les dossiers complexes du capitalisme français, Walter Butler a une connaissance profonde de l'entreprise, ayant déjà tenté en 2014 de racheter l'ex Bull à Thierry Breton, alors à la tête d'Atos. Depuis, il a réussi à redresser plusieurs entreprises, comme Osiatis et NextiraOne, et a acquis IT Econocom, augmentant leur chiffre d'affaires et leurs effectifs de manière significative. Dans le contexte actuel, Walter Butler a critiqué l'approche de Daniel Kretinsky, qui envisage de vendre à nouveau des actifs digitaux malgré les subsides de l'État et la vente de Worldgrid, une filiale logicielle pour centrales nucléaires. Walter Butler insiste sur la nécessité d'une solution française pour préserver la souveraineté européenne, qualifiant le projet porté par David Layani comme le seul véritable projet stratégique et industriel sur la table. Walter Butler exprime son inquiétude envers les stratégies de Daniel Kretinsky, les jugeant inadéquates car elles ne respectent pas le cahier des charges des créanciers pour préserver un 'OneAtos'. Il souligne l'urgence de rejeter les promesses de vente d'actifs qui affaiblissent l'entreprise et sapent la confiance des parties prenantes, ce qui mène à une détérioration de la situation. Le défi majeur est de respecter les 100.000 collaborateurs d'Atos, dont la résilience est en train de s'effriter sous le poids des problèmes financiers. Walter Butler plaide pour une approche qui respecte les efforts de ces collaborateurs plutôt que de répéter un processus de scission qui a déjà coûté 500 millions d'euros et causé des pertes de contrats. Enfin, Walter Butler reste optimiste quant à la possibilité de rapprochement avec les créanciers, qui ont aussi beaucoup perdu. Il note un écart entre les propositions de David Layani, qui souhaite effacer 3,2 milliards d'euros de dette, et celle des créanciers, qui envisagent une réduction de 1,8 milliard d'euros, alors que Daniel Kretinsky propose des coupes plus radicales de plus de 4 milliards d'euros. Walter Butler exclut toute possibilité de rapprochement avec Daniel Kretinsky, vue la divergence significative des projets.
Walter Butler : « l'offre de Daniel Kretinsky sur Atos n'est pas recevable »
lesechos.fr
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L’État veut acquérir les activités souveraines du géant informatique ATOS, annonce le ministre de l’économie Bruno Le Maire francetvinfo.fr | Publié le Dimanche 28 Avril 2024 à 18h58mn ; Mis à jour le Dimanche 28 Avril 2024 à 19h03mn https://lnkd.in/eAxPX6PN Article rédigé par franceinfo avec l’AFP France Télévisions, Face aux difficultés financières du groupe français, Bercy veut éviter que ses projets stratégiques, notamment militaires, « passent dans les mains d'acteurs étrangers ». Photographie… Le logo de l'entreprise ATOS sur un bâtiment du groupe informatique à Rennes, le 21 Mars 2024. © DAMIEN MEYER – AFP Temps de lecture : 1 min Un enjeu de souveraineté nationale ? Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé, Dimanche 28 Avril 2024, avoir envoyé au géant informatique français ATOS une lettre d'intention en vue d'acquérir « toutes les activités souveraines » du groupe en difficulté. Une telle opération permettrait d'éviter que des activités cruciales pour la France « passent dans les mains d'acteurs étrangers », a-t-il déclaré sur LCI. « Quand nous voyons des menaces sur un groupe privé qui fait des activités stratégiques, je prends mes responsabilités et je garantis que ces activités stratégiques restent françaises », a défendu le ministre, évoquant une « décision lourde ». À lire aussi… On vous explique la déroute de la société Atos, ex-fleuron français de l'informatique En pleine tourmente financière, Atos possède notamment des supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire et des contrats avec l'armée française. L'ex-fleuron, qui est l'un des piliers technologiques des Jeux olympiques 2024 à Paris, a perdu 80% de sa valeur boursière en un an après avoir vu s'effondrer coup sur coup deux opérations de cession d'une partie de ses activités. Lourdement endetté, ATOS a indiqué, début avril, être à la recherche de 1,2 milliard d'euros d'argent frais. L'entreprise a fixé au 3 Mai 2024 la date butoir donnée à ses créanciers pour qu'ils lui fassent des propositions de refinancement.
L'Etat veut acquérir les activités souveraines du géant informatique Atos, annonce Bruno Le Maire
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