Nous avions rendez-vous jeudi soir pour notre dernière soirée de l'année, "Impact vs Utilité Sociale", en présence de Francesca Petrella. Malheureusement, nous sommes au regret de devoir annuler la tenue de cet évènement, que nous espérons pouvoir reprogrammer en 2025. 📌 A savoir, vous pourrez néanmoins 𝐫𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞𝐫 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬𝐜𝐚 𝐣𝐞𝐮𝐝𝐢, puisqu'elle intervient avec le Master TOE2S (Transformations des Organisations de l'ESS) - Faculté d'économie de Grenoble sur un thème tout aussi alléchant : "𝐄𝐒𝐒 𝐞𝐭 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐬 : 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐥𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧 ?" 📌 Plus d'info ici https://lnkd.in/eW3TWga2 En comptant sur votre compréhension, et en vous souhaitant une belle fin d'année à tou.tes ;)
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📢 "Envie crée de l'emploi, de la valeur et du lien social" Dans cette interview, Guillaume Balas, le délégué général de la fédération Envie, détaille comment ce réseau peut, 40 ans après la création de la première entreprise, perdurer et croître en restant fidèle à ses ambitions d'origine : aider à l'insertion par l'activité économique tout en ayant un objectif écologique clairement identifié. À retrouver en une du dernier numéro de La Lettre de l'Économie Sociale, ainsi que : - Les 10 ans de La France s'engage - Les mutuelles contre le PLFSS 2025 - Élection d'une présidente à la FMF Deux fois par mois, La lettre de l'Économie sociale vous propose un condensé d’informations sur l’économie sociale et solidaire : 🔹 Des interviews des acteurs majeurs de l’ESS 🔹 Des comptes-rendus d’études, de rapports et de colloques 🔹 L’actualité des mutuelles Éditée par la CIEM, cette publication est réservée à ses abonnés. #ÉconomieSociale #ESS #Mutuelles #Interviews #ÉconomieSolidaire #Information #Communication.
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𝗟𝗲 « 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗮𝗴𝗲 𝗱𝘂 𝘀𝗮𝗰 𝗮̀ 𝗱𝗼𝘀 » 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝘀𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 : 𝗳𝗼𝗻𝗱𝗮𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗹 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗮𝘃𝗮𝗻𝗰𝗲𝗿 😉😊 Je tire cette expression connue de tous d’un Président avec lequel j’ai travaillé il y a une dizaine d’années,…il se reconnaitra surement en me lisant 😉 Il avait raison à l’époque et aujourd’hui encore bien entendu. En attestent mes nombreux échanges, dont celui que j’ai encore eu hier avec une Présidente d’association, dans le domaine de la santé, sur qui repose beaucoup (trop) de sujets😔 L’engagement bénévole est absolument incroyable quand on fait un arrêt sur image un instant : ce temps, cette énergie, ces compétences au service d’une association, d’un projet, d’une cause, cela force le respect...c'est précieux 😉 Pour pérenniser cet engagement il faut aussi se concentrer sur la répartition toujours plus élargie de la charge entre bénévoles / élu(e)s. C’est une condition sinequanone à la bonne réussite du projet associatif. 𝗖𝗲 𝗳𝗮𝗶𝘀𝗮𝗻𝘁 𝗻𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗮𝗴𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗳𝗳𝗶𝘀𝗮𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝘀𝗮𝗰 𝗮̀ 𝗱𝗼𝘀 𝗽𝗲𝘂𝘁 𝗳𝗿𝗮𝗴𝗶𝗹𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗮𝗽𝗮𝗰𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘀𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮̀ 𝘀𝗲 𝗱𝗲́𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲𝗿 𝗲𝘁 𝗿𝗮𝘆𝗼𝗻𝗻𝗲𝗿. 𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 ? => D’abord parce qu’il suffit parfois d’un ou deux départs ou baisse d’engagement chez les engagé(e)s, quelle qu’en soit la raison, pour que cela vienne gripper le système et parfois de manière très significative => Ensuite parce qu’il peut y avoir de l’épuisement psychologique ou physique chez ces mêmes engagé(e)s malgré toute leur bonne volonté et donc de l’abandon => Enfin, par effet d’ondes parce que le/la DG peut voir mécaniquement sa charge s’alourdir, ainsi que celle de ses équipes, avec pour conséquences un risque là aussi d’épuisement et/ou d’arbitrage sur certains sujets au détriment d’autres 𝗣𝗼𝘂𝗿 𝘁𝗼𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗺𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗽𝗶𝗹𝗼𝘁𝗲𝗿 𝗹’𝗮𝘀𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗺𝗲𝗻𝗲𝗿 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝗹𝘂𝗶 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝘂𝘁𝗶𝗹𝗲𝘀, 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗮𝗴𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗵𝗮𝗿𝗴𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗼𝗻𝗰 𝗹𝗲 𝘀𝗮𝗰 𝗮̀ 𝗱𝗼𝘀 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝘀𝗶𝗺𝗽𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗿𝗶𝗺𝗼𝗿𝗱𝗶𝗮𝗹, 𝗲𝗻 𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗮𝗻𝘁 𝘁𝗼𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱’𝗲́𝗻𝗲𝗿𝗴𝗶𝗲𝘀 𝗯𝗲́𝗻𝗲́𝘃𝗼𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗮𝘀𝘀𝘂𝗿𝗲𝗿 𝗮𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶 𝗲𝘁 𝗽𝗿𝗲́𝗽𝗮𝗿𝗲𝗿 𝗱𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻,… 𝗲𝗻 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗲́𝗱𝗲́𝗿𝗮𝗻𝘁, 𝗲𝗻 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝗻𝘁, 𝗲𝗻 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝗰𝗰𝗼𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗮𝗻𝘁 𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗼𝗻𝘀𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝗻𝘁…𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗼𝘂𝗯𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘃𝗶𝘃𝗶𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ 😊 Si vous voulez en parler, contactez moi 😉 A bientôt ! #déléguégénéral
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𝗟𝗮 𝗤𝘂𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗩𝗶𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗻𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗧𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹 (𝗤𝗩𝗖𝗧) 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗿𝗻𝗲 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝘀𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 😉 La Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) ne concerne pas que les entreprises. Et lorsque que l’on me parle de recruter, de fidéliser, de manager ou d’accompagner les équipes, je pense systématiquement à la mise en place d’une vraie politique ou démarche de QVCT. Dans les associations, elle est tout aussi essentielle pour garantir l’engagement et le bien-être des équipes. 𝗣𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝘀𝗼𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗮 𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘀𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶 𝗶𝗻𝘃𝗲𝘀𝘁𝗶𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗽𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗻𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝗹’𝗶𝗺𝗽𝗮𝗰𝘁 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗮𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻…𝗮̀ 𝗺𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗲𝗿 𝗲𝗻 𝗳𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝘀𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲 😉 Bon week-end ! #déléguégénéral
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Sortir de la mesure d’impact ? Plaidoyer pour une évaluation positive Le 26 juin, le laboratoire ATEMIS a présenté au collectif IAE les enjeux de la question évaluative pour les associations et les structures d’#insertion par l’activité économique en particulier. En effet, le travail réel des SIAE relève d’un accompagnement des personnes qui en saisit très souvent la globalité (santé, mobilité, logement etc.) dans une logique intégrée du parcours insertionnel mais qui est « évalué » sur la base du modèle dominant de la mesure de conformité (objectifs de sorties positives vers l’emploi / résultats chiffrés). Un modèle issu de l’industrie des biens et services qui ne saisit pas la performance d’usage de la relation de service entre accompagnant-e-s et accompagné-e-s. Les interlocuteurs institutionnels des #associations comprennent ces limites du modèle d’#impact quantitatifs et le vivent eux-mêmes parfois assez mal par les tensions entre ce qui est recherché et ce qui est produit. Car le résultat de l’action sociale est une co-production avec la personne, son contexte, le temps qu’il faut pour en saisir les résultats parfois longtemps après. Il faut donc, par l’action de terrain, développer une pensée de la transformation économique et de la dynamique dans laquelle nous sommes pris dans cette co-production. Le révéler et le dire, surtout du point de vue de celles et ceux qui font ce travail social complexe surtout dans les milieux engagés. La vraie question évaluative de ces interdépendances devient donc : qu’est-ce qu’on produit ensemble d’utile à la société ? Qui se voit et peut s’évaluer et qui ne se voit pas tout de suite et qu’on peut aussi chercher à objectiver dans un cadre évaluatif dynamique. Le quantitatif devient un indicateur « indice » et non pas une référence à atteindre. Ces écarts qui font toujours peser la charge de la preuve sur les associations et qui font de l’administration un corps de contrôle à l’aveugle des effets utiles des actions (silotés, simplifiées, figées) produisent de la souffrance et une perte de sens. Ce qui se joue là est à l’inverse de cette volonté de faire de la mesure d’impact le chiffrage compatible avec l’investissement privé sur l’intérêt général, remboursé avec bonus par l’Etat, ouverture définitive des (grandes) entreprises dans les champs non lucratifs pour qu’ils le deviennent un jour par segmentation de publics et de territoires. Ce renversement de perspective, d’une logique quantitative de coût de production à une logique intégrée d’effets utiles (par la révélation et la délibération), s’impose comme le nouveau support des relations pouvoirs publics – associations. Thierry Debuc Coorace Le Mouvement des Régies CHANTIER école Fédération des acteurs de la solidarité La fédération des entreprises d'insertion Emmaüs France UNAI - Union Nationale des Associations Intermédiaires Réseau Cocagne Jérôme Marchand-Arvier Le Mouvement associatif
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✍ Bouclé ! Dans quelques semaines sortira notre nouvel ouvrage, De l'État-prévoyance, aux Presses Universitaires de France (PUF). Avec ce livre, l'Institut pour l'Innovation Economique et Sociale entend verser au débat public une proposition novatrice et ambitieuse : rien de moins qu'𝘂𝗻 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂 𝗺𝗼𝗱𝗲̀𝗹𝗲 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹 pour redonner un élan et une cohésion à notre pays. Qu'est-ce que l'État-prévoyance ? L’État-prévoyance est un nouveau modèle d’État-social visant à garantir à chaque citoyen ses droits fondamentaux ainsi qu’un solide socle de solidarité. Au-delà, chacun serait incité à travailler pour, librement, construire son avenir. 𝗟’𝗘𝘁𝗮𝘁-𝗽𝗿𝗲́𝘃𝗼𝘆𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗹𝘁𝗲 𝗱’𝘂𝗻𝗲 𝗺𝘂𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗘𝘁𝗮𝘁-𝗽𝗿𝗼𝘃𝗶𝗱𝗲𝗻𝗰𝗲. Trois caractéristiques de ce dernier sont ainsi modifiées : 1️⃣ à l’omnipotence vaine de l’État est substitué un partage des rôles et la coopération entre État et agents privés ; 2️⃣ au bien-être des citoyens faussement garanti par un État impuissant est préférée une valorisation du travail comme levier d’autonomie, de création de valeur et de moteur au modèle social ; 3️⃣ la prépondérance de la loi fait place à une réhabilitation du contrat. L’État-prévoyance est un rééquilibrage. Il responsabilise et libère la société civile, tout en conservant des filets de sécurité et de solidarité importants. 👉 RDV ces prochaines semaines pour rentrer dans le détail de notre proposition. #modèlesocial #étatprovidence #parution
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Un défi de taille!!! Je suis tout les jours sur le terrain et je discute avec des hommes et des femmes, entrepreneurs ou salariés! Nos échanges sont orientés sur leurs dynamiques, leurs projets, les difficultés à se faire entendre. Une campagne qui donne envie de tout découvrir, d'écrire de nouveaux projets de valorisations des patrimoines, d'encourager et accompagner les créations d'entreprises en zone rural. La solidarité et le maillage sont "monnaie courante" dans les zones reculées, et parfois moins en périphérie d'agglo. JE RETIENS AUSSI : un besoin de prendre du recul et de cesser des spectacles provocateurs dans la sphère publique! Le ras-le-bol des tensions et de l'agressivité, une demande commune est de retrouver de la mesure dans les échanges.
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Un sujet que nous avons abordé au premier bureau de ESS France et qui est au coeur des préoccupations du Mouvement pour l'Economie Solidaire France. Impulser une dynamique des bonnes pratiques en #ESS est évidemment nécessaire. Si la culture du résultat avec la mesure d' #impactsocial s'est fortement insinuée en #ESS, elle ne doit pas faire oublier l'essentiel : l'ESS s'inscrit dans le temps long au travers de l'utilité sociale qu'elle promeut, tout comme l'intérêt général porté par les politiques publiques. Elle doit donc développer des méthodologies d'évaluation #alternatives #qualitatives et spécifiques (de mesure, uniquement quand cela est nécessaire) en intégrant la dimension citoyenne, le bien être, la qualité de vie, et très certainement le débat démocratique. Il s'agit moins de concourrir à savoir qui sera le plus impactant. Il s'agit d'évaluer la puissance transformative et politique de nos entreprises et organisations en coopérant sur un territoire. Cette réflexion plus approfondie nécessite un lien fort avec le secteur de la recherche, une approche intégrative et subtile, une montée en compétences des acteurs de l'#ESS comme des acteurs publics et privés. #DEVISUS #utilitésociale #impactsocial #transformation
Sortir de la mesure d’impact ? Plaidoyer pour une évaluation positive Le 26 juin, le laboratoire ATEMIS a présenté au collectif IAE les enjeux de la question évaluative pour les associations et les structures d’#insertion par l’activité économique en particulier. En effet, le travail réel des SIAE relève d’un accompagnement des personnes qui en saisit très souvent la globalité (santé, mobilité, logement etc.) dans une logique intégrée du parcours insertionnel mais qui est « évalué » sur la base du modèle dominant de la mesure de conformité (objectifs de sorties positives vers l’emploi / résultats chiffrés). Un modèle issu de l’industrie des biens et services qui ne saisit pas la performance d’usage de la relation de service entre accompagnant-e-s et accompagné-e-s. Les interlocuteurs institutionnels des #associations comprennent ces limites du modèle d’#impact quantitatifs et le vivent eux-mêmes parfois assez mal par les tensions entre ce qui est recherché et ce qui est produit. Car le résultat de l’action sociale est une co-production avec la personne, son contexte, le temps qu’il faut pour en saisir les résultats parfois longtemps après. Il faut donc, par l’action de terrain, développer une pensée de la transformation économique et de la dynamique dans laquelle nous sommes pris dans cette co-production. Le révéler et le dire, surtout du point de vue de celles et ceux qui font ce travail social complexe surtout dans les milieux engagés. La vraie question évaluative de ces interdépendances devient donc : qu’est-ce qu’on produit ensemble d’utile à la société ? Qui se voit et peut s’évaluer et qui ne se voit pas tout de suite et qu’on peut aussi chercher à objectiver dans un cadre évaluatif dynamique. Le quantitatif devient un indicateur « indice » et non pas une référence à atteindre. Ces écarts qui font toujours peser la charge de la preuve sur les associations et qui font de l’administration un corps de contrôle à l’aveugle des effets utiles des actions (silotés, simplifiées, figées) produisent de la souffrance et une perte de sens. Ce qui se joue là est à l’inverse de cette volonté de faire de la mesure d’impact le chiffrage compatible avec l’investissement privé sur l’intérêt général, remboursé avec bonus par l’Etat, ouverture définitive des (grandes) entreprises dans les champs non lucratifs pour qu’ils le deviennent un jour par segmentation de publics et de territoires. Ce renversement de perspective, d’une logique quantitative de coût de production à une logique intégrée d’effets utiles (par la révélation et la délibération), s’impose comme le nouveau support des relations pouvoirs publics – associations. Thierry Debuc Coorace Le Mouvement des Régies CHANTIER école Fédération des acteurs de la solidarité La fédération des entreprises d'insertion Emmaüs France UNAI - Union Nationale des Associations Intermédiaires Réseau Cocagne Jérôme Marchand-Arvier Le Mouvement associatif
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Dans une tribune au Monde, Guillaume DESNOES plaide pour une généralisation de la société à mission dans le secteur du grand âge: "Pour l’économie de la vie, cela pourrait même être considéré comme une urgence". Cela a failli devenir réalité avec la loi Bien vieillir, récemment votée. L'Assemblée nationale a voté un texte où l'on pouvait penser que tous les EHPAD privés allaient devoir appliquer les principes de la société à mission. L'article a été retiré sans bruit en commission mixte paritaire sous prétexte que la qualité de société à mission relève du volontariat des entreprises. Mais pour Guillaume, le débat est lancé de savoir si certains secteurs dans l'économie du vivant ne devraient pas être soumis à d'autres principes : "Nous sortirions d’une situation paradoxale où des entreprises, d’un côté, nous aident à vivre, et d’un autre côté, abîment le vivant, tout en générant des coûts que la collectivité se charge d’assumer : problèmes de santé publique, crises environnementales…" Cela résonne avec un ouvrage que je viens de commencer 'For Profit: A History of Corporations' de William Magnuson. L'auteur rappelle que pendant longtemps, les entreprises devaient servir le bien commun. Cela sous-tendait leur existence. Au XXe siècle, ce principe a progressivement disparu pour laisser place à la liberté d'entreprendre, mais aussi, explique-t-il, à l'assimilation que démocratie et capitalisme étaient synonymes. Ce phénomène a également été montré avec une force toujours aussi pertinente par Karl Polanyi en 1944 dans 'La Grande Transformation'. Il expliquait comme la sphère économique s'était désencastrée de la société, mais aussi comment la sphère sociale avait en conséquence explosé et violemment tout réencastré... Rien n'est écrit à jamais, d'où l'importance de se poser les bonnes questions et parfois d'évoluer. Tu as raison Guillaume d'ouvrir ce débat, complexe certes, mais nécessaire. Le lien vers la tribune est en commentaires
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📢 La réalité méconnue d’un directeur d’association : entre conviction et épuisement Diriger une association, c’est passer une vie à convaincre : convaincre des financeurs, des partenaires, des salariés, des bénéficiaires… sans jamais cesser de croire en l’impact de chaque action menée. Pourtant, ce parcours est semé de défis auxquels il est parfois difficile de faire face. 🔸 Les financeurs : Ils valorisent la qualité du travail réalisé, mais trouvent souvent le “contexte peu propice” pour s’engager davantage. Pourtant, nous, sur le terrain, voyons chaque jour une précarité qui s’aggrave, des vies brisées par la détresse sociale. Alors, si le contexte est si défavorable, ne devrait-on pas se demander pourquoi et agir ensemble ? 🔸 Les partenaires : Quand les buts se confondent avec les moyens, quand chacun cherche à tirer la couverture à soi pour des intérêts parfois égoïstes, il devient difficile de construire une vision collective et de rester fidèle à la mission première. 🔸 Les salariés : Dans un monde où le bien-être au travail devient une quête permanente, l’engagement sur le long terme semble parfois s’effriter. Les ego, ici encore, peuvent l’emporter sur le sens du collectif. 🔸 Les bénéficiaires : Ceux pour qui nous nous battons parfois peinent à mesurer les efforts réalisés en coulisses. La recherche du “toujours plus” peut même, à certains moments, éclabousser ceux qui tendent une main, nous rappelant à quel point il est difficile d’être aidant. Et au milieu de tout cela, toi, directeur ou directrice, tu avances. Tu gardes le cap malgré tout, sans congés, sans repos, souvent sans reconnaissance. Tu te donnes corps et âme pour des causes auxquelles tu es parfois le seul à encore croire. 👉 Ce message n’est pas un appel à la plainte, mais à la compréhension. Une reconnaissance des sacrifices invisibles pour que, malgré les obstacles, l’essentiel puisse continuer : changer des vies, protéger des valeurs et bâtir un avenir plus solidaire. À tous ceux qui œuvrent dans l’ombre pour un monde meilleur, merci. Vous êtes la preuve que, même dans l’adversité, l’engagement reste notre plus grande force. 💪 #ess
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Le deuil ne se vit pas que dans l'intimité de la sphère privée, comme l'écrit ci-dessous Tanguy Chatel. Les biographes hospitaliers de Notes de vie sont confrontés aux aspects du deuil, à son vécu, à ses répercussions sociales, puisque l'accompagnement par la biographie hospitalière de personnes souffrant de maladies incurables les mets étroitement en lien avec les proches, les aidants, qui sont très souvent encore en activité professionnelle. Or, quand les personnes endeuillées reprennent leur activité professionnelle, comment leur structure de travail et leurs collaborateurs accueillent-ils ce vécu intime ? Quels aménagements ? ▶️ ▶️ Le Cercle Vulnérabilités et Société propose mercredi 13 novembre à 18h une restitution de ses travaux de réflexion et un échange sur ce thème essentiel "Accompagner les collaborateurs endeuillés : une composante de la performance globale des entreprises". ⤵️ ⤵️ #deuil #société #FindeVie #aidants #entreprise
#Deuil & #Entreprise [webinaire] A l'occasion de la publication de sa #note de position "Accompagner les collaborateurs endeuillés : une composante de la performance globale des entreprises", le Cercle V&S organise un webinaire de restitution et d'échanges le : 📆 Mercredi 13 novembre 2024 à 18h00 (jusqu'à 19h00) Pour s’inscrire et recevoir le lien de connexion : https://lnkd.in/eXNXUuUb avec la participation de : - ⚓️ Pascaline de Broissia, cofondatrice, L'Equipage - Marie-Anne Montchamp, ancienne ministre, directrice générale de l'OCIRP - Jean-Baptiste TALABOT, directeur action sociale retraite, Malakoff Humanis - Arnaud TISON, directeur des métiers et projets ressources humaines (secteur du luxe) Co-construite avec plusieurs organisations membres du Cercle V&S (merci à Audiens, OCIRP - Engagés pour l'autonomie !, VYV 3, Groupe IRCEM, Pompes Funèbres Générales SA , Adef Résidences, Fondation Clariane, Malakoff Humanis, L'ÉQUIPAGE et Profil Ma Boussole Aidants), cette note élargit le champ d’analyse du deuil qui déborde inévitablement la sphère privée pour affecter l’activité des organisations, et propose des clés d’intégration de la question du deuil en entreprise en soulignant les ouvertures et opportunités (managériales, organisationnelles, RSE…) que permet le fait de s’emparer du sujet. Cette note sera librement téléchargeable à partir du 13 novembre sur notre site : https://lnkd.in/g7FcCeH Astrid Panosyan-Bouvet Thibaut Guilluy Horréard Jean-Philippe Virginie MAGNANT Elise Chartier Sandrine Delgrange Sarah Dumont Maeva G. Céline Grelier Natacha LECAS Elodie MEGRET Corinne Mennesson sarah nicaise Bertrand Nteziryayo Anne SIBILEAU Tanguy Chatel Thierry Calvat Edouard de Hennezel #DRH #QVT #Inclusion #Vulnérabilités
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