Post de Marie Florence Dabrin

Connais-tu le métier le plus sous-estimé mais essentiel à notre société ? C'est celui de directeur associatif. C'est un paradoxe surprenant, tu ne trouves pas ? Ces personnes sont souvent les forces motrices silencieuses derrière des missions à fort impact social, et pourtant, elles restent paradoxalement sous-estimées. Et qu'obtiennent-elles en retour pour leur dévouement illimité ? D'abord, oublions ce mythe : "Diriger une association, c'est plus facile que de diriger une entreprise." C'est une idée fausse. Les responsabilités sont tout aussi grandes, voire plus grandes, et le filet de sécurité est souvent plus mince. Ensuite, réfléchissons aux compétences nécessaires : stratégie, gestion des équipes, accompagnement des bénévoles, finances, etc. Ce ne sont pas des qualités que l'on acquiert en restant inactif. Elles exigent un engagement constant. Enfin, considérons l'impact : les associations contribuent souvent à résoudre des problèmes sociaux complexes que ni le gouvernement ni le secteur privé n'ont pu résoudre. Et tout cela, avec moins de ressources. Cependant, et c'est là que le bât blesse, leur travail reste souvent méconnu et sous-évalué. Pas seulement en termes financiers, mais aussi en matière de reconnaissance sociale et professionnelle. Si ces réflexions te parlent, alors tu comprends l'importance cruciale de reconnaître et de valoriser le travail des directeurs d'associations. Et quand on parle de reconnaissance, ne nous limitons pas à des applaudissements sporadiques ou des remerciements superficiels. Il est temps de prendre des mesures concrètes pour apporter un soutien durable et significatif à ces professionnels du changement social. Leur engagement mérite bien plus : - des structures de soutien solides,  - une rémunération équitable  - et une reconnaissance sociale et professionnelle à la hauteur de leur dévouement. Après tout, n'est-ce pas le moment de reconnaître ces artisans du changement social, de leur donner plus qu'un simple merci ?

Décidément, Youmatter, le Média nous offre des éclairages des plus pertinents en ces temps de grand n'importe quoi tant que cela fait solution (mais sans l'être du tout). Agnès Audier a ici je crois les mots justes, l'expérience et le recul nécessaire pour ne pas en dire trop, et abîmer l'explication ou le conseil donné. Tout est comme toujours dans l'équilibre, et une certaine humilité pour ce qui est de l'humain et ses capacités, même augmentées par l'IA. Je m'y retrouve assez volontiers. Mon problème est plutôt que je ne crois guère que les "financiers" pur jus, auxquels s'adresse en priorité la CSRD, puissent se saisir de ces mesures d'impact avec toute la pertinence requise, et c'est même tout le contraire qui se pressent puis se constate depuis de trop longues années. "Greed is good", et c'est la même sale chose qu'on s'appuie ou non sur les vertueux principes de la mesure d'impact. Les détournements sont même une spécialité du genre "homo financiarius", ce mutant qui a le pouvoir de transformer ce qui ne se touche même pas en or. Avec la CSRD, soyons plus qu'optimistes, devenons lucides, et agissons réellement en connaissance de causes à effets. Notre monde est complexe mais certains fonctionnent dans une simplicité toute biblique, option veau d'or et apocalypse. Refusons leur de signer notre testament.

📢 "Envie crée de l'emploi, de la valeur et du lien social" Dans cette interview, Guillaume Balas, le délégué général de la fédération Envie, détaille comment ce réseau peut, 40 ans après la création de la première entreprise, perdurer et croître en restant fidèle à ses ambitions d'origine : aider à l'insertion par l'activité économique tout en ayant un objectif écologique clairement identifié. À retrouver en une du dernier numéro de La Lettre de l'Économie Sociale, ainsi que : - Les 10 ans de La France s'engage - Les mutuelles contre le PLFSS 2025 - Élection d'une présidente à la FMF Deux fois par mois, La lettre de l'Économie sociale vous propose un condensé d’informations sur l’économie sociale et solidaire : 🔹 Des interviews des acteurs majeurs de l’ESS 🔹 Des comptes-rendus d’études, de rapports et de colloques 🔹 L’actualité des mutuelles Éditée par la CIEM, cette publication est réservée à ses abonnés. #ÉconomieSociale #ESS #Mutuelles #Interviews #ÉconomieSolidaire #Information #Communication.

𝗟𝗲𝘀 𝗮𝘀𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀, 𝗹𝗲 𝗱𝗲𝗿𝗻𝗶𝗲𝗿 𝗯𝗮𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘀𝗰𝗲𝗻𝘀𝗲𝘂𝗿 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹 ? 😊 𝗢𝗻 𝗹’𝗮 𝘃𝘂 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻 𝗾𝘂’𝗮𝘂 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗻𝗱𝗮𝗴𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗷’𝗮𝗶 𝗺𝗲𝗻𝗲́𝘀 𝗰𝗲𝘀 𝗱𝗲𝗿𝗻𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝘀𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀…𝗶𝗹 𝗻’𝗲𝘅𝗶𝘀𝘁𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝘂𝗻 𝗰𝗵𝗲𝗺𝗶𝗻 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝗺𝘂𝗹𝘁𝗶𝘁𝘂𝗱𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗵𝗲𝗺𝗶𝗻𝘀, 𝗽𝗮𝗿𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀, 𝗲𝘁 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝗰𝗼𝗻𝗱𝘂𝗶𝘀𝗲𝗻𝘁 𝗮𝘂 𝗽𝗼𝘀𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗗𝗚 𝗱’𝗮𝘀𝘀𝗼’. Si cela peut peut surprendre parfois, c’est tout simplement le reflet du rôle extraordinaire d’ascenseur social que joue aussi pleinement le secteur associatif. Cela s’applique au poste de DG, mais bien évidemment à l’ensemble des collaborateurs qui œuvrent dans le secteur. 𝗖𝗲𝗹𝗮 𝗻𝗲 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗶𝗳𝗶𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗹’𝗼𝗻 𝗻𝗲 𝘀’𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗲́𝘁𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀, 𝗲́𝘃𝗶𝗱𝗲𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗰𝗲𝗹𝗮 𝘃𝗲𝘂𝘁 𝘀𝘂𝗿𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗱𝗶𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗾𝘂’𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗲𝗻𝗰𝗼𝗿𝗲 𝗼𝗻 𝘀’𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗶𝗻𝗱𝗶𝘃𝗶𝗱𝘂𝘀, 𝗮̀ 𝗰𝗲 𝗾𝘂’𝗶𝗹𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁, 𝗮̀ 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝘃𝗮𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀, 𝗮̀ 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗽𝗼𝘁𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹, 𝗮̀ 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗲𝗻𝘃𝗶𝗲, 𝗮̀ 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗺𝗼𝘁𝗶𝘃𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀…𝗲𝗻 𝗴𝗿𝗼𝘀 𝗮̀ 𝗹’𝗵𝘂𝗺𝗮𝗶𝗻. 𝘊𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘲𝘶𝘢𝘯𝘥 𝘰𝘯 𝘺 𝘱𝘦𝘯𝘴𝘦 𝘦𝘯 𝘵𝘦𝘳𝘮𝘦𝘴 𝘥𝘦 « 𝘳𝘦𝘴𝘴𝘰𝘶𝘳𝘤𝘦𝘴 𝘩𝘶𝘮𝘢𝘪𝘯𝘦𝘴 » 𝘥𝘦𝘷𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘦̂𝘵𝘳𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘭𝘦 𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴 𝘢𝘶 𝘤œ𝘶𝘳 𝘥𝘶 𝘴𝘶𝘫𝘦𝘵 😉 C’est quelque chose qui doit me semble-t-il être valorisé dans les processus de recrutement et dans la « marque employeur ». Cela a une véritable valeur dans notre monde du travail qui reste très codifié. C’est être attractif pour toutes celles et ceux qui veulent trouver du sens, quelle que soit leur formation initiale ou continue, dans le secteur des asso’s où tout est possible en fin de compte 😉 Et le secteur associatif reste un espace où l’on apprend énormément, où l’on peut progresser et s’enrichir d’où que l’on vienne et où l’on peut se projeter, y compris sur des reconversions inattendues en interne ou des progressions que l’on ne verrait pas ailleurs, ce qui là aussi est une vraie chance pour les collaborateurs(trices) motivé(e)s. 𝗥𝗲𝗰𝗿𝘂𝘁𝗲𝗿 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗼𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲́𝗹𝗶𝗰𝗮𝘁 𝗲𝘁 𝗽𝗲𝘂𝘁 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗽𝗲𝘂 𝘁𝗲𝗻𝗱𝘂 (𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗲 𝗰𝗮𝘀 𝗱𝗲𝗽𝘂𝗶𝘀 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀)…𝘃𝗮𝗹𝗼𝗿𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗹’𝗵𝘂𝗺𝗮𝗶𝗻 𝗲𝘁 𝗹’𝗮𝘀𝗰𝗲𝗻𝘀𝗲𝘂𝗿 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗳𝗮𝗶𝘁𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝘀𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝘃𝗿𝗮𝗶𝗲 𝘃𝗮𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗮𝗷𝗼𝘂𝘁𝗲́𝗲 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁(𝗲)𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝘀𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀. A bientôt ! #déléguégénéral

REFLEXION: Les ressources humaines des organisations à but non lucratif, le casse-tête, entre fidélisation et valorisation. Devenir un mouvement citoyen, vouloir politiser un engagement et surtout le formaliser est l’un des chemins les plus périlleux qui soit sous nos cieux. En effet, il faut outre une belle vision de la ressource. Certaines fois nous osons croire que celles matérielle ou économique sont les plus difficile à obtenir. Si, l’argent au coeur de notre engagement est un problème clé, l’humain reste notre premier défi. Justement l’un et l’autre sont indubitablement liés. Comment concilier notre idéal de justice avec des fonctions qui semblent à long terme épuisantes et peu profitables pour les personnes qui s’engagent ? Dans notre pays, l’entreprise sociale n’existe pas. Quand bien même des personnes investissent temps, argent et moyens intellectuels à des causes de société, la seule forme que peut prendre une ONG est celle d’une association sans but lucratif. Ces entités vivent des bailleurs ou de l’investissement des membres qui décroit inlassablement. Il est presque impossible sans projet actif de rémunérer ou même de compenser les personnes qui s’engagent volontairement. Non pas que l’argent soit leur but, mais il s’agit très souvent de jeunes personnes qui traversent le pont entre la sortie de l’école et les premiers emplois. Avec ce statut, bon nombre d'associations retiennent les benevoles des années sans possibilité de ''promotion''. Malheureusement, ces bénévoles peuvent perdre l’envie et la motivation première. Il faut permettre aux associations qui le veulent de pouvoir être de vraies entreprises sociales, de former les membres de créer des métiers adaptés à leurs engagements et d’en faire des personnes à la fois autonomes et engagées. Par ailleurs, la monopolisation et le leadership centralisé sur la personne des membres fondateurs crée souvent des complexes au sein des bénévoles. Ceux et celles ci voient tout leur travail et abnégation invisibilisés quand il s’agit de promouvoir le collectif. Il faut valoriser, encourager et surtout donner le crédit à celles et ceux qui ne sont pas toujours aux premières loges. Savoir les mettre en avant et les impliquer dans des actions stratégiques et d’envergure. Cela passe par créer et modeler de la compétence monnayable. Bref… le casse-tête est encore présent. #benevoles #ODD #engagement #Asso Bonne fin de semaine aux « entrepreneur.es sociaux/les ». (c) le Mouvement Associatif HdF

“Tu peux décider d'être révolutionnaire, ça a le mérite d'être clair, simplement statistiquement ça marche pas souvent, ou alors décider d'être progressiste, et tu rentres dans le système, et ensuite tu essaies de le faire évoluer de l'intérieur. A toi de décider les deux peuvent marcher” C’est la phrase la plus importante qu’on m’ait dite, il y a 20 ans en 2004, sur un lit de l'Hôpital Armand-Trousseau J’avais 16 ans, ça a dicté absolument tous mes choix d’études et professionnels depuis lors. Et j’ai jamais perdu les images de ce moment, où un Professeur de Pneumologie - Docteur Grimfeld - s’efforçait de me “détendre”, pour enfin pouvoir écouter avec son stéthoscope mes bronches, en me posant des questions sur mon arrivée en Pension à Paris et ce que j’en pensais… Depuis bientôt 10 ans, on s’est attaqué au défi de l’immobilité sociale avec Chance, à Rio de Janeiro avec les jeunes de favelas tout d’abord, puis depuis 2018 en France, avec des centaines de personnes qui ont travaillé comme salarié-es et des milliers d’autres personnes qui ont rejoint la Communauté pour prêter main forte aux personnes qui auraient besoin d’un coup de pouce professionnel. On a fait le pari de faire évoluer le système, plutôt que de le confronter radicalement. Il a des milliers de personnes, y compris de nombreux-ses leaders “biens sous tous rapports et qui occupent des postes considérés comme conventionnels” qui ont un feu sacré pour faire évoluer la Société vers davantage de justice sociale, et qui s’engagent sous les radars. Certain-es - et ils/elles se reconnaitront - se sont déjà mobilisés activement sur le sujet, et l’Institut Choiseul a aussi répondu positivement sur ce sujet ces 2 dernières années, avec 1 atelier à Lille, 1 conférence à Paris avec la Ministre de l’Egalité des chance Isabelle Rome, 1 table-ronde dans la foulée et enfin 1 livre blanc sur le leadership inclusif, puis le triple Prix de l’initiative Leadership de Choiseul, Inclusif, Responsable et à Impact. C'est pas révolutionnaire, certes, mais c’est progressiste et c'est mieux que l'immobilisme non? On va continuer en 2024, et même dans exactement 60 jours, pour lancer avec la Communauté Chance une grande initiative (qui va s’appeler “3 minutes” mais chut) à laquelle vont participer de nombreux membres du classement Choiseul et toutes les personnes partantes de manière générale, pour promouvoir de façon pragmatique l’égalité des chances. Pour celles et ceux que ça intéresse, signalez-le moi en commentaire, et je vous envoie toutes les infos en MP! Par ailleurs, connaîtriez-vous des leaders d’organisations sociales actives et efficaces sur l’insertion pro svp? Si oui, pourriez-vous les mentionner en commentaires aussi svp? Merci! Et Merci à toute l'équipe de Choiseul en particulier Pascal, Simone, Paul, Aurore pour cette reconnaissance renouvelée pour le travail réalisé avec la Communauté” Chance, et bravo à tou-tes les autres lauréat-es engagé-es! #Choiseul100 #egalitedeschances

Il ne s’agit en effet à proprement parler pas de statut. Rien sur Terre n’est immuable, sûrement pas la fonction ou encore le rôle social. La question est plutôt de savoir quel État nous voulons. Et si nous voulons conserver notre État social (article 1er de notre actuelle constitution), il faut prioritairement miser sur la ressource humaine. Ni l’argent ni la machine ne remplaceront jamais le lien social humain. L’Etat (collectivités territoriales comprises) se plaint par l’entremise de son actuel gouvernement que les agents publics (fonctionnaires + contractuels) coûtent cher… On voit bien où veut en venir ce dernier : avec une telle politique in fine, il est prévu la disparition pure et simple de la plupart des travailleurs de droit public et administratif. Par conséquent, le secteur privé sera amené de plus en plus à s’emparer de ces missions de service public et social que sont par exemple la garde des enfants, le soin aux personnes âgées, ou encore aux malades ou aux démunis et avec lui, les objectifs mercantiles. C’est ni plus ni moins la mort de l’État social. En matière d’aide et de lien social, la question n’est pas marchande, elle est de replacer l’humain au cœur du projet de société. L’humain, en tant que valeur, pour une société plus juste, plus sobre, plus respectueuse enfin, d’elle-même, d’autrui comme de son environnement. L’économie, le ménagement justement, consistent avant toute chose à être humain, où l’attention, le don et l’écoute n’ont pas de prix. Et si l’actuel service public paraît parfois s’en éloigner dans sa mise en œuvre sûrement perfectible et non-dénuée d’amelirotarions possibles, l’esprit, qui au moins depuis 1946 et la constitution de la 4ème République préside à notre État social, l’esprit doit au maximum de nos forces être préservé. Ne sacrifions pas l’esprit de notre constitution, fruit d’un long cheminement aussi bien que des guerres et des luttes les plus terribles jusqu’à la plus atroce d’entre elles jusqu’à ce jour, sur l’autel de nos velléités gestionnaires et comptables les plus asservissantes, les plus automatiques, les plus bêtes et bestiales.

Extraits de "Mon dictionnaire de l'action sociale" : A comme... Appel à Projet Invention redoutable des pouvoirs publics pour mettre la zizanie entre les associations gestionnaires en action sociale. C’est aussi le moyen de raréfier les créations nouvelles et de stériliser la capacité d’innovation des associations. B comme... Burn out Est-il possible de souffrir de burn-out dans le domaine du travail social ? "burn-out !" C'est un terme que je déteste ! Bien sûr, on peut se sentir fatigué comme tout le monde, mais le travail social n'offre-t-il pas la chance de se régénérer, de rester optimiste et positif ? ...../..... C comme... Chargés de mission Employés par des organismes dispensateurs d’aides financières ou chargés de contrôles réglementaires, ils faisaient, hélas, bien souvent figures de parasites de l’action sociale lorsqu’ils utilisaient leur fonction pour harceler les gens de terrain .../... Polémique ? d'accord ? pas d'accord ? Pour en savoir plus, lisez la suite sur le site : lescoulissesdusocial.com

[FORMATION 👩🏫] 𝗙𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻𝘀 𝘂𝗻 𝗽𝗲𝘁𝗶𝘁 𝘁𝗲𝘀𝘁... Vous êtes-vous déjà posé ce genre de questions?... 🔲 Devrais-je faire appel ou non à une fondation ou une banque dont je ne partage pas l’éthique mais dont le financement me parait primordial pour mener à bien les projets de mon entreprise? 🔲 Comment répondre aux besoins urgents de personnes précarisées tout en ayant de moins en moins de temps à consacrer aux problèmes structurels de la précarité? 🔲 Dois-je accepter que les travailleurs de mon organisation autogérée se syndicalisent ou refuser ces demandes qui me semblent non justifiées étant donné notre mode d’organisation horizontal ? ✅ 𝗢𝘂𝗶 ?! Alors, vous avez déjà fait face à un dilemme éthique! Chose fréquente en entreprise sociale. 💡 Prenez 2 jours et comptez sur SAW-B pour vous aider à les surmonter et vous équiper pour y faire face! Cela se passe les 16 et 24 mai à Bruxelles! 💬 𝐏𝐥𝐮𝐬 𝐝'𝐢𝐧𝐟𝐨𝐬 𝐞𝐭 𝐢𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 : https://bit.ly/3U1l2PP #formationSAWB #dilemmeEthique

Recevoir et donner de l’aide : la simple recette d’un équilibre plus doux et plus durable dans nos relations humaines…⚖️ Cette recette fonctionne particulièrement bien dans les relations professionnelles 😉