Post de Antoine Grillon

Non, Artus qui porte Sofian au Festival de Cannes, ce n’est PAS “mignon” ! Comment un Festival d’une telle ampleur, avec des moyens aussi importants, a pu passer à côté du b.a.- ba de l’accessibilité ? À savoir : les marches. Déjà en 2023, Lucie Carrasco a dû monter le fameux escalier dans les bras de son mari. On aurait pu espérer que la situation ne se reproduise pas 1 an plus tard… il y avait le temps d’anticiper ! Mais visiblement toujours pas… Or, devoir être porté.e pour la montée des marches pose problème à bien des niveaux : 1. Ce n’est pas sécurisé DU TOUT. Si Artus trébuche, Sofiane trinque (et Artus aussi, au passage) 2. Pour l’autonomie, on repassera : impossible pour une personne à mobilité réduite de se rendre en haut des marches, comme les autres, sans aide extérieure. 3. Pour la dignité aussi, on repassera : il y a quelque chose d’infantilisant à devoir être porté.e. Sans compter qu’on attire l’attention sur la différence physique, alors qu’on devrait se concentrer sur la personne en tant que telle. 4. L’image véhiculée pose vraiment problème car on érige la personne valide dans un rôle de “bon samaritain” et on place  la personne handicapée dans une position de dépendance et de vulnérabilité. 5. Globalement, l’absence de solution pour monter les marches en fauteuil, c’est ce message envoyé aux personnes à mobilité réduite : “on n’a pas pris la peine de penser à vous”.  Une claque plus qu’un message, d’ailleurs. Allez, un petit effort. Les marches du Festival de Cannes sont bien assez larges pour y installer une rampe. Il est grand temps que TOUT devienne accessible, pas uniquement les fringues (et même pour ça il a fallu un coup de gueule) ! ---------------------------- Vous nous découvrez via ce post ? Nous sommes le labo indigo 🌟 une association strasbourgeoise branchée collaboration, sensibilisation et création de solutions adaptées, pour une mode plus accessible.

🧑🦽L'#accessibilité est un droit fondamental pour tous, et il est inacceptable que l'accès au Festival de Cannes ne soit pas adapté aux personnes à mobilité réduite. 🔸Cependant, les retours sur les réseaux sociaux étaient unanimes dans leur louange, sans jamais mentionner le problème de l'accessibilité. 🔸J'ai été tout aussi choquée. Un post qui fait du bien en remettant nos neurones à leur place. 🎞️Le festival est une #vitrine du cinéma, où seuls les professionnels de la communication visuelle, de la mise en #scène et de l'#interprétation sont finalement mis en avant. #Cannes #accessibilité #collectif #santépourtous ♿Chaque petit pas constitue, par nature, un #progrès. Il est essentiel de #moderniser les infrastructures et d'améliorer l'accessibilité quotidienne pour les personnes en situation de handicap.🏗️

« On va voir si le Prince d’Euphor tient à toi. S’il vient à ton secours, nous lui préparerons la plus charmante des réceptions hahaha ! Je ne veux surtout pas que tu rates ce spectacle. » Horos à Alcor dans Goldorak   Connaissez-vous ce projet un peu FOU qui s’appelle Talents sur Saône 😜 ? C’est un spectacle caritatif qui se tiendra le samedi 14 Décembre 2024 à 20h dans le Grand Espace de 850 places de l’Espaces des Arts de Chalon. C’est la 3ième édition.   Pourquoi ce projet est un peu fou et peut vous intéresser ⁉ Parce que c’est un spectacle a trois objectifs : ✔ Faire revenir le public dans les théâtres ou salles de spectacles après la période COVID - c'est chaud pour la culture ✔ Promouvoir les talents locaux avec un vivier important d’amateurs ou pros très variés ✔ Organiser une soirée caritative diffusée en direct dans les chambres des enfants/ados du service pédiatrique des hôpitaux participants – William Morey de Chalon et Hospices de Beaune. Techniquement c’est complexe à faire ⚡ !!!! Si je publie ici, un peu loin d'Instagram, et pas vraiment dans les standards de LinkedIn (un peu lissé, quoi!), c'est parce que je pense que les entreprises peuvent s'investir dans des projets loin de leurs bases avec humilité et sincérité, et sans aucun intérêt financier. Même si c'est loin de mon vrai métier de chef d’entreprise de CGLOBAL (ORG-INFOR, AGT, PROXYLIA), la gestion de tout se projet en tant que producteur, organisateur, présentateur et comédien/chanteur (si je vous promets, en plus des fois je fais rire) est passionnante ! Cette grande soirée caritative a bouclé un énorme programme dans des arts très variés de chant 🎙 , danse 💃 , musique classique 🎻 , rock 🎸 , jazz 🎷 , humour 🤣 , hip hop 🤸♂️ … Cerise sur le gâteau, les bénéfices sont versés à des associations investies dans l’animation des services pédiatriques des hôpitaux 🏥 . Ceci permet aux familles de disposer de soutiens matériels et financiers dans des périodes difficiles. Pour que Talents sur Saône fonctionne correctement, le Grand Espace de 850 places de l'Espace des Arts de Chalon sur Saône doit être plein de gens, d’émotion, de festivités, de joie. On ne va pas se mentir: les deux éditions précédentes étaient sold out, pleines d'un public content , surpris 🙌 . Il y avait même un petit vent de folie et de bamboche assez dingue 💥 . Plusieurs entreprises avaient invité leurs collaborateurs dans cette action caritative, alors pourquoi pas vous? 😘 L’affiche parle d’elle-même : c’est beau, joyeux et étonnant. Les liens pour la billetterie qui vient d'ouvrir et les infos sont dans les commentaires. #caritatif #entreprendreautrement #spectacle #humour #comitéentreprise #pédiatrie Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône Conservatoire du Grand Chalon Philippe Spailier

Entretien : Comment vit une structure culturelle comme le Théâtre du Grand Rond ? 🎭 Structure indépendante, le Théâtre du Grand Rond vient de tirer la sonnette d’alarme, annonçant que la programmation pourrait s’arrêter en juillet 2026 si il ne recevait pas davantage de subventions. Le point avec Sophie Sciabica, responsable communication et relations presse. 👉 Je m'inscris à l'Essentiel Toulouse, notre newsletter brève, gratuite et factuelle : toulouse.lessentiel.fr Pouvez-vous décrire votre structure ? 👇 ◾ « Le théâtre du Grand Rond existe depuis 20 ans, nous avons une salle de spectacle de 125 places. » ◾ « Nous avons une triple programmation : en soirée dans la salle de spectacle, des apéros spectacles en entrée libre sur participation libre et une programmation jeune public mercredi et samedi après-midi, ainsi que pendant les vacances scolaires. » ◾ « Cela représente près de 45 000 spectateurs par an, dont 18 000 enfants. » ◾ « Nous sommes en coopérative, donc la programmation se fait en équipe. Nous arrivons à créer des partenariats, donc on accueille régulièrement de la danse, de la musique…» Comment vit une structure culturelle comme la vôtre ? 💶 ◾ « Nous avons un format très particulier, qui n'est pas le cas de toutes les structures équivalentes : nous sommes autofinancés à presque 70%. Nous avons des recettes plus importantes que la moyenne du secteur. Mais on atteint un niveau de spectateurs qui ne peut pas être dépassé. » ◾ « Nous avons toujours été en recherche de développement pour permettre notamment d'améliorer nos conditions d'accueil des compagnies. On a réussi à monter des paliers grâce au développement d'autres champs d'action, comme la formation professionnelle et des ateliers amateurs pour enfants, ados et adultes. Cela fait partie de nos recettes. » Pourquoi avez-vous tiré la sonnette d'alarme ? 🚨 ◾ « Nous sommes soutenus principalement par la Ville de Toulouse, mais aussi le Département, la Région et la DRAC.  Depuis quelques années, les subventions ont diminué à Toulouse, puis stagné. On les a alertés sur le fait que l’on ne pourrait pas continuer ainsi. » Est-ce que c'est la problématique sur le secteur culturel en général ❓ ◾ « La problématique sur le secteur culturel à Toulouse, c'est le gel des subventions qui vient d’être voté au conseil municipal. La mairie vote des subventions qui sont versées en plusieurs fois. Elle nous a indiqué qu’elle n’était pas sûre de pouvoir verser les 40% restants, cela dépendra du contexte financier. » ◾ « Énormément de structures vont être en péril. C’était déjà notre cas, là c'est catastrophique pour nous. Aussi nous avons mis en place une cagnotte : on a fait un appel aux dons du public pour nous permettre de rester ouvert jusqu'à juillet 2027. L'idée, c'est de tenir plus longtemps pour pouvoir continuer ce temps de négociation et d'échange avec les collectivités. » Crédit photo : Théâtre du Grand Rond #théâtre #culture #financement #toulouse

🏅J’ai pu visiter dimanche les coulisses des JO !🏅 … Pour mieux en mesurer l’héritage ! ✨ Il y a certes : - les nouveaux logements et les infrastructures sportives - le développement de la culture du sport en France, - des rêves pleins les yeux pour nos enfants, - un nouveau regard beaucoup plus inclusif sur le handicap, - une image magnifiée de la ville de Paris et de la France… Et il y a aussi tout un héritage pour le secteur événementiel. 💫 Celui de montrer la voie et permettre les possibles pour intégrer des pratiques éco-responsables dans les événements. 🌱 Comment ? ✅ en ayant fait des raccordements électriques sur des sites événementiels qui tournaient jusqu’à présent essentiellement aux groupes électrogènes (à diesel) : - les concerts du Champs de Mars 🎤, - les événements du Trocadéro 🎆, - et même en partie les matchs au Stade de France ! 🏃♀️ ✅ En montrant qu’on peut réduire par 2 l’empreinte carbone de la restauration événementielle, une annonce qui avait été faite par Tony Estanguet à ChangeNOW en 2022. Et ce grâce à l’augmentation de la part de végétal (menus jusqu’à 100% de végé pour le public à Concorde) ✅ En luttant contre le plastique à usage unique dans l’événementiel, avec le déploiement de fontaines à eau gratuites et de plus de 700 fontaines à soda (à défaut de pouvoir se passer de sodas 🤪). 🫠J’étais pourtant de ceux à qui on avait servi un verre de Coca en vidant une bouteille en plastique individuelle de Coca. C’était heureusement loin d’être la norme ! ✅ En réussissant à imposer dans tous les appels d’offre publics l’obligation de garantir une seconde vie du matériel. ✅ En mettant à disposition des professionnels de l’événementiel (et autres) une plateforme de rachat et de fond de matériel des JO. ✅ En accélérant la croissance de prestataires événementiels engagés, tels que muto event, FUGU Structures. Des prestataires avec lesquels nous travaillons déjà à ChangeNOW et qui vont pouvoir déployer leur impact à grande échelle, France et à l’international ! ✅ En créant 60km de pistes cyclables supplémentaires pour rallier les sites événementiels à vélo de manière sécurisée. ✅ En déployant 27000 poubelles de tri non « brandées », qui pourront être réutilisées par le secteur événementiel. Un dispositif qui avait été notamment développé et testé lors de ChangeNOW 2021, en partenariat avec Citeo, au Grand Palais Éphémère. ☺️ ✅ En retravaillant une nouvelle version de la norme ISO20121, la norme des événements éco-responsables, pour la renforcer. ✅ En laissant un « boîte à outils » pour le secteur événementiel, avec des guides et l’outils gratuits Coach Climat Événement…) Vous voulez en savoir plus sur tous les engagements? Le rapport sort bientôt 🤓 Bravo aux équipes de l’excellence environnementale Paris 2024 pour ce travail remarquable, mené pour les JO et bien au-delà ! 👏👏 Et merci pour cette visite passionnante ! Georgina Grenon, Amadea Kostrzewa, Lucie-Liane DUCHESNE, Cassandre Corvez

𝙐𝙣 𝙥𝙖𝙧𝙘𝙤𝙪𝙧𝙨 𝙞𝙣𝙨𝙥𝙞𝙧𝙖𝙣𝙩 Mercredi dernier, nous avons accueilli Stéphane Calvez, dirigeant de la société Autonome Evénements. Stéphane est venu nous présenter son histoire et son parcours. Ses débuts font suite à sa rencontre avec le batteur de Tri Yann, Gérard et d'une discussion autour d'un verre en 1992. Avec une forte envie de devenir technicien son, il ouvrira son studio d'enregistrement l'année suivante. Suite à l'arrivée du CD-Rom, Stéphane créera des guides interactifs sur les randonnées en plus du mastering lors de l'enregistrement d'artistes. Suite à un passage de Windows 95 à 98, Stéphane doit arrêter la commercialisation. Il revient alors à l'idée du studio d'enregistrement avec le constat que les musiciens n'enregistrent pas en hiver. C'est alors qu'émerge l'idée de la création d'un label de co-production. C'est en 2003 que Stéphane quitte Malville pour rejoindre le pays de Redon et crée son studio à Fégréac. En 2008, sera créée Autonome Évènement. En effet Stéphane a l'habitude d'organiser des petites fêtes et on lui demande rapidement de trouver la sono et le matériel nécessaire, chose qui n'est pas toujours aisée. L'aventure commence dans son garage de 24m2. Très vite en 2014, Stéphane fait construire un plus grand espace, mais très vite, les clients affluent et le besoin d'un lieu plus grand se fait ressentir. L'entreprise connait une grande expansion et en 2020, Stéphan décide d'acheter un bâtiment d'une surface de 400m2 concernant un hangar, un showroom et un bureau. C'est alors qu'il effectue le passage d'entreprise familiale à grande entreprise. Or le COVID arrive ainsi que l'arrêt du secteur évènementiel. Plus de peur que de mal, Stéphane traverse cette période plutôt bien grâce à l'idée de réalisation de captations vidéos de spectacles destinées aux EHPAD. Un projet qui lui a permis de pérenniser son entreprise. 👉 Aujourd'hui Stéphane se concentre sur son activité évènementielle et de prestation de service. Alors que sa clientèle de début représentait majoritairement les particuliers, aujourd'hui Autonome Évènement est partenaire d'entreprises, d'associations et de collectivités. L'entreprise est passée d'évènements de 50 personnes à 37 000. 👉 Autonome Evènements prend en charge vos évènements de A à Z, en allant de la petite cuillère au Barnum et en passant par la sono. L'entreprise s'occupe de tout !!! 💥 La mission de Stéphane et de son entreprise ? Faciliter l'événementiel. Le parcours de Stéphane est riche d'enseignement et très inspirant. Il précise que s'il en est arrivé là c'est parce qu'il a beaucoup été aidé et qu'il a su s'entourer, mais aussi parce que ses erreurs lui ont permis d'évoluer. 🗣 Son conseil pour réussir ? Bien s'entourer pour continuer de progresser et trouver des personnes en phase. Nous remercions Stéphane et tous les participants pour cette belle soirée inspirante, profondément humaine. Un parcours de dirigeant que nous avons eu plaisir à écouter.

Nous serons ce mois-ci sur plusieurs dates à Clermont-Ferrand, notamment le 21 novembre à Boom'Structur - Pôle chorégraphique | CDCN en préfiguration pour une journée sur la gouvernance associative. Une grande majorité des entreprises du spectacle adopte le statut associatif mais quelles sont les limites et potentialités offertes par ce statut ? Quelles responsabilités incombent réellement aux membres du bureau ou au conseil d’administration ? À quel point être inventif pour dessiner une gouvernance qui ressemble à la réalité de sa structure ? Avec Anne-Sophie de Sury, avocate spécialiste du droit des associations, des fondations et du mécénat

CONCERTS de SOUTIEN – En 2025, CAP à Clamecy ! Depuis 2019, le CAP – Collectif Amis et Partenaires – porte une action solidaire au caractère humaniste : Concerts de Soutien. Concrètement, tous les 2 ans, ce collectif organise une fête dont l’intégralité des recettes est remise à 3 associations venant en aide aux personnes ayant subi la migration – à savoir que lesdites associations sont domiciliées à Clamecy, Avallon et Auxerre. Le but étant de leur permettre de poursuivre leurs missions : hébergement, prévention et orientation vers les partenaires pertinents, accompagnement avec l’appui d’autres organisations compétentes et reconnues comme les CADA ou CIMADE. Sans polémique, il rappelle que l’asile est la protection qu’accorde un État à une personne parce qu’elle ne peut, contre la persécution ou autre danger, bénéficier de celle des autorités de son pays d’origine. S’il n’est pas nécessaire que des persécutions, des violations des droits de l’homme et libertés fondamentales aient été déjà subies, il importe qu’elles puissent être redoutées en cas de retour dans ledit pays d’origine. La procédure est longue, difficile et doit donc être secondée. C’est pour cette raison qu’il est essentiel que les associations puissent continuer à faire ce travail d’accompagnement, dans de bonnes conditions. Auparavant l’évènement s’organisait à Lormes. En 2025, l’action s’installe à Clamecy car il est important, voire nécessaire, que cette énergie rayonne et fédère. En 2023 le CAP regroupait 150 cosignataires, et 260 aujourd’hui, à 1 mois de l’ouverture du prochain événement. Il réunit commerçants, associations, institutions, lieux culturels, cies, entreprises … ensemble ils marquent que de très nombreux citoyens reconnaissent l’utilité du travail conduit par les associations soutenues, et bien sûr ont la conviction que tout être à droit au respect. Mais CONCERTS de SOUTIEN 2025, tout en étant un événement engagé, est une fête. Près de 9h de programmation avec un atelier où les enfants pourront découvrir ce qu’est le cirque, puis de nombreux concerts et autres très belles surprises. Comme chaque année, le choix est fait de rendre accessible la soirée au plus grand nombre, simplement parce que ce n’est qu’ensemble qu’une société avance sereinement. De fait ils nous donnent rendez-vous à la salle Polyvalente, transformée pour l’occasion, à partir de 17h30 et jusqu’à tard dans la nuit.

Il fallait au moins ça. Il fallait au moins un Festival qui fait le lien avec le monde de demain pour emmagasiner suffisamment d’énergie pour vivre les résultats des élections européennes. Il fallait au moins découvrir toutes ces personnes lumineuses, ces solutions et savoir-faire. Il fallait au moins échanger des idées et nouer des ponts entre les univers, esquisser des pas de danse et colorier la vie sur une fresque collective. Il fallait au moins toute cette énergie joyeuse, cet amour - car oui c’est une forme d’amour- et cette confiance en l’autre, en nous, pour coopérer et “monter ce festival”. Il fallait au moins cette cinquantaine de bénévoles pour penser un village, ses rues, ses jardins, sa place et ensuite tout changer pour s’abriter de la pluie. Il fallait au moins toutes ces mains, bras, pieds, coudes,orteilles, toutes ces gouttes de sueur pour hisser, assembler, porter, soulever, guider, bricoler, traverser… Il fallait au moins tout ça pour faire de ce Festival un instant de fête et de coopération. Le Lien n’est pas parfait. Il n’est pas “abouti”. Il tâtonne, se cherche, expérimente parfois. Et pourtant c’est un totem, un phare dans le crépuscule qui tombe, qui nous aide à entrevoir une voie vers un avenir souhaitable. Le Lien n’est pas partisan, mais il est politique. Il porte une vision du monde, une vision de notre société où les valeurs de respect, de tolérance et de solidarité sont un socle. Une société qui met le vivant au cœur et qui s’attache à créer de la valeur en son sens premier : “force de vie”. Nous revendiquons ce pas de côté, ce léger décalage, cet esprit positif, qui donne une couleur vive au réel. Nous faisons le pari de la coopération, de la croisée des regards, du métissage fécond. Le Lien est loin d’être le seul lieu ressource de notre territoire. Combien d’associations, combien de citoyens et d’élus œuvrent sans relâche pour (re)créer du vivre ensemble, accueillir, nourrir, soigner, redonner confiance ou encore transmettre ? Combien sommes-nous à porter ces valeurs, cette éthique dans les Hautes-Pyrénées, et ailleurs ? Plus nombreux que ce que nous disent les élections de ce 9 juin, pour sûr. Plus nombreux, mais peut-être un peu isolés et usés, investis corps et âmes dans nos luttes collectives. Ébranlés nous le sommes. Angoissés, en colère sûrement. Mais sidérés, nous ne le sommes pas, et nous ne pouvons pas l’être. Le temps s’accélère une fois de plus et la mobilisation doit être forte d’ici le 30 Juin pour démontrer, crier, chanter, slamer, que nous résisterons. Ainsi le Lien en appelle à tous les collectifs, associations, militants, artistes, entrepreneurs, penseurs, rêveurs, artisans d’autres voies … à créer un mouvement qui serait notre réponse détermine à cette logique de crise, déprimante et paralysante, à cette logique du chacun pour soi. ... la suite est à lire dans l'article.

Imaginez un instant : vous habitez une petite ville tranquille, loin du tumulte des grandes métropoles. La vie culturelle ? Plutôt limitée. Pour voir un spectacle, il faut faire des kilomètres. Mais un beau jour, tout bascule. Un notaire frappe à la porte de la mairie, une lettre à la main. Une ancienne habitante, décédée récemment, lègue à la commune la bagatelle de… 4 millions d’euros ! Et pas pour n’importe quoi : pour construire une salle de spectacle. C’est exactement ce qui est arrivé à Courville-sur-Eure, bourgade de 3 000 âmes en Eure-et-Loir. Une bienfaitrice inattendue Derrière ce legs surprenant, il y a Christiane Tarride. Cette ancienne comédienne, installée à Courville depuis la fin des années 60, y avait fondé une petite troupe de théâtre amateur. Mais personne ne se doutait de sa fortune. Quand elle s’est éteinte en juin 2018, à 93 ans, elle a voulu faire un dernier geste pour sa commune d’adoption. Son seul souhait ? Que son argent serve à bâtir un lieu dédié aux arts vivants. Je suis sorti de l’office avec la tête à l’envers. Je m’attendais à 100 000 ou 150 000 euros, jamais à 4 millions ! – Hervé Buisson, maire de Courville-sur-Eure Un complexe culturel ambitieux Passé l’effet de surprise, la municipalité s’est attelée à concrétiser ce rêve un peu fou. Au programme : une salle de spectacle de 320 places, mais aussi un cinéma, l’école de musique communautaire et des hébergements pour artistes en résidence. Un véritable complexe culturel en plein cœur de la Beauce ! Coût total : 9 millions d’euros. Le legs en couvre quasiment la moitié. Malgré des retards dus au Covid et à l’inflation, le chantier devrait démarrer bientôt pour une livraison fin 2026. La communauté de communes a repris le projet à son compte, lui donnant une envergure régionale. De quoi changer la donne pour tout le territoire, jusqu’ici dépourvu d’équipement de ce calibre. Une bouffée d’air pour un désert culturel Dans cette zone rurale, éloignée des grands centres urbains, l’arrivée d’une telle infrastructure est vécue comme une aubaine par la majorité des habitants. Fini les longs trajets pour aller au théâtre ou au concert. La culture s’invite enfin à domicile ! Un bol d’air inespéré pour ce territoire souvent qualifié de “désert culturel”. Bien sûr, certaines voix s’inquiètent du coût d’un tel équipement pour une petite collectivité. Mais le maire est confiant : Sans ce legs, il était impossible d’imaginer que Courville-sur-Eure inaugure un jour pareil équipement public. C’est une chance unique à saisir pour apporter du rayonnement à tout le territoire. – Hervé Buisson, maire de Courville-sur-Eure Une chose est sûre : ce projet ambitieux va profondément transformer la vie culturelle locale. Et donner un sacré coup de projecteur sur cette discrète bourgade beaucerone. Le tout grâce au geste généreux d’une bienfaitrice dont personne ne soupçonnait la fortune. Comme quoi, les plus belles surprises viennent parfois d’où on les attend le...