Post de Armées Zone Nord-Est

Des forces ukrainiennes dans l'oblast de Kursk Ont été identifiés à cette heure les : - 54e bataillon de reconnaissance ; - 130e bataillon de reconnaissance ; - 33e bataillon d'assaut ; - 225e bataillon d'assaut ; - 425e bataillon d'assaut "Skala" ; - 22e brigade mécanisée ; - 61e brigade mécanisée ; - 88e brigade mécanisée ; - 116e brigade mécanisée ; - I/54e brigade mécanisée ; - 80e brigade d'assaut par air ; - 82e brigade d'assaut par air (un bataillon) ; - 95e brigade d'assaut par air (un bataillon) ; - 8e régiment de forces spéciales ; - 101e brigade de défense territoriale ; - 103e brigade de défense territoriale ; - CXV/110e brigade de défense territoriale ; - CCXXXIX/129e brigade de défense territoriale. Des rapports concordant indiquent que la 47e brigade mécanisée (celle équipée avec les "Abrams" et les "Bradley" américains) vient d'être relevée de son secteur sur le fuseau de Pokrovsk (par la 128e brigade d'assaut de montagne) pour rejoindre Kursk. Cela m'inspire trois commentaires : 1) la 128e de montagne de Transcarpathie est une unité "martyre" qui a déjà subi de très lourdes pertes, dont la capacité opérationnelle est discutable ; 2) la 47e brigade mécanisée, sur la brèche depuis juin 2023, n'est sans doute plus que l'ombre de ce qu'elle a pu être (au moins 12 de ses 31 "Abrams" ont été perdus, sans doute plus, et a minima la moitié de ses "Bradley") ; 3) il est possible qu'elle soit relevée non pour Kursk mais pour remise en condition ou un autre secteur - des rumeurs insistantes parlent d'une génération de forces ukrainienne dans l'oblast de Zaporojié (Orekhov), mais est-ce une feinte ou une réelle volonté de varier les efforts ?

Retrouvez l'article du Chef d’escadron Thomas Arnal, officier de l’arme du Matériel et Ecole de guerre – Terre (diffusé en trois parties), dans lequel il décrit la fragilisation du niveau de soutien nécessaire à la conduite d’une opération d’envergure contre un ennemi à parité et le « manque d’épaisseur logistique de l’armée de Terre ». Ainsi, « la maintenance des matériels militaires en constitue un des aspects essentiels pour hausser la disponibilité des équipements majeurs et régénérer pour pallier l’attrition. Composante essentielle d’une économie de guerre, la constitution de stocks de pièces et l’anticipation des montées en cadence doivent être initiées dès maintenant et soutenues dans la durée par un effort financier à la hauteur de l’enjeu. » Une stratégie que le gouvernement français a commencé à mettre en œuvre sous l’appellation générale d’« économie de guerre » depuis près de deux ans... >>> https://lnkd.in/eyuAVpkG Thomas Arnal Jérôme Guilbert Alexandre Pellerin École de Guerre-Terre Armée de Terre

𝐋𝐞 𝐣𝐞𝐮 𝐝𝐞 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞, 𝐮𝐧 𝐨𝐮𝐭𝐢𝐥 𝐞𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐦𝐞́𝐞𝐬 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬𝐞𝐬 ♟️ Ces dernières années, les armées ont pu constater toute l'utilité du jeu de guerre. Dans un monde de plus en plus complexe, il permet de tester des options et de préparer les armées sans avoir besoin de déployer de troupes sur le terrain. Voici un avant-goût du nouveau numéro du Journal de la Défense qui sera diffusé ce dimanche à partir de 19h30 sur LCP-Assemblée nationale.

Ce 8 mai 2024 marque certes le 79ème anniversaire de la reddition sans condition des armées nazies mais il coïncide également avec le lancement des célébrations du 80ème anniversaire du Débarquement en Normandie et des opérations qui permirent la libération de l'Europe de l'Ouest du joug nazi. Mais le 8 mai 1944 constitue également une date méconnue dans l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale, et à plus d'un titre. Car, si chaque commune française célèbre le 8 mai la signature à Reims de l'armistice marquant la fin des hostilités sur notre continent, la petite Ville de Bruz, située à quelques kilomètres de Rennes commémore aujourd'hui la destruction par erreur, sous un déluge de bombes explosives et incendiaires par la Royal Air Force (RAF), de ce bourg d'Ile-et-Vilaine occasionnant 139 victimes dont 51 enfants alors que le bombardement ciblait un dépôt de munitions signalé par la Résistance en prévision du D-Day. C'est d'ailleurs ce même 8 mai 1944 que le général Dwight D. Eisenhower prit la décision de fixer au 5 juin la date du Débarquement sur les plages de Normandie. A cette date, alors que plus de 2 millions d'hommes parachèvent leur entraînement, une bonne partie des navires de ravitaillement devant faire partie des plus de 6000 embarcations s'entassant dans les ports anglais sont déjà chargés. Tenant compte des informations collectées par la Résistance sur la nature des fortifications présentes, des aménagements de plage commandés de la main même du Feldmarschall Rommel et des forces terrestres en présence sur les côtes et dans l'arrière-pays, ainsi que des heures et coefficients de marée, la date du 5 juin apparaît comme la date idéale pour une opération amphibie. Une tempête inhabituelle inédite en cette saison tant par sa violence que par sa soudaineté en décidera autrement et forcera l'état-major allié à repousser l'opération de 24 heures malgré des conditions dantesques. Sans cette décision risquée, le Débarquement aurait dû être repoussé à juillet ou septembre, ce qui aurait pu compromettre le succès de l'invasion. Ce même jour, sur le front Est où les forces allemandes courent de défaite en défaite après la tragique Bataille de Stalingrad, la 17ème armée fuit avec l'aval d'Hitler la Crimée et le port de Sébastopol que la 11ème armée de von Manstein fait Generalfelmarschall pour l'occasion avait eu tant de mal à conquérir entre septembre 1941 et juillet 1942 malgré l'utilisation des canons géants sur affût ferroviaire Karl et Dora de 600 et 800 mm de diamètre respectivement sous le commandement du général Dietrich von Choltitz, futur gouverneur militaire de Paris qui refusa de détruire Paris, comme le lui imposait Hitler, lors de sa Libération. Lors de cette fuite désespérée, l'armée allemande procéda au massacre de 30 000 chevaux afin que ceux-ci ne servent pas l'Armée Rouge. Au lendemain du massacre, la mer Noire s'était colorée du sang des chevaux dont les cadavres avaient été jetés du haut des falaises dominant la mer.

Trois semaines avant le Jour J, un état-major réduit du 2e RCP quitte l’Écosse pour une destination inconnue au sud de l’Angleterre. C’est le début de la mise au secret absolu au « Camp F », dirigé par l’Intelligence Corps et sévèrement gardé par des détachements de police militaire. Puis, le 24 mai, le reste du bataillon, à l’exception du « Jeep Squadron », part à son pour le « Transit Camp » de la brigade afin de préparer la mission qui va lui incomber. Celle-ci se répartit en deux phases : une phase initiale de #sabotage des voies de communication en vue d’isoler la zone d’action des lieux de débarquement et empêcher ainsi tout mouvement des forces de réserve allemandes ; une phase ultérieure, prolongée de #guérilla alliant l’action au renseignement, assurée en liaison avec les groupes de résistance locaux, destinée à entretenir la désorganisation de l’ennemi et finalement à faciliter la pénétration alliée. Le plan établi par l’EM réduit prévoit un échelonnement du bataillon en quatre éléments : 1/ La nuit du débarquement, deux groupes munis de moyens de transmissions et d’aide à la navigation sont envoyés en précurseurs. But : rechercher et reconnaître deux bases de guérilla baptisées « Samwest » et « Dingson ». - Stick 1 : lieutenant Pierre Marienne, Emile Bouétard, Pierre Etrich, F. Jourdan, François Krysik, Pierre Pams, Loïc Raufast, Maurice Sauvé, Jean Content, capitaine Hue Hunter (« André », S.O.E.) - Stick 2 : lieutenant Henri Déplante, adjudant Auguste Chilo, Jean Paulin, Jacques Bailly, Alexandre Charbonnier, Antoine Treis, Henri Filippi). 2/ La deuxième soirée après le débarquement, 18 équipes de sabotage de 3 à 5 hommes, répondant au nom de code de « Cooney », sont chargées des destructions initiales. Ces équipes doivent rejoindre les bases, missions exécutées, entre J+5 et J+10. 3/ De J+1 à J+10, le reste des éléments à pied du bataillon est parachuté par groupes de 10 sur les deux bases. Il y recueillera les équipes de sabotage et entreprendra l’action de guérilla. 4/ Enfin, le Jeep Squadron doit être ultérieurement largué ou posé par planeurs en fonction du déroulement des opérations générales. Il éclairera et guidera les avant-gardes blindées alliées. Un peloton peut préalablement être adapté à chaque base afin de la renforcer et d’accroître la mobilité tactique des équipes de guérilla. La zone d’action est enfin divulguée : c’est la #Bretagne... --- Armée de Terre 11e brigade parachutiste #Parachutistes #Paras #JourJ #Débarquement #Overlord #SAS #DDay80

Situation sur le front russo-ukrainien (15 mai 2024, 21 heures) Dans le fuseau de Kharkov, le groupement "Sever" a poursuivi sa progression vers le sud : après d'âpres combats, il s'est emparé de Glubokoe et est en train d'achever la conquête de Voltschansk. La défense ukrainienne s'est désormais raidie même si elle n'a pas encore arrêté la poussée russe : après les éléments des 113e et 125e brigades de défense territoriale qui ont encaissé durement le premier choc avec des détachements de garde-frontières, les Ukrainiens ont successivement déployé des éléments du GUR ("Kraken"), un bataillon de la 57e brigade motorisée, un autre de la 92e brigade d'assaut, la 42e brigade mécanisée. Ils viennent d'y ajouter la 13e brigade opérationnelle de la Garde nationale "Khartia", un bataillon de la 61e brigade mécanisée, un autre de la 82e brigade d'assaut par air, une unité de circonstance mise sur pied par l'école des chars, les légions russe et biélorusse. On a plus de précisions sur le dispositif russe également : il comprend le 11e corps de Kaliningrad (notamment les 7e et 9e régiments de fusiliers motorisés), la 18e division de fusiliers motorisés (11e régiment de chars, 79e régiment de fusiliers motorisés), des éléments de la 47e division de chars (153e régiment de chars) et de la 2e division de fusiliers motorisés (1er régiment de fusiliers motorisés), grandes unités de la 1re armée combinée de chars de la Garde. Fait notable : la 138e brigade de fusiliers motorisés serait également dans le secteur, ce qui implique le redéploiement sur ce fuseau de la 6e armée combinée dont elle relève. Également, le 217e régiment aéroporté de la 98e division souligne que le fuseau bénéficie d'un effort. On ne sait toujours pas quelle est l'intention finale russe dans le secteur. Mais l'attaque a d'ores et déjà atteint un objectif important : attirer et fixer une douzaine de bataillons ukrainiens avec des appuis comptés, rares et donc précieux, majoritairement prélevés dans le Donbass. Donbass où les FAFR progressent devant Chasov Yar, sur le fuseau d'Avdiivka, à Krasnogorovka... Elles auraient également avancé sur le fuseau d'Urojaine et repris Robotyne, dernier vestige de la malencontreuse contre-offensive ukrainienne de l'été dernier. Les perspectives sont donc toujours favorables aux Russes, qui devraient accentuer la pression afin de saisir un maximum d'opportunités tactiques dans le contexte de la saturation des capacités ukrainiennes, insuffisantes à répondre à toutes les crises qui se présentent. Dans ce contexte, je pense que les FAFR poursuivront leur progression méthodique, et il est très crédible qu'elles ouvrent un nouveau front actif à Sumy dans les jours à venir.

“𝐒𝐀𝐔𝐕𝐄𝐑 𝐎𝐔 𝐏𝐄𝐑𝐈𝐑” : d'où vient la devise des sapeurs-pompiers de Paris ? C’est en 1941 que tout commence. Le caporal-chef Clément en serait à l’origine. Avant cela, la devise des sapeurs-pompiers de Paris parait être - aux yeux des historiens - “𝐌𝐨𝐮𝐫𝐢𝐫 𝐞𝐧 𝐟𝐚𝐢𝐬𝐚𝐧𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐯𝐨𝐢𝐫”. Dans les années 20, on retrouve la devise “Sauver ou Périr” sur l’insigne de l’Association Amicale des Anciens Militaires du Régiment de Sapeurs- Pompiers de la Ville de Paris, forte de presque 3 000 membres en 1930. Suite au travail de Clément, dans son rapport en date du 9 décembre 1941, adressé au Ministre Secrétaire d’Etat à la Guerre, le Colonel Simonin, commandant le Régiment, décrit l’insigne dont il envisage de doter le Régiment dans l’espoir, dit-il : “de ramener chez les cadres et la troupe l’esprit militaire du corps”. Cet insigne, qui affectera la forme d’un blason portera, en relief, sur fond de flammes, les armes de la Ville de Paris, dont le Régiment assure le service d’incendie depuis le Premier Empire. Ces armes seront surmontées de deux haches, attributs distinctifs du corps et de la devise. “Sapeurs-Pompiers — Sauver ou Périr”, est la devise que chaque officier, sous-officier, caporal ou sapeur doit avoir à cœur de mettre en pratique en toutes circonstances.

💙Le Bleuet de France : un symbole de mémoire et de solidarité 🌿 Le Bleuet de France est bien plus qu’une fleur. C’est un symbole fort, chargé d’histoire, de mémoire et de solidarité envers ceux qui ont servi notre pays et ceux qui en ont hérité les blessures. Chaque 11 novembre et 8 mai, la vente du Bleuet permet de financer : 🌱 L'aide aux anciens combattants, aux veuves et aux orphelins. 💙 L’accompagnement des blessés de guerre et des victimes d’attentats. 📚 Des actions de transmission de la mémoire auprès des jeunes générations. Acheter un Bleuet de France, c'est poser un geste de soutien envers ceux qui se sont battus pour notre liberté et nos valeurs. 💪 Ensemble, faisons vivre la mémoire et renforçons notre solidarité. #BleuetDeFrance #Mémoire #Solidarité #11Novembre #Hommage

[#histoire] 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞́𝐦𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝟖𝟎 𝐚𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐢𝐛𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐒𝐚𝐥𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐏𝐫𝐨𝐯𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐁𝐚𝐬𝐞 𝐚𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝟕𝟎𝟏 Un peu plus de deux mois après le débarquement en Normandie, les Alliés lancent l’opération « Anvil Dragoon » le 15 août 1944, dans le but d’ouvrir un second front en Provence. Ce second débarquement, opéré par la VIIème Armée US et l’Armée B française, débute dans la nuit du 14 au 15 août par des opérations commandos vers Le Lavandou et Théoule-sur-Mer. Le 15, une première vague d’assaut prend pied sur le sol français entre Cavalaire et Saint Raphaël, tandis que des parachutages ont lieu dans l’intérieur du pays varois, aux alentours de La Motte et Le Muy. Le 16, une seconde vague débarque vers Cavalaire, afin de mener l’offensive en direction de Toulon, tandis que le 17, une attaque de diversion est organisée à La Ciotat. En deux semaines, la Provence est libérée. Les soldats américains de la 3ème division d’infanterie arrivent à Salon le 22 août en début d’après-midi, alors que la majorité des Allemands de la 11ème Panzer-Division qui occupait la ville s’est enfui en direction du Nord dès le matin. Arrivés sur la Base aérienne, fortement endommagée mais encore utilisable, les Américains font prisonniers les quelques militaires de la Luftwaffe qui sont toujours présents. Occupée par la Wehrmacht et la Luftwaffe (en particulier par les unités de bombardement Kg 26, 77, 100), la base aérienne de Salon-de-Provence a subi au moins trois bombardements successifs de l’aviation alliée au cours de la guerre. Il ne reste plus qu’une partie du BDE, les hangars ont été fortement mitraillés et éventrés, et les Allemands ont bombardé les pistes à la bombe ciment à leur départ. La reconstruction commencera dès 1945. #NotreDéfense Ville de Salon-de-Provence © Collection Archives de l'École de l'air et de l'espace Légende des photographies : Photo 1 : Le BDE après les bombardements de 1944 Photo 2 : Reddition du commandant Allemand le 22/08/1944 Photo 3 : Stock abandonné de munitions allemandes - 1944 Photo 4 : Carcasse d'un avion allemand dans les hangars Nord - 1944 Photo 5 : Détails des bombardements sur la zone de l’École de l’air – 1944 Photo 6 : Corps central du BDE éventré – 1944 Photo 7 : Aile Est du BDE détruite – 1944 Photo 8 : Le BDE après les bombardements de 1944. Il accueillera le 27th Fighter Group après la Libération.

Version intégrale : Selon les informations en sources ouvertes, plus de 3 500 chars de combat russes et ukrainiens ont été perdus de part et d’autres, depuis le début du conflit en Ukraine, soit plus qu’il n’y en avait engagés au début du conflit. De telles pertes ont des conséquences importantes, notamment sur le déroulement des combats et la stagnation de la ligne d’engagement. Elles ont même amené les deux camps à s’éloigner des doctrines classiques d’utilisation du char de combat, héritées de la Seconde Guerre mondiale, qui faisaient de ces derniers, les piliers de la rupture et de la décision. On peut, dans ce contexte, s’interroger sur l’avenir du char lourd, dans un environnement saturé de drones, de mines, et de missiles, le privant de ses capacités de manœuvre, et donc, d’une grande partie de son intérêt au combat. Ce serait, pourtant, des conclusions certainement bien trop hâtives…