Post de Association Collectif Santé en Danger (page officielle)

Elus, Santé Publique et Territoires salue la nomination de Mme DARRIEUSSECQ, ministre de la Santé et de l’Accès aux soins au sein du gouvernement de Michel BARNIER. La situation de la santé en France est marquée par plusieurs enjeux et défis qui nécessitent une attention continue et des réformes pour répondre aux besoins de la population (accès aux soins, financement, inégalités en santé, santé mentale, crise des professions, vieillissement de la population, santé numérique…). Pour faire face à ces défis, les élus d’ESPT sont persuadés que les collectivités locales peuvent agir, en complémentarité avec les services et politiques de l’Etat, en faveur d’un accès à la santé globale pour toutes et tous. ESPT est à la disposition de Mme la Ministre et de ses équipes pour travailler ensemble.

Communiqué UFMLS suite à la nomination de Mme Geneviéve Darrieussecq au Ministere de la santé et de l’accés aux soins. L’UFMLS félicite madame Geneviéve Darrieussecq pour sa nomination au poste de ministre de la Santé et de l’accès aux soins et lui demande d'être reçu au plus vite. La santé de notre pays traverse une crise historique, cette crise est la résultante des politiques sanitaires successives. Depuis plus de 30 ans, la volonté des responsables politiques aux affaires a été de toujours plus encadrée le soin, l’administration de la santé a pris toujours plus de place, toujours plus de poids, jusqu’à paralyser le système de santé, et étouffer les soignants. Les ministres de la Santé successifs ont tous, et ce sans exception, été écrasés par le ministère des Finances et les fonctionnaires du ministère de la Santé. Nous n’en sommes plus à la théatralisation, à l’apparat, à la communication. Madame la Ministre, vous avez été nommée à ce poste parce que vous l’avez demandé, vous l’avez demandé, parce que vous pensez pouvoir changer les choses. Vous êtes médecin ne vous laissez pas enfermer, ne vous laissez pas encadrer, ne vous laissez pas diriger. Rencontrez au plus vite la profession, sachez construire la relation de confiance que nous attendons tous, ne tombez pas dans les pièges tendus à vos prédécesseurs. Relever le système de santé, donner à chaque Français la possibilité de bénéficier des soins qu’ils sont en droit d’attendre sur tout le territoire, ne pourra se faire sans la participation de chacun de nous, et cette participation ne pourra se faire que par la reconnaissance et la compréhension de ce que nous sommes. Madame la Ministre vous avez exercé à la fois en secteur libéral et à l’hôpital public vous connaissez mieux que quiconque ce qui rapproche et unit ces deux secteurs mais aussi ce qui les différencie, sachez à la fois faciliter l’union et respecter les différences. On ne devient pas médecin hospitalier ou médecin libéral par hasard ou par défaut, les choix d’exercices sont des choix de vie, ne pas prendre cela en considération ouvre à l’échec, comprendre cela, ouvre le champs des possibles. Madame la Ministre, vous avez la responsabilité de l’accès aux soins, sachez là encore, éviter mirages et fausses solutions, osez aborder la problématique par les territoires. Dans tel village, tel quartier, il y avait des médecins… il n’y en a plus… pourquoi? Fuyez les simplifications, tournez le dos aux solutions générales, la médecine, le soin, ce n’est pas un billet électoral. Madame la Ministre ,l’UFMLS attend de vous, non la poursuite des chapitres précédents, mais bien l’ouverture d’une première page blanche que nous devrons écrire ensemble, ministère et professionnels de santé. Le travail est immense, le courage et l’imagination indispensables, la prise de conscience de la réalité de l’état du système de santé centrale, l’indépendance nécéssaire. Nous y sommes prêts, ne manquons pas cet ultime rendez vous. Dr Jérôme Marty

Depuis que je suis élu au Cnomk j’ai rencontré : Bertrand, Touraine, Buzyn, Veran, Bourguignon, Braun, Firmin Le Bodo, Rousseau, Valletoux et Darrieussec . Yannick Neuder sera le onzième ministre de la santé que je verrai à l’œuvre. Qui plus est les mandats petit à petit s’ecourtent, à peine 3 mois pour Darrieussec! Que pourra t il faire pour sauver le système de santé et accorder aux 107000 kinésithérapeutes leur juste place au service des patients ? Arrivera t il à mettre en place une politique publique dans un gouvernement menacé sur ses flancs ? Je lui souhaite de tout cœur d’y arriver même si son discours passe sous silence les reeducateurs dernière roue d’un carrosse brinquebalant …. J’observerai très attentivement l’action des directeurs d’administration centrale et verrai si notre ministre saura affirmer l’indépendance du politique sur la bureaucratie, trop souvent réticente à appliquer des décisions qu’elle ne souhaite pas, et je ne manquerai pas de surveiller les moines soldats de Bercy au sein de la DSS qui n’ont de cesse de serinner à leurs ministres respectifs que les 107000 kinés sont une plaie pour le pays et qu’il faut les bloquer pour limiter les dépenses. Il existe un tableau de bord de l’efficacité ministérielle en matière de kinésithérapie : combien de temps mettra Yannick Neuder pour publier l’arrêté des produits de santé que les kinés peuvent prescrire, ainsi que celui qui doit inclure les kinés dans les rendez vous de prévention ?

Plusieurs questions parlementaires récentes sont revenues sur les enjeux de santé publique autour de l'audition. Elles attestent que les efforts de la profession #audioprothésistes et de l’Association JNA pour déclencher une prise de conscience ne sont pas vains 🦻

Le monde de la santé déplorait déjà le manque de visibilité des ressources et de cap stratégique sur un enjeu pourtant prioritaire pour les Français. C’était sans compter la « motion d’irresponsabilité » votée hier, qui pousse à son paroxysme cette opacité et l’incertitude politique et budgétaire au détriment de l’intérêt du pays. Une chose est sûre, un enjeu aussi capital que la santé ne saurait se contenter longtemps d’une expédition des affaires courantes. Quel que soit le scénario qui se dessine, et alors même que les interprétations des constitutionnalistes ne sont pas franchement alignées, le flottement doit être le plus bref possible : la situation financière alarmante des établissements de santé, ou encore les coups d’arrêt répétés à des dossiers pourtant structurants - tels que le protocole de pluriannualité - imposent le rétablissement rapide d’un pilotage politique à la hauteur des circonstances. Sauf à désespérer un peu plus encore les acteurs de santé... Salle des Quatre-Colonnes hier, le Rapporteur général du budget de la Sécurité Sociale à l’Assemblée Nationale ne cachait pas sa préoccupation, lui qui a, aux côtés d’autres députés et sénateurs, porté dans l’hémicycle le soutien aux établissements de santé publics comme privés. Dans cette atmosphère délétère, la confiance devra être reconquise, en donnant d’entrée un ou plusieurs gages tangibles de cette confiance : notamment la restitution totale des crédits mis en réserve au titre du « coefficient prudentiel » pour 2024, demandée par toutes les fédérations hospitalières ; ou encore la juste reconnaissance des professionnels de santé de tous statuts. Je voudrais saluer le panache républicain de Michel Barnier, qui a été fidèle ces derniers mois aux valeurs qui ont caractérisé l’ensemble de son parcours. Je me garderai aujourd’hui de toute spéculation, dans l’attente de la composition de la nouvelle équipe gouvernementale. Par quelque facétie, l’actualité fait en tout cas coïncider ces turbulences politiques avec la publication du palmarès des établissements de santé du Point, que nous sommes heureux de retrouver. J’adresse toutes mes félicitations aux cliniques et hôpitaux privés ainsi distingués. Cette édition 2024 illustre combien, même dans la tourmente, nous savons collectivement faire preuve de résilience, d’esprit d’innovation, et disons-le avec fierté, d’excellence. A l’heure où certains ont pris le parti de miser sur le déclin de la France, souhaitons que nos futurs décideurs sachent reconnaitre et valoriser ce « tableau d’honneur » par de justes décisions et de courageux arbitrages.

Des soutiens, de toutes parts Une étude d’opinion publiée en avril dans le journal La Tribune (La Tribune/CSA/Havas red health avril 2024) s’avère être riche d’enseignements, d’autant plus à l’aune des décisions politiques récentes sur les tarifs des établissements de santé, mettant en péril l’offre de soins. La santé y apparait en effet comme le deuxième sujet de préoccupation des Français, au coude à coude avec le pouvoir d’achat. 63% des personnes interrogées estiment que notre système de santé fonctionne mal aujourd’hui, et les inquiétudes sont grandes aussi pour l’avenir : 71% considèrent qu’il n’évolue pas dans le bon sens. Comment ne pas partager ces alarmes ? Si l’étude traduit de fortes attentes à l’égard du Gouvernement, elle révèle aussi que 57% des Français souhaitent que demain, les entreprises françaises jouent un rôle plus important dans la santé, cette évolution permettant mieux répondre aux besoins de soins. Cette confiance envers les acteurs privés qui agissent dans le domaine de la santé est un baume pour les entreprises de santé que sont les cliniques et hôpitaux privés à missions, qui servent l’intérêt collectif. Un baume, qui illustre le réalisme et le pragmatisme des citoyens dans un contexte de discrimination flagrante envers notre profession. Plus que jamais, c’est sur ce socle de confiance et d’estime que nous forgeons notre détermination à aller jusqu’au bout de notre mobilisation, à travers l’arrêt total d’activité à partir du 3 juin, annoncé en lien avec les médecins libéraux ; ceci, tant que l’équité ne sera pas rétablie. Le pragmatisme et la lucidité sont aussi du côté des nombreux soutiens qui nous parviennent, de tout l’écosystème de santé comme de nos interlocuteurs institutionnels. A titre d’illustration, dans un communiqué de presse hier matin, le président de la Commission des affaires sociales du Sénat Philippe Mouiller souligne qu’une « revalorisation tarifaire à ce point différenciée marque une erreur d’appréciation de la situation », en ajoutant que « défavoriser l’un des piliers, c’est fragiliser l’ensemble de l’offre de soins ». Il déplore que le Gouvernement « ne s’attaque pas au problème de la reprise d’activité » et « se passe d’un diagnostic pour apporter un remède non dosé ». Le communiqué se conclut de la sorte : « Ni l’hôpital ni surtout les patients n’en sortiront gagnants ». Cette dernière phrase est essentielle, car ce que nous portons n’est pas catégoriel mais engage tout le système de santé. Les citoyens ne s’y trompent pas. J’en veux pour preuve notre pétition qui approche des 40 000 signatures et que chacun peut continuer à signer, pour amplifier encore cet élan, et que la raison l’emporte pour le bien commun. 👇 https://lnkd.in/dHMDSN9d

Réunion de dialogue social des corps de direction de la fonction publique hospitalière : le SMPS Syndicat des Manageurs Publics de Santé répond présent 👍🏻 ! Vos élus régionaux #SMPS ont participé ce jour à une réunion de dialogue social avec l'Agence Régionale de Santé Grand Est. Ont été évoqués : - la campagne d'évaluation 2024 et la question de l'écart des valorisations des résultats entre chefs notés par l'ARS et adjoints, - le dispositif de médiation régionale, - le droit à protection fonctionnelle, - les enjeux d'#égalité homme femme en particulier sur les postes de chef d'établissement, - les évolutions démographiques défavorables sur les postes de directeurs des soins en particulier pour les directeurs d'instituts, - les délais très courts pour les réponses aux appels à projets. ➡️ Le SMPS Grand Est transmettra à ses adhérents un compte-rendu ainsi que le support présenté par l'ARS.

Je veux adresser ici mes sincères félicitations à Geneviève Darrieussecq, nouvelle ministre de la Santé et de l’Accès aux soins. Je me réjouis qu’une femme, alliant expérience et engagement -en tant que médecin, élue locale de terrain, ancienne titulaire de plusieurs portefeuilles ministériels, dont celui au service des personnes en situation de handicap- accède à ces responsabilités de plein exercice. Je me tiens à sa disposition pour la rencontrer, au nom des Institutions de Prévoyance, organismes paritaires à but non lucratif, issus du dialogue social. Leur légitimité repose sur leur engagement quotidien au bénéfice de 14 millions de salariés et de leurs ayants-droits, leur assurant une couverture sociale complète en santé et en prévoyance, au juste coût, contre tous les risques de la vie. Les défis auxquels notre système de soins est confronté sont nombreux et bien concrets. Ils nécessitent, pour les relever, d’autant plus de dialogue et de concertation. L’accès aux soins et la prévention seront « les axes majeurs » de l’action de la nouvelle Ministre, comme le relate Sud Ouest. Chacun d’entre-nous est concerné. Et les IP souhaitent notamment continuer à travailler avec les pouvoirs publics, dans un esprit de co-construction, au nécessaire virage de notre système de soins vers une logique préventive, seul à même de garantir, dans la durée, l’avenir d’une protection sociale de qualité. Les premières graines ont été semées, notamment à l’occasion des discussions conventionnelles entre l’Assurance maladie, les complémentaires santé et les chirurgiens-dentistes : à partir de 2025, un grand effort coordonné de prévention portera l’ambition d’une nouvelle « Génération sans Caries ». Mais il nous reste encore beaucoup à faire. Toutes les parties prenantes doivent être associées et travailler ensemble à l’avenir de notre système de santé ! #AvenirCollectif https://lnkd.in/e5neAs4s  

Réaction de la FEHAP au discours de politique générale su Premier ministre: « C'est un discours réaliste avec un abonné absent : le secteur du grand âge. Qu'il faille donner un nouveau souffle aux métiers du soin et de l'accompagnement est une évidence. Tout ce qui pourra y contribuer sera bienvenue, et pourquoi pas une loi infirmier. C'est un bon début si d'autres mesures viennent améliorer le quotidien de tous les soignants. Nous le savons, il faut dégager du temps médical et réformer en profondeur l'hôpital. Passer de l'incantatoire à l'action ne doit pas relever du défi mais s'inscrire dans une démarche de simplification avec moins de bureaucratie. La FEHAP, fédération transversale par excellence, est soucieuse de voir les personnes, quels que soient leurs pathologies, leur situation sociale et leur lieu de vie accéder aux soins et à l'accompagnement qui leur convient. Dans certains territoires, les établissements associatifs (...) - Fédération des Etablissements Hospitaliers et d´Aide à la personne Privés non lucratifs / Partenaires sociaux / Paritarisme / Syndicalisme / Association professionnelle, Fédération des établissements hospitaliers et d aide à la personne privés non lucratifs (FEHAP), Emmanuel Macron, réservé aux abonné.e.s, Marie-Sophie Desaulle, Service public départemental de l'autonomie (SPDA)

(ter) Réaction de la FEHAP au discours de politique générale su Premier ministre: « C'est un discours réaliste avec un abonné absent : le secteur du grand âge. Qu'il faille donner un nouveau souffle aux métiers du soin et de l'accompagnement est une évidence. Tout ce qui pourra y contribuer sera bienvenue, et pourquoi pas une loi infirmier. C'est un bon début si d'autres mesures viennent améliorer le quotidien de tous les soignants. Nous le savons, il faut dégager du temps médical et réformer en profondeur l'hôpital. Passer de l'incantatoire à l'action ne doit pas relever du défi mais s'inscrire dans une démarche de simplification avec moins de bureaucratie. La FEHAP, fédération transversale par excellence, est soucieuse de voir les personnes, quels que soient leurs pathologies, leur situation sociale et leur lieu de vie accéder aux soins et à l'accompagnement qui leur convient. Dans certains territoires, les établissements associatifs (...) - Fédération des Etablissements Hospitaliers et d´Aide à la personne Privés non lucratifs / Partenaires sociaux / Paritarisme / Syndicalisme / Association professionnelle, Fédération des établissements hospitaliers et d aide à la personne privés non lucratifs (FEHAP), Emmanuel Macron, réservé aux abonné.e.s, Marie-Sophie Desaulle, Service public départemental de l'autonomie (SPDA)