Post de Association Interprofessionnelle Melon - AIM

Saison agricole dingue 7 juillet 2024 et la température est descendue l'espace de quelques instants à 5°c durant la nuit. Un épisode dingue qui s'ajoute aux nombreux autres phénomènes exceptionnels. Les répercussions sur la production agricole sont là. L'historique des années précédentes montre des récoltes en masse de légumes et fruits (aubergines, betteraves....) là où cette année aucun de ces spécimens n'a été récolté encore. L'ail est ridicule, les poireaux sont montés en graine comme beaucoup de salades, j'ai du replanter deux fois les pommes de terre et vais devoir le refaire une troisième fois sur certaines zones... Ma stratégie de semer en nombre ne suffit plus. Le raisonnement d'une résilience doit se faire sur 5 ans de production avec des stocks toujours en forte croissance pour gommer les années catastrophiques. Belle journée pierre1911

Chers agriculteurs, Les conditions climatiques cette année sont particulièrement défavorables pour le blé d'hiver en France, jusqu’à aujourd’hui. Malheureusement, tous les analystes s’accordent à dire que cette année sera l’une des pires tant au niveau des quantités que des qualités des blés. La récolte française est estimée entre 26 et 27 millions de tonnes. En plus des surfaces qui n’ont pas pu être semées, les conditions de cultures n’ont cessé de chuter tout au long de la campagne, passant de 68% des parcelles jugées bonnes à excellentes en février, à 50% en cette fin de juillet. Nous comprenons les défis que vous traversez, fort de notre implantation nationale et de notre implication à la fois sur le marché physique et le marché à terme. Tout n’est pas perdu ! Notre mission, notre rôle, est de vous accompagner au quotidien, et surtout dans ces moments difficiles, de vous fournir les outils et les conseils nécessaires pour vous permettre de profiter d’une rémunération décente. Plus que jamais, il est primordial de sécuriser vos revenus. Notre engagement : • Analyse de Marché : Recevez des informations importantes et actualisées pour mieux planifier vos ventes (1 mois d’essai gratuit) • Conseil Personnalisé : Bénéficiez de stratégies adaptées à vos besoins spécifiques pour optimiser votre commercialisation et maximiser vos revenus. • Formations : Participez à nos sessions de formation pour mieux comprendre les marchés et optimiser vos décisions. Nous sommes à vos côtés pour transformer ces défis en opportunités et assurer la pérennité de vos exploitations. Ensemble, nous pouvons surmonter cette période difficile et préparer un avenir meilleur. Pour plus d'informations, contactez-nous par mail à contact@stratagro.fr, par téléphone au 04 12 01 01 70, ou visitez notre site : www.stratagro.fr

Le bilan de conjoncture 2023 agricole de la DRAAF Occitanie est en ligne : https://lnkd.in/dsKQkrjh Au sommaire : 👉 Focus sur l’évolution des prix (produits agricoles et intrants) 👉Bilan de l’année climatique et des arrêtés sécheresse 👉Conjoncture 2023 des principales productions de la région : o  Grandes cultures, o  Viticulture, o  Fruits & Légumes, o  Prairies et fourrages, o  Productions animales. Pour résumer à grand traits, cette année 2023 se caractérise par des niveaux de production globalement satisfaisants dans un contexte économique et commercial difficile. Ce constat est à modérer au niveau de l’arc méditerranéen, en particulier pour la partie sud-est de l’Aude et l’ensemble du Roussillon, toujours confrontés à une situation de sécheresse exceptionnelle. Après une année 2022 excessivement difficile dans la région du fait de la sécheresse généralisée, l’année 2023 ne permettra sans doute pas de rééquilibrer les comptes des exploitations en difficulté. Vos commentaires constructifs sur le contenu de cette publication seront les bienvenus pour nous aider à améliorer ou enrichir la version 2024. Bonne lecture !

 FRUITS ROUGES CRISE DES PETITS FRUITS EN EUROPE DE L'EST : LA MÉTÉO ET LES MALADIES FONT FLAMBER LES PRIX : Les mauvaises conditions météorologiques dans les pays de l'Est, comme la Serbie, l'Ukraine et la Pologne, ont lourdement affecté les récoltes de petits fruits cette année. Le gel printanier, suivi par des vagues de chaleur estivales, a compromis une grande partie des productions, entraînant une flambée des prix et une baisse des volumes disponibles. Pour la framboise, la grêle et le gel ont empêché les premières cueillettes de l'année, entraînant une chute de rendement de 40% par rapport à l'année précédente, aggravée par l'apparition de maladies. La situation du cassis en Pologne est particulièrement alarmante. Le gel et la grêle ont détruit une grande partie des arbustes, rendant la récolte catastrophique. Le prix du cassis a plus que doublé cette année par rapport à 2023. La griotte subit également une forte augmentation des prix, conséquence directe des conditions climatiques défavorables qui ont endommagé les fleurs et les jeunes fruits. La production a chuté de 25 à 30%. En Serbie, les griottiers ont en plus été touchés par des maladies fongiques et des attaques d'insectes, réduisant davantage les volumes disponibles. En ce qui concerne la rhubarbe, les récoltes en France et en Pologne ont été particulièrement mauvaises. Le peu de volume disponible a été rapidement réservé par l'Allemagne, grand consommateur de ce fruit. Cette année, les références françaises en rhubarbe haute valeur environnementale (HVE) seront limitées. Pour pallier cette situation, une nouvelle ligne d'approvisionnement en rhubarbe d'origine polonaise a été ouverte afin d'assurer une continuité des livraisons tout au long de l'année. Cette conjoncture difficile pousse les producteurs et les acheteurs à revoir leurs stratégies d'approvisionnement face à une offre qui diminue drastiquement.

La revue de presse du retail : Les apiculteurs français en proie à des pertes de récoltes historiques: En raison des mauvaises conditions météorologiques, les apiculteurs enregistrent une année noire. La production de miel a été divisée par deux par rapport à l’année dernière. Une chute de la production qui atteint même 80 % dans certains territoires. ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #GrandeConso #retail

"Une année compliquée" Dans leur dernier rapport, les services du Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire - Agreste ont revu leur copie en ce qui concerne les surfaces de blé tendre en France. Longtemps projetées proches des 4,4 Mha, les surfaces rejoignent désormais l’enquête réalisée en Décembre dernier par les équipes d’Argus Agriculture, soit 4,24 Mha. Ce repli de -11 % par rapport à l’an passé est la résultante d’un automne particulièrement pluvieux, obligeant les producteurs à revoir leurs plans initiaux d’assolement.   Depuis, la météo n’a cessé d’être capricieuse avec un cycle de production marqué par d’importantes précipitations, un manque de luminosité, des gelées tardives et une forte pression maladies. Le cocktail semble fatal pour l’expression du rendement des céréales d’hiver, à l’image des échos du terrain en ce qui concerne l’orge d’hiver. Les 6,42 t/ha annoncées par Agreste paraissent bien trop optimistes puisque cela engendrerait une baisse de seulement 2,1 % par rapport à la moyenne des 5 dernières années. Les années analogues de 2016 et 2020 semblent plus proches de la réalité avec à l’époque, des rendements respectifs de 5,57 t/ha et 5,46 t/ha. In fine, la production d’orge d’hiver en France se rapprocherait des 7,2 Mt contre 8,3 Mt en moyenne ces dernières années.   Bien que la récolte débute seulement en blé tendre, pas de miracle à attendre au regard de la corrélation entre les rendements en orge et en blé. Si pour l’heure, Agreste parait conservateur sur la baisse du rendement, le croisement des surfaces à 4,24 Mha et du rendement annoncé par ARVALIS - Institut du végétal et INTERCEREALES à 6,4 t/ha propulserait la récolte française autour des 27 Mt. Si tel est le cas, alors la récolte française serait sous les niveaux de 2016 et loin des 34,6 Mt produites en moyenne ces 5 dernières années.   La France reste un grand pays agricole mais ces éléments peuvent t’ils déréguler les marchés ? La Russie va-t-elle conserver son rang de fournisseur incontestable sur la scène internationale ? Les bilans sont-ils tendus sur le complexe céréalier ? Quels éléments peuvent déséquilibrer les marchés à court terme ? Tant de questions et de scénarios qu’il semble bon d’avoir en tête en ce début de campagne 2024/25 alors n’hésitez pas à nous contacter aportier@agritel.com. Argus Media Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA) Camille Marigaux géraldine woessner Tiphaine Leproux .. Hélène Grégoire Dominique Schelcher Magdalena Derwich Sylvain Maestracci

🌾 𝐋𝐚 𝐦𝐨𝐢𝐬𝐬𝐨𝐧 𝐝’𝐞́𝐭𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐨𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐂𝐞́𝐫𝐞́𝐯𝐢𝐚 𝐞𝐧 𝟕 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭𝐬  Une moisson d’été décevante en rendements pour les céréales à paille, un décrochage d’autant plus marqué en secteur à fort potentiel. Mais la qualité est cependant au rendez-vous. Les chantiers se sont éternisés ! 1️⃣ 𝗢𝗿𝗴𝗲𝘀 𝗱'𝗵𝗶𝘃𝗲𝗿 : Une vraie déception, avec une baisse de 𝟭𝟬 𝗮̀ 𝟯𝟬% des rendements par rapport à la moyenne quinquennale de 62 qx/ha. 2️⃣ 𝗕𝗹𝗲́𝘀 𝘁𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲𝘀 𝗱'𝗵𝗶𝘃𝗲𝗿 🌾 : Ils enregistrent un recul de 𝟭𝟬 𝗮̀ 𝟭𝟱% par rapport à la moyenne quinquennale de 66 qx/ha. 3️⃣ 𝗢𝗿𝗴𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗽𝗿𝗶𝗻𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 : La situation n'est guère meilleure, avec des rendements en baisse de 𝟱 𝗮̀ 𝟭𝟬% (moyenne quinquennale : 50 qx/ha). 4️⃣ 𝗖𝗼𝗹𝘇𝗮, 𝗹𝗮 𝗯𝗼𝗻𝗻𝗲 𝘀𝘂𝗿𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 : Avec des rendements entre 𝟯𝟬 𝗲𝘁 𝟯𝟱 𝗾𝘅/𝗵𝗮, supérieurs à la moyenne quinquennale de 32 qx/ha, le colza apporte un peu de lumière dans cette difficile récolte. 5️⃣ 𝗜𝗺𝗽𝗮𝗰𝘁 𝗱𝘂 𝗰𝗹𝗶𝗺𝗮𝘁 : L'excès d'eau et le manque de luminosité ont affecté la mise en place du potentiel des céréales à paille, notamment sur les parcelles profondes sensibles à l’humidité. Cela s'est traduit par une diminution du nombre d’épis et de grains par épis. 6️⃣ 𝗤𝘂𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗮𝘂 𝗿𝗲𝗻𝗱𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 : Malgré des poids spécifiques faibles sur les céréales à paille, les autres paramètres qualitatifs sont préservés, notamment la teneur en protéines et le pouvoir germinatif des orges de brasserie. Les premiers tests de panification sur les blés sont encourageants. 7️⃣ 𝐔𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐢𝐬𝐬𝐨𝐧 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐝𝐮𝐫𝐞́𝐞🕰️ : Traditionnellement, les moissons se terminent autour du 20 juillet sur nos secteurs, mais cette année atypique a vu les chantiers se prolonger jusqu'au 10 août. 🔜𝗘𝘀𝗽𝗼𝗶𝗿𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹'𝗮𝘂𝘁𝗼𝗺𝗻𝗲 : Tous les regards se tournent maintenant vers les cultures d’automne 🌽 (maïs, tournesol, soja) 🌻. Les potentiels seront tributaires des dates de semis assez étalées en raison des conditions climatiques. Une moisson 2024 atypique qui nous rappelle que chaque année agricole a son lot de surprises et de défis !

Le moins que l’on puisse dire est que l’année aura été marquée par de fortes pluies. Pour autant, l’Union nationale interprofessionnelle cidricole (Unicid) annonce une bonne récolte 2024. Avec des volumes à la hausse. Toute l'actualité des #CHR est sur Au Cœur du CHR

En 2024, la récolte de pêches et nectarines en Roussillon est abondante mais les fruits, bien que sucrés, sont souvent tachés et craquelés à cause de la sécheresse et des conditions climatiques difficiles. Ces imperfections esthétiques ont entraîné une baisse des ventes. Les nouvelles mesures environnementales imposant des emballages plus coûteux et la météo maussade de juin ont également contribué à cette situation. Les producteurs espèrent que le retour du soleil dans le nord du pays améliorera les ventes, car la production est en hausse de 8%. https://lnkd.in/eBcHkP3Z

Etre agriculteur en 2024, c’est s’adapter sans pouvoir forcément réussir. 🫛 Automne 23 : Semis de pois d’hiver ❌ Sortie hiver 24 : Destruction des pois avec un potentiel proche de 0 🌻 Printemps 24 : Semis de tournesol pour remplacer le pois ❌ Automne 24 : Retard végétatif qui empêche de moissonner et tournesols avec les pieds dans l’eau Une parcelle, deux semis, deux cultures, zéro récolte ! Des charges, pas de produits, quelle belle année ! ⛈️ Plus de 1 000 mm depuis un an dans l’Oise et la pluie continue. Au micro de RTL pour expliquer la récente hausse des cours à l'heure où le bilan européen se tend. Retour sur 3 ans d'évolution des cours de l'huile pour le panier RTL avec Pierre Herbulot : https://lnkd.in/gZpH3Vcu Virginie Garin Olivier Dauvers Dominique Schelcher ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires) Ministère de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt Argus Agriculture