Biodiversité et moratoire sur la CSRD, c'est le programme du jour de Mutation(s), la newsletter de Youmatter ! Cette semaine, j'avais prévu une spéciale #biodiversité à l'occasion de la #COP16 qui s'est ouverte pour deux semaines à Cali. Si le sujet commence à être pris en compte par les entreprises, il ne l'est toujours pas à la hauteur du climat…On vous donne donc quelques pistes pour faire en sorte que ça change. Et puis ce week-end, Michel Barnier a lâché une petite bombe dans le Journal du Dimanche en parlant d'un possible moratoire sur la #CSRD. On fait donc le point sur la faisabilité de cette annonce, le contexte dans lequel elle s'inscrit mais aussi des réactions d'entreprises et de fédérations car un "réexamen de la portée" de ce texte phare du Green Deal est loin d'être anodin pour les organisations engagées dans la transition. Pour la biodiversité voici quelques uns des sujets traités : - COP16 : pourquoi les entreprises doivent aussi s'intéresser à ces négociations ? - 5 étapes pour engager votre entreprise dans la biodiversité - Un point chiffré sur la dépendance de notre économie européenne à la nature et les conséquences économiques de sa dégradation - l'alerte du WWF sur l'effondrement des populations d'espèces sauvages et l'importance de mettre en place de nouvelles mesures - 3 MOOC pour approfondir - Une réflexion sur la valorisation économique des services écosystémiques Pour lire la newsletter, je vous mets le lien en commentaire, mais le mieux, c'est encore de s'abonner et ça se passe ici : https://lnkd.in/e5hdzEus Alexandra Nowak Le Club des juristes Sylvie Gillet Caroline NEYRON Pierre-Francois Thaler Alexandra Palt Jérôme Cohen Catherine GUERNIOU Sophie Dartois Sylvain Boucherand Bettina Laville
Post de Béatrice Héraud
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« Il faut allier le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volonté.. ». (Antonio Gramsci) Le TRANSITION FORUM nous a fait vivre un moment fort mardi soir, à travers une séance dédiée la #Biodiversité dans les #entreprises. Qq jours après la fin de la #COP16 à Cali, Christian HUYGHE de l’INRAE, a ouvert le bal avec une keynote brillante sur l’état de la Biodiversité dans le monde, des négociations internationales sur le sujet et des raisons d’agir vite. Effectivement, on peut toujours voir le verre à moitié vide en parlant des difficultés des états à Cali à se mettre d’accord, mais, à l’inverse, on peut aussi choisir de voir le verre à moitié plein en zoomant sur la mobilisation exceptionnelle des entreprises lors de cette manifestation d’ampleur. Nous n’oublions pas que 72% des entreprises EU dépendent de la biodiversité et que le rythme d’effondrement est aujourd’hui de 100 à 1000 fois plus élevé qu’avant l’ère préindustrielle. En seulement 50 ans, les populations d'animaux vertébrés sauvages ont chuté de 73 %, (rapp 2024 du WWF). Le sujet n’était pas véritablement palpable dans nos régions d’Europe occidentale, jusqu’à la publication dans Nature Magazine, d’une étude menée en Allemagne démontrant que le nombre d’espèces d’insectes a diminué d’environ un tiers depuis 10 ans. La réflexion autour de l’évolution de la masse d’insecte fait prendre conscience que l’on a modifié les équilibres du vivant : nous sommes rentrés dans l’ère de l’#anthropocène. Or, l’effondrement de la Biodiversité conduit à ce que les problèmes augmentent. Une des « excuses » pour ne pas agir sur le sujet de la Biodiversité est qu’il n’y a pas d’indicateur de mesure qui fasse consensus, et donc pas de langage commun comme la TeqCO2 pour le Climat. Or, le kpi « masse d’insectes » pourrait être « l’indicateur ». Identifier les causes de la baisse de cette biomasse est un must-do duplicable partout, d’autant plus que les causes sont connues ; pour n’en citer que quelques-unes, l’intensité d’utilisation, le changement d’utilisation des sols, les xénobiotiques qui mettent une pression sur la Biodiversité, etc. Les causes sont démontrées : reste à travailler dessus. Enfin, quelques citations choisies : laure lemarquis : « Il est inutile d’avoir des données parfaites pour commencer à agir sur la Biodiversité » Marie Marache Groupe Rocher : "Pour bcp de salariés dans les entreprises, il y a distanciation avec la nature. Il faut récréer ce lien". Hélène VALADE LVMH : "Il faut agir sans attendre que les trajectoires soient dessinées" Geoffroy DUFAY AXA Climate : « Éthique, finance et juridique : 3 leviers pour mobiliser les entreprises » Fabrice Bonnifet Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D) "On ne pourra pas tout verdir, il faut avoir l’humilité et le courage de trancher"
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Aujourd’hui, à Cali, débute la 16e Conférence sur la diversité biologique. Alors que les discussions internationales sur le climat attirent souvent toute l’attention, il est de plus en plus évident que les défis liés à la perte de biodiversité ne peuvent plus être dissociés des défis de la crise climatique, notamment sous le prisme de la justice sociale et de l’atteinte d’une bonne qualité de vie pour tous. La #COP16 devrait offrir l’opportunité de renforcer les synergies entre les deux agendas, et surtout de promouvoir une mise en œuvre conjointe des stratégies climat (CDN) et des SPANB, dans le contexte de la montée en puissance politique en vue de la #COP30, où la protection des forêts et son financement sera portée notamment par la présidence brésilienne. En 50 ans (1970 – 2020) les populations de mammifères, d’oiseaux, poissons, reptiles et amphibiens ont perdu les ¾ de leurs effectifs (rapport 2024 du #WWF). 1 million d’espèces sont aujourd’hui menacées (environ 2000 sur les plus de 20 000 recensées en Bourgogne-Franche-Comté) En cause, la dégradation et la perte des habitats, le changement climatique, les pollutions, les espèces invasives, la surexploitation des ressources naturelles. Alors que les discussions internationales sur le climat attirent souvent toute l’attention, il est de plus en plus évident que les défis liés à la perte de biodiversité ne peuvent plus être dissociés des défis de la crise climatique, notamment sous le prisme de la justice sociale et de l’atteinte d’une bonne qualité de vie pour tous. La biodiversité soutient la vie humaine. La lutte contre l’effondrement du vivant doit être une priorité tout comme celle contre le changement climatique. Ce sont les deux piliers de la transition écologique. L’#uB, à travers l’axe 4 de son schéma directeur DDRSE œuvre, à sa mesure, pour la préservation de la biodiversité sur ses campus. Alors à Cali, Paris ou Dijon, et partout ailleurs, faisons la paix avec la nature. Paz con la naturaleza. #COP16Colombia #biodiversité #PazConLaNaturaleza #bfc #crous #ofb #ub
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🌍 La #biodiversité : une nouvelle frontière pour l’investissement à impact Lors de notre #smartlunch dédié, Emmanuelle Sée a dressé un rapide bilan de la COP16 Biodiversité qui s’est tenue le mois dernier à Cali. Parmi les avancées marquantes évoquées : ✅ La reconnaissance des droits des populations autochtones ✅ L'introduction de crédits biodiversité, à l’instar des crédits carbone ✅ Le développement du concept de "digital sequence information" (DSI). A ses côtés, Joana Foglia, consultante en économie bleue durable, a fait le lien entre la biodiversité et notre alimentation, à travers une analyse du secteur de l'#aquaculture. Elle a proposé une grille d’analyse permettant de faire les bons choix d’investissement dans les portefeuilles. Enfin, elle a présenté comment adapter les pratiques intensives pour concilier production alimentaire durable et préservation de la biodiversité. Cruciale pour la santé des écosystèmes et la survie des espèces, la préservation de la biodiversité est plus qu’une responsabilité : c’est une source d’#opportunités dans une démarche d’investissement à impact. La #COP16 Biodiversité marque ainsi une étape importante dans la lutte contre la dégradation des écosystèmes et ouvre de nouvelles perspectives pour concilier performance financière et responsabilité environnementale. #impactinvesting #investissementresponsable #financedurable #biodiversity #blueeconomy
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🗺 On en est où de la lutte contre l’effondrement de la biodiversité ? Tous les 2 ans, les États multiplient les promesses pour protéger la biodiversité et oublient ensuite (souvent) de les réaliser. La rencontre internationale de cette semaine fera-t-elle exception ? 📍 À partir d’aujourd’hui, et jusqu'au 1er novembre, les pays du monde entier se retrouvent en #Colombie pour faire le point sur les solutions mises en place contre l'érosion de la #biodiversité. Après des engagements forts pris en 2022, cette nouvelle COP biodiversité est l’occasion de faire le point : 📋 La majorité des pays n’ont pas envoyé leurs stratégies à temps Sur les 196 pays qui se sont engagés à soumettre des plans d'action nationaux en amont de la #COP16, seule une vingtaine ont véritablement rendu leur copie et une centaine ont simplement inscrit des cibles, moins précises. 💲 Le mécanisme de financement mis en place en 2022 est déjà critiqué À Montréal, les États s’étaient accordés à créer un nouveau fonds. Les pays du Nord s’étaient alors engagés à y mettre 20 milliards de dollars par an pour aider les pays du Sud à mettre en place des mesures de conservation. Deux ans plus tard, le compte n’y est pas et les pays en développement critiquent le fonctionnement de ce pot commun. Il sera donc question d'en créer un nouveau. 🔬 Initié lors de la #COP15, les parties pourraient enfin trouver un accord sur le partage des ressources génétiques Depuis sa création en 1992, la convention sur la diversité biologique tente d'imposer une juste répartition des richesses issues des ressources génétiques prélevées dans la nature. Avec la numérisation de ces données, le cadre international est devenu obsolète. La COP16 biodiversité pourrait alors imposer une nouvelle taxe sur ces informations de séquençage numérique. ➡ En bref, alors que l'effondrement du monde vivant s'accélère, ce sommet va aborder des enjeux essentiels pour les prochaines années. Pour comprendre ce qui est en jeu et suivre, avec nous, l'évolution des discussions au jour le jour, rdv sur notre site internet 👉 https://lnkd.in/etj7_KVp Imag : De gauche à droite : Nicolas Laurent, France ; Angela Lozan, Moldavie ; et Krishneel Nand, Fidji - IISD/ENB | Mike Muzurakis
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#November Pensez-vous que la ménace sur la biodiversité impacte réellement les finances ? Ce Mini-Mooc est fait pour vous, pour comprendre les risques financiers liés à dégradation de l'environnement et de l'écosystème naturel. "Dans un monde de plus en plus conscient des défis environnementaux et du déclin de la biodiversité, la 16ème Convention des Nations unies 2024 sur la diversité biologique en Colombie est l’occasion particulière pour les pays signataires de montrer leur engagement sur ces sujets en présentant leurs stratégies et plans d'action pour y faire face. Le déclin de la biodiversité constitue en effet une menace pour les vies humaines mais également pour l’économie et la stabilité financière mondiale. Face à ces défis, des acteurs publics et privés s’engagent en menant des initiatives favorables à la préservation de la nature et de la biodiversité." By Campus groupe AFD and Expertise France Merci à Eric Lombard, Tatiana Giraud , Etienne Espagne , Jean Boissinot, Thomas Melonio , Nathalie Borgeaud , Camille Laurens-Villain , Amaury Mulliez pour le partage d'expériences #AmadouSAVANE #Biodiversity #climatechange #COP16 #FinancialRisk #Colombia #Globalwarming #WorldCity
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La #COP16 sur la #biodiversité s'est conclue le samedi 2 novembre sans accord sur le financement des mesures pour préserver la nature d'ici 2030, après une suspension en raison du manque de quorum. En effet, sans le nombre minimum de délégations présentes, les organisateurs ont dû suspendre la séance, mettant ainsi fin aux négociations sans qu'un accord global soit atteint sur des points cruciaux comme le financement et le suivi des engagements. Sans surprise, les pays riches se sont montrés réticents à créer un nouveau fonds pour la #nature, freinant l’objectif de 200 milliards de dollars annuels pour la #préservation de la biodiversité. La présidente de cette COP a reconnu le manque de confiance entre les États comme un obstacle majeur aux progrès dans ces négociations multilatérales. Malgré tout, les #PeuplesAutochtones ont remporté une avancée significative lorsque les 196 pays membres ont voté en faveur de la création d’un groupe permanent au sein de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (#CDB), leur garantissant une représentation officielle et continue. Cette décision marque une première historique dans les négociations environnementales, reconnaissant le rôle essentiel de ces #GardiensDeLaNature. Cette inclusion offre l’espoir d’un dialogue plus équilibré pour atteindre les objectifs de protection de la biodiversité, tels que définis par l'accord Kunming-Montréal de 2022. Pour rappel, ✅ La protection de 30 % des terres et des mers d'ici 2030 ✅ La réduction des subventions néfastes (à la biodiversité) ✅ La restauration des écosystèmes dégradés ✅ Le respect des droits des peuples autochtones ✅ La réduction des risques liés aux espèces exotiques envahissantes ✅ L'augmentation du financement pour la biodiversité Bon... On avance lentement mais sûrement sur cette feuille de route... 🐌 #Environnement #JusticeEnvironnementale #Ecologie
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#Biodiversite - « A la différence de la question climatique, la crise de la biodiversité n’est pas comprise comme un risque majeur par les classes dirigeantes » s’émeut Stephane Foucart, dans sa chronique Le Monde, alors que la 16e conférence des parties de la convention des Nations unies sur la biodiversité (#COP16) s’achève à Cali en Colombie. Il souligne que « lorsque les systèmes productifs rencontrent des limites, celles-ci sont toujours interprétées comme des limites techniques. La baisse de production du secteur primaire, par exemple, n’est jamais spontanément abordée comme un signe d’essoufflement de l’écosystème, mais soit comme une entrave à l’usage d’une technologie, soit comme un simple défi technique à relever » : « ce biais culturel, très répandu au cœur de l’appareil d’Etat, nous rend aveugles aux effets de la destruction du vivant » affirme-t-il. Le climat est souvent perçu comme le sujet majeur du développement durable car plus facilement mesurable. La biodiversité n’entre pas dans des courbes et les effets collatéraux sa disparition encore moins. Tant que l’on continuera à opérer en silo, on n’arrivera à rien. C’est bien en cela que les Objectifs de développement durable (#ODD) sont une formidable grille de lecture. Mais il paraît qu’ils sont trop conceptuels !… Dans le pays des Lumières, je ne sais plus quoi dire quand la raison disparaît au profit de la paresse intellectuelle ! 💁🏼♂️
« A la différence du réchauffement, la crise de la biodiversité n’est pas comprise comme un risque par les classes dirigeantes »
lemonde.fr
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COP 16 BIODIVERSITE «Dans une génération. il sera trop tard pour l'humanité» INTERVIEW Dans l’article de Libération du vendredi 1er novembre, Alors que le sommet onusien de #Cali, en Colombie, doit se terminer vendredi le président du muséum national d'Histoire naturelle, Gilles Bloch, rappelle combien il est urgent d'agir pour le vivant. 🌍 la COP16 sur la biodiversité, en Colombie, est au cœur des préoccupations mondiales. Cette réunion vise à « faire la paix avec la nature » pour endiguer une crise écologique alarmante, décrite par Gilles Bloch, président du Muséum d’Histoire naturelle. La COP16 rassemble dirigeants et ministres venus définir des actions concrètes suite à l’accord de Kunming-Montréal (2022) : protéger 30 % des terres et mers, restaurer 30 % des #écosystèmes, et réduire de moitié les pesticides d’ici 2030. 🌱 🗣️ Trois grands axes sont discutés : 1) le déploiement des objectifs biodiversité pays par pays, 2) la mise en place de financements pour les pays du Sud, et 3) le partage des bénéfices liés aux informations génétiques. Malgré des progrès sur des sujets comme les espèces envahissantes et la biodiversité marine, l’urgence est pressante : on parle de la « sixième extinction de masse ». En France, 2 900 espèces sont déjà menacées. Il est temps d’agir 💪! #COP16 #Biodiversité #UrgenceClimatique #rse #csrd #durabilité Nb : un indicateur à retenir, « selon la plate-forme intergouvernementale, scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, environ 1 million d’espèces, c’est-à-dire la moitié de celles connues dans le monde, sont à risque d’extinction. Et pas dans trois siècles, mais d’ici 2040. Moins d’une génération. C’est vertigineux. » d’après les propos de Gilles Bloch…
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🌍 Un rappel en quelques chiffres des enjeux de la #biodiversité alors que la #COP16 bat son plein. 🇨🇴 Réuni·es à Cali, les dirigeant·es et expert·es du monde entier tentent de trouver des solutions pour stopper l'érosion de la biodiversité. 🌱 Depuis le 21 octobre, 196 pays débattent pour donner vie à l'accord de Kunming-Montréal signé il y a 2 ans : l’ambition est notamment de placer 30% de la planète sous protection minimale, réduire de moitié les risques des pesticides et l’introduction des espèces invasives, mobiliser 200 milliards de dollars par an pour sauvegarder la #nature. 👉 Pour rappel, le constat est vertigineux : la communauté scientifique parle de plus en plus de 6e extinction de masse des espèces. Selon l’IPBES (plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), environ un million d'espèces pourraient disparaître d'ici 2040. C’est la moitié des espèces connues, qui disparaitrait en moins d’une génération ! 🇪🇺 Pourtant, rien qu’à l’échelle européenne, on ne va pas vraiment dans le bon sens. Le Pacte vert a du plomb dans l’aile, et la loi sur la restauration de la nature, finalement entrée en vigueur en août, a été attaqué par les #lobbys de l’agro-industrie et a bien failli ne pas voir le jour. 🍃 On espère que cette #COP sera un véritable tournant pour le vivant 💪 📬 Pour être tenu·e au courant des actus, rejoins le mouvement !
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La France n'est pas épargnée par l'érosion de la biodiversité. Le rapport de l’Institut Montaigne appelle à une mobilisation collective autour de trois axes majeurs : 🇪🇺 La construction d'un référentiel européen, 🌿 La valorisation de la biodiversité dans les modèles économiques, 🤝 L'acceptabilité sociale. Veolia a contribué aux recommandations du rapport "Biodiversité et économie : les inséparables" de l'Institut Montaigne, co-présidé par Sébastien Daziano, Directeur de la Stratégie et de l'Innovation de Veolia. Pour valoriser la biodiversité, il faut aussi bien la mesurer. Nous avons développé le capteur Leko en partenariat avec le Muséum national d'Histoire naturelle. Il permet d'identifier plus de 80 espèces animales par l'écoute de leurs émissions ultrasonores et de qualifier l'état de santé d'un écosystème. Veolia s'engage également pour une économie circulaire en réduisant son empreinte environnementale et en développant des solutions de recyclage et de valorisation des déchets sur l'ensemble de ses sites français Conscient de l'importance de l'action collective, Veolia collabore avec les acteurs locaux, les associations et les citoyens pour mettre en place des actions concertées de protection de la biodiversité et sensibiliser le grand public à ces enjeux. Convaincu que la préservation de la biodiversité est un investissement pour l'avenir, nous nous engageons pleinement à construire un avenir plus durable et résilient pour tous #Veolia | #Biodiversité | #France
🔴 NOUVELLE PUBLICATION 📣 Alors que la #COP16 s’ouvre à Cali, notre dépendance à la nature reste dangereusement invisible. Face à une accélération alarmante de l’érosion des ressources naturelles, une prise de conscience collective des entreprises, des pouvoirs publics et des citoyens est indispensable à la mise en œuvre d’un changement de paradigme. L’enjeu est d’autant plus critique que la biodiversité, souvent éclipsée par la crise climatique, est perçue comme une contrainte pour les acteurs économiques alors qu’elle se révèle être une opportunité de développement stratégique. À l'échelle mondiale, ses services écosystémiques sont évalués entre 125 000 et 140 000 milliards de dollars. Cependant, réduire la biodiversité à une simple valeur monétaire est complexe, car les écosystèmes sont dynamiques et interconnectés avec une dimension éthique dont il faut tenir compte. C’est pourquoi, l’Institut Montaigne a souhaité mener une réflexion de fond sur les interdépendances entre biodiversité et économie dans un nouveau rapport “Biodiversité et économie : les inséparables”, piloté par Yasmina Tadlaoui, experte résidente - Biodiversité et co-présidé par Pierre Dubreuil, Haut-Fonctionnaire et Directeur général du Domaine national de Chambord, Hervé Navellou, Président de L'Oréal France ainsi que Sébastien Daziano, Directeur de la stratégie et de l’innovation chez Veolia. L’entrée en vigueur de la directive européenne CSRD constitue une première avancée, en obligeant les entreprises à mieux intégrer les risques et opportunités liés à la biodiversité dans leur chaîne de valeur. Cependant, même si les progrès réalisés sont bien réels, ils demeurent insuffisants. Les entités, publiques comme privées, se trouvent souvent démunies face à la multiplicité des sujets à adresser, à la complexité des enjeux autour du vivant et des actions qu’elles peuvent engager. Un cadre législatif, combiné à une mobilisation collective, doit être le moteur d'une transformation vers des modèles économiques plus durables et résilients. C’est le sens du présent rapport qui s’appuie sur plus de 100 auditions des pratiques d’acteurs économiques, publics ou de la société civile sur une période d’un an. Il identifie les limites concrètes aux mesures déjà effectives et propose d’actionner 3 leviers pour soutenir l’intégration de la biodiversité dans des modèles économiques et sociétaux à l’échelle territoriale, nationale et internationale : 🇪🇺 La construction d'un référentiel européen, 🌾 La valorisation de la biodiversité dans les modèles économiques 🤝 L'acceptabilité sociale. 🔗 Retrouvez tous les détails dans notre nouveau rapport. 👉 https://bit.ly/4f7qZU8
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