Apres les rapports de la cour des comptes sur les établissements de santé publics et privés, sur la situation financière des hopitaux publics aprés le COVID et ceux sur les conseils de l'ordre des médecins et celui des infirmiers, un autre rapport à lire sur la désertification médicale. Nous sommes tous impactés par le manque de médecin, une moyenne d'age élevée et la féminisation de ces professions, et. la généralisation des fonctionnements des cabinets sur rendez vous En espérant que ce rapport amène un vrai débat pour trouver des solutions pérennes et efficaces. https://lnkd.in/eXdSMMCG
Post de Bertrand Duboé
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Juste prescription, rôle des paramédicaux, direction des hôpitaux… l’urgentiste multiplie les propositions pour mettre un terme à la déliquescence de notre système de santé.
"Pour sauver l’hôpital, osons des réformes courageuses" : l’ordonnance du Dr Mathias Wargon
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Le système de santé, c’est la santé du système …
La Cour des comptes publie un rapport sur l’organisation territoriale des soins de premier recours. Elle souligne que plusieurs indicateurs quantitatifs traduisent les difficultés d'accéder à cette offre : "les délais moyens pour obtenir des rendez-vous avec les médecins s’allongent, la part de patients sans médecin traitant s’accroît, de même que la part de médecins ne prenant plus de nouveaux patients. Parmi les patients sans médecin traitant, la part des plus précaires augmente. Les inégalités géographiques de répartition des professionnels de santé s’aggravent. Dans certains territoires, le taux de patients sans médecin traitant peut ainsi représenter jusqu’au quart des patients et le taux de passages aux urgences sans gravité particulière atteindre 40 %." Pour la Cour, "le contraste est donc important entre l’ambition des mesures annoncées et le « sentiment d’abandon » que peuvent ressentir des habitants des territoires les plus fragilisés. La multiplication des dispositifs d’aides et leur instabilité dans le temps rendent une consolidation globale des résultats très difficile. Bien que des éléments positifs soient à noter, les aides apportées se révèlent inefficaces si l’on en juge par leur faible impact. En outre, la possibilité pour les diverses professions de santé d’organiser des coopérations structurées est insuffisamment mise en pratique." La Cour formule 7 recommandations : 1. Inscrire dans les missions des schémas territoriaux de santé la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé. 2. Établir au niveau national un suivi annuel de la politique d’amélioration de l’accès aux soins de premier recours, placé sous le pilotage administratif du secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales. 3. Prévoir, dans le cadre des négociations conventionnelles entre la CNAM et les médecins libéraux, qu’une part des aides à la création d’emplois d’assistants médicaux soit allouée, de manière distincte, sur des critères de priorités territoriales (par exemple de 50 %). 4. Pour développer la coopération entre professionnels de santé, conditionner l’aide apportée aux différentes structures d’exercice coordonné par la signature de protocoles. 5. Encourager les médecins à venir exercer à temps partiel dans les zones manquant de professionnels de santé : à court terme en complétant les aides des collectivités territoriales à l’équipement de cabinets secondaires ; et, à plus long terme, en conditionnant toute nouvelle installation dans les zones les mieux dotées en médecins à un engagement d’exercice partiel dans les zones les moins bien dotées. 6. Étendre aux médecins hospitaliers exerçant dans des centres de santé hospitaliers la possibilité de percevoir une rémunération partiellement indexée sur leur activité, dans des conditions juridiques sécurisées. 7. Dans les zones manquant de professionnels de santé, confier aux hôpitaux une mission d’intérêt général nouvelle, consistant à déployer des centres de santé polyvalents.
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Extraits : "La demande de soin de premier recours a augmenté au cours des 20 dernières années, en raison de la fréquence croissante des pathologies chroniques, qui induit un volume accru de soins dits « programmés ». Du fait de la saturation des agendas, les patients rencontrent aussi de plus en plus souvent des difficultés à trouver une réponse à leurs demandes de soins dits « non programmés » et les professionnels de santé peinent à assurer leurs missions « d’aller-vers » les patients les plus éloignés du soin." " L’offre de soins, qui résulte d’évolutions contradictoires des effectifs des professionnels de santé (stagnants pour les med Gé, les pharmaciens ou les chirurgiens-dentistes, tandis que ceux des idel ou des masseurs kinés ont progressé fortement) ne répond pas suffisamment à ces demandes accrues : les délais moyens pour obtenir des rendez-vous avec les médecins s’allongent, la part de patients sans médecin traitant s’accroît, de même que le nombre absolu des patients qui s’orientent vers les urgences sans justification médicale évidente". "Depuis le début des années 2000, divers plans, « pactes » ou mesures ont été déployés pour mieux organiser les soins de 1er recours et renforcer les moyens destinés à en améliorer l’efficacité ou la répartition géographique ... Plus récemment ont été soutenues diverses formes nouvelles de coopérations entre professions de santé ou déployées des aides à l’optimisation (ou à « l’économie ») du temps médical". "... Si des éléments positifs sont à noter, ... dans l’ensemble cependant, les aides apportées n’ont pas permis d’enrayer la dégradation de l’accès aux soins de premier recours et se sont révélées peu sélectives, du double point de vue des inégalités territoriales et sociales de santé. Dans les territoires en difficulté moyenne, l’équilibre entre la demande et l’offre de soins peut être recherché par un soutien plus marqué aux coopérations entre professionnels de santé, au sein des CPTS ou des équipes de soins primaires". "Dans les territoires les plus pénalisés, l’implication des moyens publics, notamment des éts de santé, doit être plus forte : l’implantation de centres de santé, rattachés à groupements hospitaliers de territoire, doit être envisagée en cas de carence des opérateurs libéraux. Et l’autorisation d’installation de médecins dans des zones déjà bien dotées en médecins devrait avoir pour contrepartie un engagement d’activité partielle ... en zone sous-dotée". "Plus que l’accumulation de mesures, l’essentiel est qu’elles soient insérées à l’avenir dans une trame stratégique, de sorte que l’accès aux soins de 1er recours soit désormais mis « sous tension » de résultat, non pour quantifier des moyens mais pour vérifier leur capacité à infléchir des difficultés d’accès, légitimement ressenties comme inacceptables par de très nombreux concitoyens." Conclusion et recommandations page 110 du document !
La Cour des comptes publie un rapport sur l’organisation territoriale des soins de premier recours. Elle souligne que plusieurs indicateurs quantitatifs traduisent les difficultés d'accéder à cette offre : "les délais moyens pour obtenir des rendez-vous avec les médecins s’allongent, la part de patients sans médecin traitant s’accroît, de même que la part de médecins ne prenant plus de nouveaux patients. Parmi les patients sans médecin traitant, la part des plus précaires augmente. Les inégalités géographiques de répartition des professionnels de santé s’aggravent. Dans certains territoires, le taux de patients sans médecin traitant peut ainsi représenter jusqu’au quart des patients et le taux de passages aux urgences sans gravité particulière atteindre 40 %." Pour la Cour, "le contraste est donc important entre l’ambition des mesures annoncées et le « sentiment d’abandon » que peuvent ressentir des habitants des territoires les plus fragilisés. La multiplication des dispositifs d’aides et leur instabilité dans le temps rendent une consolidation globale des résultats très difficile. Bien que des éléments positifs soient à noter, les aides apportées se révèlent inefficaces si l’on en juge par leur faible impact. En outre, la possibilité pour les diverses professions de santé d’organiser des coopérations structurées est insuffisamment mise en pratique." La Cour formule 7 recommandations : 1. Inscrire dans les missions des schémas territoriaux de santé la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé. 2. Établir au niveau national un suivi annuel de la politique d’amélioration de l’accès aux soins de premier recours, placé sous le pilotage administratif du secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales. 3. Prévoir, dans le cadre des négociations conventionnelles entre la CNAM et les médecins libéraux, qu’une part des aides à la création d’emplois d’assistants médicaux soit allouée, de manière distincte, sur des critères de priorités territoriales (par exemple de 50 %). 4. Pour développer la coopération entre professionnels de santé, conditionner l’aide apportée aux différentes structures d’exercice coordonné par la signature de protocoles. 5. Encourager les médecins à venir exercer à temps partiel dans les zones manquant de professionnels de santé : à court terme en complétant les aides des collectivités territoriales à l’équipement de cabinets secondaires ; et, à plus long terme, en conditionnant toute nouvelle installation dans les zones les mieux dotées en médecins à un engagement d’exercice partiel dans les zones les moins bien dotées. 6. Étendre aux médecins hospitaliers exerçant dans des centres de santé hospitaliers la possibilité de percevoir une rémunération partiellement indexée sur leur activité, dans des conditions juridiques sécurisées. 7. Dans les zones manquant de professionnels de santé, confier aux hôpitaux une mission d’intérêt général nouvelle, consistant à déployer des centres de santé polyvalents.
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La Cour des comptes publie un rapport sur l’organisation territoriale des soins de premier recours. Elle souligne que plusieurs indicateurs quantitatifs traduisent les difficultés d'accéder à cette offre : "les délais moyens pour obtenir des rendez-vous avec les médecins s’allongent, la part de patients sans médecin traitant s’accroît, de même que la part de médecins ne prenant plus de nouveaux patients. Parmi les patients sans médecin traitant, la part des plus précaires augmente. Les inégalités géographiques de répartition des professionnels de santé s’aggravent. Dans certains territoires, le taux de patients sans médecin traitant peut ainsi représenter jusqu’au quart des patients et le taux de passages aux urgences sans gravité particulière atteindre 40 %." Pour la Cour, "le contraste est donc important entre l’ambition des mesures annoncées et le « sentiment d’abandon » que peuvent ressentir des habitants des territoires les plus fragilisés. La multiplication des dispositifs d’aides et leur instabilité dans le temps rendent une consolidation globale des résultats très difficile. Bien que des éléments positifs soient à noter, les aides apportées se révèlent inefficaces si l’on en juge par leur faible impact. En outre, la possibilité pour les diverses professions de santé d’organiser des coopérations structurées est insuffisamment mise en pratique." La Cour formule 7 recommandations : 1. Inscrire dans les missions des schémas territoriaux de santé la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé. 2. Établir au niveau national un suivi annuel de la politique d’amélioration de l’accès aux soins de premier recours, placé sous le pilotage administratif du secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales. 3. Prévoir, dans le cadre des négociations conventionnelles entre la CNAM et les médecins libéraux, qu’une part des aides à la création d’emplois d’assistants médicaux soit allouée, de manière distincte, sur des critères de priorités territoriales (par exemple de 50 %). 4. Pour développer la coopération entre professionnels de santé, conditionner l’aide apportée aux différentes structures d’exercice coordonné par la signature de protocoles. 5. Encourager les médecins à venir exercer à temps partiel dans les zones manquant de professionnels de santé : à court terme en complétant les aides des collectivités territoriales à l’équipement de cabinets secondaires ; et, à plus long terme, en conditionnant toute nouvelle installation dans les zones les mieux dotées en médecins à un engagement d’exercice partiel dans les zones les moins bien dotées. 6. Étendre aux médecins hospitaliers exerçant dans des centres de santé hospitaliers la possibilité de percevoir une rémunération partiellement indexée sur leur activité, dans des conditions juridiques sécurisées. 7. Dans les zones manquant de professionnels de santé, confier aux hôpitaux une mission d’intérêt général nouvelle, consistant à déployer des centres de santé polyvalents.
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Une réalité triviale et cruelle posée noir sur blanc, sur la table, sans ambages, avec les chiffres, ….7 propositions de la #Cour des comptes, attendues et indiscutables pour améliorer les réponses de premier recours dans les territoires les plus désertés. Comme souligné déjà, des propositions par des mécanismes d’incitation essentiellement. Quid du lien entre territoires désertés par les professionnels les mieux formés et pauvreté? Quid de la régulation effective de certaine professions (pharmaciens, infirmiers…)et l’absence de régulation pour d’autres (totale/médecins, faible/kiné,…). Quid du partage de la permanence des soins ? Quid du contrat social entre une profession formée par le service public (universitaire et hospitalier) et la restitution à la société de l’investissement sur ces professionnels ? Merci à la Cour de ce rapport très intéressant et merci Pierre de le partager
La Cour des comptes publie un rapport sur l’organisation territoriale des soins de premier recours. Elle souligne que plusieurs indicateurs quantitatifs traduisent les difficultés d'accéder à cette offre : "les délais moyens pour obtenir des rendez-vous avec les médecins s’allongent, la part de patients sans médecin traitant s’accroît, de même que la part de médecins ne prenant plus de nouveaux patients. Parmi les patients sans médecin traitant, la part des plus précaires augmente. Les inégalités géographiques de répartition des professionnels de santé s’aggravent. Dans certains territoires, le taux de patients sans médecin traitant peut ainsi représenter jusqu’au quart des patients et le taux de passages aux urgences sans gravité particulière atteindre 40 %." Pour la Cour, "le contraste est donc important entre l’ambition des mesures annoncées et le « sentiment d’abandon » que peuvent ressentir des habitants des territoires les plus fragilisés. La multiplication des dispositifs d’aides et leur instabilité dans le temps rendent une consolidation globale des résultats très difficile. Bien que des éléments positifs soient à noter, les aides apportées se révèlent inefficaces si l’on en juge par leur faible impact. En outre, la possibilité pour les diverses professions de santé d’organiser des coopérations structurées est insuffisamment mise en pratique." La Cour formule 7 recommandations : 1. Inscrire dans les missions des schémas territoriaux de santé la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé. 2. Établir au niveau national un suivi annuel de la politique d’amélioration de l’accès aux soins de premier recours, placé sous le pilotage administratif du secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales. 3. Prévoir, dans le cadre des négociations conventionnelles entre la CNAM et les médecins libéraux, qu’une part des aides à la création d’emplois d’assistants médicaux soit allouée, de manière distincte, sur des critères de priorités territoriales (par exemple de 50 %). 4. Pour développer la coopération entre professionnels de santé, conditionner l’aide apportée aux différentes structures d’exercice coordonné par la signature de protocoles. 5. Encourager les médecins à venir exercer à temps partiel dans les zones manquant de professionnels de santé : à court terme en complétant les aides des collectivités territoriales à l’équipement de cabinets secondaires ; et, à plus long terme, en conditionnant toute nouvelle installation dans les zones les mieux dotées en médecins à un engagement d’exercice partiel dans les zones les moins bien dotées. 6. Étendre aux médecins hospitaliers exerçant dans des centres de santé hospitaliers la possibilité de percevoir une rémunération partiellement indexée sur leur activité, dans des conditions juridiques sécurisées. 7. Dans les zones manquant de professionnels de santé, confier aux hôpitaux une mission d’intérêt général nouvelle, consistant à déployer des centres de santé polyvalents.
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Rapport sur l'organisation territoriale des soins de premier recours . Lecture facile du résumé introductif de Pierre de Montalembert avec les 7 recommandations de la cour . .
La Cour des comptes publie un rapport sur l’organisation territoriale des soins de premier recours. Elle souligne que plusieurs indicateurs quantitatifs traduisent les difficultés d'accéder à cette offre : "les délais moyens pour obtenir des rendez-vous avec les médecins s’allongent, la part de patients sans médecin traitant s’accroît, de même que la part de médecins ne prenant plus de nouveaux patients. Parmi les patients sans médecin traitant, la part des plus précaires augmente. Les inégalités géographiques de répartition des professionnels de santé s’aggravent. Dans certains territoires, le taux de patients sans médecin traitant peut ainsi représenter jusqu’au quart des patients et le taux de passages aux urgences sans gravité particulière atteindre 40 %." Pour la Cour, "le contraste est donc important entre l’ambition des mesures annoncées et le « sentiment d’abandon » que peuvent ressentir des habitants des territoires les plus fragilisés. La multiplication des dispositifs d’aides et leur instabilité dans le temps rendent une consolidation globale des résultats très difficile. Bien que des éléments positifs soient à noter, les aides apportées se révèlent inefficaces si l’on en juge par leur faible impact. En outre, la possibilité pour les diverses professions de santé d’organiser des coopérations structurées est insuffisamment mise en pratique." La Cour formule 7 recommandations : 1. Inscrire dans les missions des schémas territoriaux de santé la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé. 2. Établir au niveau national un suivi annuel de la politique d’amélioration de l’accès aux soins de premier recours, placé sous le pilotage administratif du secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales. 3. Prévoir, dans le cadre des négociations conventionnelles entre la CNAM et les médecins libéraux, qu’une part des aides à la création d’emplois d’assistants médicaux soit allouée, de manière distincte, sur des critères de priorités territoriales (par exemple de 50 %). 4. Pour développer la coopération entre professionnels de santé, conditionner l’aide apportée aux différentes structures d’exercice coordonné par la signature de protocoles. 5. Encourager les médecins à venir exercer à temps partiel dans les zones manquant de professionnels de santé : à court terme en complétant les aides des collectivités territoriales à l’équipement de cabinets secondaires ; et, à plus long terme, en conditionnant toute nouvelle installation dans les zones les mieux dotées en médecins à un engagement d’exercice partiel dans les zones les moins bien dotées. 6. Étendre aux médecins hospitaliers exerçant dans des centres de santé hospitaliers la possibilité de percevoir une rémunération partiellement indexée sur leur activité, dans des conditions juridiques sécurisées. 7. Dans les zones manquant de professionnels de santé, confier aux hôpitaux une mission d’intérêt général nouvelle, consistant à déployer des centres de santé polyvalents.
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7 propositions de la Cour des comptes pour améliorer les réponses de premier recours dans les territoires les plus désertés (via des mécanismes d’incitation essentiellement). Lecture instructive notamment quant aux chiffres publiés dans le rapport. 📔 On aurait aimé y voir une place plus importante accordée aux solutions digitales (téléconsultation, télé-expertise, télésurveillance) 💻⌚️📲… Mais les enjeux sont (une nouvelle fois….) très bien posés.
La Cour des comptes publie un rapport sur l’organisation territoriale des soins de premier recours. Elle souligne que plusieurs indicateurs quantitatifs traduisent les difficultés d'accéder à cette offre : "les délais moyens pour obtenir des rendez-vous avec les médecins s’allongent, la part de patients sans médecin traitant s’accroît, de même que la part de médecins ne prenant plus de nouveaux patients. Parmi les patients sans médecin traitant, la part des plus précaires augmente. Les inégalités géographiques de répartition des professionnels de santé s’aggravent. Dans certains territoires, le taux de patients sans médecin traitant peut ainsi représenter jusqu’au quart des patients et le taux de passages aux urgences sans gravité particulière atteindre 40 %." Pour la Cour, "le contraste est donc important entre l’ambition des mesures annoncées et le « sentiment d’abandon » que peuvent ressentir des habitants des territoires les plus fragilisés. La multiplication des dispositifs d’aides et leur instabilité dans le temps rendent une consolidation globale des résultats très difficile. Bien que des éléments positifs soient à noter, les aides apportées se révèlent inefficaces si l’on en juge par leur faible impact. En outre, la possibilité pour les diverses professions de santé d’organiser des coopérations structurées est insuffisamment mise en pratique." La Cour formule 7 recommandations : 1. Inscrire dans les missions des schémas territoriaux de santé la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé. 2. Établir au niveau national un suivi annuel de la politique d’amélioration de l’accès aux soins de premier recours, placé sous le pilotage administratif du secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales. 3. Prévoir, dans le cadre des négociations conventionnelles entre la CNAM et les médecins libéraux, qu’une part des aides à la création d’emplois d’assistants médicaux soit allouée, de manière distincte, sur des critères de priorités territoriales (par exemple de 50 %). 4. Pour développer la coopération entre professionnels de santé, conditionner l’aide apportée aux différentes structures d’exercice coordonné par la signature de protocoles. 5. Encourager les médecins à venir exercer à temps partiel dans les zones manquant de professionnels de santé : à court terme en complétant les aides des collectivités territoriales à l’équipement de cabinets secondaires ; et, à plus long terme, en conditionnant toute nouvelle installation dans les zones les mieux dotées en médecins à un engagement d’exercice partiel dans les zones les moins bien dotées. 6. Étendre aux médecins hospitaliers exerçant dans des centres de santé hospitaliers la possibilité de percevoir une rémunération partiellement indexée sur leur activité, dans des conditions juridiques sécurisées. 7. Dans les zones manquant de professionnels de santé, confier aux hôpitaux une mission d’intérêt général nouvelle, consistant à déployer des centres de santé polyvalents.
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💊 Médecin : ces tarifs des consultations qui vont grimper à partir de fin 2024 Les syndicats de médecins et Thomas Fatôme, le directeur général de la Cnam, ont signé ce mardi la convention médicale, qui fixe les nouveaux tarifs des consultations pour les cinq prochaines années. https://lnkd.in/e5sxDc9J Décryptez les changements : ✔ Une hausse du tarif chez le médecin généraliste : la consultation de base du médecin généraliste passera de 26,50 euros à 30 euros, toujours prise en charge par l’Assurance maladie et la complémentaire santé. ✔Des augmentations chez les spécialistes les moins rémunérés : augmentations variables selon les spécialités, en privilégiant les moins rémunérés aujourd’hui : pédiatres, psychiatres, gynécologues médicaux, endocrinologues ou gériatres. ✔ Des "consultations longues" pour certaines personnes âgées : Les patients de plus de 80 ans pourront quant à eux bénéficier d’une "consultation longue" de la part de leur médecin traitant, facturée 60 euros, remboursée par la Sécurité sociale. L’idée est d’encourager les médecins généralistes à consacrer du temps aux patients complexes. ✔ Des téléconsultations (un peu) moins chères : Les nouveaux tarifs négociés avec l’Assurance maladie prévoient que le tarif de la téléconsultation soit maintenu à 25 euros pour les cinq prochaines années, contre 30 euros pour les consultations en présentiel. #santé #assurancemaladie #assurancesanté #mutuellesanté #remboursementmaladie
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Les #ipa une solution pour désengorger les #hôpitaux et notamment les #urgences. ✔️En gérant les maladies chroniques ils permettent d'éviter les complications et donc les hospitalisations ✔️ En assurant la continuité des soins, ils fluidifient le parcours de soins ✔️ En gérant les urgences mineures ils évitent des passages inutiles aux urgences, au Canada une étude à démontrer que les IPA permettent de diminuer de 17 % le passage aux urgences pour les malades chroniques. La France a encore du travail par rapport à d'autres pays dans lesquels les IPA sont très bien intégrés au système de santé et ont prouvé leur efficacitées. Notamment sur l'accès aux soins et la qualité de prise en charge. Mais je ne doute pas que nous pouvons, nous aussi, créer un modèle de santé plus novateur, centré sur le patient et construire un système de santé plus efficient. 👍 https://lnkd.in/e9mB_36s
L’infirmière en pratique avancée (IPA), une solution pour désengorger les hôpitaux
https://infos-ipa.fr
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🎯 Revalorisation des tarifs des consultations médicales ! Le 4 juin dernier, la Sécurité sociale (UNCAM et UNOCAM) et les syndicats représentatifs des médecins libéraux se mettaient d'accord et signaient une nouvelle Convention médicale. Celle-ci établissait des mesures visant à améliorer le système de santé, tant pour les patients que pour les professionnels de santé. Elle actait également les revalorisations des tarifs des consultations médicales. Ainsi, depuis le 22 décembre 2024, plusieurs consultations ont vu leur tarif de référence augmenter ! 💰 🔍 Qu'est-ce qui change ? • Médecins généralistes : 30 € (contre 26,50 € auparavant) • Gynécologues & Gériatres : 37 € (contre 33,50 € et 31,50 € auparavant) • Pédiatres : 54 € pour les 3 examens obligatoires de l’enfant (contre 47,50 € auparavant). • Psychiatres & Neurologues : 55 € (contre 51,70 € auparavant) • Avis ponctuel de consultant : 60 € (contre 56,50 € auparavant) Ces hausses importantes assurent une meilleure rémunération des professionnels de santé et une meilleure attractivité, nécessaire, de ces métiers. Mais cette revalorisation des tarifs de consultation met aussi en lumière l'importance d'une bonne mutuelle pour maîtriser vos dépenses. Sans elle, le ticket modérateur et les dépassements d’honoraires peuvent peser lourd sur votre budget. ✅ Avec MUTA SANTÉ, faites le choix d'une couverture adaptée à vos besoins qui prend soin de votre santé et de votre budget. #MUTASANTÉ #Revalorisation #Santé #Consultation #Médecins
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