C’est avec un peu de retard que je vous rends compte de ma deuxième présentation sur le thème « Mondialisation et environnement » qui s’est tenue le dimanche 6 octobre au Zef, café associatif situé au 7 place de la Pyramide à Brunoy. La première présentation avait eu lieu le 20 avril dernier à la médiathèque Jacqueline de Romilly de Crosne, à l’invitation de sa directrice, Madame Caroline Ferrand. Le temps imparti, échanges inclus, était d’une heure trente minutes, trop court pour faire un tour complet des principaux aspects de la mondialisation. Ce temps a été porté à deux heures avec, comme précédemment, une première partie consacrée aux origines et aux mécanismes de la mondialisation suivie d’un échange avec le public, puis d’une seconde partie qui fournit quelques exemples des effets de cette mondialisation, le tout se terminant par un dernier échange. Je tiens ici à remercier encore Monsieur Pablo Carrion, responsable de la Maison de l’Environnement de l’Agglomération du Val d’Yerres-Val de Seine, ainsi que toute l’équipe de bénévoles du Zef. Une bonne vingtaine de personnes ont assisté à cette conférence-débat dont l’objectif primordial était d’apporter au public des informations sur un système mondialisé qui a façonné notre monde depuis près de 80 ans et a profondément affecté les conditions d’existence de huit milliards d’êtres humains ainsi que l’état de notre biotope. Paradoxalement, le cadre réglementaire et les institutions qui ont conduit à ces changements sont largement méconnus du grand public, la responsabilité de cette situation incombant avant tout aux médias dominants qui sont particulièrement lacunaires lorsqu’il s’agit d’aborder ces questions. Et nous pouvons penser que ce déficit d’information au public est délibéré puisque les décisions relatives à la mondialisation, par exemples aux accords de libre-échange, font partie de ces sujets qui sortent du champ démocratique en dépit de leur caractère essentiel ! De telles présentations peuvent donc être considérées comme une tentative « d’éducation populaire » destinée à apporter les informations indispensables qui permettront à chacun d’entre nous d’exercer au mieux son devoir de citoyen dans le cadre d’institutions démocratiques, fussent-elles très imparfaites… J’espère donc trouver de nouvelles opportunités de rééditer ce genre d’exercice qui, sans surprise, s’inspire très largement des thèmes que j’ai abordés dans mes livres. A bientôt ! Bertrand
Post de Bertrand THEBAULT
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🎊 Arrivée officielle ! À l’occasion des 24ème Rencontres économiques d’Aix les 5 et 6 juillet, dont le thème est « Relier les mondes, vers une réconciliation », Bona fidé présente son Abécédaire de la réconciliation, préfacé par François Hollande. 🖋 Une séance de dédicace sera organisée demain à 10h, à la FNAC éphémère des Rencontres, en présence de notre président, Robert ZARADER. De leur côté, les intervenants ont d'ores et déjà eu l'opportunité de le découvrir dans la matinée. 📖 Cet ouvrage collectif, le premier de notre maison d’édition, Bona fidé Editions, souhaite proposer des voies et des voix originales pour ouvrir de nouvelles conversations. Selon notre président, Robert ZARADER : « Dans le jeu des mots, la difficulté aujourd’hui sera de faire réellement rimer “dissolution“ et “réconciliation“. » En 33 mots, cet ouvrage mêle appréhension des signaux sociétaux faibles, diagnostic des symptômes et analyse des menaces (géopolitiques, démocratiques, écologiques, sociales…). Ce livre est un engagement à l’image des convictions de l’agence. Il est la traduction de ce que ces mots - Woke, ZAD, Ni-ni, Déconnexion, etc. - révèlent du débat public, nourri de l’observation des mouvements de l’opinion et de la société par l’Institut Bona fidé. Une invitation à préférer les convictions aux certitudes, le débat à l’insulte, la réflexion à l’injonction, la nuance à la polarisation. #REAIX2024 #Reconciliation
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Nous avons pris une part active à ce Webinaire durant lequel le sujet suivant a été présenté. En effet, il a été question de faire un bref aperçu sur MONDIACULT qui reste la plus grande conférence mondiale sur la politique culturelle. L'édition 2025 rassemblera des milliers de participants pour définir l'agenda mondial de la culture pour les années à venir. MONDIACULT serait également une plateforme de plaidoyer majeure au cours delà la Culture dans sa globalité pourrait être adopté comme faisant partie du 4e pilier des Objectifs du Développement Durable. Enfin, Nous avons souligné que les communautés du Sud Global, les ONGs, les associations traditionnelles ect… doivent prendre maintenant leurs responsabilités en main. Ils doivent s’informer et s’intéresser aux questions des Droit de Propriété Intellectuelle (DPI). Il y va de la préservation de l’identité Africaine, des coutumes et surtout, de la survie et de l’avenir du monde rural et des générations futures. Aujourd’hui, la question de DPI se pose de plus en plus et le PCI, Patrimoine de l’Humanité devient progressivement la propriété privé de quelques individus ou sociétés. Par exemple, cette appropriation du vivant renforce l’opposition entre l’agriculture familiale pratiquée dans le Sud Global et l’agriculture industrielle du Nord Global ; elle est également un fruit de la révolution verte et des problèmes de changement climatique et des PCI en situation d'urgence qui y sont liés. Le DPI ou l’appropriation du vivant sont des concepts nouveaux dans le contexte africain et dans le Sud Global en général, ils tendent à remettre en cause le droit des populations et leur contrôle social sur les PCI du continent. Ing. Bachirou Njoya
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« « L’objet principal de la politique est de créer l’amitié entre les membres de la Cité », disait Aristote. Sans elle, rien d’autre n’est possible : aucun plan de relance, aucune transition écologique, aucun choc des savoirs, aucune réindustrialisation, aucune refondation, aucun grand débat national ne fonctionneront si cette amitié n’est pas là… Nos divisions sont-elles irréversibles? Dans mon nouveau livre - « Créer des ponts entre les mondes - Une philosophe sur le terrain », je vous invite à me suivre dans ma quête, au cours d’un véritable tour de France dans lequel je me suis lancée il y a quelques années. Si Sartre avait raison lorsqu’il affirmait que l’on est ce que l’on fait et que ce sont nos actes qui nous définissent, alors il m’a semblé beaucoup plus intéressant de m’interroger non pas directement sur ce qu’est la France, mais sur ce qu’elle fait… Ne serait-ce pas là le meilleur moyen de se faire et de mettre en lumière « une certaine idée de la France » pour reprendre les mots du Général de Gaulle ? Et c’est ainsi que je suis allée à la rencontre d’agriculteurs à la pointe du Finistère, d’aides-soignants à Marseille, de bénévoles d’association dans les Hauts-de-France, de comités exécutifs du CAC 40 à Paris, d’enfants, de startups en Occitanie, d’artisans bourguignons, de résidents d’Ehpad et de tant d’autres citoyens dans tous les territoires de notre pays, pour découvrir ce qu’ils font, parler avec eux et déceler dans leurs actions des raisons d’espérer… « Je fais cas d’un philosophe à partir du moment où il est capable de donner un exemple », écrivait Friedrich Nietzsche… » Rendez-vous au Congrès des maires de France mercredi 20 novembre prochain à 10h30 pour une rencontre-dédicace de mon tout nouveau livre « Créer des ponts entre les mondes - Une philosophe sur le terrain » Fayard #Philosophie #Hybridation #TousCentaures #France Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité
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LES TERRITOIRES : « UNE RÉPONSE À L’AFFAIBLISSEMENT DE L’ÉDIFICE REPRÉSENTATIF » ? Quelques signataires de la tribune, membres de Terram : Jacques Lévy, Victor Delage, Salomé Berlioux, Anaïs Voy-Gillis, Aurélie Jean et Franck Gbaguidi. L’Institut Terram, think tank dédié à l’étude des territoires, A été lancé le 25 avril. Son objectif : « Penser, innover, agir pour nos territoires. » Il est composé de scientifiques, économistes, géographes, experts, chefs d’entreprise… qui signent dans Ouest-France une tribune détaillant leurs ambitions. « Les territoires doivent être l’une des réponses à l’affaissement de l’édifice représentatif », écrivent-ils en voulant redonner du pouvoir à « l’habitant-citoyen ». ARTICLE 1. Bien sûr, 2024 sera l’année de Paris avec une couverture médiatique mondiale. Mais ce qu’attendent une majorité de Français aujourd’hui n’a pas grand-chose à voir avec la capitale. C’est le propos de François-Xavier Lefranc, directeur de la publication et président du directoire de Ouest-France (janvier). ARTICLE 2 1. ARTICLE – « Les territoires, loin du prétexte, doivent devenir une solution » : le think tank Terram se lance Ouest-France Cyril PETIT Publié le 25/04/2024 C’est une alerte et une proposition de solutions. Qui passeront par les territoires. « La singularité du moment invite à changer d’approche et à conjuguer l’unité du pays avec la diversité de ses composantes et sa complexité géographique, constitutives de notre identité historique, écrivent les signataires de la tribune que Ouest-France publie (liste en bas d’article). C’est dans cet esprit que nous, chercheurs, experts, représentants d’entreprises, fonctionnaires et acteurs de la société civile, lançons l’Institut Terram. »Son objectif : « Penser, innover, agir pour nos territoires » en publiant « des travaux variés et à caractère scientifique ». « Notre ambition est d’analyser au plus près ce qui taraude la société, en particulier la quête de sens et d’ancrage des individus »,écrivent-ils ci-dessous. …/…
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😃 A l’occasion d’une visite chez mes amies tournaisiennes de Culture•Wapi asbl , j’ai retrouvé un grand poster reprenant la facilitation graphique de la conférence clé de l’édition CoConstruire 2023 (https://lnkd.in/dmJhBzgp) 🤓 J’y étais participante et intervenante. 🔷 La thématique de cette année-là était « La bascule, point de départ de tout changement ». 🔷 La conférence « Comment basculer de la performance à la robustesse » était proposée par Olivier Hamant, biologiste, directeur de l'Institut Michel Serres, directeur de recherche à l'INRAE et auteur du livre " La Troisième voix du vivant". 🔶 En quelques mots : 🔸 Dans un monde mis en danger par l’excès de recherche de performance, il est urgent et vital de provoquer une bascule dans nos comportements individuels et collectifs et de revenir à la recherche de la robustesse, au lieu de la course à la performance. 🔸 En nous basant sur les modes de fonctionnement du vivant, nous aurions ainsi tout intérêt à explorer la lenteur et la redondance pour créer de la robustesse et de la coopération. 🔸 C’est la meilleure recette trouvée par la nature pour faire face aux fluctuations et aux pénuries de ressources. (Voici le lien si vous voulez écouter la totalité de la conférence : https://lnkd.in/dDq48Q8r) 🤔 Comme la majorité des participants, j’ai été interpellée positivement par la démonstration d’Olivier Hamant. 👀 Depuis lors, mon regard a changé lorsque j’observe le fonctionnement de nos collectivités, qu’elles soient professionnelles, institutionnelles ou associatives. 🔷 Je constate en effet à quel point leur équilibre précaire est en danger lorsqu’un seul élément leur manque (humain, financier, temporel, …). Je vois combien la coopération est difficile dans un monde trop compétitif. Et comme il est ardu de rassembler les volontés pour reconstruire les ressources manquantes… 🔷 Alors, à quand la recherche de robustesse, qui passerait par plus de temps, moins de progrès à tout prix, plus de partage et d’inclusion ? A quand le choix de l’adaptabilité en co-construction plutôt que celui de l’adaptation individuelle forcée par la performance ? 💪 C’est sans doute tout le défi de ce siècle… #conduiteduchangement #changementsystémique #intelligencerelationnelle #coconstruire
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👋🏾👋🏾🇨🇩🇨🇩🇨🇩 Rejoignez-nous le 15 juillet sur l’Esplanade de la Gare de Strasbourg, pour réfléchir ensemble à une autre manière d’habiter la terre et clamer notre soutien aux victimes congolaises de l’extractivisme dans le monde. Tous acteur.trice.s de la société civile (associations, mouvements, syndicats, ou simple citoyen.ne.s) xn--europen-fya.ne.s ou non est invité à prendre la parole ou à s’exprimer d’une quelconque façon sur comment on peut habiter notre planète pour y cohabiter en respectant tous les vivants. Les interventions seront rythmées par des artistes de différents horizons pour nous maintenir dans une pensée systémique, une réflexion qui tente de prendre en compte les réalités des pays et leurs habitants, en se décentrant du point de vue européen. Le lendemain, le 16 juillet, jour de la rentrée parlementaire ,nous manifesterons ✊✊🇨🇩🇨🇩 de l’Esplanade de la Gare de Strasbourg au Parlement européen de Strasbourg 🇪🇺où nous remettrons notre projet de résolution à un député qui le soumettra au Parlement européen. Des convois s’organisent pour partir des autres grandes villes. Pour plus d’informations, contactez-vous via : generationlumierefr@gmail.com Si tu veux signer la résolution, publiée le 10 juin par Reporterre: https://lnkd.in/erKqJ2h9 article de Reporterre, le média de l'écologie : https://lnkd.in/eKufBisM #extractivisme #marche #freecongo #reflexion #strasbourg #resolution #rentréeparlementaire #minerais #ecologie #transitionjuste #nocongonophone
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Faut qu'on parle ! Dans un monde de plus en plus polarisé, il est plus que jamais indispensable de s'ouvrir aux autres. Samedi dernier avaient lieu les rencontres Faut qu'on parle. Une initiative portée par La Croix et Brut. dont l’objectif est simple : permettre à des personnes qui ne pensent pas pareil de se rencontrer et d’échanger leurs points de vue dans un cadre bienveillant. Le guide de conversation créé pour l'évènement mérite d'être diffusé très largement. https://lnkd.in/ernwwMN6 Ce fut l'occasion de rencontrer Armel Cusin-Gogat. Nous nous sommes trouvés beaucoup plus de points communs que de divergences. Nous avions choisi comme cadre Les Voisinades. Un bel évènement autour du vivre ensemble à l'échelle du quartier. Faut qu’on parle fait parti du programme My Country Talks. Lancée en 2017 par la rédaction de ZEIT ONLINE en Allemagne, My Country Talks est une initiative internationale qui a permis à plus de 290 000 participants dans le monde d’échanger avec des inconnus sur des sujets politiques ou de société. Ce format, scientifiquement prouvé pour réduire la polarisation après une seule conversation, a évolué pour devenir un programme global qui rassemble des partenaires médiatiques, des gouvernements et des ONG pour promouvoir le dialogue entre citoyens. Faut qu’on parle s’inscrit dans cette démarche en France, en apportant une plateforme unique pour faciliter la conversation à travers tout le pays. Vivement la prochaine édition !
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Rencontre autour du livre "S'effondrer ensemble - Vers l'éco-liberté" de Jem Bendell Le 30 Octobre 2024, au Minimistan (Grenoble), de 18h à 21h30 Pour s'inscrire, c'est ici! https://lnkd.in/eB7G-6KF Si les sociétés modernes s'effondrent, existe-t-il un mouvement politique prêt à adoucir les effondrements et repartir à zéro ? Ou avons-nous besoin de nouvelles idées et organisations pour l'action collective ? Une approche locale pourrait-elle être la seule approche significative à l'heure où les systèmes de consommation industriels déclinent ? Ou s'agit-il d'une période qui appelle à une plus grande solidarité internationale avec ceux qui souffrent le plus ? Ces questions sont explorées dans le premier ouvrage consacré à une philosophie politique pour cette ère d'effondrement, "Breaking together - A Freedom Loving Response to Collapse". Le professeur Jem Bendell lance l'édition française de ce livre à Grenoble, avec un bref exposé et des questions-réponses. Il s'est fait connaître pour ses conclusions sur l'effondrement sociétal lorsque son article "Deep Adaptation" est devenu viral en 2018 et a déclenché un mouvement international de personnes se préparant positivement à cet effondrement. C'est le seul événement auquel Jem participe en France, avant de retourner en Indonésie où il cogère une ferme-école biologique. Il sera rejoint par des invités spéciaux qui travaillent dans ce domaine. Programme Lors de cette rencontre nous prévoyons Un présentation et un échange avec Jem Bendell sur ses principales idées et propositions, échange animé par Véronique Perriot, auteure de “Gratuité”, “Le meilleur à venir, parler d'effondrement avec ses enfants” et tout récemment “L'amitié, une clé pour s'accorder”. Des échanges libres et en groupes plus restreints autour de thématiques définies par les participant(e)s. Des exemplaires en français du dernier livre de Jem Bendell "S'effondrer ensemble : vers l'écoliberté" seront en vente. Vous pourrez aussi assister lors de cette soirée à une partie du Jeu de l'Entraide
Rencontre autour du livre "S'effondrer ensemble" de Jem Bendell
adaptationradicale.org
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j'interviendrai à Institut Michel Serres le 1e mars dans une discussion sur les institutions : face aux défis environnementaux, comment repenser la République, la démocratie et la place des différents échelons de gouvernance ?
Responsable politique et associatif - Écologiste - Conseillère régionale Ile de France (2010-2021) Stratégie - communication - Cadre dirigeant Patrimoine et environnement - Architecte urbaniste
J’ai le plaisir de vous inviter le 1er mars à Lyon pour la rencontre organisée par l’Institut cité écologique et l’institut Michel Serres 👉 « la République écologique, une idée neuve ? » Il est d'usage de présenter depuis 1958 la Vè République comme une "anomalie" au sein des démocraties occidentales. Régime centralisé, "monarchie présidentielle" ne permettant plus de répondre aux évolutions et attentes contemporaines, démocratiques, écologiques, sociales, économiques, elle est justement remise en cause. Pour pouvoir proposer une autre vision, celle de la République devenue Écologique et déterminer les moyens de la transition, l'Institut Cité Écologique en partenariat avec l'Institut Michel Serres invite plusieurs personnalités d'horizons différents à partager l'état de leur réflexion et présenter leur méthode d'action. En présence de Lisa Lisa BELLUCO Yasmine Bouagga Carolina Cerda-Guzman Fabien Escalona, Olivier Hamant Jérémie Iordanoff Claire Monod 👉 L'évènement sera rapporté aux Rencontres de Cluny (à suivre…)
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👉 Trois jours intenses qui (comme toujours) nous ont beaucoup donné à réfléchir, cette année particulièrement sur les manières de faire et de penser la participation citoyenne en lien avec les bifurcations écologiques et énergétiques...
🔍 Rencontres Européennes de la participation 2024 Harmonie, Justine et Enora se sont rendues aux 8èmes Rencontres Européennes de la Participation à Toulouse du 1er au 3 juillet, l'occasion de retrouver les professionnels de notre réseau et d'en rencontrer de nouveaux ! ✨ Dans le contexte électoral que nous connaissions, cet évènement dédié aux acteurs de la démocratie participative et aux transitions a résonné étrangement. Nous réaffirmons que la nécessaire bifurcation environnementale ne pourra (et ne devra) pas se faire sans les citoyens. 👉 Aussi, nous retenons de ces rencontres des échanges éclairants sur les défis de notre société et qui impliquent toujours plus de penser la place accordée au débat public : gestion de crise, transition énergétique, précarité et pauvreté, partage durable de l'eau et des ressources, aménagement du territoire et urbanisme,... Cela, non pas dans l'optique de "mieux faire accepter" des transitions qui apparaîtraient brutales, mais pour garantir que toutes les premières personnes concernées auront été correctement informées et auront pu prendre part aux bifurcations nécessaires de modèle de société. 🧭De l'art et la manière de "faire" de la participation citoyenne : nous exerçons une profession au croisement entre la participation citoyenne institutionnalisée et la participation citoyenne "qui existe déjà" (parfois appelée ascendante). Nous ne pouvons que constater au regard de l'état actuel du débat public lors de la campagne électorale, et d'avant, qu'il est plus que jamais nécessaire de penser les liens entre grand public, initiatives citoyennes et dispositifs participatifs temporaire. La culture du dialogue, de la capacitation citoyenne et de la légitimation de l'expertise d'usage doit doublement continuer de se diffuser. Cet évènement nous a aussi donné à penser comment prendre en compte d'autres registres de rationalité dans la fabrique des politiques publiques, pas seulement les rationalités techniques ou comptables, mais aussi en lien avec ce que nous avons toutes et tous en commun : du sensible, des attachements, des liens sociaux. Un clin d'oeil à Annabel Roux ⏚~ qui nous a récemment dit au sujet de la lutte contre l'effondrement du vivant : "on ne soigne pas une crise de la sensibilité avec des chiffres" (en référence à Baptiste Morizot). Avis à celles et ceux qui souhaitent alimenter cette réflexion en commentaire 😉 Anne Chevrel Damien Poublanc Romain Duval Harmonie Perrault Enora Cossard-Rabé Justine Coucke
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