#NuBIS vous propose de célébrer aujourd’hui à la fois la fête mondiale de la philosophie et l’anniversaire de Voltaire (1694-1778), né il y a 330 ans. 📚 La BIS conserve plusieurs éditions anciennes des œuvres du philosophe ainsi que des manuscrits et en a numérisé certains. Vous pouvez notamment consulter sur NuBIS une lettre adressée par Voltaire à l’astronome Jérôme de Lalande (1732-1807), le 19 décembre 1774. Cette archive précieuse permet d’observer les grands traits de l’éminent penseur des Lumières. 📜 En trois pages à peine, le philosophe aborde de nombreux sujets : astronomie, déisme, Platon, politique, critique de l’Église, écrivains classiques, tolérance, etc. En mentionnant des passages de sa vie aussi important que l’affaire Calas (1761-1765), symbole de l’engagement de Voltaire pour la justice et la tolérance religieuse, ce dernier revient sur son propre parcours intellectuel, guidant son interlocuteur, bien plus jeune, au sein de sa pensée. Voltaire, très célèbre de son vivant, semble conscient de l’héritage qu’il va laisser derrière lui. La diversité des thèmes et des sciences auxquels il fait appel est un témoignage de l’ouverture intellectuelle, de l’interdisciplinarité, du caractère encyclopédique de la pensée des philosophes des Lumières. ➡️ Consulter la lettre : https://lnkd.in/dWSG9cfc #BIS #Voltaire #philosophie #anniversaire #lumieres #astronomie #sciences #18esiecle
Post de Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne
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Vient de paraître aux éditions Honoré Champion les actes du colloque consacré à Maxime Du Camp, le grand ami de Flaubert qui était aussi un romancier, un historien, un enquêteur hors pair... Tout le XIXe siècle se retrouve en lui... Romancier et poète, historien et sociologue, Maxime Du Camp est un polygraphe connu pour avoir rapporté d’Orient albums et récits. Pourtant, que reste-t-il de lui deux cents ans après sa naissance, sinon son amitié avec Flaubert et une existence à l’ombre du Maître ? L’Académicien, qui a discuté d’esthétique avec les plus grands artistes et fréquenté ministres et officiels, a vécu le purgatoire des auteurs mineurs. Enfermé dans des représentations caricaturales, l’homme n’a pas sauvé l’écrivain dont l’œuvre reste méconnue. Le temps est donc venu d’analyser son ambition d’incarner le xixe siècle tout en annonçant la modernité. Dix-huit contributions sont réunies dans un panorama de la pensée ducampienne. Elles éclairent sa conception de l’art et du rôle de l’écrivain, la richesse et la variété d’une œuvre où rivalisent les inspirations romantiques et fantastiques tandis que le moi de l’artiste interroge la condition humaine… mais aussi le travail de l’observateur critique qui, en témoin des révolutions en marche, examine les conditions du progrès. Avec une question : du saint-simonien au vieux penseur nostalgique, de l’écrivain des passions au moraliste, qui est Maxime Du Camp ? Thierry Poyet est maître de conférences (HDR) en littérature française à l’Université Clermont Auvergne et Nicolas Bourguinat professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Strasbourg.
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Ce colloque explore le thème des racine (s) dans la littérature. Le concept des racines est central dans les réflexions humanistes, interrogeant notre rapport à la mémoire collective, à l’identité culturelle, et à la recherche du sens dans un monde en constante transformation. velimir.mladenovic@e-uvt.ro
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Colloque International du 12 au 16 novembre 2024 en célébration du cent-dixième anniversaire de la naissance d’Aimé Césaire (26 juin 1913 - 26 juin 2023) Lieu : Lycée Victor Schoelcher - Martinique 97200 FORT-DE-FRANCE. MERCREDI 13 NOVEMBRE de 15h40 à 16 h : Quis ut Césaire ? Phrase latine qui veut dire : « Qui est comme Césaire ? » conférence de Suzanne Dracius auteure, autrice. D’origine martiniquaise, Professeure de lettres classiques, elle a enseigné d’abord en lycée à Paris, ensuite successivement dans deux Universités aux États-Unis : d’abord, University of Georgia, ensuite Ohio University. Analyse surtout descriptive, à travers ce thème de communication, il s’agit de mettre en évidence l’originalité, particularité de la poésie d’Aimé Césaire d’une rare singularité légitimée par une reconnaissance nationale, partant du postulat de ses origines qui s’est toujours inscrite dans la lutte pour la reconnaissance identitaire, mais aussi littéraire afin que ne lui soit pas assigné la posture de sous-homme, sous-citoyen, sous-écrivain excluant toute possibilité d’encourager et de favoriser tout préjugé de race, de classe et de couleur résultant de la traite de l’esclavage. En somme, à la question : « Qui est comme Césaire ? » Il va de soi que son cas est exceptionnel, particulier. On lui reproche d’être un poète hermétique, inaccessible. Mais paradoxalement il était d’une popularité sans bornes.
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🗞️ Aujourd'hui nécessite un peu de douceur et d'optimisme. L'inspi' d'apY colle à l'actu. "Candide ou l'Optimisme" est l'un des derniers textes de Voltaire. C’est toute son expérience et son amertume face aux déconvenues et persécutions dont il a été lui-même victime qui y sont retranscrites, et la décision de se retirer de la vie politique et du monde pour s’occuper « de son jardin » A méditer en ce jour curieux 🇺🇸 ©️ Références prises France Télévisions / www.lumni.fr Contexte historique : le XVIIIe siècle, siècle des Lumières. Genres littéraires : conte philosophique, récit initiatique. Principaux thèmes : le bonheur, la justice, l’ordre du monde et la politique. Registres : didactique, descriptif et ironique. Analyse : texte engagé et emblématique de l'œuvre de Voltaire dans lequel il dénonce l’esclavage, l’hypocrisie, la guerre et remet en cause la philosophie de l’optimisme du XVIIe siècle et en particulier Leibniz. L'adjectif « candide » devient le nom d'un héros de la littérature (célèbre exemple de l'emploi de la figure de style de l'antonomase).
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Le Grand Architecte de l’Univers : Une symbolique universelle entre spiritualité et philosophie (Par Charles-Albert Delatour) L’expression « Grand Architecte de l’Univers » évoque une figure métaphorique associée à l’ordre, l’harmonie et l’intelligence supérieure qui régiraient l’univers. Employée couramment dans la franc-maçonnerie et le compagnonnage, cette notion dépasse largement le cadre de ces institutions. Elle trouve ses racines dans la philosophie, la théologie et les courants spirituels qui ont marqué l’histoire de la pensée humaine. https://lnkd.in/etJFFzF6
Le Grand Architecte de l’Univers : Une symbolique universelle entre spiritualité et philosophie - 450.fm - Journal de la Franc-maçonnerie
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L' historien va aux hommes du passé avec son expérience humaine propre. Le moment où la subjectivité de l’historien prend un relief saisissant, c’est celui où par-delà toute chronologie critique, l’historien fait surgir les valeurs de vie des hommes d’autrefois. Cette évocation des hommes qui nous soit accessible, faute de pouvoir revivre ce qu’ils ont vécu, n’est pas possible sans que l’historien soit véritablement « intéressé » à ces valeurs et n’ait avec elles une affinité en profondeur. Non que l’historien doive partager la foi de ses héros, il ferait alors rarement de l’histoire mais de l’apologétique voire de l’hagiographie ; mais il doit être capable d’admettre par hypothèse leur foi, ce qui est une manière d’entrer dans la problématique de cette foi en la « suspendant », tout en la « neutralisant » comme foi actuellement professée. Cette adoption suspendue, neutralisée de la croyance des hommes d’autrefois est la sympathie propre à l’historien. L’histoire est donc une des manières dont les hommes « répètent » leur appartenance à la même humanité; elle est un secteur de la communication des consciences, un secteur scindé par l’étape méthodologique de la trace et du document, dont un secteur distinct du dialogue où l’autre « répond », mais non un secteur entièrement scindé de l’intersubjectivité totale, laquelle reste toujours ouverte et en débat. La subjectivité mise en jeu n’est pas une subjectivité « quelconque », mais précisément la subjectivité « de » l’historien : le jugement d’importance, le complexe des schèmes de causalité, le transfert dans un autre présent imaginé, la sympathie pour d’autres hommes, pour d’autres valeurs, et finalement cette capacité de rencontrer un autrui de jadis, tout cela confère à la subjectivité de l’historien une plus grande richesse d’harmoniques que n’en comporte par exemple la subjectivité du physicien ». Paul Ricoeur. Histoire et vérité. Simon Vouet. Allégorie de l'histoire.
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Quatrième leçon de Clio (voir Birdsdessines) - Chère Sofia, l'’historien doit par une longue ascèse apprendre à se dépouiller de son époque, de ses opinions, lesquelles se confondent souvent avec « préjugés ». L’historien n’est pas au service d’une cause politique, sociale, culturelle et religieuse, ce que tu as bien compris en citant Fénelon. Dans le même esprit, nous pouvons invoquer Pierre Bayle pour qui « Un historien, en tant que tel, est comme Melchisédech, sans père sans mère, sans généalogie. Si on lui demande : D'où êtes-vous ? il faut qu'il réponde : Je ne suis ni Français ni Allemand, ni Anglais, ni Espagnol, etc. : je suis citoyen du monde |...] j'ai fait vœu de la défendre envers tous et contre tous. » Fustel de Coulanges, le grand historien de l’« Antiquité », affirmait, lui aussi, que « Le meilleur historien de l'antiquité sera celui qui aura le plus fait abstraction de soi-même, de ses idées personnelles et des idées de son temps. » Un des fondements majeur est l’objectivité du savant, c’est-à-dire d’adopter une attitude empathique, se distancier de l’objet sans lui attribuer des jugements moraux. - Clio, cela veut donc dire que je ne dois pas donner mon avis. Mais dans ce cas, c’est quoi un jugement d’historien ? - Sofia, cela signifie que l’historien n’est ni un juge, ni un témoin mais un expert du passé. L’historien, le véritable a de l’empathie et ne donne pas de leçon au passé. Il n’a aucune légitimité pour cela. Son but est de comprendre les actes humains dans leur contexte en s’appuyant sur les sources d’époque. Il rend compte du passé, de tous les faits dans leur complexité, avec leurs paradoxes. Sofia, voilà le jugement de l’historien qu’illustre cette remarque du Médiéviste de la Sorbonne, Jacques Heers, dans son ouvrage L’histoire assassinée : « Nous portons volontiers des jugements sans nuance sur des sociétés, si différentes des nôtres et comme enfouies dans un passé très lointain, que nous sommes incapables de les imaginer autrement qu'à grands traits forcément trompeurs. L'historien dénonce, critique, évolue au plus abrupt, condamne sans appel alors qu'il ne peut dire ce qu'il aurait fait lui-même, en temps et place de ceux qu'il cloue au pilori. On est tout à l'inverse de ce que devrait être le discours raisonnable et l'on oublie que la principale, peut-être la seule vraie vertu de l'historien, est bien la sympathie pour l'humanité du passé. Depuis longtemps, nous avons appris à respecter l'homme de tous les climats et de tous les pays. Nous nous efforçons de ne pas rejeter ceux qui ne nous ressemblent pas. Mais pour ceux des temps révolus, pour certains en tout cas, c'est le refus, le mépris, une forme de racisme. Nous les considérons de haut comme d'un autre monde, imparfaits, pas vraiment achevés.» - Cela sera tout pour aujourd’hui, chère Sofia. La semaine prochaine nous poursuivrons sur l’historien.
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📘MARIA SZUPPE, Tamerlan et les Timourides. Asie centrale et Iran (mi-XIVe-début XVIe s.) : revue de presse 📰 🗨️[L'ouvrage] est à la fois érudit, complet et magnifique, grâce à de nombreuses illustrations en couleur, à des cartes ou à des tableaux de synthèse très bien faits. Vae Victis 🗨️ Une description précise d'une période mal connue. Le Figaro Histoire 🗨️ Maria Szuppe propose, sous une forme élégante, un tableau synthétique de cette «civilisation timouride» où fleurissent l’art des jardins et celui de la miniature. Un livre tout à la fois pédagogique et magniflquement illustré. Historia 🗨️ Au fil des chapitres thématiques de cet ouvrage, puisant aux sources littéraires, historiques, archéoloqiques, mais aussi d’histoire de l’art ou de géographic historique, sont ainsi abordées les qrandes originalités de cette dynastie : sa forme étatique, ses capitales (dont la celébrissime Samarkand), l’organisation de sa société, son économie, sa vie religieuse, et la place des sciences, de la littérature et des arts. Archéologia 📘 Pour en savoir plus sur ce livre :
Tamerlan et les Timourides - Maria Szuppe
lesbelleslettres.com
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#SocietyampCulturePhilosophy #SocietyampCulturePhilosophy Que dévoile le nu ? 2/4 : De quoi nous parlent les nus grecs anciens ?: durée : 00:58:45 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann - Les musées présentent fréquemment des statues grecques dénudées, mais… @franceculture https://t.co/gm1rQrKKAi
De quoi nous parlent les nus grecs anciens ? : épisode • 2/4 du podcast Que dévoile le nu ?
radiofrance.fr
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René Girard (1923-2015) René Girard (1923-2015) fut un anthropologue et théoricien littéraire français de renommée mondiale. Sa carrière remarquable a été marquée par ses contributions novatrices dans l'analyse des comportements humains et des structures sociales. Théorie de la #mimésis: Girard a développé la théorie de la mimésis, explorant comment les désirs et les comportements des individus sont influencés par l'imitation d'autrui. Cette idée a eu un impact significatif dans de nombreux domaines, de la littérature à la psychologie sociale. Violence et religion: Il a étudié en profondeur le rôle de la violence dans les sociétés humaines et son lien avec le sacré. Ses travaux ont éclairé la nature des rituels religieux et des phénomènes culturels. Analyse des mythes et des textes religieux: Girard a analysé un large éventail de mythes et de textes religieux, mettant en lumière les dynamiques de rivalité et de bouc émissaire qui s'y trouvent. Son interprétation unique a transformé la compréhension de ces récits. La vie et l'œuvre de René Girard continuent d'inspirer les chercheurs et les penseurs à travers le monde, laissant un héritage intellectuel durable.
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