Post de Birahim Mané

Inondations au Sénégal : solidarité et solutions pour un avenir plus sûr Les récentes crues du fleuve Sénégal, amplifiées par des pluies diluviennes et le déversement d’eau du barrage de Manantali, ont causé des destructions sans précédent. Ces inondations ne sont pas un simple phénomène naturel : elles sont le résultat d’une intensification des événements climatiques extrêmes, couplée à une urbanisation mal planifiéeet une saturation des sols. Ces crues ont forcé plus de 56 000 personnes à quitter leurs foyers, détruisant habitations et terres agricoles. Nos pensées accompagnent les familles déplacées. Face à cette situation dramatique, la solidarité locale et internationale est essentielle pour les soutenir dans cette épreuve. Au-delà des pertes humaines et matérielles, ces événements posent des questions cruciales : → Comment anticiper ces crises ? → Comment construire des infrastructures capables de résister à de tels aléas ? → Comment réduire l’impact environnemental des constructions tout en soutenant les communautés locales ? Chez AVN, nous pensons que la réponse réside dans des solutions durables, adaptées aux réalités locales et pensées pour protéger les générations futures. 👉 Découvrez nos actions et engagez-vous à nos côtés pour un avenir plus sûr. 📷 Crédit photo : AFP / VNA / CVN #InondationsSénégal #Solidarité #Écoconstruction #AVN #VoûteNubienne

Les changements climatiques dictent la loi en Afrique de l’Est depuis quelques années. Les six premiers mois de l’année 2024 n’ont pas fait l’exception avec la multiplication des inondations dont le bilan économique et environnemental reste lourd pour les pays touchés. United Nations OCHA ONU Climat Government of Kenya

Le Salon International de l'Urbanisation compati à la douleur des familles sinistrées lors des dernières inondations. Le meilleur moyen d'éviter des inondations c'est d'en connaitre les raisons. Les inondations au Mali sont causées par une combinaison de facteurs naturels et humains. Parmi les causes naturelles, on trouve les fortes pluies saisonnières, en particulier durant la saison des pluies (juin à septembre), où des précipitations intenses peuvent rapidement saturer les sols et faire déborder les rivières, notamment le fleuve Niger et ses affluents. Du côté des causes humaines, l'urbanisation rapide et anarchique joue un rôle clé. Dans les villes, le manque d'infrastructures adéquates ou la saturations de celles-ci par les déchets. La déforestation et la dégradation des terres, souvent causées par l'agriculture intensive et le surpâturage, réduisent la capacité des sols à absorber l'eau, aggravant ainsi les risques d'inondation. De bons systèmes de drainage, efficaces, contribuent à la circulation d'eau. Nous pouvons cependant réduire ces risques ensembles, si tout un chacun s'investit. La ville est une préoccupation, autorités comme citoyens. Enfin, le changement climatique intensifie les événements météorologiques extrêmes, augmentant la fréquence et la gravité des inondations. En conséquence, les communautés maliennes, déjà vulnérables, sont de plus en plus exposées aux risques d'inondation, avec des impacts dévastateurs sur les habitations, les cultures et les infrastructures. Rendez-vous au Salon International de l'Urbanisation-Bamako 2024, du 07 au 11 octobre 2024 au Musée National pour en parler. PS: par respect pour les sinistrés nous avons généré une image à propos... #SIUB #Urbanisme #Futur #SalonInterUrba_2024 #Event #Mali

🌍💧 La Libye face au changement climatique : une sécheresse dévastatrice En Libye, le changement climatique est devenu une réalité incontournable. Depuis plusieurs mois, des régions autrefois fertiles sont touchées par une sécheresse sans précédent. Ce phénomène a provoqué des transformations majeures des paysages, affectant gravement les agriculteurs qui dépendaient des richesses de leurs terres. 🛑 Les maigres réserves d'eau disponibles ne suffisent plus à maintenir les cultures en vie. Les villageois, dans un effort désespéré, tentent de sauver ce qu'ils peuvent, mais pour beaucoup, la seule option restante est de partir. Les conditions de vie devenant insupportables, l'exode massif de la population semble inévitable. Source : https://lnkd.in/esVtqYeZ 🚰 Faire venir un camion-citerne pour approvisionner les villages en eau est coûteux. L'eau, précieuse et rare, est utilisée avec parcimonie pour arroser les parcelles deux à trois fois par semaine. Toutefois, les villageois demandent davantage d'aides et un développement urgent des stations de pompage. Cependant, l'instabilité politique et le manque de ressources en Libye compliquent la mise en place de solutions durables. 📉 Avec des précipitations annuelles inférieures à 200 mm et 90 % du territoire recouvert par le désert, la Libye est l'un des pays les plus secs au monde. Sans interventions rapides et efficaces, la désertification continuera de s'étendre, rendant la vie impossible pour de nombreuses communautés rurales. #Climat #ChangementClimatique #Libye #Sécheresse #Environnement #abonnement #Althiatem #AdaptationClimatique #Sensibilisation #Eau 🌍🌡 Il est impératif de sensibiliser et de mobiliser la communauté internationale pour soutenir la Libye dans cette crise climatique. La collaboration et l'innovation sont essentielles pour aider ces populations à s'adapter et à survivre.

En Afrique subsaharienne, les enjeux climatiques deviennent alarmants, comme en témoigne la situation récente au Sénégal, où les inondations ont forcé plus de 56 000 personnes à se déplacer. Ce drame reflète une tendance régionale alimentée par des phénomènes météorologiques extrêmes accentués par le changement climatique. Dans cette région, l’intensité croissante des pluies perturbe la vie des populations, endommageant les habitations et détruisant les cultures. Les impacts de ces aléas sont exacerbés par une urbanisation rapide et souvent mal planifiée, qui empêche une gestion efficace des eaux de ruissellement. Au Tchad et au Nigeria, d’autres inondations exceptionnelles montrent que ces défis ne sont pas isolés. Les pertes agricoles et les déplacements forcés détériorent davantage la sécurité alimentaire et les conditions de vie, augmentant la pauvreté et la vulnérabilité de nombreuses communautés. Pour atténuer ces impacts, il est crucial de renforcer les infrastructures résilientes et d’adopter des pratiques d’urbanisme qui intègrent les risques environnementaux. Des solutions durables telles que des systèmes de drainage adaptés et une reforestation ciblée sont nécessaires pour protéger les populations vulnérables et stabiliser les sols. En l'absence de telles mesures, les catastrophes liées au climat risquent de s’intensifier, mettant en péril des millions de vies et les écosystèmes locaux.

Au Cameroun, la crise climatique accentue de plus en plus les inondations et aggrave les déplacements ! Ces dernières semaines, les pluies torrentielles dans la partie septentrionale du Cameroun(nord et extrême-nord) ont inondé des villes et des villages, détruit des maisons et des moyens d’existence et aggravé les difficultés des populations les plus vulnérables. Précisément, les réfugiés et les personnes déplacées ont vu leurs abris emportés, et les communautés d’accueil ont perdu leurs maisons et ont elles aussi été déplacées. Pourquoi… les inondations augmentent-elles au Cameroun ? Le réchauffement planétaire actuel, accompagné de plus importantes fluctuations météorologiques, accroît le risque d’inondation. Les inondations et les catastrophes qui s’ensuivent sont souvent le résultat d’une combinaison de processus interdépendants, comme la déforestation et le changement d’affectation des terres qui déstabilisent le sol, les infrastructures humaines qui entravent le drainage naturel, les conditions météorologiques, et les changements dans les établissements humains avec plus de personnes vivant dans des zones sujettes aux inondations. Par conséquent, la capacité de la nature à absorber les pluies torrentielles est affaiblie car l’environnement est dégradé par les actions humaines et les précipitations deviennent plus intenses. Que faire de manière opérationnelle ? L'Etat et ses partenaires (financiers, techniques etc.) doivent s’attaquer de front à ces défis en promouvant les initiatives de résilience face au changement climatique et en soutenant les communautés les plus vulnérables aux menaces climatiques, en réduisant l’impact environnemental des interventions d’urgence, en fournissant des ressources durables et une énergie propre aux réfugiés et aux déplacés internes, et en les aidant à résister aux chocs climatiques futurs. Crédit photo: For Greening. Alinea International Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH Avenir Forêt IUCN FSC Bassin du Congo UNICEF Comifac Comifac ICFA - International Climate Finance Accelerator

Ce qui rend catastrophiques les inondations dans les villes africaines... Les changements climatiques viennent trouver un terrain déjà propice pour faire plus de dégâts. Et ce terrain propice est préparé par la principale victime : l'homme. 👉🏾 Artificialisation des sols Les arbres et autres espaces verts sont remplacés par les bâtiments ou infrastructures en béton. Or les premiers favorisent l'infiltration de l'eau et les derniers empêchent l'eau de s'infiltrer. 👉🏾 Les écosystèmes naturels sont fragilisés ou détruits. Les tourbillères, les mangroves, les forêts qui sont de véritables éponges à eau sont exploitées ou détruites pour faire place à l'urbanisation, l'agriculture ou pour en tirer des intrants. 👉🏾 Plans d'aménagement urbain absents ou inadéquats. Les ouvrages d'évacuation des eaux sont souvent sous-dimensionnés ou mal-entretenus quand c'est pas la croissance urbaine en elle même qui est anarchique. #environnement #villes #inondations #afrique

Le fléau climatique El Niño a empiré les effets de la crise climatique mondiale, provoquant des sécheresses, des inondations et des cyclones tropicaux plus fréquents et plus graves. #Climat, #ElNiño, #ProgrammeAlimentairemondial, #PAM, #Agriculture, #ChangementClimatique, #Inondations, #Malawi, #Zambie, #Zimbabwe, #Niña, #Somalie, #Burundi, #Tanzanie, #bantutoday #Kenya, #Afrique, #sécheresse, #cyclone, #météo, #famine, #société,

La semaine passée, le président de la #RDC a, au conseil des ministres, instruit les services publics à prendre leurs responsabilités pour réduire les dégâts causés par les inondations partout dans le pays. Ce sujet n'a pas eu beaucoup d'écho face à l'affaire Pitbull ( Le gouvernement veut urgemment règlementer la circulation des chiens de race dans le pays). Cela m'a amené à me demander si la RDC dispose d'un plan d'adaptation au changement climatique. Une recherche m'a permis de découvrir que oui, un plan a été élaboré en 2021.  ➡ https://lnkd.in/djpsQabe En RDC, les températures augmentent (+0,17°C par décennie, jusqu'à +4,5°C d'ici 2100) et les événements extrêmes se multiplient, avec des conséquences graves. Des modèles prévoient des pluies plus intenses suite au réchauffement, ainsi qu'une augmentation du niveau de la mer. En janvier 2024, le niveau du fleuve Congo à Kinshasa a atteint un record à 6,20 m. La situation est alarmante dans presque toutes les provinces. Les fortes pluies de novembre 2023 à janvier 2024 ont provoqué des inondations touchant plus de 2,1 millions de personnes et causant plus de 300 décès, selon le gouvernement. Réduire les dégâts causés par les inondations nécessite de s'adapter aux changements présents et futurs. L'adaptation vise ainsi à réduire la vulnérabilité aux effets du changement climatique. La RDC fait partie des 5 pays les plus vulnérables au monde en termes de capacité d'adaptation. Son secteur agricole, source de revenus pour 90% de la population, est très vulnérable avec des cultures comme le manioc et le maïs sensibles aux variations de précipitations. Le plan d'adaptation du pays met en avant des actions prioritaires dans les secteurs de l'agriculture durable, l'énergie propre, la conservation des forêts et l'adaptation des côtes. Mais le coût de l'adaptation est estimé à 9 milliards USD. La volonté seule ne suffira pas, le financement de ce plan doit etre une priorité du gouvernement et de ses partenaires. Il est également crucial de renforcer la résilience urbaine des villes comme Kinshasa face au changement climatique.

Le Changement Climatique au Sénégal ! Le Sénégal, comme de nombreux pays du monde, fait face aux défis du développement durable et de l'adaptation au changement climatique. Ces défis, qui concernent tous les aspects de la vie, requièrent des action collectives et des solutions innovantes. 🌱 Comprendre le Changement Climatique au Sénégal ! - Sécheresses Récurrentes Le Sénégal est confronté à des sécheresses répétitives, impactant l'agriculture, l'élevage et les ressources en eau. Ces sécheresses sont renforcées par le changement climatique, qui entraîne des variations de précipitations. - Inondations Côtières La montée du niveau de la mer menace les zones côtières du Sénégal, mettant en péril les infrastructures, les écosystèmes côtiers et les communautés riveraines. - Érosion des Sols Le changement climatique intensifie l'érosion des sols, diminuant considérablement la fertilité des terres agricoles et augmentant la fragilité aux inondations. Les pratiques agricoles durables sont essentielles pour lutter contre ce phénomène. - Perturbation de la Biodiversité Le changement climatique a un impact négatif sur la biodiversité, menaçant la faune et la flore. La protection des écosystèmes est fondamentale pour préserver la biodiversité et les services écosystémiques. #ChangementClimatique #Sécheresse #Erosion #Innondation #Biodiversité #Ecosystéme