En 2023 et 2024, de grandes entreprises ont connu des décrochages boursiers spectaculaires, comme Worldline ou Stellantis. Ces fluctuations soudaines et spectaculaires des cours peuvent fortement perturber la composition des portefeuilles. Il est donc essentiel de bien comprendre leurs causes pour mettre en place des stratégies d'investissement adaptées. 📉 Quels sont les causes de ces décrochages ? Quels mécanismes sont mis en place pour contenir la panique ? Quel rôle pour les différents acteurs ? Et comment s'adapter à cette nouvelle normalité ? C'est à retrouver notre dernière Carazette, préparée par Camille Magdelaine et Yohann Derbyshire, CFA ! 👉🏻 https://lnkd.in/etUhtb7s #Bourse #Décrochage #Finance #Investissement #CarazetteDesMarchés
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Après des décennies marquées par des périodes de croissance rapide et de fortes baisses, le commerce mondial de marchandises est entré dans une phase de ralentissement significatif à long terme, en particulier après 2016. Cette période reflète des changements économiques structurels, des tensions commerciales croissantes et des incertitudes mondiales grandissantes. 1/ Et cela devrait s'accélérer avec le protectionnisme que Trump va mettre en place en augmentant les tarifs douaniers de façon substantielle ce qui pourrait être inflationniste. Trump vient de demander à European Union d'acheter beaucoup plus de pétrole et de gaz américain (cf 👇) si elle veut s'éviter des droits de douane élevés alors qu'en 2024 l'#Europe a importé un volume record de gaz russe (et pas l'inverse ce qui était pourtant le but des sanctions prises contre la Russie!) 2/ Pour remplacer cette baisse du commerce mondial et le raccourcissement des supply chains qui risque d'être inflationniste, il va falloir avoir une demande intérieure et/ou un investissement productif forts. Le rapport Draghi prévoit bien un investissement européen de €600 milliards qui va prendre un certain temps à se mettre en place mais quid de la demande intérieure qui pourrait également compenser ce que nous n'exporterions plus si le pouvoir d'achat réel baisse? Quand le NFP proposait d'augmenter le SMIC et d'améliorer le pouvoir d'achat des classes moyennes et populaires c'était justement pour augmenter cette consommation intérieure mais le patronat ne veut pas en entendre parler. Peut-être faudrait-il mettre en place un système qui permettrait aux grandes entreprises d'augmenter le SMIC et aux TPE PMEs de bénéficier d'une aide de l'Etat pour le faire qui proviendrait, par exemple, de la suppression de certaines niches pour les grandes entreprises? Nous savons que la propension marginale à consommer des classes populaires est proche de 1 ce qui veut que quand elles perçoivent, par exemple, 100 euros nets elles le dépensent intégralement ce qui est bon pour le PIB. Nous ne réaliserons pas une transition juste avec les réflexes pavloviens du passé. 3/ Par ailleurs, si le monde devait se refermer sur lui-même avec Trump et son entourage libertarien, les valorisations boursières des entreprises qui exportent des marchandises seraient beaucoup plus affectées que celles de la Bigtech américaine dont le business est online. 28% du CA des entreprises du S&P500 est réalisé à l'export. Or, les entreprises technologiques représentent une part croissante de l'indice S&P500. Avec leurs valorisations délirantes, les 7 magnifiques représentent aujourd'hui 35% de la capitalisation boursière des 500 plus grosses sociétés américaines! Pour le vice-président Musk, c'est ça qui l'intéresse pas le reste. Bonne semaine!
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𝐀𝐍𝐀𝐋𝐘𝐒𝐄. Les entreprises qui exportent sur le marché américain font face à une grande menace. Voici comment vous préparer 👇 #ÉtatsUnis #DonaldTrump #manufacturier ✍ François Normand, MBA
Entrepreneurs, voici comment réduire rapidement vos coûts avant les tarifs de 25% de Trump
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Quel rôle joue le commerce extérieur dans une économie "ouverte" ? La récente décision des USA d'appliquer des taux de droits de douane très élevés sur une large liste de produits chinois nous incite à nous poser cette question et à réfléchir sur l'avenir du commerce international. Le raisonnement sur lequel est basée cette décision repose sur le principe suivant : * si la balance commerciale des biens est excédentaire, c'est une bonne chose; * si la balance commerciale des biens est négative, il faut la redresser... Or, du fait que leur balance commerciale des biens est déficitaire depuis de très longues années, avec des incidences négatives sur l'emploi, les entreprises, la population et les revenus, les USA ont tendance à pointer du doigt les autres et à leur imposer des droits de douane. La récente décision concernant la Chine n'est pas une nouveauté, elle a été appliquée au Japon dans les années 1980, ayant entrainé l'implantation de fabricants automobiles aux USA. Il est toutefois illusoire et "malhonnête" d'accuser un autre pays d'être à l'origine de ce problèmes. Car sans déficit de l'épargne intérieure, il n'y aurait pas de déficit commercial. Ce déficit est en grande partie réalisé au niveau national en raison du déficit massif du budget fédéral (plus de 5% du PIB) qui est comptabilisé comme une épargne négative. Et la Chine n'a rien à voir avec cela ! En outre, cette décision va avoir l'effet de transférer la production chinoise d'un environnement à faible coût vers des pays intermédiaires où les coûts sont plus élevés - Mexique et Vietnam. Ce transfert se traduira pour le consommateur américain par une hausse des prix née d'un surcoût supplémentaire aggravé par l'augmentation des droits de douane sur les produits chinois. Tout ceci, va influer négativement sur le niveau d'épargne des américains et donc accroître une réorientation poussée des échanges. Rappelons également qu'une grande partie des produits concernés par ces nouveaux droits de douane sont nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique et où les USA ne possédent aucun avantage comparatif. Cohérente une telle décision ?
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➡️ Wilfrid Galand , Directeur Stratégiste Montpensier Finance sur BFM Business avec Lorraine GOUMOT « vers un monde avec plus de douanes, plus d impôts et de la déflations? »
Les droits de douane agissent comme une hausse massive d’impôts : effet récessif et potentiellement déflationniste si l’on en croit l’histoire
Les marchés et vous : Vers un monde avec plus de douanes, d’impôts et de la déflation ? - 16/10
bfmtv.com
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C’est officiel, Donald Trump est réélu président ! Mais au-delà du débat, que signifie concrètement ce retour pour nos entreprises françaises ? J'en discutais hier avec un de mes clients, français, qui exporte ses produits vers les États-Unis depuis plusieurs années et l'impact est réel... 📦 Protectionnisme renforcé : Des taxes douanières plus élevées pourraient toucher les exportations françaises. Les produits « Made in France » risquent de devenir moins compétitifs aux États-Unis, impactant directement les ventes et les marges. Mais pas que... 💰 Un dollar affaibli pourrait faire grimper les coûts pour les acheteurs américains de produits français. Associé à une éventuelle hausse des taux, cela rend l’investissement plus coûteux et incertain. Et pour les entreprises à la recherche d'investisseurs... 📉 Les investisseurs pourraient se tourner vers les États-Unis, attirés par des baisses d'impôts et un environnement plus libéral. Pour les entreprises françaises, cela signifie une concurrence accrue pour capter des capitaux, ce qui pourrait ralentir certains projets et innovations en France. 💡 Ce que je conseille aux dirigeants : ➡ Élargissez vos marchés : Diversifier vos débouchés au-delà des États-Unis pour anticiper un éventuel durcissement commercial. ➡ Couvrez vos risques de change : Si vous exportez vers les États-Unis, sécurisez vos revenus face aux fluctuations du dollar avec des solutions de couverture adaptées. ➡ Renforcez votre stratégie financière : Profitez des dispositifs d’aides et de crédits d’impôts si vous souhaitez développer votre activité à l'export. Et vous, avez-vous déjà envisagé l'impact des événements internationaux sur votre activité ?
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🎥 [PointMarchés] "En approchant de la motion de censure fatale au gouvernement Barnier, les marchés français et européens cumulaient déjà une somme de pessimismes qui rendait historique la sous-performance 2024 de 20 % de nos indices actions contre de S&P 500. Sur le seul mois de novembre la sous-performance était de 7 %. La zone euro souffre de son exposition à la Chine, de la crise ukrainienne, des futurs droits de douane avec les États-Unis, d’une instabilité politique croissante - les deux plus gros pays n’ayant plus de gouvernement – et d’un manque de dynamisme économique. Les investisseurs mondiaux ont donc unanimement déserté l’Europe au profit des États-Unis, qui dans leur esprit profitera des mesures annoncées par le déjà très actif Donald Trump. Et pourtant… pour l’instant la motion de censure n’a pas provoqué de séisme et ne devrait pas en provoquer..." 🔎 Retrouvez le point marchés Meeschaert, décryptage de toute l'actualité macro-économique et financière par l'un de nos experts. Damien Charlet, Directeur de la gestion sous mandat chez Mandarine Gestion, analyse pour vous l'actualité des marchés financiers sur le mois. 👉 Posez nous vos questions par mail à l'adresse suivante : contact@meeschaert.com #Meeschaert #GestionDePatrimoine #Banque #Marchés #Économie #Investir #MarchésFinanciers l Edouard Perrichet, Maxime Vermesse, Aude Margoil Voisin
Point marchés - Décembre 2024
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Les meilleures solutions pour réduire les coûts des exportateurs d'environ 10% d'ici un an, tout en faisant certains gains de productivité. ANALYSE ÉCONOMIQUE. Les entreprises qui exportent sur le marché américain font face à une grande menace: en 2025 ou en 2026, l’administration Trump compte imposer des tarifs de 10 à 20% sur toutes les importations aux États-Unis. À moins que votre produit soit unique, la seule manière de ne pas perdre des clients est de réduire rapidement vos coûts et vos prix pour demeurer concurrentiel. Bonne nouvelle: vous exportez aux États-Unis? Eh bien, voici neuf stratégies pour réduire vos coûts d'environ 10% sur une horizon de 6 à 12 mois, et ce, des approvisionnements à la commercialisation en passant par la production, selon deux spécialistes: - Éric Trudeau, conseiller d’affaires principal à la BDC (Banque de développement du Canada) - François Gingras, Ing, M.B.A, vice-président à l’innovation à Investissement Québec (IQ) #exportation #tarifs #étatsunis #trump #productivité #coûts
Comment vacciner votre entreprise contre les tarifs de Trump?
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USA-France Le ratio de nos relations commerciales avec les Etats Unis se porte assez bien, il convient de le dire puisqu'ils représentent notre 4ème client et notre 5ème fournisseur. Certes, des démangeaisons protectionnistes sont à craindre à travers la mise en place de taxes à l'importation de nos biens et services sous la future administration américaine de M. Donald Trump. En France, on pense donner une certaine inflexion au travers de taxes à l'importation aussi. A mon sens, ces protections commerciales incitent les pays exportateurs à baisser leur coûts de production et à innover dans le but malgré les taxes d'être les meilleurs. Et, la raison est pour eux. A la future ère de M. Trump, des combats risqués, tendus et gagnants gagnants vont se livrer avec âpreté. De quoi se faire les dents en somme. https://lnkd.in/e8ntwn59
Les États-Unis, quatrième client de la France
msn.com
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📢 On parle du Portrait régional des exportations et du commerce électronique ! « De voir dans le rapport qu’il y a des entrepreneurs qui réussissent très bien, mais qu’il y en a qui ont besoin d’aide pour réussir, ça démontre [...] l’importance des exercices comme celui d’Export Outaouais sur l’ensemble du territoire. », M. Benoit Lauzon, préfet de la MRC de Papineau et maire de Thurso. Lire l'article complet du journal Le Droit juste ici. ⬇
Du travail à faire en exportation et en commerce électronique dans la région, selon Export Outaouais
ledroit.com
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Avec l’année électorale américaine, les tarifs douaniers et l'aide à l'Ukraine reviennent sur le radar des risques des sociétés cotées européennes. Les Etats-Unis représentent un quart de leur chiffre d'affaires, mais réalisé en majorité par des filiales locales. Selon Goldman Sachs, la sensibilité des rendements des marchés actions à la croissance du commerce mondial est un indicateur représentatif des vulnérabilités. Selon ses calculs, les actions des pays émergents et d'Asie sont les plus sensibles (« bêta » élevé). L'Europe l'est davantage que les Etats-Unis, mais avec de fortes disparités géographiques.
Europe, Actions : représentants de commerce
lesechos.fr
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