Merci Michael AGUILAR pour ce témoignage authentique ! Je partage entièrement votre point de vue sur la valeur ajoutée des petits cabinets de conseil. Notre approche indépendante, sur-mesure, centrée sur la relation humaine, permet une réelle compréhension des besoins de nos clients et une implication qui va bien au-delà d’un simple partenariat commercial. Nous avons cette volonté de travailler « comme si c’était notre propre entreprise » de coconstruire des solutions qui font sens, et de contribuer directement à leur succès pérenne. La pression des coûts est une réalité que nous connaissons tous, mais l’économie à court terme sur ce type de prestation peut souvent engendrer des pertes de valeur significatives sur plusieurs années. Sans compter le signal négatif envoyé en interne, lorsque les investissements sur les hommes et le déploiement stratégique sont réduits, au moment même où garder les équipes à bord est essentiel. Rien ne vaut une relation solide, une expertise de qualité, la confiance et la passion dans l’accompagnement !
Conférencier international, CSP | Auteur de 12 best-sellers | Dirigeant VENDEURS D’ÉLITE | Chaîne Youtube + Podcast « VENDRE » Make Sales Great Again
C’est jouissif ! Il faut absolument que je vous raconte. Il y a 5 mois, je reçois un appel intrigant de la part d’un homme, mandaté par un client pour lequel mon cabinet forme les équipes commerciales depuis 4 ans. Je précise que le consultant qui intervient chez ce client fait un carton plein : ses formations sont non seulement un succès auprès des équipes, mais les résultats sont plébiscités par toute la hiérarchie commerciale. Mais rapidement, je comprends à qui j’ai affaire. Cet homme n’est pas là pour discuter des résultats. Non, c’est un consultant externe, chargé d’une seule mission : faire baisser les coûts des prestataires. Et sans détour, il attaque : « Vous êtes trop chers. Il va falloir revoir vos tarifs. » Je ne me démonte pas. Je lui explique calmement que nos prix sont les mêmes pour tous nos clients et surtout, que les bénéfices générés par nos formations dépassent largement l’investissement initial. Mais il me coupe froidement : « Nous avons des concurrents beaucoup moins chers. Sans réduction substantielle, vos formations ne seront pas reconduites. » Le ton est donné. Je poursuis néanmoins en insistant sur le caractère exclusif et sans concurrence de nos formations, mais il s’en moque royalement. À ce stade, je sais que la négociation est dans l’impasse. Alors, je sors mon dernier atout : « Nous sommes un petit cabinet, avec seulement 7 consultants. Si vous décidez de ne plus travailler avec nous, c’est tant mieux pour un autre client. Mon consultant trouvera vite une nouvelle mission, car nous sommes déjà sous-staffés. » Et c’est là que l’échange s’arrête. Trois jours plus tard, je reçois l’annulation des cinq stages prévus pour l’année. Clap de fin. Hier soir, coup de théâtre ! Le directeur commercial du client en question me rappelle très tendu. « Michael, Il faut absolument reprendre les formations avec votre consultant, celui que nos équipes adorent. L’organisme low-cost qui vous a remplacé a été un désastre total. Je n’étais pas à l’initiative de la destitution de votre cabinet.» Ah ! Problème. Entre-temps, mon consultant qui les suivait a été affecté à d’autres missions. Je n’ai plus personne de disponible pour reprendre ce dossier. Et il faudrait au moins deux jours de travail pour qu’un autre formateur maîtrise leur métier, leurs produits, leur culture. Le tout, pas avant trois mois, car mon équipe est au complet sur d’autres projets… Moralité : ces consultants "mercenaires", censés faire économiser de l’argent, créent souvent des gains à court terme, mais font perdre beaucoup plus d’argent sur le long terme. Et croyez-moi, c’était jubilatoire, pour moi, de dire à ce client ce que je pensais de l’incompétence de son acheteur et de ses méthodes mafieuses. Il l’a admis, dépité : « Ces histoires nous ont coûté cher. Très cher ! »