🌐Mission letters 3/6 : Marchés financiers 🌐 Les priorités de la Commission pour les années à venir visent à renforcer le secteur financier européen : 1️⃣ Créer une Union de l'épargne et de l'investissement pour stimuler les marchés financiers européens, en levant les obstacles à l'investissement des particuliers. 2️⃣ Achever l'union bancaire pour assurer une stabilité et une intégration financière plus profondes. 3️⃣ Simplifier le cadre de la finance durable pour le rendre plus efficace et accessible, en plaçant la durabilité au cœur des pratiques financières. 4️⃣ Renforcer la protection des consommateurs face à des marchés de services financiers de plus en plus numériques et influencés par l'IA. 5️⃣ Réaliser l'euro numérique, bien que notre expert des marchés financiers Philipp Eckhardt n’en voit pas la nécessité. Philipp Eckhardt souligne l'importance de renforcer l'accès à l'épargne et à l'investissement pour les clients privés en levant les barrières à l'investissement, en évitant les interdictions de commission, en optimisant les processus de conseil et en améliorant les connaissances financières des citoyens. Pour lui, la révision du cadre européen de la finance durable devrait être une priorité absolue. #UnionEuropéenne #FinanceDurable #EuroNumérique #Investissement #InnovationFinancière #ProtectionDesConsommateurs #cep
Post de Centre de Politique Européenne
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« RIS » : Nouvelle donne pour l'investissement des particuliers en Europe Seulement 20% : c'est la part du patrimoine des ménages de l'UE investi en titres financiers (actions, obligations, etc.), soit bien en dessous des ménages américains. Favoriser le retour des investisseurs privés sur le marché européen et faire de l’UE un lieu d’épargne encore plus sûr, c’est l’ambition de la proposition « RIS » (Retail Investment Strategy for Europe), portée par la Commission Européenne ! Amélioration de la protection des investisseurs, promotion de l’éducation financière, renforcement des compétences des professionnels, accroissement de la surveillance transfrontalière… On vous décrypte tout ce qui va changer pour les banques avec cette nouvelle réglementation dans cet article : https://lnkd.in/ep-q-z67 Anissa Laidoudi Fatimata Bidanessy
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Ce soir au Cercle de la Régulation et de la Supervision Financière (CRSF), un débat très riche sur l'Union des Marchés de Capitaux. Un grand merci à Giordano Stephane. pour sa présentation très complète, et à Robert Ophèle pour avoir partagé sa vision. Mes réflexions après notre débat : 1. Il ne peut pas y avoir de supervision unique des marchés sans, au préalable, un véritable Single Rulebook, et une gouvernance déléguée à un nombre restreint d'exécutifs, et non a un Board composé des 27 pays 2. Le développement de la titrisation est un des rares leviers permettant à court terme de faire face d'une part aux besoins de financement massifs, et d'autre part à l'augmentation des contraintes pesant sur les banques avec la mise en oeuvre de CRR3. Cela suppose à la fois de résoudre les obstacles réglementaires et de supervision, pour les banques et les assurances, et de réfléchir à la mise en place d'une garantie européenne, potentiellement opérée par le European Investment Fund (EIF), associée à des critères stricts. 3. Le développement de l'investissement en actions nécessite d'accepter la prise de risque. Il faudra aussi mettre en place des incitations fiscales, et developper des produits d'épargne salariale, d'épargne retraite et d'épargne patrimoniale. 4. Quand on parle de réallocation de l'épargne, il ne faut pas oublier que l'argent qui va s'investir dans ces nouveaux produits ne financera plus les actifs existants, comme la dette publique ou, dans le cas du Livret A, le logement social. Il faut donc réallouer en priorité les sommes investies par les européens en dehors de l'Union (l'Europe étant largement exportatrice de capitaux) et veiller à l'attractivité des marchés européens pour les investisseurs de pays tiers. 5. Comme il est difficile d'avancer à 27, il faut organiser des "coalitions of the willings" 6. Le principal risque est que les bonnes intentions qui figureront dans ces rapports peinent à se traduire par des avancées concrètes et rapides, faute de quoi l'économie européenne continuera à décrocher. Nul doute que le débat se poursuivra dans les prochaines semaines, avec les publications très attendues du rapport de Christian Noyer et de celui d'Enrico Letta
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Récemment, la Commission européenne a proposé de relancer la titrisation pour financer des projets d’avenir tels que la décarbonation et la réindustrialisation. Cette démarche vise à mobiliser des ressources importantes pour soutenir des objectifs stratégiques, mais elle invite également à réfléchir aux enseignements tirés de la crise financière de 2008. À l’époque, la titrisation permettait de transformer des prêts, même très risqués comme les fameux subprimes, en titres financiers (MBS - Mortgage-Backed Securities) que l’on revendait à des investisseurs. Si cela aidait les banques à se débarrasser de certains risques, cela a aussi rendu le système financier beaucoup plus opaque et fragile. Sans oublier l’apparition de nouveaux acteurs, comme les shadow banks, qui, avec moins de régulation, ont ajouté à la complexité de la situation. Aujourd’hui, relancer cette pratique pourrait être une solution pour soutenir des projets cruciaux, mais cela nécessite une grande vigilance. Assurons-nous que cette fois-ci, nous faisons les choses différemment, avec plus de transparence et de stabilité, pour éviter de revivre les erreurs du passé. #Finance #Titrisation #CriseFinancière #Économie #RégulationFinancière #ShadowBanking #Investissement #InnovationFinancière #Décarbonation #Reindustrialisation #StabilitéFinancière #CommissionEuropéenne #GestionDesRisques #MarchésFinanciers
Jézabel Couppey-Soubeyran : « Il faut dire non au retour de la titrisation en Europe »
lemonde.fr
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📢 Pour une Europe souveraine et durablement en croissance : propositions des banques françaises pour 2024-2029 Pour la prochaine mandature de la Commission européenne, la Fédération bancaire française (FBF) publie un document qui liste les propositions des banques françaises organisées selon trois grandes priorités. 💶 Financer les besoins futurs du continent : il s’agit de garantir la capacité des banques à financer l’économie et d’accroître les sources de financement en développant le modèle européen de banque universelle et la croissance des marchés de capitaux. Le projet d’euro numérique, susceptible de mettre à mal un modèle dont la pertinence est attestée, doit aussi être revu. 💪 Développer le secteur bancaire européen : il s’agit de créer une véritable union bancaire pour faciliter la circulation des capitaux et des liquidités et, pour que la solidité des banques ne devienne pas leur point de faiblesse, d’établir un cadre prudentiel équitable vis-à-vis des acteurs bancaires et de marché non-européens. La compétitivité des banques européennes doit être une priorité des superviseurs dans leur mission de surveillance. 🌱 Réussir ensemble la transition écologique : il s’agit d’accélérer la transition vers une économie décarbonée en définissant des trajectoires cibles par secteurs d’activités et en simplifiant les obligations relatives aux données extra-financières pour une meilleure efficacité. Les technologies de rupture prometteuses doivent aussi être favorisées afin d’embarquer toutes les forces vives européennes. 💬 Pour Maya Atig, Directrice générale de la FBF : « Ces priorités sont essentielles pour assurer la transformation durable de l’économie et pour ne pas rater – faute de financements européens suffisants – les révolutions industrielles que constituent les transitions numérique et écologique. Il en va de l’autonomie de l’Union européenne. Nous souhaitons, avec ces propositions, participer à la construction ambitieuse d’une Europe souveraine et durablement en croissance, au bénéfice des États membres, des entreprises et des citoyens. » 🔍 Les propositions détaillées : https://lnkd.in/eVSMS97T #Europe #Banques #Propositions
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La Fédération bancaire française (FBF) publie aujourd’hui 18 propositions pour la période 2024-2029 afin que l’Europe se dote des moyens financiers indispensables à la réalisation de ses ambitions en termes de transitions écologiques, de performance digitale et renforce son autonomie stratégique économique. Nos propositions s’articulent autour de trois grandes priorités : 👉 le financement de l’économie 👉 le développement du secteur bancaire européen 👉 la transition écologique. À trois mois de la prochaine mandature de la Commission européenne, les positions des banques françaises sont guidées par la volonté de participer à la construction ambitieuse d’une Europe souveraine et durablement en croissance, au bénéfice des États membres, des entreprises et des citoyens. Ces priorités sont en effet essentielles pour assurer la transformation durable de l’économie et pour ne pas rater – faute de financements européens suffisants – les révolutions industrielles que constituent les transitions numérique et écologique. Il en va de l’autonomie de l’Union européenne. 🔗 Retrouvez ma Tribune publiée dans Euractiv France : https://lnkd.in/gZJDmydx 🔗 Les propositions détaillées des banques françaises sont disponibles sur le site de la FBF : https://lnkd.in/geREPpwN
Pour une Europe souveraine et durablement en croissance : propositions des banques françaises pour 2024-2029 - Communiqués de presse - Fédération bancaire française (FBF)
fbf.fr
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🇪🇺 🇵🇹 📢 Pour ceux qui n’auraient pas pu suivre l’audition de la Commissaire désignée Maria Luís Albuquerque pour le portefeuille Services financiers et Union de l’épargne et de l’investissement, ci-dessous un petit récap de son intervention. 👉 Création de l'Union de l'Epargne et des Investissements (SIU) qui doit favoriser la participation des investisseurs particuliers et la consolidation transfrontalière; 👉 Stabilité du système financier de l'UE pour une prospérité économique par la mise en oeuvre complète de Bale III tout en évitant une dérégulation excessive; 👉 Renforcement des efforts pour prévenir le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, via le soutien de la future Autorité anti-blanchiment européenne (AMLA); 👉 Importance de continuer l'orientation des capitaux privés vers des projets durables, tout en simplifiant le cadre réglementaire pour éviter le greenwashing et en rendant ce cadre plus utilisable pour tous; 👉 L'éducation financière est un des indicateurs de la non-confiance envers le système financier. Elle souhaite promouvoir l'éducation financière pour permettre aux citoyens EU de mieux comprendre et d'utiliser les services financiers; 👉Faire correspondre les avantages de l'IA notamment pour la tech, tout en prévenant les risques comme par exemple sur la protection des individus; 👉Diminution de la bureaucratie par une réduction des coûts et de la charge administrative pesant sur les entreprises. Pour revivre l'ensemble des échanges: https://lnkd.in/eZF5yJ-u #EU #EUparliament #Europeancommission #EuropeanCouncil #Europe #Comittee #ECON #OIF #climate #greenfinance #sustainablefinance #sustainability #finance #euro #fintech #UnionÉpargneInvestissement #ÉpargneEuropéenne #InvestissementEU #StabilitéFinancière #LutteContreBlanchiment #AntiBlanchiment #SécuritéFinancière #AMLA #FinanceVerte #TransitionÉcologique #ÉducationFinancière #TransformationNumérique #Eurodigital #NumériqueResponsable #IA #AI #épargne #investissement European Commission European Parliament AMLA - The EU Anti-Money Laundering Authority Council of the European Union
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Lecture utile pour qui croit, comme moi, à l'indispensable union des marchés de capitaux. Ce que l'union bancaire est à l'offre (manque notamment la garantie des dépôts à échelle européenne, qui se heurte à la résistance allemande), l'Union des marchés des capitaux l'est pour les "consommateurs" (entreprises et particuliers). Cela commence par la titrisation et les bourses et se termine par les produits d'épargne. Tous ces produits sont encore définis au niveau national, soumis à des taxes différentes, etc. ... alors qu'il faut permettre à l'épargne européenne de financer bla croissance et la création du nord au sud de l'Europe. L'essentiel est en effet de pouvoir maintenir notre compétitivité, en premier lieu face aux Américains.
« 13.000 milliards : c'est cela, le potentiel de l'Union des marchés de capitaux »
lesechos.fr
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Christian Noyer vient de présenter ses propositions pour une Union de l’Epargne et de l’Investissement. C’est une très bonne initiative, car la situation européenne est préoccupante à cet égard. Comme le souligne son rapport, les besoins d’investissement de l’Europe sont massifs pour rattraper son décrochage économique par rapport aux Etats-Unis et pour financer les besoins énormes de la transition écologique et digitale ainsi que de la défense. Or l’épargne européenne est mal utilisée, une partie est exportée vers le reste du monde, le reste est mal alloué : « Cette mauvaise allocation procède des produits d’épargne et de leur cadre fiscal, qui décourage trop souvent l’investissement à long terme ». Ainsi, l’épargne règlementée en France cumule des caractéristiques normalement incompatibles dans un même produit : il s’agit en effet d’un placement à la fois liquide et sûr, bénéficiant d’un rendement élevé et d’une fiscalité avantageuse. Via la centralisation à la Caisse des Dépôts d’une fraction de ce qui est collecté par les banques, elle provoque également des fuites de liquidités hors du système bancaire, alors que l’absence de schémas de titrisation impose aux banques françaises de mobiliser beaucoup de collecte pour financer leurs clients. Sans bien sûr remettre en question l’aspect protecteur du modèle français de banque universelle pour les particuliers, il est donc indispensable de développer les produits d’épargne à long terme, en particulier investis en actions, afin de financer les investissements de long terme des entreprises. Cela nécessite un traitement fiscal avantageux en contrepartie d’une plus grande prise de risque. En parallèle, relancer le marché européen de la titrisation permettrait de développer des relais du financement bancaire, de plus en plus contraint par la règlementation. A cet égard, le cadre prudentiel des banques et des assurances devra être revu pour réduire les freins à la titrisation, mais aussi aux investissements en actions. Il faut agir vite, car le retard de l’Europe devient criant. On constate en effet un recul global de sa compétitivité et tout particulièrement en matière de services financiers où ses parts du marché mondial ont été pratiquement divisées par deux au cours des quinze dernières années, dans tous les domaines. https://lnkd.in/dTEkUZJE #Banque #Finance #Epargne
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Deux rapports récents, rédigés l’un par Christian Noyer et l’autre par Enrico Letta et consacrés à l’Union des marchés de capitaux (UMC), montrent que plusieurs réformes d’ampleur seraient nécessaires pour mettre l’épargne européenne au service du financement et de la croissance de l’Europe. Les institutions européennes devraient mettre l’accent sur la compétitivité de l’industrie locale, favoriser la relance de la titrisation ainsi que la création de nouveaux produits d’épargne à long terme. L’Association française des marchés financiers - AMAFI ), présidée par Giordano Stephane. milite afin que ces réformes soient à l’agenda de la prochaine législature européenne.
Stéphane Giordano, Amafi: « Une relance de la titrisation permettrait aux banques de davantage financer les entreprises. »
optionfinance.fr
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Jézabel Couppey-Soubeyran met en lumière les risques liés au retour de la titrisation en Europe, une pratique que la Commission européenne souhaite relancer pour dynamiser le marché du crédit. Une consultation a été ouverte le 9 octobre, soutenue par le rapport Draghi, qui positionne la titrisation comme un outil clé pour réaliser l’union des marchés de capitaux, indispensable pour financer la réindustrialisation et la transition énergétique du continent. Jézabel Couppey-Soubeyran rappelle que cette approche n’est pas bénéfique à l’économie réelle, un constat partagé par l’ONG Finance Watch, qui souligne que la titrisation profite avant tout aux investisseurs cherchant des rendements élevés. La crise financière de 2008 avait révélé les dangers de cette pratique : elle avait disséminé les risques de manière incontrôlée et modifié les comportements des banques, plus enclines à prendre des risques qu’elles pouvaient ensuite céder à des entités peu ou pas régulées, les « shadow banks ». Malgré des tentatives de régulation, comme les accords de Bâle de 2010 et les principes de titrisation « simple, standard et transparente » adoptés en Europe en 2019, ces mesures n’ont pas totalement rassuré. Aux États-Unis, la titrisation a repris, atteignant 1 276 milliards d’euros en 2023, après avoir culminé à 2 000 milliards d’euros en 2021. En Europe, elle reste bien en deçà, avec seulement 213 milliards d’euros, selon l’Association des marchés financiers en Europe (AFME). La Commission européenne insiste sur la nécessité de relancer ce marché sur des bases sûres, mais elle omet de préciser que les banques européennes restent très impliquées, notamment en tant qu’acheteurs des titres issus de la titrisation. Jézabel Couppey-Soubeyran souligne que ce mécanisme est avant tout un instrument d’optimisation réglementaire. En transférant des actifs risqués, les banques peuvent accroître artificiellement leur ratio de fonds propres, mais cette pratique profite surtout aux grandes banques systémiques, celles dont l’endettement élevé et la capacité à absorber des pertes sont préoccupants pour la stabilité du système financier. L’optimisation profite aux actionnaires, au détriment de la résilience financière. En 2014, Jean-Claude Juncker avait défendu cette approche, estimant que les entreprises européennes étaient trop dépendantes des banques pour le crédit. M Pourtant, ce n’est pas la titrisation qui permettra de rediriger les financements vers les entreprises, car elle nécessite des actifs homogènes, comme les crédits immobiliers, et non les crédits aux entreprises, plus hétérogènes. En réalité, les banques européennes se sont orientées vers les marchés financiers, délaissant le crédit aux entreprises. Pour Jézabel Couppey-Soubeyran, la priorité de la Commission européenne devrait être de réorienter l’activité des banques vers le financement des investissements productifs des entreprises, plutôt que de favoriser une financiarisation excessive.
Jézabel Couppey-Soubeyran : « Il faut dire non au retour de la titrisation en Europe »
lemonde.fr
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