🔴 Dans un long entretien accordé le 16 mai à L'Express le président de la République revient sur tous les grands sujets économiques du moment. Il assure vouloir garder le cap des réformes et promeut, à quelques jours des élections européennes, un "reset" du modèle économique de l’UE. A lire ici ↩
Post de Charles Carrasco
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ENTRETIEN. Dette, compétitivité… L’économiste Olivier Babeau analyse les résultats du second tour des élections législatives et ses impacts sur l’économie. Le Point a contacté l'économiste Olivier Babeau, qui analyse le corpus idéologique de ces trois blocs antagonistes, lesquels ne semblent pas en mesure de pouvoir relever les innombrables défis économiques qui se présentent à la France. À moins qu'une coalition de sociaux-démocrates pro-business ne finisse par émerger. Qui sait ? https://lnkd.in/ed-RjrJf
Olivier Babeau : « On est en plein négationnisme économique ! »
lepoint.fr
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L'article du Monde met en lumière les attentes des milieux économiques après les législatives : stabilité et visibilité. Dans un contexte économique incertain, ces deux éléments sont essentiels pour attirer les investissements et assurer une croissance durable. Le nouveau gouvernement doit rapidement instaurer des politiques claires et prévisibles pour répondre à ces attentes. Les entreprises et les investisseurs cherchent des signaux de confiance et de sécurité pour planifier leurs activités futures. La stabilité politique et la transparence des décisions économiques seront les clés du succès. #Économie #Politique #Législatives2024 #Stabilité #Investissement #Croissance https://lnkd.in/giWcaTX2
« Après les législatives, l’attente des milieux économiques tient désormais en deux mots : stabilité et visibilité »
lemonde.fr
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Il n’existe cependant absolument aucun « redressement » de l’économie française qui résulterait de la politique d’Emmanuel Macron. Au contraire, la compétitivité française a continué de se dégrader depuis sept ans. Pour s’en rendre compte, il suffit de comparer l’évolution de l’économie entre 2017 et aujourd’hui avec celle de ses voisins européens. https://lnkd.in/dzgN9k6z
Emmanuel Macron a « redressé » économiquement la France ? Vraiment ?
nouvelobs.com
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La dimension économique doit être intégrée plus que jamais dans l'action publique non pas pour supplanter les autres impératifs mais pour les rendre possibles !
𝐋’𝐢𝐦𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐟 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚𝐮 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐛𝐢𝐭𝐫𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬. La nomination d’un Premier ministre, en la personne de Michel Barnier est rassurante. Son « equation personnelle », en termes de parcours et de positionnement, envoie un signal de determination, d’expérience,de réalisme et d’abnégation, fondé sur une compréhension profonde de notre pays et du monde exigeant qui l’entoure. La situation qu’aura à gérer notre gouvernement est d’une rare complexité au niveau national et international. Les attentes exprimées lors des législatives sont fortes, et pour certaines contradictoires. La situation très tendue des finances publiques complique terriblement les réponses à leur apporter - encore que certaines, notamment régaliennes, n’engagent pas nécessairement de dépenses. La fracturation du paysage politique n’aidera pas non plus. Une autre composante,non moins sensible, devra immanquablement orienter les arbitrages imminents: la fragilité de la conjoncture économique et du marché de l’emploi, sous pression d’une concurrence internationale exacerbée. Les effets de cette situation sont déjà perceptibles dans la baisse des investissements, des rentrées fiscales (TVA,IS,DMTO,…), ou avec l’inversion de la courbe des créations d’emplois ds le privé (-28500 en T2). L’attentisme des décideurs économiques est avéré,à l’approche des prochains PLF et PLFSS,ou s’agissant de décisions toujours reportées - sur le prix de l’électricité ou les mesures de simplification par exemple. La réduction attendue des taux directeurs ne suffira pas à inverser ces tendances récessives,socialement et budgetairement menaçantes. Lors de la REF, j’ai lourdement insisté sur l’impérieuse nécessité d’intégrer cette dimension économique dans le débat politique : elle en est dangereusement absente ! Notre Nouveau Front Économique - composé de chefs d'entreprise, d'économistes et de think tanks indépendants - participera pleinement à remettre cette grande absente au cœur des débats, en proposant une véritable vision économique pour notre pays. Redresser nos finances publiques est évidemment impératif. Encore faut-il le faire durablement, donc sans altérer notre potentiel productif et notre compétitivité, ni dissuader l’investissement rentable ds l’économie réelle qui en a tant besoin. Sans quoi le remède serait pire que le mal. Il nous éloignerait de nos objectifs stratégiques de taux d’emploi, de revalorisation robuste des salaires, de rééquilibrage de notre commerce extérieur, de décarbonation et de souveraineté. L’innovation et la formation, déterminants de notre prospérité future, doivent être particulièrement sanctuarisés. Nos entreprises et leurs actionnaires assumeront toutes leurs responsabilités si ces objectifs stratégiques, d’intérêt général,sont bien pris en compte. Et le MEDEF contribuera tout autant à un dialogue social responsable et constructif auquel l’Etat se doit de laisser toute sa place. #BilletDuDimanche
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𝐋’𝐢𝐦𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐟 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚𝐮 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐛𝐢𝐭𝐫𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬. La nomination d’un Premier ministre, en la personne de Michel Barnier est rassurante. Son « equation personnelle », en termes de parcours et de positionnement, envoie un signal de determination, d’expérience,de réalisme et d’abnégation, fondé sur une compréhension profonde de notre pays et du monde exigeant qui l’entoure. La situation qu’aura à gérer notre gouvernement est d’une rare complexité au niveau national et international. Les attentes exprimées lors des législatives sont fortes, et pour certaines contradictoires. La situation très tendue des finances publiques complique terriblement les réponses à leur apporter - encore que certaines, notamment régaliennes, n’engagent pas nécessairement de dépenses. La fracturation du paysage politique n’aidera pas non plus. Une autre composante,non moins sensible, devra immanquablement orienter les arbitrages imminents: la fragilité de la conjoncture économique et du marché de l’emploi, sous pression d’une concurrence internationale exacerbée. Les effets de cette situation sont déjà perceptibles dans la baisse des investissements, des rentrées fiscales (TVA,IS,DMTO,…), ou avec l’inversion de la courbe des créations d’emplois ds le privé (-28500 en T2). L’attentisme des décideurs économiques est avéré,à l’approche des prochains PLF et PLFSS,ou s’agissant de décisions toujours reportées - sur le prix de l’électricité ou les mesures de simplification par exemple. La réduction attendue des taux directeurs ne suffira pas à inverser ces tendances récessives,socialement et budgetairement menaçantes. Lors de la REF, j’ai lourdement insisté sur l’impérieuse nécessité d’intégrer cette dimension économique dans le débat politique : elle en est dangereusement absente ! Notre Nouveau Front Économique - composé de chefs d'entreprise, d'économistes et de think tanks indépendants - participera pleinement à remettre cette grande absente au cœur des débats, en proposant une véritable vision économique pour notre pays. Redresser nos finances publiques est évidemment impératif. Encore faut-il le faire durablement, donc sans altérer notre potentiel productif et notre compétitivité, ni dissuader l’investissement rentable ds l’économie réelle qui en a tant besoin. Sans quoi le remède serait pire que le mal. Il nous éloignerait de nos objectifs stratégiques de taux d’emploi, de revalorisation robuste des salaires, de rééquilibrage de notre commerce extérieur, de décarbonation et de souveraineté. L’innovation et la formation, déterminants de notre prospérité future, doivent être particulièrement sanctuarisés. Nos entreprises et leurs actionnaires assumeront toutes leurs responsabilités si ces objectifs stratégiques, d’intérêt général,sont bien pris en compte. Et le MEDEF contribuera tout autant à un dialogue social responsable et constructif auquel l’Etat se doit de laisser toute sa place. #BilletDuDimanche
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La faiblesse de la #croissance est-elle conjoncturelle ou une tendance à long terme? La cacophonie sur le budget de l'Etat au sommet du pouvoir exécutif français ne devrait pas être sous-estimée. Il ne s'agit pas d'une question de "politique politicienne" mais bien de la vision et de la perception du futur de l'#économie du pays. Emmanuel Macron était et apparemment reste un disciple de la pensée économique de Philippe Aghion. Dans sa vision néoschumpéterienne l'innovation doit tirer la croissance du pays. Après tout, la croissance des Etats-Unis depuis la crise des subprimes a largement surpassé la croissance des pays européens. N'est-ce pas la preuve qu'une économie dynamique devrait pouvoir faire beaucoup mieux? Il suffit de "libérer" les énergies dans la même direction. Cela justifie volontiers la pause proposée sur les mesures environnementales à l'échelle européenne. Le raisonnement semble imparable et pourtant il n'est probablement que l'illustration supplémentaire d'un monde économique incapable d'appréhender la réalité physique. La situation socioéconomique des Etats-Unis est loin d'être une panacée. Probablement même que la démocratie américaine n'a jamais connu une telle situation de crise depuis la guerre de sécession. La sortie ce week-end du film dystopique Civil War est certainement symbolique de cette préoccupation de plus en plus prégnante à la veille des prochaines élections présidentielles américaines. On peut même légitimement s'interroger si confrontées aux limites physiques de ce monde, les démocraties occidentales ne sont pas en train de tout sacrifier sur l'autel de la croissance. La croissance signifie la quête de gains de productivité, des gains de productivité qui sont nécessairement de plus en plus compliqués à obtenir. Et peut-être qu'effectivement ils deviennent si difficiles à atteindre que nos sociétés les cherchent au détriment du bon fonctionnement du lien #social et de l'#environnement, voire même au détriment de notre #santé. Je sais que cela semblera contre-intuitif à nombre de lecteurs qui ont comme moi appris que pour partager, il faut déjà avoir quelque chose à partager. Mais dans un monde fini, il arrive un point où il devient difficile voir impossible de trouver quelque chose de nouveau à partager et où il faut apprendre à mieux partager ce qui existe. Et il n'est pas improbable que nous ayons déjà dépassé ce point. Refuser d'envisager la possibilité que nous soyons confrontés aux limites d'un monde fini pourrait avoir des conséquences catastrophiques car le réveil de l'illusion entretenue poussera la population dans les bras d'un extrémisme populiste qui au moins pour un temps fera espérer des choses impossibles et fera croire qu'une forme d'autoritarisme pourrait la protéger de l'inéluctable. L'utopie démocratique est fondée sur la vertu, sur la connaissance et la sincérité. Nous ne nous en sortirons pas à bon compte en entretenant l'illusion de quelque chose devenu physiquement impossible.
Déficit public : Emmanuel Macron balaie l'hypothèse d'un budget rectificatif avant l'automne
francetvinfo.fr
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Le mot de la semaine & De la prévention..pas que en médicine.. Bruno Le Maire ne cesse de lancer des appels à maîtriser le déficit public et les économies budgétaires vont aller bon train. Foi du ministre de l’Economie et des Finances : le déficit public pour 2023 devrait atteindre 4,9%, bien au-delà des objectifs fixés, en raison de la perte de recettes fiscales l’année dernière. Dix milliards d’euros d’économies cette année, vingt milliards en 2024… et nous sommes probablement encore loin du compte. Il fallait « réagir vite et fort », ont justifié mercredi 6 février Bruno Le Maire et Thomas Cazenave devant les parlementaires. D’autant qu’une mauvaise nouvelle en cache une autre : le déficit commercial de la France est reparti à la hausse en janvier. Dégradation d’un demi-milliard d’euros sous l’effet conjugué d’une hausse des importations et d’un repli sensible des exportations... et des solutions existent....
Bienvenue dans la Lettre du Cercle des économistes
cercle.digifactory.fr
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L'info pratique du jour: Les investisseurs étrangers craignent un changement radical de la politique économique française suite à l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron. Le climat politique incertain suscite des inquiétudes sur la stabilité future des investissements en France. Les engagements de Macron, qui avaient fait de la France la première destination des projets d'investissement en Europe, sont maintenant menacés par les programmes des partis RN et Nouveau Front populaire, perçus comme moins favorables aux entreprises. Les investisseurs redoutent une instabilité accrue, des modifications fiscales et réglementaires, et une France moins ouverte au monde. Les programmes électoraux des partis d'opposition risquent de compromettre la continuité des réformes pro-business. Les propositions coûteuses du RN et du Nouveau Front populaire soulèvent également des inquiétudes concernant la dette publique et la capacité de financement du plan France 2030. Face à cette situation, les investisseurs adoptent une attitude attentiste, certains envisageant de suspendre leurs projets en France. Ils attendent de voir les résultats concrets des élections avant de prendre des décisions définitives. La possibilité d'une France ingouvernable, faute de majorité claire après les élections, ajoute à l'incertitude. #infopratique #politique #france #dissolution #assembléenationale #investissement
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Sur le spectre politique, le Rassemblement national (RN) et le Nouveau Front populaire (NFP) sont diamétralement opposés. Mais en lisant les propositions économiques de ces deux blocs, difficile de ne pas voir les ressemblances. Comme l'écrit dans une récente note Sylvain Bersinger, chef économiste au cabinet de conseil Asterès, « les deux formations politiques développent une vision de l'économie assez similaire dans sa conception d'ensemble ». L’application du programme de 2022 de Marine Le Pen creuserait de près de 100 milliards d’euros le déficit, selon le chiffrage de l’Institut Montaigne. Le programme du NFP est chiffré à 125 milliards entre 2024 et 2025. Certes, le macronisme n’a pas été un modèle en matière de dépenses publiques… En sept ans, l’endettement a gonflé de 1 000 milliards d’euros, la note de la France a été dégradée fin mai par Standard & Poor’s, et Bruxelles vient de placer le pays en procédure de déficit excessif. Mais le problème ne vient pas seulement des dépenses : les programmes du RN et du NFP se caractérisent surtout par une accumulation de solutions… « de bon sens ». Mais en apparence seulement. Passage en revue des plus grosses bêtises. Par Roman Lestani, François Miguet, Philippine Robert, Olivier Ubertalli et Nicolas Guarinos
Les programmes économiques du RN et du NFP : le grand bêtisier
lepoint.fr
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https://lnkd.in/dPcfAquW Belle synthèse de Pascal Perri, merci "Les uns vont nous dire qu'ils ont trouvé de quoi financer 250 milliards d'euros de dépenses publiques supplémentaires alors qu'il faut d'urgence alléger le fardeau fiscal, les autres qu'il faut interrompre sans tarder les flux migratoires entrants.Gauche radicale révolutionnaire et droite nationaliste ont en commun un programme économique délirant dans lequel les dépenses sont certaines mais les recettes hypothétiques. Voici trois sujets essentiels sur lesquels exercer notre souveraineté française. La dette publique française continue d'augmenter, or la dette excessive est un asservissement. L'opinion serait sans doute curieuse d'apprendre que le Portugal, une petite économie de la zone euro, emprunte désormais dans de meilleures conditions que la France.La dette donne lieu à des remboursements d'intérêts considérables et croissants.Chacun devrait comprendre que les intérêts payés par le pays sont perdus pour tout le reste : l'éducation, la santé ou la sécurité intérieure. notre commerce extérieur : Cent soixante-quatre milliards d'euros de déficit en 2022, 100 milliards l'année dernière, et autour de 90 cette année. Il y a vingt-cinq ans, nous étions encore créditeurs sur le reste du monde avec une position extérieure nette positive.Les importations galopent, notre taux de souveraineté alimentaire recule. Dans ces conditions, mener une politique keynésienne de relance par la demande revient à subventionner les produits importés (de faible qualité) et à affaiblir ce qui nous reste en France de filières de production.la productivité s'épuise, et quand on se compare à nos voisins européens frappés, eux aussi, par la crise Covid, l'écart se creuse. Le recul de la productivité nous prive de 110 milliards d'euros de PIB chaque année. Quand le taux d'emploi augmente plus vite que la croissance, ce qui a été le cas ces dernières années, la productivité recule.Les causes sont connues : faiblesse de l'investissement liée à l'accès et au coût du capital, et qualifications défaillantes. Nous avons aujourd'hui deux fois moins de bacheliers scientifiques qu'il y a six ans !La croissance américaine est alimentée par le progrès technique ; la nôtre, par la hausse du taux d'emploi (faibles en qualité).Voilà trois chantiers prioritaires qui devraient guider l'action d'un nouveau gouvernement."
Les trois plaies de l'économie française
lesechos.fr
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