Post de COOPERATIVE DE CREULLY

Le 28 mai dernier, l’intersyndicale du BHV a lancé un droit d’alerte économique en raison des difficultés financières de l’enseigne depuis son rachat par la Société des Grands Magasins (SGM) en 2023. Ce droit d’alerte vise à obtenir une clarification sur la situation économique de l’établissement. En effet, plusieurs fournisseurs du BHV n’ont pas été rémunérés depuis plusieurs mois, certains d'entre eux ayant cessé d'approvisionner les "corners" du magasin, voire fermé leur boutique. Ces retards de paiement suscitent des inquiétudes, d'autant plus que la période cruciale de Noël approche, constituant chaque année la principale source de trésorerie du magasin. Frédéric Merlin, propriétaire du BHV depuis son acquisition par la SGM, se veut cependant rassurant. Il attribue ces retards à des erreurs de gestion et à des problèmes comptables liés au fonctionnement même de l’enseigne. Le modèle du BHV repose sur un système où il encaisse les recettes des marques partenaires, puis leur reverse une somme diminuée du loyer. Selon Frédéric Merlin, ces problèmes seraient donc purement techniques et non le signe d’une crise plus profonde. Cependant, la situation soulève des questions sur la solidité financière de la SGM. Cette enseigne centenaire, située rue de Rivoli à Paris, traverse-t-elle une crise conjoncturelle liée à la gestion ou une crise structurelle plus large, touchant l’ensemble du secteur de la grande distribution et du commerce en ville ? Le marché des grands magasins subit en effet depuis plusieurs années une baisse de fréquentation, exacerbée par la montée du commerce en ligne et la modification des habitudes de consommation. Vincent Chabault s’interroge également sur le positionnement moyen de gamme du magasin, qui ne capte pas la clientèle la plus aisée et internationale, mais se trouve en concurrence avec des enseignes plus compétitives sur chacun de ses rayons. Le BHV se retrouve ainsi à un tournant, avec la nécessité de capitaliser sur son image patrimoniale, celle d’un grand magasin parisien emblématique. Cette image pourrait constituer un levier de croissance, à condition de résoudre les difficultés actuelles. La question est de savoir si l’enseigne pourra surmonter ces obstacles à temps pour la période des fêtes, qui est cruciale pour son équilibre financier. Frédéric Merlin devra démontrer que ces retards de paiements relèvent réellement d’un problème de gestion et non d’une crise financière plus profonde au sein de la SGM.

Il suffit d'observer ce qui se passe dans l'hypermarché où on a l'habitude de faire ses courses. je l'observe depuis 2016 où les caisses automatiques étaient réduites à un petit box qui fonctionnait...mal...à aujourd'hui, 8 ans plus tard où ça fonctionne à merveille et où le client fait tout...il paie mais c'est pas suffisant faut qu'il fasse le travail du caissier ou caissière (enfin surtout caissière!) et le résultat est dans ses extraits de l'article: "Sur cette période, le nombre de caissiers a baissé de 18 %. Un métier qu’occupent encore 135 992 salariés, selon la plate-forme Horizons Commerce, et qui est menacé par l’essor fulgurant des caisses automatiques. En 2023, 71 % des grandes surfaces en étaient équipées, selon le cabinet d’études NielsenIQ, contre 57 % en 2020." "Chez Auchan, « les caisses automatiques sont mises en place depuis trois ans dans les hypermarchés comme dans les supermarchés. Et c’est une catastrophe », juge Gilles Martin, le délégué syndical central CFDT d’Auchan France, l’entreprise ayant joué sur le turnover et sur le renforcement de la polyactivité pour répartir de nouveau les employés." Et le top dans tout ça, c'est que les plannings sont gérés par les IA et pour faire accepter ces particularités, je n'ose même pas imaginer la difficulté...

Mercredi matin, nous étions levés aux aurores pour participer à une livraison de marchandises en horaires décalés sur le lieu de notre nouvelle installation 🚛📦 Des livraisons en SAS sans clés en toute autonomie! 🔎Mais ? comment ça marche ?🤔 - Les équipes magasins génèrent un accès temporaire via notre application ou notre back office en sélectionnant la date et le créneau souhaité. - Le livreur sélectionné reçoit un SMS avec le code unitaire juste avant le début de la session de livraison pour accéder au bien. - Il saisit le code reçu. - Et ensuite la magie opère : désactivation des alarmes, ouverture des portes jusqu’à la fin de la livraison. Ainsi la livraison peut être opérée en toute sécurité!🤝 Une installation qui permet à l’enseigne : ✅ De supprimer une gestion peu optimale des clés. ✅De réduire ses coûts afférents en optimisant le nombre de camions nécessaire pour couvrir son réseau de points de vente. 
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💶 Le sujet des caisses libre-service fait beaucoup de bruit dans le monde de la distribution, et notamment concernant le nombre de salariés dont le job est, à minima, modifié en profondeur pour passer du front client au back office logistique… (selon la police ou les manifestants, les chiffres varient!) 📅 Celui de l’IA au service de la gestion de planning avec ce pilote sur le personnel de caisse de ce Auchan m’a fait réfléchir… jusqu’où faut-il pousser l’automatisation de la gestion des plannings ? Pour en avoir géré un certain nombre (haha merci Charles Siouffi ), le sujet est vaste ! 🥸 Cet article (réservé aux abonnés - non je ne suis pas actionnaire du monde) traite des SCO, de l’IA dans l’optimisation des plannings, et de bien d’autres actualités dans le monde du retail, fort intéressantes cependant !

Le BHV Marais, institution parisienne emblématique, fait face à une situation financière préoccupante, malgré un rachat prometteur fin 2023 par la Société des grands magasins (SGM) de Frédéric Merlin. Ce dernier, déjà propriétaire de dix-huit sites en France, avait injecté plus de 30 millions d’euros pour revitaliser le grand magasin, dans le cadre d’une transaction estimée à 500 millions d’euros. Cependant, seulement quelques mois après cette acquisition, des difficultés financières se sont manifestées, soulevant des inquiétudes parmi les fournisseurs et les syndicats. Selon une enquête de Mediapart, plusieurs enseignes et prestataires de services n’ont pas été payés ou subissent des retards de paiement, entraînant même la fermeture de certaines d’entre elles. Le responsable d’une marque de literie, interrogé par Le Parisien, a confirmé que les paiements pour les ventes de mai et juin n’ont toujours pas été reçus, ce qui a considérablement détérioré la confiance entre le BHV et ses fournisseurs. Le modèle économique du BHV repose sur la gestion des corners de marques, où le magasin encaisse les achats des clients avant de reverser les sommes aux marques après déduction du loyer. Toutefois, depuis l’arrivée de SGM, des retards de paiement ont été signalés, particulièrement pour des marques de gros mobilier, avec des montants potentiels atteignant jusqu’à un million d’euros. Bien que Frédéric Merlin et la SGM réfutent ces chiffres, concédant uniquement des « perturbations » temporaires, la situation sur le terrain est inquiétante. Certains fournisseurs ont cessé de livrer leurs produits, laissant des rayons vides, notamment dans l’étage de bricolage où « une vingtaine de fournisseurs » ont suspendu leurs livraisons. La marque Madura a même quitté temporairement le magasin pour faire pression. La direction de SGM attribue ces problèmes à des erreurs de facturation et promet un nouveau système opérationnel dans quelques mois. Malgré ces assurances, les syndicats restent sceptiques et craignent un déficit important. Cette situation pourrait mener à une grève dès septembre, alors que les tensions continuent de monter au sein du BHV Marais.

Depuis une décennie, les conditions de travail des salariés des super et hypermarchés se dégradent, bouleversées par le passage des magasins en location-gérance, par le déploiement des caisses automatiques et, enfin, par l’irruption de l’intelligence artificielle.

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Un autre article sur le bilan des #caisses #automatiques. A utiliser avec vos élèves en #sciences de #gestion #SDGN, en #économie (thème 2) en #première #STMG

💪 Ensemble, soutenons nos #commerçants ! Pour 30 % des commerçants, les fêtes de fin d'année constituent la période commerciale la plus cruciale. ✨ Malgré une légère hausse de l’inflation (1,2 % en septembre 2024), et une perception de concurrence croissante avec le #BlackFriday, 67 % des commerçants interrogés restent optimistes quant à leurs ventes de fin d’année, selon la dernière étude Ankorstore. 🎙️ "Consommer chez nos commerçants de proximité, c'est faire en sorte de maintenir la vie (de nos villes) et de la dynamiser" comme le dit si bien Alain di Crescenzo, président du réseau #ccifrance. 🎄 Emplois non délocalisables, services et commerces de proximité sont la richesse de notre territoire. Plutôt que d'avoir le réflexe internet, pensez à vos commerces de proximité pour vos emplettes de fin d'année ! #France #commerce #commerçant #économie #proximité #local #Noel #Noel2024 #économielocale #TPE #PME #SoutenonsNosCommerces U2P Centre - Val de Loire CPME 36 MEDEF INDRE UMIH BERRY Thibault Lanxade PREFECTURE DE L'INDRE L'Indre en Berry DEPARTEMENT DE L'INDRE CCI Centre-Val de Loire Région Centre-Val de Loire FNCV - Vitrines de France CdCF Conseil du Commerce de France DEV'UP Centre-Val de Loire Ministères Économiques et Financiers