Les coops et les OSBL ont une place importante et primordiale dans l’échiquier du plein air au Québec. Même s’ils sont souvent sous-financés, et sous-estimés par certains, ce qu’ils accomplissent au quotidien est digne de mention. Voici le portrait d’un modèle dont les enjeux sont des moteurs de changements et de développements, et ce, grâce à la créativité de tous ces passionnés visionnaires qui priorisent le mode solution.
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🤔 Et si l'avenir des stations était notamment de devenir de véritables portes d'entrée vers la montagne ? Des portes d'entrée grâce auxquelles on découvre toutes les richesses des espaces naturels, par de la sensibilisation et des programmes de découvertes (naturalistes, sportifs, culturels, ...) mais aussi toute la diversité des activités et de la vie de nos villages et vallées ? Des stations de découverte plutôt que seulement des stations de "loisirs" dans lesquelles la montagne est avant tout un décor. Trop souvent, questionner le modèle du "tout-ski" amène à être taxe de "ski-bashing" ou de pourfendeurs appelant à la "fin des stations". Et pourtant ! Les stations ont un rôle clé à jouer en matière de transition, et les perspectives peuvent même être réjouissantes ! Face au manque de neige évident, plutôt que de faire perdurer le modèle du "tout-ski" et du "tout-tourisme" (enneigement artificiel, tyrolienne, luge d'été, festivals de musique de grande ampleur), certaines stations (encore trop peu nombreuses) font le choix de devenir des "sentinelles" du dérèglement climatique et de repenser leur modèle économique. Des questions essentielles en montagne Mais aussi ailleurs en France, comme en témoignent Emmanuel Bonnet et Diego Landivar, puisque les stations sont des entreprises types de l'#anthropocène. Mountain Wilderness France #montagnesentransition
« Les stations de ski, organisations types de l’anthropocène »
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Après la publication de leur article dans la Revue française de gestion, Emmanuel Bonnet et Diego Landivar diffusent une tribune dans Le Monde où ils évoquent l’évolution du modèle économique des stations de montagne selon une perspective binaire. Cette lecture fait fortement écho à la distinction opère par l’ISTHIA entre les licences et masters orientées vers le pilotage des territoires spécialisés du tourisme et ceux orientées vers le déploiement d’un tourisme encastré et intégratif. Pierre TORRENTE Lorsqu’elles cumuleront les capacités financières environnementales commerciales et sociales suffisantes, les stations de ski devraient s’inscrire dans un modèle économique de type « citadelle », à l’image des « metastations » définies par Vincent VLES Hautement spécialisées il semblerait que ces destinations tendront à fonctionner sur le principe des stations de ski américaines. Forte rentabilité, forte profitabilité, compensation financière des dégradations environnementales, montée en gamme et potentiellement gentrification des territoires contingents. Le pilotage de la durabilité à travers la CSRD devrait en toucher une part croissante. Les controverses, les conflits d’usages, les investissements immobiliers, un niveau constant d’enpreneuriat, d’attractivité et une image de marque stable, autour d’une nature immuable pourraient les caractériser dans la durée. 🐝 La station « sentinelle » vulnérable au changement climatique ou à son corollaire d’effets divers, devra s’engager vers la transformation de son offre touristique et s’émanciper de la dépendance au ski alpin. Les défis seront nombreux car il faudra déployer des politiques territoriales fortement intégratives, créativité, innovation, valorisation des autres ressources locales, l’émergence de nouveaux réseaux professionnels, adaptation et la captation de la demande touristique et de ses nouvelles formes hybrides. La durabilité forte pourrait être assurée par l’intégration des outils de comptabilité écologique CERCES - Cercle des Comptables Environnementaux & Sociaux Alexandre Rambaud Jean Pinard A titre personnel, je pense avant tout que l’étude de ces sociosystemes en transition risque de jouer un rôle très important dans le développement durable, à travers l’observation des processus de décision et les négociations publiques / privée qui en sous tendent le pilotage financier. Il pourrait émerger une mise en lumière des ajustements institutionnels capacitants l’operationnalisation de la lutte contre le changement climatique à l’échelle des territoires. Je vais modestement tenter de matérialiser la vérification de cette hypothèse, si les vents deviennent enfin favorables, au sein du LeReps et grâce à la contribution des acteurs territoriaux, scientifiques et de l’industrie du ski qui voudraient m’y accompagner (raison pour laquelle vos noms apparaissent ici). Domitien Détrie Isabelle Laudier Régis Lignon Laurent Reynaud Éric Breche
Présidente Mountain Wilderness France 🏔 | Autrice "Réinventons la montagne. Alpes 2030 : un autre imaginaire est possible| Associée Phoenix Conseil | Co-gérante d'un gîte d'étape en Belledonne
🤔 Et si l'avenir des stations était notamment de devenir de véritables portes d'entrée vers la montagne ? Des portes d'entrée grâce auxquelles on découvre toutes les richesses des espaces naturels, par de la sensibilisation et des programmes de découvertes (naturalistes, sportifs, culturels, ...) mais aussi toute la diversité des activités et de la vie de nos villages et vallées ? Des stations de découverte plutôt que seulement des stations de "loisirs" dans lesquelles la montagne est avant tout un décor. Trop souvent, questionner le modèle du "tout-ski" amène à être taxe de "ski-bashing" ou de pourfendeurs appelant à la "fin des stations". Et pourtant ! Les stations ont un rôle clé à jouer en matière de transition, et les perspectives peuvent même être réjouissantes ! Face au manque de neige évident, plutôt que de faire perdurer le modèle du "tout-ski" et du "tout-tourisme" (enneigement artificiel, tyrolienne, luge d'été, festivals de musique de grande ampleur), certaines stations (encore trop peu nombreuses) font le choix de devenir des "sentinelles" du dérèglement climatique et de repenser leur modèle économique. Des questions essentielles en montagne Mais aussi ailleurs en France, comme en témoignent Emmanuel Bonnet et Diego Landivar, puisque les stations sont des entreprises types de l'#anthropocène. Mountain Wilderness France #montagnesentransition
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DES STATIONS DE SKI SENTINELLES DE L'ANTHROPOCENE OU L'ART DE RECOMPOSER NOS MONDES, NOS MODES DE COHABITATION ET NOS REGIMES D'AMENAGEMENT "Il y a un autre type de réponse, porté par des stations qui décident d’intégrer pleinement leur rôle de sentinelle. Elles vont alors incorporer l’indisponibilité de la neige en tant que nouvelle condition d’existence, et non comme un aléa menaçant dont il s’agirait de se protéger. Deux autres attributs caractérisent ce type de réponse. D’abord, ces stations composent de nouvelles coalitions démocratiques leur permettant d’enquêter au-delà de la station (intégrant des parties prenantes humaines et non humaines : réserves naturelles, acteurs agricoles, collectifs de recherche, etc.). Ensuite, elles procèdent à des arbitrages stratégiques qui portent sur ce que l’on maintient et ce à quoi on devrait désormais renoncer. Prolonger des investissements locatifs ? Démonter des remontées mécaniques ? Conserver un modèle économique centré sur le tourisme ? Le renoncement n’est plus assimilé à une trajectoire négative et funeste, mais devient un outil stratégique préalable à l’invention de nouvelles façons d’habiter la montagne et d’y vivre." #anthropocene #ecologie #territoire Diego Landivar Emmanuel Bonnet Laurent LELLI
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« Et si toutes les organisations en anthropocène étaient, au fond, des stations de ski ? Où se situe la neige dans votre organisation ? » « Les stations de ski ne doivent plus être vues comme des cas extrêmes qu’il faudrait analyser de loin (...). » « [Les stations] vont alors incorporer l’indisponibilité de la neige en tant que nouvelle condition d’existence, et non comme un aléa menaçant dont il s’agirait de se protéger. » 🔵 Les chercheurs Emmanuel Bonnet et Diego Landivar analysent, dans une tribune au « Monde », les réactions diversifiées des gestionnaires de stations de ski face à la disparition annoncée de la neige. 🔵 La semaine dernière, j'évoquais ici même le parallèle qu'il est possible de dresser entre la neige et l'océan ; dans les deux cas, il s'agit de redonner un caractère positif à leur indisponibilité. 🔵 L'indisponibilité de l'océan en tant que nouvelle condition d'existence, et non comme un aléa menaçant dont il s'agirait de se protéger, c'est précisément l'une des thèses centrales de mon ouvrage paru le 2 mai « Erosion du littoral, pour une organisation renouvelée » (https://lnkd.in/e9RZWuUK). 🔵 Une autre des perspectives exposées dans le livre, et qui fait écho à cette tribune, tient à l'idée que l'adaptation requise par l'érosion des côtes nous renseigne sur le renouvellement organisationnel rendu nécessaire par les changements climatiques... et cela vaut donc très certainement bien au-delà du littoral. https://lnkd.in/etsbZPhR
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Article intéressant sur les "organisations sentinelles", c’est-à-dire les organisations placées sur le front des manifestations concrètes, tangibles et sensibles du changement climatique et de l’effondrement écologique. Par exemple les stations de ski. " Nos enquêtes ont révélé que les stations de ski ne réagissent pas de la même manière à l’alerte écologique. D’un côté, nous avons des stratégies, que nous avons qualifiées de « citadelles », qui subissent de façon précoce et parfois brutale les conséquences du changement climatique, et qui vont tout faire pour maintenir leurs modes d’existence, recourant à des outils de gestion ou à des solutions techniques classiques." De l'autre les "Sentinelles": "Elles vont alors incorporer l’indisponibilité de la neige en tant que nouvelle condition d’existence, et non comme un aléa menaçant dont il s’agirait de se protéger. D’abord, ces stations composent de nouvelles coalitions démocratiques leur permettant d’enquêter au-delà de la station (intégrant des parties prenantes humaines et non humaines : réserves naturelles, acteurs agricoles, collectifs de recherche, etc.). Ensuite, elles procèdent à des arbitrages stratégiques qui portent sur ce que l’on maintient et ce à quoi on devrait désormais renoncer. Prolonger des investissements locatifs ? Démonter des remontées mécaniques ? Conserver un modèle économique centré sur le tourisme ? Le renoncement n’est plus assimilé à une trajectoire négative et funeste, mais devient un outil stratégique préalable à l’invention de nouvelles façons d’habiter la montagne et d’y vivre. Et si toutes les organisations en anthropocène étaient, au fond, des stations de ski ? Où se situe la neige dans votre organisation ?"
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🌊Une belle éloge de l’aventure, et une invitation à réaliser l’impossible ! Des ressources pour naviguer en incertitude et en complexité... “La mer est le lieu de tous les rêves et de tous les espoirs” “Le bateau, c’est un morceau flottant d’espace, un lieu sans lieu, […], la plus grande réserve d’imagination” — Les enjeux actuels, avec l’incertitude et la complexité qui leur sont associées, amènent les entreprises à vouloir faire évoluer leurs pratiques, leurs espaces, leurs organisations, leurs cultures. J’ai créé Libertalia pour inspirer et accompagner ces changements de fond, aider les entreprises à activer dès maintenant les leviers les plus efficaces pour s’engager et réussir leurs transformations.
Pourquoi l’homme prend-il la mer ?
philomag.com
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isabelle Bouleau : « La marque de fabrique du Cluster Montagne, c’est le collectif » Nouvelle #présidente du cluster Montagne, Isabelle Bouleau entend multiplier les liens entre les entreprises et les territoires pour renforcer les synergies. Avec l’ambition de faire du cluster le centre de ressources et d’innovations de l’économie touristique de la montagne. #Interview. Quel est votre parcours ? J’ai un parcours atypique puisque j’ai fait des études de psychologie. Je ne me destinais pas à faire carrière dans le milieu de la montagne, jusqu’au jour où j’ai accepté un job d’été en Andorre. C’était en 1992. J’avais pour mission de mettre en place la signalétique de la station de Soldeu (Grandvalira). L’équipe, qui avait repris son exploitation, a souhaité que je reste. Nous y avons réalisé de beaux projets été et hiver, comme la création d’une piste ludique dédiée aux enfants en partenariat avec Disney. Cette belle aventure, qui s’est avérée une excellente école, a duré vingt-sept saisons et m’a permis de grandir et de persévérer dans cet univers (lire sa bio plus détaillée ci-contre). Pourquoi avoir candidaté à la présidence du cluster Montagne, dont vous devenez la première femme élue à ce poste ? Pourquoi pas ? J’en étais déjà vice-présidente depuis 2018. J’ai toujours été tournée vers l’intérêt collectif et les sujets traités par le cluster, son ADN… sont une vraie source de motivation. Plus qu’un réseau d’entreprises, il est un acteur majeur de l’écosystème de la montagne. Aujourd’hui, nous sommes à la croisée des chemins, avec des enjeux qui évoluent. Et il est important de montrer l’expertise de nos entreprises, très professionnelles, pour ne pas dire d’excellence. « Nous allons poursuivre les engagements pris il y a un an pour réaliser notre ambition, qui est de devenir le centre de ressources et d’innovations de l’économie touristique de la montagne. Le cluster Montagne doit être le point de convergence de toutes les réflexions à mener et des stratégies à adopter. » Lire la suite sur : https://lnkd.in/dyiAFuCA
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Constat/ Je ne suis pas si étonné que l’Everest soit mal mené . Cet été, lors de ma visite à la Rhune au pays basque (10 x moins haut) il est navrant de voir le surtourisme ou tourisme de masse envahir les zones protégées. Ce n’est pas une question de cautionner ou pas cela, la vraie question est : comment dès aujourd’hui doit-on penser notre rapport à la nature et par extension comment agir préventivement afin de ne plus reproduire un schéma de fonctionnement qui met en péril notre propre existence…
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« Si un quart des #chemins de France, soit 200 000 km, ont disparu depuis un demi-siècle, ils renaissent et sont aujourd’hui au cœur de l’actualité sociétale. Empruntés par tous – naturalistes et forestiers, promeneurs et chasseurs, sportifs et agriculteurs… –, ils posent de nombreuses questions environnementales, écologiques, patrimoniales, juridiques, la plupart du temps inconnues du randonneur. Pourtant, propriété, #biencommun , observation de la nature, consommation de loisirs… sont l’affaire de tous. Ils sont également une porte d’entrée car, tout autour, la vie s’épanouit, les environne ; ils sont à la fois sous nos pieds et dans nos têtes. #BernardFarinelli dresse une étude complète et originale sur le chemin, dont il propose ici un véritable mode d’emploi : état des lieux et histoire, analyse des motivations, fréquentation, recommandations pratiques, statut, balisage, entretien, cueillette, bienfaits sur la santé, économie locale… Cet ouvrage transverse, documenté et très illustré, donne les clés pour randonner plus consciemment et devenir acteur de la vie et de la sauvegarde des chemins ». 🐿️ Les chemins champêtres comme les haies partagent un peu la même histoire et portent cette même nécessité d’être reconnus et protégés puisqu’ils sont le réseau qui nous permet de bénéficier au mieux de la nature et ainsi de veiller sur elle … #Agirpourleschemins #cheminchampetre #cheminforestier #randonnee #cueillette #nature #bois #prairies #patrimoine
Agir pour les chemins - Emprunter, préserver, réhabiliter, animer - Bernard Farinelli (EAN13 : 9782359811865) | Éditions de Terran
terran.fr
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Mon article du jour pour Marcelle - le média
🚲 Gaylord parcourt les villes du sud-est de la France en tractant sa #roulotte grâce au #vélo trike sur lequel il pédale. 💡Avec dix euros en poche par jour, il entend #ralentir le rythme imposé par la #société et se rapprocher de la #nature. 🪢 Ainsi que des gens, en les invitant à échanger entre eux et sur le sens de la #vie. ✍️ Patricia Guipponi a rencontré Gaylord. #larosalotte #tempsdevivre
À bord de sa Rosalotte, Gaylord prône le temps de vivre - Marcelle
https://www.marcelle.media
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