Post de Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA)

Le point d’étape juridique et premier bilan du conseil supérieur de la propriété intellectuelle sur l’#IAG et la #rémunération des #auteurs est en ligne  👇 #IAG #cspla #auteur #remuneration

Lors d'une récente interview pour Le Monde, Alexandra Bensamoun revient brillamment sur la recherche du bon équilibre entre l’IA et les industries créatives. Un excellent article, riche en enseignements, dont je vous recommande vivement la lecture !   Sa réflexion dans le cadre de sa mission interministérielle nous permet de creuser deux questions clés :   1️⃣ Obligation de transparence : L’#AIAct impose aux fournisseurs d’IA de délivrer un résumé des données utilisées pour entraîner leurs modèles afin de garantir une mise en œuvre efficace de cette obligation de transparence. 2️⃣ Un modèle économique compatible au droit d’auteur : La nécessité de rémunérer les contenus protégés par le droit d’auteur utilisés pour l'entraînement des IA est essentielle. Cela signifie garantir la juste rémunération des créateurs lorsque leurs œuvres sont utilisées pour alimenter des bases d’entraînement d’IA servant à produire des contenus musicaux qui génèrent des revenus pour les sociétés qui les commercialisent.    Notre priorité, partagée par la communauté de la gestion collective réunie au sein du GESAC - authorsocieties.eu en ce début de mandature européenne est de créer les conditions d’un écosystème d’IA vertueux pour les créateurs et la création.   #IntelligenceArtificielle #IndustriesCréatives #IAACT #Authorsocieties

🧠74% des entreprises qui recourent à l’#IA estiment que cela a un impact positif sur l’évolution des #compétences de leurs équipes (France Travail, 2023) 🧠   🚀Le 13 mars, la Commission de l'Intelligence Artificielle a livré son rapport « IA : Notre ambition pour la France » à Emmanuel Macron. L’équipe KYU s’est intéressée aux impacts de l’IA sur les métiers et les compétences, notamment sur les prestations intellectuelles.   💡L’article explore la structuration en cours de l’écosystème IA ainsi que l’évolution et les répercussions à anticiper sur les métiers de la prestation intellectuelle. Les acteurs de l’emploi-formation cherchent à comprendre les évolutions à venir, nécessitant ainsi l'utilisation de méthodologies d'études appropriées. Nous vous en donnons un aperçu :  https://lnkd.in/e54AsESi #métiers #compétences #formationprofessionnelle

Le développement de l’IA a fait naitre des sentiments partagés de la part du public et aussi des protagonistes des IA Les défenseurs des LLM (Large language Model) pensent résoudre des taches compliquées en libérant l’humain de la répétition, l’allégeant de la contrainte naturelle. Ils induisent une productivité meilleure tout en réduisant la main d’œuvre. C’est ce que le capital tire des IA : Une réduction des charges patronales dans un schéma moins que classique en surabondant les profits. D’un autre côté, émerge de plus en plus un sentiment d’embarras. Les problématiques que soulèvent les IA sont nombreuses, la plus évidente c’est celle de la régulation.      « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » Le fait que les acteurs du développement des IA n’ont pas de cadre juridique qui leur permettrait d’enrober leurs action d’éthique. En effet il est très difficile de parler de régulation dans un domaine en pleine expansion ou les acteurs s’offrent une concurrence très rude. Pourtant ce cadre est très important afin d’éluder l’ouverture de la brèche qui rendra visible le point de singularité.                Le point de singularité étant le seuil ou la cognition artificielle devancerait la cognition humaine. Il ferait des « hommes machines pour les robots » Eu égard aux susdits, un moratoire a été demandé par des sommités technologiques afin de trouver un cadre juridique, un accord global qui garantirai la pérennité de la condition humaine quel que soit le niveau de technologique à atteindre. Le problème c’est justement les GAFAM et les grandes Puissance militaro-technologiques qui jouent le tam tam obstruant des règlementations utiles à la survie de notre monde. Dans tout ça ou est l’Afrique ? La fracture technologique est palpable, les infrastructures et les ressources humaines de qualité manquent dans ces domaines de pointe. « L’innovation suscite les inégalités entre les états, les rapports de puissance entre les sociétés disait Cédric Villani » L’Afrique consomme ce fait de déséquilibre qui le soumet à un sous-développement technologique et chronique Donc, reste une « colonie technologique » des GAFAM qui ne sont que les extensions de la puissance Américaine et des états comme la puissante Chine technologique Stephan MALONGA

Trois questions à Anne Bouverot, présidente de Séries Mania Forum et spécialiste de l'intelligence artificielle Vous avez placé les Dialogues de Lille, le sommet qui clôt les 3 journées du Séries MaNia Forum sous le signe de l'intelligence artificielle générative. Pourquoi ? Les industries créatives qui utilisent du texte et des images sont celles où l'impact de l'intelligence artificielle générative sera le plus rapide. Elles y ont déjà recours, par exemple pour le titrage mais beaucoup d'autres choses. L'une des 25 recommandations du rapport remis à l'Elysée le 21 mars IA : notre ambition pour la France (https://lnkd.in/e2NsXpsm), de la commission sur l'Intelligence artificielle, que j'ai co-présidée, porte sur la formation , et notamment celle professions créatives à l’IA, dès les premières années de l’enseignement supérieur et en continu. Ces professions craignent souvent la perte de leur emploi avec l'IA ? On estime que globalement, 5 % des emplois seront éliminés par l'IA, et 5 % de nouveaux emplois seront créés. Mais les 90 % restant seront modifiés et l'objectif de formation est essentiel. Avez vous des recommandations spécifiques pour le recours à l'IA dans le secteur audiovisuel ? Il faut que les modèles d'intelligence artificielle puissent s'entraîner sur des données françaises. Et ces données existent. La base de données des archives de l'Institut national de l'audiovisuel (INA) est en volume 100 fois plus grande que Common Crawl, [index gratuit développé par une organisation à but non lucratif qui référence 250 Milliards de pages web depuis 2007 et permet d'en faire des analyses]. Ils faut donner accès à ces données pour nos modèles d'IA. Tout en trouvant un équilibre entre ceux qui veulent développer ces modèles et les ayants droits . https://lnkd.in/eiwR29u4

« Je considère que l'intelligence artificielle ne peut pas remettre en cause le droit d'auteur ! » 💬   À l’occasion de sa première audition devant la commission de la culture du Sénat, Rachida Dati a choisi de :   📌 soutenir la protection du droit d'auteur – « exception culturelle française » – dans un contexte marqué par le développement rapide et peu encadré des IA génératives   📌 se féliciter de l’inscription du principe de transparence sur les données utilisées, tant en amont, pour l’entraînement des intelligences artificielles génératives, qu’en aval, pour lutter contre la désinformation, dans le futur règlement européen sur l’IA Comme la ministre l'a indiqué à cette occasion, le rapport de la commission interministérielle sur l’intelligence artificielle, rendu public le 13 mars dernier, insiste en effet sur la nécessité d'« Assurer le rayonnement de la culture française en permettant l'accès aux contenus culturels dans le respect des droits de propriété intellectuelle. » 💥 Ce rapport rappelle que deux défis s'ouvrent à présent pour le monde de la création et ses acteurs : ✔ la nécessaire reconnaissance de la création humaine, son identification, son caractère irréductible qui tient à son originalité et mérite distinction et protection   ✔ la juste rémunération de la création humaine, indispensable à une réception harmonieuse de l’IA dans le secteur culturel   Retrouvez l’intégralité de l’audition de Rachida Dati sur le site de vidéo à la demande du Sénat. 📽 #creation #auteurs #CommissionIA #AI #AIAct Alexandra Bensamoun Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA) Guillaume Prieur Pascal rogard Alexandre 🇪🇺 Leforestier 🇫🇷 🇪🇸 🇮🇹 🇩🇪 🇬🇧 🇭🇺 🇧🇬 Guilhem Cottet Claire Poirson Solenn Veillard Candice Charbit Blaise Mistler Nicolas Hervé

🚀 À qui appartient la connaissance ? 🤔 Réflexions sur un débat intemporel 🌍 Au moment où chacun attire le droit à soi, et souhaite en tirer profit, la connaissance, cette richesse intangible, est-elle la propriété de celui qui la crée, ou de celui qui en hérite ? De Platon à l’intelligence artificielle, chaque époque a débattu cette question. Mais à l’ère numérique, ce débat prend une tournure inédite : entre droits économiques et droits à la connaissance, qui l’emportera ? 📜💡 Au temps de l’imprimerie, le savoir était une monnaie rare, jalousement protégée. Avec la révolution industrielle, les brevets sont devenus les gardiens de la propriété intellectuelle. Aujourd’hui, dans une société hyper-connectée où une IA peut générer des œuvres en secondes, les lignes s’estompent. Quand une machine "crée", qui est l'auteur ? 🤖✍️ 🌟 Deux visions s’opposent : La première, que j’appelle la logique "créationniste", revendique la propriété pour le créateur. Un auteur ou un inventeur doit être reconnu et protégé. Rien de plus normal, non ? Mais cette logique rencontre un défi : peut-on vraiment "créer" à partir de rien ? Toute innovation repose sur les épaules de géants. 📚 L’autre vision, plus universelle, voit la connaissance comme un bien commun, un voile qu’on soulève pour révéler une vérité déjà là. Magnifique en théorie, mais périlleux en pratique : sans reconnaissance, pourquoi innover ? 😕✨ Et l’IA ? Elle brouille les cartes. Ces algorithmes, nourris par des millions de pages, compilent, synthétisent et génèrent. Mais où s’arrête l’inspiration et où commence la copie ? Quand une IA s’appuie sur des œuvres existantes, doit-elle rémunérer leurs auteurs ? Les journaux fermant leur accès aux IA ne font que poser cette question. 🚪🤖 Chez France IA 🇫🇷, nous croyons en un équilibre. Oui, protéger les droits des créateurs est essentiel. Mais la connaissance doit aussi rester accessible. Mon rôle, comme entrepreneur, est de réinventer les processus pour que nos outils technologiques servent le progrès collectif sans écraser l’individu. 🔗 Alors, que faire ? Repenser les modèles, négocier des règles claires. Et surtout, continuer de poser les bonnes questions. Parce que dans un monde en mutation constante, c’est là que réside la vraie révolution. 🌀 Le savoir appartient-il à celui qui le découvre ou à l’humanité toute entière ? Qu’en pensez-vous ? Partageons, débattons, avançons. 💬🌱 Pierre NOTTON Président France IA 🇫🇷 | Fondateur ZIC ❣️ | Fondateur MYGPT 👍🏻 | Co-Fondateur Skyrush ; Vave ; Egg | Prompt Ingénieur Confirmé #ConnaissancePartagée #DroitdAuteur #IntelligenceArtificielle #InnovationÉthique #CréationOuPartage #ÉconomieDuSavoir #RéflexionCollective #FranceIA

[Rapport sénatorial : 4 décembre 2024 💡] L’intelligence artificielle au cœur des priorités françaises et européennes 🇫🇷🇪🇺 Aujourd’hui, l’IA s’immisce dans des secteurs aussi cruciaux que la santé, l’industrie, et la justice. ⚖️ Mais quels sont ses véritables impacts sur nos sociétés ? 🌍 Le rapport publié par l’OPECST le 4 décembre 2024 met en lumière les opportunités, les risques et les ajustements nécessaires pour que la France et l’Europe puissent pleinement tirer parti de cette technologie révolutionnaire. Les grands axes du rapport 💡 1️⃣ Éthique et transparence Le rapport souligne l’importance d’une IA éthique, réduisant les biais algorithmiques, assurant la transparence des processus, et maintenant un contrôle humain, notamment dans les secteurs sensibles comme la justice et la santé. 2️⃣ Souveraineté numérique européenne Face à la domination des grandes puissances étrangères, le rapport plaide pour un renforcement des capacités locales (recherche, infrastructures, innovation) afin de préserver l’indépendance technologique de l’Europe. 3️⃣ Une IA pour les politiques publiques Le rapport met en avant le potentiel de l’IA pour répondre à des enjeux cruciaux, comme la lutte contre le changement climatique, la gestion des systèmes de santé, ou encore l’amélioration des infrastructures publiques. 📌 le droit de la propriété intellectuelle à l’épreuve de l’IA : Les technologies d’intelligence artificielle ouvrent de nouvelles voies, tout en soulevant des défis délicats pour le droit de la propriété intellectuelle. Ce rapport sénatorial met en lumière des questions fondamentales auxquelles ce domaine doit faire face, soulignant la nécessité de réinventer notre cadre juridique. ✨ L’objectif ? Trouver l’harmonieux équilibre entre la protection des droits et l’épanouissement de l’innovation, afin de concilier l’avenir tout en préservant les fondations du passé. 🎨 Créations générées par l’IA : Qui est l’auteur lorsque des œuvres (textes, images, musiques) sont créées par des algorithmes ? Ce rapport souligne la nécessité d’une clarification juridique. 🧠 Innovation assistée par l’IA : Lorsque l’IA collabore à une invention, quelle part de la création revient à l’humain ? Le rapport recommande une modernisation du cadre juridique, afin de concilier protection des droits et stimulation de l’innovation. 🚀 Une opportunité unique à saisir Ce rapport appelle à une quête d'équilibre subtil : encourager l’innovation tout en préservant les droits fondamentaux. Pour la France et l’Europe, il représente une occasion précieuse de se positionner comme des leaders dans un domaine stratégique, redéfinissant ainsi les règles du jeu économique et juridique à l’échelle mondiale. 📄 Rapport complet : https://urlr.me/ZUxnRA

🎉 Bonne année 2025 à tous ! 🎉 Je vous souhaite une année pleine d’#innovation, de découvertes et de succès ! 🚀💡 Mes prévisions IA & Data pour cette année : 👉 Création vidéo par #IA : 2025 marquera un tournant. Prochaine étape ? Coupler les #LLM aux moteurs d’animation (comme Maya ou Blender) pour gérer la cohérence entre les scènes et le réalisme physique, notamment dans l’animation des rigs (articulations et modèles humains). (J'ai créé la vidéo de ce post avec #Sora). 🎥🤖 👉 Renaissance des "systèmes experts" : les LLM permettront de construire des modèles hybrides, ajoutant une couche de déterminisme à l’indéterminisme du connexionnisme (réseaux de neurones artificiels). Une évolution qui pourrait d’ailleurs remédier à une certaine stagnation des LLM... ⚙️📚 👉 #Deepfakes : avec Grok 2 (disponible gratuitement sur X), la création d’images réalistes de figures publiques dans des situations douteuses explose. Des événements potentiellement graves pourraient survenir. 😱 Les enjeux #éthiques et #juridiques vont s’intensifier, mais l’IA Act suffira-t-il ? 🕵️♂️📜 👉 Défi pour nos #entreprises françaises 🇫🇷 : dans un climat d’incertitude aggravé par la dissolution d’Emmanuel Macron, les entreprises gèlent leurs budgets et licencient ! Résultat ? Une fuite des talents et un frein à l’innovation. Je lance un appel à agir pour éviter cet écueil ! 📉💡 👉 Low-code / no-code : ces outils s’imposent, mais ils ne marqueront pas la fin des #SaaS. Après tout, #ChatGPT lui-même reste un SaaS incontournable. 🌐🔧 👋 Salutations à Patrice Waternaux, Pierre-Antoine Tsady, Lindsay Ngoyi, Kenny Guekou, Cedina Coelho, Eloi Godier, Clémence Gontard, Karim MEHOUAS, Stéphane Van Bosterhaudt, Jean-Pierre RETTIG, Catherine EUVRARD, Cédric FALCONNET, Laurence DARBONNEL, Jeremie Decoop, Paul Hermelin, Isabelle Patrier, Régis Bossut, Stephanie Markovic, François Allain, Soumia Malinbaum, Jean-Christophe Long, Patrick Szychter, Jacopo Staiano, Jean-Baptiste Leprince, David Iagaru, François Michalon ▪️ La force réside dans l'Esprit 🎤👏 et tous ceux que j'oublie 😉 Que 2025 soit une année lumineuse pour vous tous ! ✨

L’IA générative, les données and ME Lisez et commentez 👇👇👇👇👍👍 Rien de neuf ? Les défis récurrents de l’innovation technologique face aux droits des créateurs Au début des années 1990, Bill Gates avait initié des négociations avec le Louvre pour numériser ses œuvres emblématiques dans le cadre de la création de CD-ROM éducatifs. Bien que révolutionnaire pour son époque, ce projet soulevait déjà des questions sur les droits d’auteur, la rémunération des créateurs et l’exploitation commerciale des contenus culturels. Ces problématiques trouvent aujourd’hui un écho dans le contexte de l’intelligence artificielle générative, qui s’appuie sur des œuvres littéraires, artistiques et scientifiques pour entraîner ses modèles. Si les outils technologiques ont évolué, le débat reste le même : comment concilier innovation technologique et respect des droits des créateurs ? Les plateformes d’IA, en transformant ou réinterprétant des contenus, poussent ces questions encore plus loin, rendant indispensable la mise en place de régulations adaptées et d’un dialogue inclusif entre institutions culturelles, créateurs, entreprises technologiques et décideurs. En conclusion, que ce soit à l’époque des CD-ROM ou aujourd’hui avec les modèles d’intelligence artificielle générative, la véritable révolution ne réside pas dans la technologie elle-même, mais dans la manière dont elle est intégrée dans nos sociétés. Trouver un équilibre entre avancées technologiques, protection des droits des créateurs et accessibilité est un défi permanent. Ce défi est particulièrement crucial pour une IA africaine, et en particulier marocaine, où le manque de données dans les langues arabe, berbère et les dialectes africains, comme la darija, limite le développement de solutions adaptées à ces contextes linguistiques et culturels. Pour réussir ce “virage”, il est impératif d’adopter une approche inclusive, qui valorise les langues et les patrimoines locaux tout en mettant la technologie au service des sociétés, dans le respect des droits et des valeurs fondamentales.