L'audition des clubs pro de football devant les sénateurs leur a permis de rappeler le contexte concurrentiel européen des clubs français et l'enjeu vital (ou plutôt la dépendance) des droits TV qui concerne de 40% à 70% du budget de certains clubs. Sur le dossier de la "faillite mediapro", il y a un point qui n'a pas été abordé est celui de la raison de la non-renégociation des droits TV durant la #covid19, alors que cela a été le cas en Espagne, Italie, Angleterre. Pour le projet du lancement de la chaine LFP avec un CA net attendu de 578M€, les clubs devraient ainsi prévoir des recettes "potentielles" pour les droits TV, créant une incertitude supplémentaire sur leur budget et visibilité. A suivre les prochaines précisions apportées par le président V. Labrune devant les sénateurs Michel Savin Laurent Lafon https://lnkd.in/eSpUdgDi
Post de Cyril CLOUP
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La LIGUE 1 est un Château de Cartes : …………………………………………….. Les droits TV de la Ligue 1 peuvent être comparés à un château de cartes. La dépendance des clubs à ces revenus rend leur modèle financier instable et vulnérable. Lorsque Mediapro s'est retiré, tout l'édifice financier s'est écroulé, mettant en évidence la nécessité de renforcer et diversifier les sources de revenus des clubs pour éviter de futures crises. Comme un château de cartes fragile, la structure économique de la Ligue 1 doit être reconstruite sur des bases plus solides pour garantir une durabilité à long terme. . Constat Actuel des Droits TV de la Ligue 1 Française Les droits TV de la Ligue 1 française se trouvent dans une situation de grande fragilité et instabilité. La résiliation du contrat de diffusion par Mediapro en 2020 a exposé les risques liés à la dépendance des clubs de football à ces sources de revenus lucratives. La rupture soudaine du contrat a privé les clubs français d'un financement crucial, mettant en péril leur équilibre financier. Pour surmonter cette crise, les clubs doivent désormais chercher des alternatives pour compenser cette perte et garantir leur pérennité. Le modèle économique basé sur les droits TV montre ses limites et doit être révisé pour inclure des sources de revenus diversifiées, minimisant ainsi le risque de futures perturbations. . Conclusion L'évolution des droits TV de la Ligue 1 française montre comment la dépendance à ces revenus peut offrir des opportunités de croissance mais aussi des risques importants. À travers les décennies, les contrats lucratifs avec TF1, Canal+, et BeIN Sports ont permis aux clubs de prospérer. Cependant, les crises récentes, exacerbées par la pandémie de COVID-19 et la résiliation du contrat avec Mediapro, ont exposé la fragilité de ce modèle économique. CONCLUSION : Comme un château de cartes, cette structure financière peut s'effondrer facilement si une composante essentielle disparaît. Pour éviter de futures perturbations, les clubs doivent diversifier leurs sources de revenus et renforcer leur résilience économique. En construisant sur des bases plus solides et variées, les clubs peuvent éviter de voir leur château de cartes s'écrouler à nouveau.
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Droits TV et Ligue de football professionnel : comment faire baisser la fièvre ? La tension monte à la LFP faute de signature d'un nouveau contrat, désormais quinquennal, de cession des droits TV pour diffuser le championnat de France de Football de première division alors que le championnat reprend à la mi-août. Depuis plusieurs mois, la LFP fait miroiter à ses membres un pactole d'un milliard d'euros pour diffuser le championnat, avec l'arrivée de CVC PARTNERS et la création d'une filiale Médiaco, montage destiné à mieux valoriser encore les droits TV du championnat. Sauf que l'appel d'offres s'est révélé infructueux et que les discussions de gré à gré n'avancent pas vers le milliard, mais plus sûrement vers une petite moitié de cette somme, moins divers coûts annexes révélés par l'Equipe hier, ce qui donnerait dans le pire des scénarii, toujours selon le journal l'Equipe des droits TV à redistribuer aux clubs d'un montant d'environ 300 millions d'euros. Il se joue entre la LFP et les diffuseurs potentiels un petit jeu à fleuret moucheté depuis plusieurs mois qui montre qu'un certain nombre de points de litige n'arrivent pas à être résolus. Vu d'ici, la discussion n'apparait pas vraiment franche et loyale. Il serait sans doute temps que les choses soient dites pour être entendues, mais dans un climat bienveillant et respectueux. Comment faire ? Alors que pour résoudre le différend avec Médiapro, la LFP s'est trouvée embarquée dans un mandat ad hoc par son diffuseur, n'est-il pas temps d'anticiper aujourd'hui en organisant avec toutes les parties prenantes, et évidemment Canal +, qui parait jouer le coin du bois, une médiation ? Ce processus structuré présente de nombreux avantages. Avec l'aide d'un tiers indépendant, le médiateur, les différents acteurs pourraient échanger dans un cadre apaisé, le processus favorisant les échanges et la réflexion. Il est possible de tout se dire sous le sceau de la confidentialité, et rechercher ensemble une solution pour bâtir le contrat de diffusion des droits TV des cinq prochaines saisons. Encore faut-il que chaque partie accepte de venir car chacun est libre d'entrer en médiation mais aussi d'en sortir. Y venir serait sans doute un premier pas important vers un nouvel accord de diffusion. Mais le temps est désormais compté.
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Les droits TV, ce fléau qui paralyse la Ligue 1 📺 C'est le drame. À quelques semaines de la reprise, le championnat français n'a toujours pas de diffuseur officiel. La faute à un bras de fer sans fin avec Canal +. Résultat ? La situation devient de plus en plus angoissante. Au point que le boss du Havre AC, Jean-Michel Roussier, a récemment poussé un coup de gueule. Et le HAC vient d'être la première victime de cette paralysie des droits TV. La DNCG vient de le sanctionner d'un encadrement de sa masse salariale. Pour Roussier, c'est logique. Sans l'accord CVC, le HAC est privé de 32,5M€ par rapport aux clubs de L1. De quoi plomber son mercato. Fini les folies. Désormais, ce sera donnant-donnant. Un transfert seulement si une vente. Avec un budget revu à la baisse à cause de la chute des droits TV. Résultat, la masse salariale du HAC ne pourra pas être maintenue. Même la négo avec les clubs étrangers devient complexe. Qui a envie de traiter avec un club dont l'économie est en PLS ? Bref, la situation devient très fragile pour le HAC. L'entraîneur Didier Digard va devoir bricoler avec peu de moyens. Le message est clair : la crise des droits TV commence à impacter les clubs. Et ce n'est probablement que le début. Winter is coming. ------------------------ Vous souhaitez faire du networking entre décideurs fans de sport. Rejoignez Sport&Décideurs (lien sur mon profil) C'est gratuit !
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Comment la crise des droits TV affecte le budget des clubs de Ligue 1 ? ⚽ Vous êtes peut être au courant, si vous suivez un peu l'actualité du sport, la Ligue 1 est en train de traverser une crise qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour les clubs ⚡ Alors qu'aucun accord n'a été trouvé jusque là pour les droits de diffusion TV, de nombreux clubs s'inquiètent et cherchent, en urgence, de nouvelles sources de revenus 💲 Les droits TV représentent environ 1/3 du budget des clubs soit un peu plus de 35 millions d'€ par club. Hors, on s'attend aujourd'hui à une baisse de 30%, ce qui est catastrophique pour la plupart des clubs de moyenne taille. A titre d'exemple, les droits TV représentent : - Plus de 165 millions d'€ pour le PSG (soit 20% des recettes), - 46,5 millions pour Rennes (soit 42% des recettes) - 17,8 millions pour le TFC (soit 38% des recettes) Si aucun versement n'est fait d'ici la fin de l'année, il pourrait manqué entre 8 et 12 millions d'€ de budget selon un dirigeant. De quoi assombrir le reprise de la compétition le mois prochain 😨 Décision attendue dans les prochaines heures... #droitsTV #Ligue1 #Foot © Crédit Photo : Icon Sport
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Suis-je le seul à en conclure que l'appel d'offres pour les droits TV de la Ligue 1 ne constitue plus une histoire de sport business, mais bien de géopolitique et de politique internationale ? A 3 mois de la reprise de la saison 2024-25 du championnat de France de football, on ne connait toujours pas le nom du diffuseur. Et quand je dis nous, je parle des observateurs et des fans. Mais nous ne sommes pas les seuls, puisque les présidents de clubs, les premiers concernés, n'en savent pas plus que nous. On ne connait donc pas le nom et l'identité du futur acquéreur des droits TV de la Ligue 1, mais on n'en connait pas non plus le montant. De la DNCG jusqu'aux cellules de recrutement des clubs, les jours et semaines qui viennent vont donc s'organiser à l'aveugle. Pourtant, le modèle économique des clubs de football professionnels étant un modèle de dépenses, il va bien falloir que ces acteurs prennent des décisions et fassent des choix. Mais bon, ce n'est pas ce que je voulais évoquer avec vous. Car finalement, lorsque la LFP aura trouvé acquéreur pour ses droits TV et aura signé un accord, le plus intéressant ne sera pas de connaître le nom de l'acquéreur ni le montant qu'il aura concédé pour son acquisition. L'important, c'est tout ce qu'on ne saura pas et notamment tout ce qui aura été promis, concédé et accordé à ce futur acquéreur. A tous les niveaux. A ce titre, cet appel d'offre n'est plus une question de sport business. C'est un sujet de géopolitique et de politique internationale. Et avec cela, d'indépendance. On ne sait encore rien du dénouement de cet appel d'offres qui aura fait couler beaucoup d'encre et qui, j'en suis certain, en fera couler encore beaucoup. Tout ce dont je suis quasiment certain, c'est qu'il y aura un avant et un après. Et qu'on étudiera cet appel d'offres dans les écoles. Comme une étude de cas. Les journalistes aussi reviendront dans quelques années sur ce sujet. Pour le traiter avec le recul nécessaire. J'espère une seule chose : c'est que les futurs acteurs de la vie politique française, quels qu'ils soient, n'ouvriront pas une enquête à posteriori. Pas que je sois contre ce genre d'enquêtes, mais parce que cela signifierait que les décisions qui vont être prises bientôt seront les mauvaises et auront des conséquences qui justifient une telle action. L'histoire du football français s'écrit devant nos yeux. Et elle pourrait bien dépasser les seules limites du sport et du sport business. N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez. #HelloSportsBiz #SportsBusiness #SoftPower #droitstv #football
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[Économie des médias dans le sport et les droits télévisuels] Cet été, la Ligue de Football Professionnel (LFP) lance un nouveau feuilleton en cherchant à redéfinir le modèle de gestion des droits télévisuels pour la diffusion des matchs de la Ligue 1. Des plateformes numériques aux producteurs de contenu en passant par les diffuseurs traditionnels, toutes les possibilités sont envisagées. Le jeu est désormais ouvert 📺⚽ : À huit semaines du coup d’envoi de la nouvelle saison du championnat, la Ligue n’a toujours pas de diffuseur. Une commission d’enquête du Sénat s’interroge sur l’avenir des clubs…Inquiet, le ballon rond tricolore tente malgré tout de garder espoir. « Au moment où on se parle, je ne suis pas utopique, mais je reste optimiste », a assuré jeudi Jean Pierre Caillot, le président du stade de Reims lors d’une audition de la commission d’enquête du Sénat sur la financiarisation du football professionnel français… Source : Figaro Toujours sans diffuseur, la Ligue 1 face à un casse-tête A bientôt deux mois de la reprise du championnat, la LFP n'a pas de diffuseur. CANAL+ Group+ reste en retrait. La participation de beIN MEDIA GROUP Sports fait l'objet de spéculations, tandis que DAZN et Amazon ne seraient pas sortis du jeu. Le président de la Ligue a quelques semaines pour trouver la combinaison gagnante. L'horloge tourne, et le football français tremble. A bientôt deux mois du début du championnat, la Ligue 1 n'a toujours pas de diffuseur. Après un appel d'offres infructueux et des mois de négociations de gré à gré, la LFP - Ligue de Football Professionnel reste dans l'impasse et ne semble pas en position de force pour vendre ses droits domestiques au meilleur prix…Le conseil d'administration de la LFP s'est en tout cas réuni pour évoquer les dossiers chauds du moment, et décider du lancement d'un appel d'offres pour les droits de la Ligue 2. Cette réunion devait être accompagnée d'une assemblée générale, mais celle-ci a été reportée à la fin de ce mois, faute de pouvoir annoncer une issue favorable aux clubs de l'élite…Source : Les Echos Et maintenant le pari économique de la LFP - Ligue de Football Professionnel, qui envisage de créer sa propre chaîne La Ligue de football professionnel a présenté aux clubs les contours de la chaîne 100 % Ligue 1, qui pourrait voir le jour si les négociations avec les diffuseurs n'aboutissent pas. Mais son modèle économique interroge. Comme attendu, aucune fumée blanche ne s'est échappée du conseil d'administration de la Ligue de football professionnel... A moins de deux mois de la nouvelle saison, la Ligue 1 n'a toujours pas de diffuseur, et l'optimisme des débuts continue de s'effriter. Dans ce contexte, la LFP a présenté aux présidents de clubs les contours de son « plan B » : une chaîne créée par ses soins, et distribuée de manière non exclusive pour la somme de 25 euros hors taxes par mois (pendant dix mois)...Source : Les Echos #lfp #sport #media #droitTV #production #plateforme #football
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La Ligue de Football Professionnel (LFP) vient de franchir une étape décisive dans sa quête d'assurer un avenir stable et rentable au football français. À seulement cinq jours du lancement officiel de son appel d'offres pour les droits TV, la LFP est sur le point de recevoir l'approbation tant attendue pour prolonger d'une année la durée du contrat des droits de télévision, rapporte RMC Sport, le 7 septembre 2023. La LFP aspirait à étendre cette période, initialement fixée à quatre ans, afin de garantir un maximum de sécurité au futur détenteur des droits TV. Cependant, ce changement nécessitait une validation à la fois juridique et politique. Le président Emmanuel Macron avait exprimé son soutien à cette prolongation, suscitant l'enthousiasme des dirigeants de la LFP, qui se sont battus ardemment pour l'obtenir. Cette bataille semble désormais toucher à sa fin. Dans un premier temps, l'Autorité de la Concurrence a émis un accord favorable à cette extension, reconnaissant son importance pour le développement du football professionnel en France. De plus, le Conseil d'État a récemment formulé un avis positif sur cette initiative. Il ne manque plus désormais que la signature du décret par le ministère des Sports, suivie de la publication au Journal Officiel, cette dernière étape étant prévue au plus tard le mardi 12 septembre, jour du lancement de l'appel d'offres. Cette extension de contrat permettra à la Ligue de proposer un contrat de droits TV d'une durée de cinq ans pour la période allant de 2024 à 2029. Cette prolongation constitue un élément clé pour l'avenir financier de la LFP et de ses clubs. Elle offre une perspective solide pour la planification à long terme, offrant une stabilité financière aux équipes et renforçant leur attractivité pour les investisseurs et les sponsors. En juillet 2024 L'offre DAZN-BeIn Sports a été votée à l'unanimité par le conseil d'administration de la LFP réuni aujourd'hui à Paris. Le deal pour les droits TV de la Ligue 1 tourne désormais autour de 500 millions d'euros. BeIn Sports et DAZN sont les nouveaux diffuseurs de la Ligue 1.
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🚨 𝗟𝗲𝘀 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁𝘀 𝘁𝗲́𝗹𝗲́𝘃𝗶𝘀𝘂𝗲𝗹𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗟𝗶𝗴𝘂𝗲 𝟭 : 𝘂𝗻 𝗰𝗮𝘀 𝗱'𝗲́𝗰𝗼𝗹𝗲... 𝗮̀ 𝗻𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝘀𝘂𝗶𝘃𝗿𝗲 ! 🚨 Les négociations autour des droits télévisuels de la Ligue 1 ont récemment connu des échecs notables, offrant plusieurs exemples de ce qu’il ne faut pas faire en termes de négociation. On connaît le flop avec Mediapro où la LFP avait déjà tourné le dos à Canal Plus, son partenaire historique. De nouveau, la LFP espérait obtenir un milliard d'euros pour la période 2024-2029, mais a dû revoir ses ambitions à la baisse... à environ 500 millions d'euros. Tout d'abord, Il est évident que l'objectif premier a été mal préparé et totalement déconnecté du marché réel. Les négociateurs ont surestimé la valeur de la Ligue 1, sans tenir compte des réalités du marché et des attentes des diffuseurs. Cet excès de confiance a conduit à une évaluation irréaliste, fragilisant la position de la Ligue dans les discussions. La.LFP restant ferme sur sa position a vu aucun partenaire répondre à son appel d'offre l'obligeant ainsi à négocier de gré à gré mais en position de faiblesse cette fois-ci. Face à cette situation et n'ayant pas préparé de MESORE (Meilleure Solution de Repli), la LFP tentant de garder la face sort alors de son chapeau l'idée d'une chaîne propre. Cette alternative, sans modèle économique viable, a manqué de crédibilité. Ainsi, ayant entamé un bras de fer mais pris par l'urgence ( le championnat débute mi août), la LFP a dû se résigner à signer des accords avec 2 partenaires pour un total autour de 700m€ au final ( ligue 1 + Ligue 2 + droits à l'étranger)... Loin du milliard attendu. En somme, ces erreurs vont coûter très cher au football français sans compter qu'une partie de ces droits partira dans les caisses d'un fond de pension... dont le représentant lors des négociations avec la LFP n'était autre que Vincent Labrune, président de la LFP... ( Situation totalement délirante). Si cela peut faire sourire,, de nombreux clubs de Ligue 1 risquent de se retrouver financièrement en très grosse difficulté. Ainsi retenez bien, si vous vous lancez dans une négo : ✔️ Avant de fixer des objectifs financiers, il est primordial de comprendre les limites du marché et les capacités des diffuseurs potentiels. ✔️ Une préparation rigoureuse implique de connaître ses forces et ses faiblesses pour formuler des propositions convaincantes. ✔️Faites en sorte d'avoir une stratégie de négociation qui peut s'ajuster en fonction des réactions et des conditions du marché. Une approche adaptable permet de réagir rapidement aux imprévus et de maintenir une position forte. Cependant cela doit s'appuyer sur des arguments solides et crédibles au risque d'avoir l'effet escompté inverse. ✔️ Une MESORE crédible peut servir de levier puissant dans les négociations et renforcer la position de la partie négociatrice. Bref, la LFP, une étude de cas #DroitsTV #Ligue1 #Négociation #Business #Football
Le président lensois très inquiet après l’accord au rabais sur les droits TV
20minutes.fr
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La Ligue de football professionnel (LFP) a récemment attribué les droits de diffusion télévisuelle à DAZN (malgré les pertes substantielles accumulées depuis sa fondation en 2016, estimées à 6 milliards de dollars) et beIN pour près de 500 millions d'euros par saison, un montant bien en dessous des attentes initiales. Cette décision, loin de l'objectif d'un milliard d'euros espéré, a suscité de vives réactions parmi les présidents des clubs, notamment Vincent Labrune, Jean-Pierre Caillot (président du Collège Ligue 1 et du Stade de Reims), Jean-Pierre Rivère (vice-président du Collège Ligue 1 et président de l'OGC Nice) et Laurent Nicollin (président du syndicat Foot Unis et du Montpellier HSC). Ces derniers ont même lancé un audit au sein de la LFP et de sa société commerciale LFP Media face à des résultats jugés « pas au niveau » des investissements réalisés. Joseph O. Oughourlian, patron du fonds Amber et propriétaire du RC Lens, a exprimé son mécontentement sur LinkedIn, soulignant que les clubs de Ligue 1 n'avaient jamais reçu aussi peu de revenus issus des droits télévisuels, avec seulement 9 millions d'euros alloués au RC Lens. La stratégie de négociation adoptée par la LFP a été critiquée par Pierre Maes, consultant en droits TV. Il rappelle que l'appel d'offres lancé très tardivement par la Ligue, avec une mise à prix plutôt qu'un prix de réserve, n'a initialement attiré aucune offre. Une première proposition de DAZN, à hauteur de 500 millions d'euros, avait été rejetée dans l'espoir de maintenir beIN, un opérateur qui ne souhaitait pas continuer de partenariat avec la LFP. L'incapacité de nouer une relation durable avec Canal+, l’échec de l'appel d'offres de février 2021, l'attribution des droits à Amazon, et la création d'une société commerciale sont le signe des échecs répétés de la LFP, qui a n’a pas su voir la stagnation et le déclin des droits TV de la Ligue 1 depuis la fin des années 2010. Dans ce climat tendu, Cyril Linette, ancien patron des sports de Canal+, recommande de garder son sang-froid et de se concentrer sur les économies nécessaires, étant donné que les revenus sont inférieurs de 25 à 30% aux prévisions. Il suggère également de bien intégrer DAZN, le nouveau partenaire, tout en préparant les arbitrages budgétaires sans compromettre les projets de développement futurs. Concernant la potentialité de lancer une plateforme propriétaire pour diffuser les matchs dès cette saison, tant Cyril Linette que Pierre Maes s'accordent à dire que cela aurait été une décision précipitée. Avec des droits TV nets de 500 millions d'euros, les clubs français demeurent nettement en retrait par rapport à leurs concurrents du Big 5, impactant ainsi la qualité des joueurs présents dans les compétitions françaises.
Foot : Vincent Labrune, l'homme qui pensait valoir un milliard
lequipe.fr
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⚽ La contraction des droits TV domestiques va-t-elle forcément entrainer une chute des valorisations en Ligue 1 ? 💡 La réponse n'est pas aussi évidente que cela. On a abordé dernièrement le sujet sur Ecofoot.fr en interrogeant plusieurs experts financiers 👇
Les nouveaux accords télévisuels auront-ils un impact sur la valorisation des clubs de L1 ?
https://www.ecofoot.fr
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