Une tradition qui date du Moyen Âge
Le temps de l'Avent s'ouvre le 4° dimanche précédant Noël.
Et si, pour les chrétiens, l'Avent marque le début de l'année liturgique, en cuisine il marque aussi la période où l'on fabrique des petits gâteaux de Noël.
Spritz, bredele, bredala, quel que soit le nom qui leur est donné, les Alsaciens revendiquent souvent la paternité de ces douceurs associées à la préparation des fêtes.
Des chutes de pâte et des gourmandises
Mais pour les spécialistes, ce n'est pas si simple que cela. Les « Bredele ou breedle », comme les appellent affectueusement les Alsaciens, ne viennent pas spécifiquement d'Alsace. C'est une tradition culinaire que l'on retrouve dans tous les territoires germaniques. On en trouve en Alsace, en Moselle, mais aussi en Allemagne, en Suisse et en Autriche. Les premières traces écrites en français et qui mentionnent l'existence de ces gâteaux viennent à l'origine de recettes allemandes et notamment du Palatinat ou de recettes de Karlsruhe. On a ainsi retrouvé une recette du XVIIIe siècle.
On peut remonter plus loin encore dans l'histoire en rappelant que le mot « breedle » est la forme diminutive de « brot », le pain, en allemand.
Dès le Moyen Age, les cuisinières qui préparaient du pain gardaient des bouts de pâte qu'elles agrémentaient avec de la crème, du lard et plus tard avec du miel puis du sucre.
Aujourd'hui, d'un département à l'autre au sein de notre grande région et dans les pays limitrophes, les noms des petits gâteaux que l'on prépare traditionnellement en période de l'Avent diffèrent, tout comme la façon de les préparer.
Spritz au hachoir à viande ou à la poche à douille ?
Pour l'expliquer, prenons l'exemple des « spritz ».
Ces gâteaux sablés sont eux aussi fabriqués dans tous les territoires qui sont ou ont été germaniques :
En Alsace, on les appelle « spritzbredele », ailleurs en France tout simplement « spritz » et en Allemagne « spritzgebackenes » ce qui signifie « faits à la poche à douille ».
Alors qu'en Moselle et en Alsace, pour respecter la tradition, la pâte est plutôt passée au hachoir à viande.
On trouve là encore des mentions de l'existence de ce petit gâteau dès le XVIIIe siècle.
Dans un livre de 1778, il est fait mention des « sprützgebackenes ». La recette révèle qu'à l'époque, on pressait la pâte dans du beurre chaud avant de cuire les petits gâteaux au four.
D'Alsace, de Moselle ou encore d'Allemagne, de Suisse ou d'Autriche, ce qu'il faut retenir de l'histoire de ces petits gâteaux, c'est qu'ils sont toujours destinés à être offerts ou partagés.
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