Post de Data for Good

🐟 L’#élevage intensif de #saumon, une « bombe écologique et sociale » en huit chiffres, pour Les décodeurs Le Monde. Longtemps marginale, la production de saumon d’élevage s’est muée en véritable industrie, concentrée entre les mains de quelques multinationales. Une massification qui pose des problèmes environnementaux, du bien-être animal au bilan carbone. ✔ La production de saumon a triplé en vingt ans, passant de 1 million de tonnes au début des années 2000 à près de 3 millions de tonnes aujourd’hui. ✔ La capture de saumon sauvage ne couvre qu’une part infime de la consommation mondiale, qui provient à 99,9 % d’élevages en cages marines ou à terre. https://lnkd.in/e8jd6fbn

Défendre l’élevage français (4) S’il est une « mère des batailles », c’est bien la controverse qui oppose le gentil élevage extensif à son méchant contraire, intensif ou industriel, adjectifs tenus en général pour péjoratifs. Cela en dit long au passage sur notre vision négative à l’égard de l’industrie (et explique son déclin continu chez nous, comme dans nul autre pays de l’UE ?), alors même que les phénomènes de spécialisation et de concentration, qui ont accompagné historiquement le passage de l’artisanat à l’industrie, restent plébiscités par le consommateur, bénéficiaire ainsi de prix maîtrisés. Bien sûr, dans le domaine agricole, l’agrandissement continu des exploitations génère des problèmes en soi (sanitaires, territoriaux…), qui n’en font pas un horizon désirable et qui justifient des interventions correctives, contrariant les inconvénients d’un marché non régulé où ne subsisterait qu’un petit nombre de riches gagnants, dans des campagnes désertifiées… On note d’ailleurs que les opposants à l’élevage intensif ne se limitent pas à une poignée de militants anticapitalistes ou écologistes. Les sondages montrent au contraire que ce type d’élevage n’est pas du tout populaire, au-delà même de tout clivage politique (gauche ou droite) et sociologique (urbain ou rural) : en février 2023, à l’occasion du Salon international de l’agriculture, une enquête de l’IFOP faisait même ressortir que 83 % des Français étaient partisans de son interdiction pure et simple ! Pour autant, ces déclarations sont sans effet notable sur la consommation de viande, celle-ci privilégiant toujours plus les volailles, et le porc dans une moindre mesure, alors que leurs modes de production sont en général bien plus intensifs que ceux des ruminants… Pourquoi donc cet écart ? Illustre-t-il notre hypocrisie ? Ou alors la méconnaissance des pratiques, l’acheteur ne connaissant pas la taille des cheptels lui fournissant son approvisionnement ? Ou enfin le caractère fourre-tout de la notion d’intensivité ? Pour Greenpeace, est industriel tout élevage (ou « ferme-usine »!) relevant de la réglementation des installations classées (3000 en France). L’association accepte l'élevage à l’herbe, utilisant les surfaces les moins propices aux cultures (en montagne, sur des parcelles peu productives...) en plus des prairies temporaires s’intégrant dans des rotations. Quant à l’élevage granivore (cochons et volailles), elle propose de le redimensionner à partir d’une alimentation des animaux réduite aux résidus agricoles et aux déchets organiques disponibles. Un premier risque inhérent à ce modèle porte néanmoins sur la disponibilité de ces coproduits qui ont déjà d’autres débouchés (méthanisation par exemple), avant que ne surviennent les concurrences futures d’autres secteurs, leur avenir devant se fonder sur l’utilisation croissante de ressources renouvelables, nécessaires aux besoins de leurs transitions respectives. À suivre prochainement sur cette première controverse…

Le dernier numéro de 🌾 Réussir Grandes Cultures 🌾 est arrivé chez les lecteurs ! Au programme ce mois-ci : ✅ En enquête, on fait le point sur la moisson catastrophique de 2024 et sur les pistes pour embrayer sur la nouvelle campagne ✅ Après les mois de pluies qui n'ont laissé aucun répit aux sols, le dossier du mois est consacré à leur restructuration quand cela est nécessaire ✅ Non contentes d'avoir déstructurer les sols, les mauvaises conditions météo ont également gêné la gestion des adventices, voire favorisé leur développement : dans ce contexte, la lutte agronomique s'avère incontournable. Retrouvez notre article en rubrique "Cultures" ✅ En gestion, on fait le point sur les statuts possibles pour l'agriculteur retraité qui souhaite continuer à donner un coup de main sur la ferme en toute sécurité ✅ En machinisme, retrouvez les détails des changements réglementaires à venir en matière de freinage des remorques Bonne lecture Pour vous abonner à nos newsletters : https://lnkd.in/eeB96pbv Pour ne rien manquer de l'info de la filière : https://lnkd.in/eji5cxc9

Merci à Techni.Cités et Claire Nioncel d'avoir mis en avant les projets communaux de transition agricole et alimentaire que nous accompagnons directement ou avec Nourrir la Ville (Cocagne Haute Garonne TERRE DE LIENS MIDI PYRENEES @adear31 Bio Ariège-Garonne CIVAM31). Cet article parle plus particulièrement de la ferme collective de Ville de Cugnaux qui accueille ses 4 nouveaux maraichers depuis un mois. Nous accompagnons également d'autres communes qui portent des projets tout aussi novateurs et agissant sur la transition agricole et alimentaire de leur territoire et qui commencent à sortir de terre tout autour de Toulouse : 🔸 la nouvelle régie agricole de Mairie de L'Union 🔸la ferme communale de Ville de Pibrac qui va bientôt rechercher ses nouveaux porteurs de projet 🔸la ferme communale qui se structure sur la COMMUNE DE CASTANET TOLOSAN 🔸 l'agriparc de COMMUNE DE SEYSSES qui accueille 9 producteurices (maraichers, floriculturices, producteur PPAM, éleveuse de poules, éleveuse caprin) 🔸 le site de transition agricole et écologique de COMMUNE DE CINTEGABELLE Nos accompagnements vont de la structuration du projet, son dimensionnement et sa mise en œuvre, jusqu'à l’accompagnement à la gouvernance des collectifs qui s'installent. Sujet majeur et gage de pérennité de ces projets. Il faut aider et faciliter les coopérations, plus particulièrement quand il y a des enjeux de mutualisation (espaces, bâtis, matériel) entre les individus pour "faire collectif". Cet enjeu est commun aux projets agricoles collectifs multiacteurs et aux projets de tiers-lieux nourriciers. 𝘌𝘳𝘳𝘢𝘵𝘶𝘮 : 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘯'𝘢𝘷𝘰𝘯𝘴 𝘱𝘢𝘴 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘳𝘦 𝘦𝘶 𝘭𝘢 𝘤𝘩𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥'𝘢𝘤𝘤𝘰𝘮𝘱𝘢𝘨𝘯𝘦𝘳 𝘭𝘢 𝘤𝘳𝘦́𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥'𝘶𝘯𝘦 𝘡𝘈𝘗 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘚𝘪𝘤𝘰𝘷𝘢𝘭 𝘲𝘶𝘪 𝘯'𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘳𝘦 𝘴𝘰𝘳𝘵𝘪𝘦 𝘥𝘦 𝘵𝘦𝘳𝘳𝘦, 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘤𝘪𝘱𝘰𝘯𝘴 𝘢𝘤𝘵𝘪𝘷𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘢𝘶𝘹 𝘥𝘪𝘴𝘤𝘶𝘴𝘴𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘴𝘶𝘫𝘦𝘵, 𝘮𝘢𝘫𝘦𝘶𝘳 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘱𝘳𝘦́𝘴𝘦𝘳𝘷𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘵𝘦𝘳𝘳𝘦𝘴 𝘱𝘦́𝘳𝘪𝘶𝘳𝘣𝘢𝘪𝘯𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘴𝘪𝘯𝘰𝘯 𝘴'𝘶𝘳𝘣𝘢𝘯𝘪𝘴𝘦𝘳𝘰𝘯𝘵 𝘪𝘯𝘦́𝘭𝘶𝘤𝘵𝘢𝘣𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵.

Une pensée pour tous les agriculteurs en pleine vendange, collecte, cueillette 🍇 … à qui l’on souhaite de belles récoltes malgré le contexte climatique de l’année. Pendant les vendanges ou les collectes, vos équipes naviguent dans les parcelles, sur la route, utilisent des engins et des produits… Les risques sont partout ! 🚨 Votre document unique est-il à jour ? Découvrez notre accompagnement à la mise en place et la rédaction de ce document obligatoire : le Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels (DUERP). Bon début de semaine à tous. 😊 #planetesafe #environnement #securite #reglementation

Une « bombe écologique et sociale ». C’est la formule choc utilisée par Seastemik et Data For Good pour alerter sur les dangers de l’#élevageintensif de #saumon. A l’appui de leur campagne, ces deux organisations non gouvernementales ont mis en ligne la plateforme « Pink Bombs ». La #France porte une #responsabilité importante dans la croissance de la demande de saumon. Elle est au quatrième rang mondial des plus grands #consommateurs, derrière les #EtatsUnis, la #Russie et le #Japon. #industriealimentaire #environnement #Ecologie #santé

Dimanche 25 février, en réponse au mouvement de colère des agriculteurs, au lendemain de l’inauguration (chahutée) du Salon de l’Agriculture, le ministère de l’Agriculture a dévoilé les principales mesures de son plan de reconquête de souveraineté sur l’élevage. Le gouvernement démontre avec ce plan qu’il s’obstine à prendre parti pour un élevage productiviste, spécialisé et dépendant. Il vole au secours des élevages les moins durables. Un sauvetage opportuniste en opposition avec les véritables enjeux : un réel plan de transition vers un élevage plus durable est nécessaire pour renouveler les générations et sortir durablement l’élevage et les éleveurs de l’impasse. Les élections européennes et la prochaine PAC constituent les prochaines opportunités immanquables d’engager cette nécessaire et urgente transition. #StopElevagesIntensifs

📣 L'avenir est dans le pré, à condition de soutenir l'élevage paysan ! Érosion du nombre d’exploitations, recrudescence inquiétante des épidémies animales, revenus des éleveurs en berne : face à l'urgence que connaît le secteur, la reconnaissance du métier d'éleveur et l'engagement dans la transition écologique sont indispensables. Lire la tribune du Collectif Nourrir dans Le Monde 👉 https://swll.to/qA03XH #TransitionEcologique

En théorie, les haies sont protégées. Dans les faits, pas grand-chose ne freine leur arasement. Les sanctions restent rares et faibles et le pouvoir de police difficile à assumer. De surcroît, suite à la mobilisation agricole des dernières semaines, le gouvernement a annoncé vouloir réduire les normes s’appliquant aux haies. 🧐 👉 Troisième volet de notre enquête sur la dégradation du bocage breton, en accès libre grâce à vos dons. #bocage #environnement #ecologie #agriculture #bretagne #biodiversite