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📢 ALCOOL ET LE REVERS DE LA MEDAILLE L’alcool éthylique communément dénommé alcool est à la fois une substance psycho-active à l’origine d’une dépendance et toxique responsable de multiples effets néfastes pour la santé. C’est un liquide, obtenu par distillation de jus sucrés fermentés renfermant du glucose, contenant de l’éthanol dont le métabolite :  l’acétaldéhyde est lui aussi toxique. Un verre d’alcool standard équivaut à 10 g d’alcool pur. A titre de correspondance, ce verre c’est un ballon de vin de 10 cl à 12° ou un demi de bière de 25 cl à 5° ou une coupe de champagne de 10 cl à 12° ou un verre d’apéritif de 7 cl à 18° ou un verre de whisky de 2,5 cl à 40°. En France, une baisse de la consommation d’alcool est observée depuis de nombreuses années. Elle est estimée à 10, 5 litres d’alcool pur /an/personne. Cette diminution est due à une consommation moindre de vin, qui devance toujours celle des spiritueux et de la bière. Les modes de consommation varient selon l’âge, le sexe... Ainsi parmi les 18-75 ans : les hommes boivent plus que les femmes. Concernant les jeunes adultes de 18-25 ans : la consommation est plutôt massive de manière ponctuelle amenant à l’ivresse, notamment le « binge drinking » (au moins 6 verres en 2 heures plus de 2 fois/mois). Santé publique France (SpF) et l’Institut National du Cancer (INCa) ont proposé un repère individuel à 3 dimensions visant à limiter les risques de l’ingestion d’alcool sur la santé : 👉 ne pas consommer plus de 10 verres standard /semaine 👉 pas plus de 2 verres standard/jour 👉 avoir des jours sans consommation dans la semaine 31% des adultes français de sexe masculin âgés de 18-75 ans dépassent ces 3 critères versus 14% des femmes. Parmi les effets délétères induits par l’alcool : les cancers : 30.000 décès/an en France soit 82 décès/jour sont attribuables à l’alcool qui est la deuxième cause évitable de cancers après le tabac. Avec un niveau de preuve jugé convaincant il augmente le risque des cancers : de la bouche, du pharynx, de l’œsophage, du sein après la ménopause, du foie, du côlon-rectum ; avec un niveau de preuve probable :  sein avant la ménopause, estomac. Dès la consommation d’un verre d’alcool / jour ce risque augmente. Les mécanismes responsables sont : la transformation de l’éthanol en acétaldéhyde composé cancérogène attaquant l’ADN (génotoxicité), l’augmentation de la perméabilité aux cancérogènes des muqueuses des voies aérodigestives supérieures(VADS), une augmentation des taux de stéroïdes circulants (œstrogènes, androgènes) puis stimulation de la multiplication cellulaire mammaire, une interférence avec le métabolisme des folates (vitamine B9) pour le côlon-rectum. Afin d’aider au sevrage éthylique, en plus du médecin traitant des structures et des associations sont à disposition. Références : BEH, Baromètre Santé,SPF, INCa, CIRC, WCRF, NACRe  

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