Hier matin, à Billancourt. Arrivé à destination pour un café en terrasse. 6 mois à attendre le soleil : le reste du monde et quelques clients pressés pouvaient bien poireauter un peu. Mais je m’égare : ce post n’a absolument aucune portée CRM, et encore moins météo. Je gare ma moto. Lentement, calmement (et silencieusement : Hidalgo move, 31 août 2022). Je vous épargne les détails de la manœuvre mais oui, c’est vrai : passage obligé par le trottoir. J'avoue.
Pour l’anecdote, c’était un grand trottoir. Très grand. Un trottoir pour nous, les hommes – vous avez déjà vu un trottoir aussi large ? (C’était le moment « placement produit », pensée émue à tous ceux qui ont découvert la transpi dans les années 80. Bref).
Me, my moto, mon trottoir, and I, donc. Intervention hurlante d’un monsieur (âgé, pour ne pas dire vieux, mais je m’égare encore, je ne suis pas de ceux qui vont critiquer les vieux, ni les personnes âgées, j’ai d’ailleurs un positionnement d’agence à ce sujet-là, en guise de preuve de ma bonne foi). Franchement vous savez quoi ? Se faire hurler dessus si tôt le matin, juste avant son café et avec un soleil pareil, c’est un coup à vous gâcher la fin de semaine. La deuxième de Roland-Garros en l’occurrence, vous savez, celle avec zéro français dedans, c’est pénible, ce côté « histoire qui se répète » du tennis tricolore depuis 83. Mais pardon : nos moutons.
Arrivée dans le tableau d’une dame. Âgée (une vieille, quoi), qui se dirige vers moi d’un pas décidé. Et m’envoie au visage... Son plus beau sourire, en me disant quelque chose comme : « ça, c’est pour vous faire passer un bon début de journée, malgré les cons ».
L’hypothèse est hasardeuse, mais si jamais la dame en question fait partie des personnes qui liront cette histoire jusqu’ici, je voulais juste vous dire : merci, Madame.
Fin de l’anecdote (et toutes mes excuses à ceux qui attendaient un tips en branding, ou un tribute to quelque chose de tellement inspirant).