Solidarité et résilience face au cyclone Chido à Mayotte. Le cyclone Chido a durement frappé Mayotte, causant des pertes humaines et des destructions majeures. Les vents violents, dépassant 220 km/h, ont endommagé des infrastructures essentielles, laissant des milliers de foyers sans électricité et perturbant les communications. À La Réunion, nous partageons une conscience aiguë des dangers climatiques auxquels nos territoires insulaires sont exposés. Cette tragédie souligne l'urgence d'intégrer les notions de risques et de résilience dans toutes les politiques publiques, y compris dans les programmes de l'Éducation nationale. Réapprendre la culture du risque dès le plus jeune âge est indispensable pour préparer les générations futures à agir et à rebondir face aux aléas climatiques. Au CESER de La Réunion, nous avons saisi cette problématique dans le cadre de la révision du Schéma d’Aménagement Régional (SAR). Penser l’aménagement de notre territoire pour les 30 prochaines années impose de prendre pleinement en compte les enjeux liés aux risques naturels et à l’atténuation du changement climatique. La résilience de nos infrastructures et de nos populations doit devenir un pilier central de nos décisions. La solidarité nationale s'est rapidement mise en place pour soutenir Mayotte. Le gouvernement a dépêché des renforts depuis La Réunion et l’Hexagone, notamment 110 sauveteurs et pompiers, avec 140 autres prévus pour dimanche, pour prêter main-forte aux secours locaux. Cette mobilisation exemplaire illustre la force de notre cohésion nationale face aux catastrophes naturelles. Ensemble, nous devons également nous préparer à faire face à de nouveaux phénomènes climatiques, avec des outils adaptés et une solidarité territoriale renforcée. Mayotte peut compter sur notre engagement collectif et sur la mobilisation de l’ensemble des forces nationales pour reconstruire et repartir de l’avant. La gestion des risques et résilience sera un axe stratégique de l'aménagement de nos territoires. CESER Réunion CESER De France
Chaque catastrophe nous rappelle notre capacité à nous unir, mais pourquoi cette solidarité semble-t-elle s’étioler avec le temps ? Est-ce l’émotion passagère ou notre tendance à revenir à la routine quotidienne ? Prenons l'exemple du cyclone Belal : quasiment 12 mois après, aucune avancée concrète n'a été réalisée. Pour véritablement progresser, nous devons instaurer des mécanismes durables de sensibilisation et de préparation. Par exemple, intégrer des modules sur la résilience dans les formations professionnelles ou développer des partenariats avec des organisations locales pour renforcer les infrastructures. Quelles initiatives concrètes pouvons-nous mettre en place dès maintenant pour assurer une résilience pérenne de nos territoires ? Partageons nos idées et engageons-nous ensemble pour un avenir plus sûr. Penses-tu qu'à la CPME Réunion, nous pouvons nous saisir du sujet et mener ces initiatives ?
Dommage , tellement dommage que ces futurs outils de résilience énergétique bas carbone « hydrogène nucléaire » ne sont pas déjà fonctionnels pour Mayotte et ses habitants , ils ont été conçus pour ce type de catastrophe et de désastre. De l’électricité immédiate, donc de l’eau potable , de l’hydrogène et de l’oxygène électrolytique en quantité… Espérons que la concrétisation de ce projet s’accélère pour devancer l’Apres Pétrole , autre menace pour nos îles vulnérables avec la récurrence des cyclones dévastateurs Mayotte , fragile RUP européenne, peut et doit être site de démonstration de ces nouvelles technologies d’hydrogène verte et ultraviolet. et l’espoir de jours meilleurs renaîtra, inéluctablement dans cette population martyrisée.
Oui la population mahoraise a besoin de notre aide Cela passera surtout par des unités de production d’hydrogène vert par ENR et bien sûr ultraviolet par minireacteurs type SMR @nuward ou XAMR4g ( sans déchets) Naarea couplés à des électrolyseurs HT et aussi à des purificateurs d’eau de mer vu les ressources locales restreintes . Car le pétrole va devenir hors de prix progressivement , le Post Peak Oil commence à sévir . L’aide de l’Europe ( 500 millions d’habitants ) est la bienvenue . Les ENR ( éoliennes offshore ou onshore et photovoltaïques ) sont hélas peu résilients face à un cyclone tel que Mayotte vient de subir , contrairement à ces minireacteurs inoffensifs à la durée de vie solide . Ils sont présents depuis 5 décennies dans nos sous-marins nos porte-avions et nos brise -glaces et sont fiables . La France et l’Europe ont plusieurs siècles de réserve à partir des résidus de nos premières grosses centrales. Et Madagascar a des ressources en thorium et uranium.
Nous y travaillons fortement à la SHLMR : à la fois sur la préparation, la gestion de crise et évidemment sur l'adaptation du parc pour être plus résilient. CHIDO doit nous rappeler l exposition à un risque parfois trop sous estimé par les citoyens . A disposition pour toute contribution sur ce sujet au cœur de nos préoccupations actuelles .
Que la force soit avec chaque femme, chaque homme, chaque enfant, chaque famille... pour qu'elle puisse faire face à cette épreuve 💪
Bonjour Dominique VIENNE entièrement d’accord pour avoir participer en tant que citoyen à la convention citoyenne pour le climat au Conseil économique social et environnemental cette question de la résilience de nos territoires en 1ere ligne doit être abordé aujourd’hui voir hier pour notre demain. Mes pensées à Mayotte 🙏
Comment le CESER Réunion fait-il pour associer les citoyennes et les citoyens au développement de la résilience du territoire ?
Je souhaite beaucoup de courage aux Mahoraises et mahorais pour traverser cette terrible épreuve
Mobilisation et solidarité nationales…
CEO TEEO • Entrepreneur réunionnais • Membre de la CPME Nationale en charge des Outre-Mer • Président du CESER Réunion • Président des CESER de France
2 sem.Nous lançons une contribution sur le risques et résilience. L'enjeu est de dimensionner cet élargissement de l'expression citoyenne.