Aujourd’hui, les élections américaines rendent le verdict d'une démocratie à bout de souffle. Nous avons de la chance d'être en France. Les Etats Unis ont le choix entre le pire et le moins pire (notamment pour l'Ukraine et pour l'écologie), tant les élections américaines sont archaïques, vendues au subventions, et reposent sur des débats électoralistes. 1. Kamala Harris a le mérite de défendre le Green New Deal américain, un accord qui a pour but de réduire les émissions américaines d’ici 2050. Toutefois, elle se dit favorable à l’augmentation de la production de pétrole américain. Elle est revenue sur sa position concernant le “fracking”, une technique de fracturation hydraulique permettant de récolter des ressources en profondeur. Enfin, elle se dit optimiste dans la prolifération des usines automobiles américaines en encourageant la création de nouvelles usines de voitures à essence dans le pays. 2. Côté Trump c'est inexistant, à part de vagues paroles sur le solaire. Sinon ça sera, "drill baby, drill". A usual. Tristes Etats Unis : https://lnkd.in/diVehECW #electionaméricaine
Post de Ecolucide
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🇺🇸 Dur de penser vélo aujourd’hui, même si l’envie d’évasion ne manque pas 🚵♂️ 🪴Mais est-ce pour autant la pire nouvelle pour l’environnement ? 🥀 À première vue oui : 1️⃣ Promesse de détricoter le début de régulation environnemental apparue sous Biden 2️⃣ Estimation de 4 milliards de tonnes de CO2 en plus d’ici 2050 = trajectoire +3,1 degrés 3️⃣ Sortie de l’accord de Paris pour la deuxième fois… 4️⃣ Instauration de tarifs douanier de 10% au minimum pour tous les pays (sauf Mexique et Canada) et jusqu’à 60% pour la Chine Pour l’anecdote ce matin les actions indexées sur les énergies renouvelables étaient en bernes et celles liées à l’industrie lourde (big trucks en tête) s’envolaient Avant de finalement se calmer… comme si les acteurs n’avaient pas pensé à toutes les conséquences Ces mesures - si elles sont appliquées - auront aussi un effet concret sur l’économie mondiale avec notamment 1️⃣ Une baisse estimée de 1,5% du PIB US et Chinois du fait de la mise en place des tariffs. Quand les deux principales économies se livrent une guerre commerciale, c’est paradoxalement (au moins à court terme) meilleur pour la planète 2️⃣ D’un point de vue européen, l’IRA avait fait beaucoup de mal à l’industrie « Green » européenne avec des subventions massives ce qui avait pour conséquence au mieux un effet d’attente et au pire une délocalisation de projet EU vers les US 3️⃣ On peut aussi espérer une mobilisation de la société civile qui comme en 2016 devrait amortir les réformes économiques et environnementales Enfin la baisse en cours des émissions US ne s’inversera pas. Alimentée principalement par la fermeture des usines électriques au charbon, même chez Trump, le coal apparaît comme démodé… effet Musk ou réalité économique ? Je suis de ceux qui pense que Trump ne fera pas grand chose pour l’environnement mais peut être pas grand chose contre non plus. Mais une chose est en revanche certaine c’est une très mauvaise nouvelle et probablement la pire pour : 1️⃣ Les Femmes américaines et les minorités 2️⃣ La stabilité au moyen Orient 3️⃣ L’Ukraine et la paix en Europe, mais après tout il serait peut être tant de se débrouiller sans l’Oncle Sam qui apparaît plus sénile que jamais. À nous d’agir et de défendre notre vision plus raisonnée et raisonnable du monde Let’s finish the job 💪🇪🇺
Présidentielle américaine 2024 : beaucoup d’interrogations dans le monde après l’élection de Donald Trump
lemonde.fr
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🗳️ 𝐑𝐞𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐓𝐫𝐮𝐦𝐩 : 𝟐𝟒𝐡 𝐝𝐞𝐜𝐢𝐬𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭 ? Demain à l'aube aux alentours de 6h, nous saurons qui est le nouveau président Américain. Un retour de Donald Trump pourrait 𝐟𝐫𝐞𝐢𝐧𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐟𝐟𝐨𝐫𝐭𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐟𝐮𝐭𝐮𝐫 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝𝐮𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞 : affaiblissement des régulations climatiques, retrait des engagements internationaux, et relance des énergies fossiles. Dans un contexte de protectionnisme renforcé, de tensions commerciales accentuées et d'incertitudes économiques grandissantes, l'accès aux matières premières critiques pour la transition énergétique se compliquerait davantage 🌍 Pour faire face à ces défis, il est impératif de bâtir des chaînes d'approvisionnement résilientes, circulaires et durables. L’Europe, la France et ses entreprises doivent prendre les devants en renforçant les collaborations locales et en adoptant des pratiques responsables. 𝐕𝐢𝐯𝐚𝐂𝐡𝐚𝐢𝐧 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐢𝐝𝐞𝐫 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 en facilitant l’économie circulaire et en renforçant vos fournisseurs et votre collaboration avec eux. 🕛 Cette nuit, espérons que la pièce retombe du bon côté — car le choix des électeurs américains influencera bien au-delà de leurs frontières, façonnant notre avenir commun... #USElection2024 #VivaChain #Crise #Climat #Resilience #EconomieCirculaire
EN DIRECT - Présidentielle américaine 2024 : les États-Unis retiennent leur souffle à la veille du scrutin
lefigaro.fr
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CONSÉQUENCES IMMEDIATES DE L’ÉLECTION DE TRUMP : 1) D’abord, celle que l’on ne cite jamais : l’abandon de la lutte contre le réchauffement climatique. Il suffit de citer Trump lui-même : «le canular du réchauffement climatique » ( 2021), ou son objectif de « forer, forer, forer » ( 2024). Les lobbies du carbone vont reprendre le pouvoir aux États-Unis et ailleurs par ricochet. 2) La surchauffe de l’économie américaine: Le big business va reprendre la main partout avec comme effets induits la surconsommation d’énergie, l’inflation et la hausse des taux d’intérêt long terme. La dépréciation de l’euro en découlera. 3) L’abandon de l’Europe face à la Russie : Poutine avalera l’Ukraine et la tension sera permanente dans les pays Baltes et la Moldavie. Vers la guerre générale en Europe ? 4) Il n’y a plus désormais qu’une crise générale des démocraties puisque le mensonge , le crime ( attaque contre le Congrès des États-Unis en 2021), les fausses nouvelles et la manipulation sont devenus la norme dans la première démocratie du monde. Un seul espoir : une Fédération européenne pour s’unir et rénover la démocratie. —————————
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La politique qui sera réellement conduite par D.Trump suscite nombre de discussions. Trois points de vue largement partagés en ressortent : un mépris total pour la lutte contre le réchauffement climatique, le protectionnisme contre la Chine et l’Europe et…le caractère complètement imprévisible du personnage, qui fait à la fois frissonner mais autorise paradoxalement quelques espoirs s’il devait renoncer à certains de ses engagements. En plus des dégâts environnementaux supplémentaires, la première orientation risque de se révéler, à terme, contre-productive pour les USA dès lors que les autres grandes économies du monde, notamment la Chine, ont déjà engagé un virage vigoureux ne serait-ce pour ne pas être à l’écart des énormes marchés futurs liés aux énergies renouvelables. Quant au protectionnisme, il entraînera nécessairement des rétorsions et une hausse de l’inflation interne dommageable au pouvoir d’achat des américains modestes qui l’ont élu en partie en espérant au contraire en retrouver. L’affaiblissement des USA peut ainsi très bien être la conséquence d’une ambition revendiquée de les rendre « great again ». Raison de plus pour l’Union Européenne de prendre la mesure du monde qui vient pour s’affirmer enfin comme puissance économique et politique plus unie, plus forte et plus autonome.
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Ce sera donc Trump. Une des question est donc de savoir ce que cela va signifier pour le climat, comme se le demande Les Echos : https://t.ly/5qMDL Commençons par ce qui ne changera pas : les USA vont continuer à produire autant de pétrole et de gaz qu'ils peuvent. La production américaine d'hydrocarbures ne montre pas de discontinuité entre l'ère Obama (sous laquelle elle a augmenté de 70%) et l'ère Trump 1. Les Américains forent si c'est rentable, et ont même souvent foré alors que ce n'était pas rentable (notamment sous Obama), quelle que soit la couleur de la Maison Blanche. Kamala Harris s'est même vantée d'avoir soutenu les nouveaux forages dans son débat avec Trump ! Ce qui ne va pas non plus changer, c'est l'absence de cadre fédéral réellement contraignant sur le sujet. Il n'y en aura pas sous Trump, mais il n'y en avait pas plus avant. Biden a fait voter un vaste plan de subventions à l'industrie. Il n'est pas sur que Trump revienne dessus : un de ses soutiens les plus fervents fabrique des voitures électriques :). Trump va virer des dirigeants d'agences publiques et nommer des juges à sa main. Là est probablement un de ses plus grands pouvoirs de nuisance dans un pays très fortement judiciarisé, mais c'est une nuisance largement domestique, même si ce pays n'a aucun scrupule à pratiquer une justice extraterritoriale quand il le peut. Trump ou pas Trump, aux USA c'est surtout au niveau des Etats que ça se joue. Or ces derniers sont d'une grande stabilité en termes de couleur politique. Enfin, même si c'est un pays important, les USA ne sont pas le monde. Comme le rappelle l'invité du grand entretien du jour sur une autre page du même quotidien (https://t.ly/6L7o6 ), il va continuer à se passer des choses ailleurs. Kamala Harris nous aurait-elle fait beaucoup plus de cadeaux pour que notre décarbonation soit plus facile ? Pas sur. Aurait-elle poussé plus fort pour la décarbonation des USA ? Pas sur non plus : historiquement il n'y a eu aucun lien entre la variation des émissions américaines et le parti au pouvoir. En fait, qui que ce soit qui occupe la Maison Blanche, c'est une illusion que de penser que ce pays, bâti sur l'immensité, l'abondance de ressources, et la prédation brutale, va devenir le leader de la décarbonation dans le monde. Pour autant, l'Europe n'a de toute façon pas d'autre choix que de se décarboner. L'Union produit 3% de son pétrole, 10% de son gaz et 50% de son charbon. Pour les 3 combustibles fossiles, nos importations - donc l'approvisionnement - sont déjà contraintes à la baisse depuis 2007 (et ca va continuer). Comme nous n'avons pas le choix, c'est en faisant les choses les plus intelligentes en la matière que, par ailleurs, nous prenons le meilleur pari d'être imités et d'avoir des marchés ailleurs. Nous n'avons pas non plus d'autre choix que nous "adapter" à un climat qui va continuer à changer. En somme, rien de neuf pour la direction à prendre. Alors gardons la tête froide et avançons.
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Avançons.
Ce sera donc Trump. Une des question est donc de savoir ce que cela va signifier pour le climat, comme se le demande Les Echos : https://t.ly/5qMDL Commençons par ce qui ne changera pas : les USA vont continuer à produire autant de pétrole et de gaz qu'ils peuvent. La production américaine d'hydrocarbures ne montre pas de discontinuité entre l'ère Obama (sous laquelle elle a augmenté de 70%) et l'ère Trump 1. Les Américains forent si c'est rentable, et ont même souvent foré alors que ce n'était pas rentable (notamment sous Obama), quelle que soit la couleur de la Maison Blanche. Kamala Harris s'est même vantée d'avoir soutenu les nouveaux forages dans son débat avec Trump ! Ce qui ne va pas non plus changer, c'est l'absence de cadre fédéral réellement contraignant sur le sujet. Il n'y en aura pas sous Trump, mais il n'y en avait pas plus avant. Biden a fait voter un vaste plan de subventions à l'industrie. Il n'est pas sur que Trump revienne dessus : un de ses soutiens les plus fervents fabrique des voitures électriques :). Trump va virer des dirigeants d'agences publiques et nommer des juges à sa main. Là est probablement un de ses plus grands pouvoirs de nuisance dans un pays très fortement judiciarisé, mais c'est une nuisance largement domestique, même si ce pays n'a aucun scrupule à pratiquer une justice extraterritoriale quand il le peut. Trump ou pas Trump, aux USA c'est surtout au niveau des Etats que ça se joue. Or ces derniers sont d'une grande stabilité en termes de couleur politique. Enfin, même si c'est un pays important, les USA ne sont pas le monde. Comme le rappelle l'invité du grand entretien du jour sur une autre page du même quotidien (https://t.ly/6L7o6 ), il va continuer à se passer des choses ailleurs. Kamala Harris nous aurait-elle fait beaucoup plus de cadeaux pour que notre décarbonation soit plus facile ? Pas sur. Aurait-elle poussé plus fort pour la décarbonation des USA ? Pas sur non plus : historiquement il n'y a eu aucun lien entre la variation des émissions américaines et le parti au pouvoir. En fait, qui que ce soit qui occupe la Maison Blanche, c'est une illusion que de penser que ce pays, bâti sur l'immensité, l'abondance de ressources, et la prédation brutale, va devenir le leader de la décarbonation dans le monde. Pour autant, l'Europe n'a de toute façon pas d'autre choix que de se décarboner. L'Union produit 3% de son pétrole, 10% de son gaz et 50% de son charbon. Pour les 3 combustibles fossiles, nos importations - donc l'approvisionnement - sont déjà contraintes à la baisse depuis 2007 (et ca va continuer). Comme nous n'avons pas le choix, c'est en faisant les choses les plus intelligentes en la matière que, par ailleurs, nous prenons le meilleur pari d'être imités et d'avoir des marchés ailleurs. Nous n'avons pas non plus d'autre choix que nous "adapter" à un climat qui va continuer à changer. En somme, rien de neuf pour la direction à prendre. Alors gardons la tête froide et avançons.
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L'Europe est devenue une machine a emettre des regles, des entraves et a limiter la liberte. Liberte d'entreprendre, mais aussi liberte d'expression, et liberte tout court. Par exemple les transports individuels: permis a points, radars, limites de vitesse toujours plus faibles, cout du permis de conduire prohibitif. Ici aux States, mon permis a coute 37 Dollars (dont 2 donnes a des associations caritatives), pas de radar, pas de points sur le permis, 2 fois moins de flics par habitant au Texas qu'en France... On pourrait multiplier les exemples a l'infini. Le Texas, etat dont la production de petrole equivaut a 60% de l'Arabie, tire 21% de son electricite de ses champs d'eoliennes, soit 2 fois plus que la France... Et ca, les Francais nourris d'anti-americanisme primaire l'ignorent ou le taisent, bien entendu. Le Texas est bilingue et tout est ecrit en Anglais et en Espagnol, 40% de sa population est hispanique et 40% des deputes du congres texan sont hispaniques. Avant que la France ait 15% de deputes musulmans, ca va prendre 1 bout de temps. Donc Trump n'est pas le grand mechant loup ou autre fadaise que la propagande francaise voudrait nous faire avaler. Les US sont en train de se reinventer et laisseront l'Europe derriere
Ce sera donc Trump. Une des question est donc de savoir ce que cela va signifier pour le climat, comme se le demande Les Echos : https://t.ly/5qMDL Commençons par ce qui ne changera pas : les USA vont continuer à produire autant de pétrole et de gaz qu'ils peuvent. La production américaine d'hydrocarbures ne montre pas de discontinuité entre l'ère Obama (sous laquelle elle a augmenté de 70%) et l'ère Trump 1. Les Américains forent si c'est rentable, et ont même souvent foré alors que ce n'était pas rentable (notamment sous Obama), quelle que soit la couleur de la Maison Blanche. Kamala Harris s'est même vantée d'avoir soutenu les nouveaux forages dans son débat avec Trump ! Ce qui ne va pas non plus changer, c'est l'absence de cadre fédéral réellement contraignant sur le sujet. Il n'y en aura pas sous Trump, mais il n'y en avait pas plus avant. Biden a fait voter un vaste plan de subventions à l'industrie. Il n'est pas sur que Trump revienne dessus : un de ses soutiens les plus fervents fabrique des voitures électriques :). Trump va virer des dirigeants d'agences publiques et nommer des juges à sa main. Là est probablement un de ses plus grands pouvoirs de nuisance dans un pays très fortement judiciarisé, mais c'est une nuisance largement domestique, même si ce pays n'a aucun scrupule à pratiquer une justice extraterritoriale quand il le peut. Trump ou pas Trump, aux USA c'est surtout au niveau des Etats que ça se joue. Or ces derniers sont d'une grande stabilité en termes de couleur politique. Enfin, même si c'est un pays important, les USA ne sont pas le monde. Comme le rappelle l'invité du grand entretien du jour sur une autre page du même quotidien (https://t.ly/6L7o6 ), il va continuer à se passer des choses ailleurs. Kamala Harris nous aurait-elle fait beaucoup plus de cadeaux pour que notre décarbonation soit plus facile ? Pas sur. Aurait-elle poussé plus fort pour la décarbonation des USA ? Pas sur non plus : historiquement il n'y a eu aucun lien entre la variation des émissions américaines et le parti au pouvoir. En fait, qui que ce soit qui occupe la Maison Blanche, c'est une illusion que de penser que ce pays, bâti sur l'immensité, l'abondance de ressources, et la prédation brutale, va devenir le leader de la décarbonation dans le monde. Pour autant, l'Europe n'a de toute façon pas d'autre choix que de se décarboner. L'Union produit 3% de son pétrole, 10% de son gaz et 50% de son charbon. Pour les 3 combustibles fossiles, nos importations - donc l'approvisionnement - sont déjà contraintes à la baisse depuis 2007 (et ca va continuer). Comme nous n'avons pas le choix, c'est en faisant les choses les plus intelligentes en la matière que, par ailleurs, nous prenons le meilleur pari d'être imités et d'avoir des marchés ailleurs. Nous n'avons pas non plus d'autre choix que nous "adapter" à un climat qui va continuer à changer. En somme, rien de neuf pour la direction à prendre. Alors gardons la tête froide et avançons.
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Censurocratie : de la démocratie à la soumission ou à la guerre ? Aujourd'hui, toutes les démocraties sont endettées auprès de dictatures comme la Chine ou les pays islamistes du Moyen-Orient... qui dictent nos politiques. Acceptons-nous cette soumission ? Au-delà des effets de levier immédiats qui profitent à nos créanciers, nous devons être attentifs aux leçons de l'Histoire : les dirigeants ont tendance à déclencher des guerres pour détourner le regard de leur peuple de leur corruption et de leur impuissance. Et la deuxième guerre en Irak montre que les démocraties ne sont pas à l'abri des manipulations de masse. Il est donc dans l'intérêt de tous les citoyens de se pencher sur les sujets critiques, qui sont bannis du débat public par les politiciens « bien-pensants », les médias et les réseaux sociaux. Nous devons initier un débat démocratique sur nos dépenses déraisonnables majeures: * 600 milliards d'euros seulement en France pour la pandémie de Covid : nous devons cesser de cacher l'impact négatif du cartel pharmaceutique américain, qui corrompt les autorités sanitaires mondiales et nationales. Comment se fait-il que les prix des médicaments prescrits soient 4 fois plus élevés aux Etats-Unis qu'ailleurs ? Accepteriez-vous de payer un autre produit, par exemple l'essence de votre voiture à 6€/litre au lieu de 1,5 aujourd'hui, sans vous demander pourquoi ? * 1000 milliards d'euros pour la taxe sur le CO2 en Europe. Regardons la réalité en face : 50 ans de prévisions climatiques systématiquement fausses : pluies acides, montée des océans, désertification... Et affirmer qu'il y a un accord unanime entre les scientifiques est une mensonge: des arguments convaincants et contraires aux discours de l'ONU sont portés par des scientifiques de renoms, par exemple l'homme n'est probablement pas responsable du changement climatique, et payer une taxe sur le CO2 n'aidera pas à réduire les émissions de gaz à effet de serre. #democratie #climat #science #covid #finance
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Le problème est que la machine thermique de la terre fonctionne indépendamment des idéologies, des opinions, des dénis climatiques. La machine thermique de la terre marche aux lois physiques. Les lois physiques ne sont pas sensibles aux fake news. La terre et nous qui vivons dessus ne sont plus dans la situation physique du début des années 2000. Nous avons déclenché la hausse des 1,5 degrés de réchauffement en 2021.Cf https://www.co2.earth/
Ce sera donc Trump. Une des question est donc de savoir ce que cela va signifier pour le climat, comme se le demande Les Echos : https://t.ly/5qMDL Commençons par ce qui ne changera pas : les USA vont continuer à produire autant de pétrole et de gaz qu'ils peuvent. La production américaine d'hydrocarbures ne montre pas de discontinuité entre l'ère Obama (sous laquelle elle a augmenté de 70%) et l'ère Trump 1. Les Américains forent si c'est rentable, et ont même souvent foré alors que ce n'était pas rentable (notamment sous Obama), quelle que soit la couleur de la Maison Blanche. Kamala Harris s'est même vantée d'avoir soutenu les nouveaux forages dans son débat avec Trump ! Ce qui ne va pas non plus changer, c'est l'absence de cadre fédéral réellement contraignant sur le sujet. Il n'y en aura pas sous Trump, mais il n'y en avait pas plus avant. Biden a fait voter un vaste plan de subventions à l'industrie. Il n'est pas sur que Trump revienne dessus : un de ses soutiens les plus fervents fabrique des voitures électriques :). Trump va virer des dirigeants d'agences publiques et nommer des juges à sa main. Là est probablement un de ses plus grands pouvoirs de nuisance dans un pays très fortement judiciarisé, mais c'est une nuisance largement domestique, même si ce pays n'a aucun scrupule à pratiquer une justice extraterritoriale quand il le peut. Trump ou pas Trump, aux USA c'est surtout au niveau des Etats que ça se joue. Or ces derniers sont d'une grande stabilité en termes de couleur politique. Enfin, même si c'est un pays important, les USA ne sont pas le monde. Comme le rappelle l'invité du grand entretien du jour sur une autre page du même quotidien (https://t.ly/6L7o6 ), il va continuer à se passer des choses ailleurs. Kamala Harris nous aurait-elle fait beaucoup plus de cadeaux pour que notre décarbonation soit plus facile ? Pas sur. Aurait-elle poussé plus fort pour la décarbonation des USA ? Pas sur non plus : historiquement il n'y a eu aucun lien entre la variation des émissions américaines et le parti au pouvoir. En fait, qui que ce soit qui occupe la Maison Blanche, c'est une illusion que de penser que ce pays, bâti sur l'immensité, l'abondance de ressources, et la prédation brutale, va devenir le leader de la décarbonation dans le monde. Pour autant, l'Europe n'a de toute façon pas d'autre choix que de se décarboner. L'Union produit 3% de son pétrole, 10% de son gaz et 50% de son charbon. Pour les 3 combustibles fossiles, nos importations - donc l'approvisionnement - sont déjà contraintes à la baisse depuis 2007 (et ca va continuer). Comme nous n'avons pas le choix, c'est en faisant les choses les plus intelligentes en la matière que, par ailleurs, nous prenons le meilleur pari d'être imités et d'avoir des marchés ailleurs. Nous n'avons pas non plus d'autre choix que nous "adapter" à un climat qui va continuer à changer. En somme, rien de neuf pour la direction à prendre. Alors gardons la tête froide et avançons.
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Sans effort supplémentaire, la planète se dirige vers un réchauffement de 3,1 °C. Les engagements des Etats membres ne permettent pas de respecter l'objectif de l'accord de Paris (limiter le réchauffement sous la barre des 2 °C, et à tout faire pour se rapprocher de 1,5 °C).
Ce sera donc Trump. Une des question est donc de savoir ce que cela va signifier pour le climat, comme se le demande Les Echos : https://t.ly/5qMDL Commençons par ce qui ne changera pas : les USA vont continuer à produire autant de pétrole et de gaz qu'ils peuvent. La production américaine d'hydrocarbures ne montre pas de discontinuité entre l'ère Obama (sous laquelle elle a augmenté de 70%) et l'ère Trump 1. Les Américains forent si c'est rentable, et ont même souvent foré alors que ce n'était pas rentable (notamment sous Obama), quelle que soit la couleur de la Maison Blanche. Kamala Harris s'est même vantée d'avoir soutenu les nouveaux forages dans son débat avec Trump ! Ce qui ne va pas non plus changer, c'est l'absence de cadre fédéral réellement contraignant sur le sujet. Il n'y en aura pas sous Trump, mais il n'y en avait pas plus avant. Biden a fait voter un vaste plan de subventions à l'industrie. Il n'est pas sur que Trump revienne dessus : un de ses soutiens les plus fervents fabrique des voitures électriques :). Trump va virer des dirigeants d'agences publiques et nommer des juges à sa main. Là est probablement un de ses plus grands pouvoirs de nuisance dans un pays très fortement judiciarisé, mais c'est une nuisance largement domestique, même si ce pays n'a aucun scrupule à pratiquer une justice extraterritoriale quand il le peut. Trump ou pas Trump, aux USA c'est surtout au niveau des Etats que ça se joue. Or ces derniers sont d'une grande stabilité en termes de couleur politique. Enfin, même si c'est un pays important, les USA ne sont pas le monde. Comme le rappelle l'invité du grand entretien du jour sur une autre page du même quotidien (https://t.ly/6L7o6 ), il va continuer à se passer des choses ailleurs. Kamala Harris nous aurait-elle fait beaucoup plus de cadeaux pour que notre décarbonation soit plus facile ? Pas sur. Aurait-elle poussé plus fort pour la décarbonation des USA ? Pas sur non plus : historiquement il n'y a eu aucun lien entre la variation des émissions américaines et le parti au pouvoir. En fait, qui que ce soit qui occupe la Maison Blanche, c'est une illusion que de penser que ce pays, bâti sur l'immensité, l'abondance de ressources, et la prédation brutale, va devenir le leader de la décarbonation dans le monde. Pour autant, l'Europe n'a de toute façon pas d'autre choix que de se décarboner. L'Union produit 3% de son pétrole, 10% de son gaz et 50% de son charbon. Pour les 3 combustibles fossiles, nos importations - donc l'approvisionnement - sont déjà contraintes à la baisse depuis 2007 (et ca va continuer). Comme nous n'avons pas le choix, c'est en faisant les choses les plus intelligentes en la matière que, par ailleurs, nous prenons le meilleur pari d'être imités et d'avoir des marchés ailleurs. Nous n'avons pas non plus d'autre choix que nous "adapter" à un climat qui va continuer à changer. En somme, rien de neuf pour la direction à prendre. Alors gardons la tête froide et avançons.
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