😶🌫️📢La crise que traverse le Palais de Tokyo 🖼️ (association transformée en Sasu), en dehors du débat politique, interroge sur le rôle et l’influence des mécènes dans les logiques de programmations des musées. 🚴♀️Le départ d’une mécène importante qui s’exprime ouvertement sur ses raisons va-t-il engendrer des départs à la chaîne ? Quelle influence sur le devenir de l’institution elle-même ? Et l’éternelle question du rôle d’expression politique des espaces culturels ? Comment penser une stratégie de mécénat de crise quand plus de 50% du budget provient des revenus de location, marketing et mécénat ? Et le temps de la reconstruction ? Quid des limites de la 📜#trustbasedphilanthropy Chaire Philanthropie de l'ESSEC #artpolitique #mecenatculturel #communicationdecrise #recherche #artcontemporain
Post de éléonore assante di panzillo
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🖼 Avec l’année chinoise, le Musée national des arts asiatiques - Guimet multiplie les expositions et continue d’accroître sa fréquentation. Un bon moyen d’entretenir une relation culturelle privilégiée autour d’une civilisation. À son arrivée en 2022, Yannick LINTZ, présidente du musée national des Arts asiatiques-Guimet, a commencé par doubler le budget de communication. C’est ainsi que l’année chinoise a été favorisée par une campagne intitulée «366 jours, ça va être court pour tout voir», depuis les trésors de la dynastie Tang, les parures en or de Ming, les porcelaines impériales du VIIIe siècle jusqu’au peintre T’ang Haywen (1927-1991) ou la façade refaite par la designeuse Jiang Qiong Er laissant à l’IA le soin d’interpréter des sources anciennes. Contrairement au Japon, la Chine n’est pas toujours aisée à « vendre » en raison de son système de surveillance de masse, sa répression des Ouïghours et ses tensions géopolitiques avec l’Occident sur Taïwan ou Hong Kong. 📊 Cela n’empêche pas le musée, depuis sa réouverture en 2021, d’augmenter sa fréquentation. De 170 000 entrées en 2022, l’institution est passée à près de 250 000 en 2023 (+47 %) et enregistre un essor de 70 % sur les premiers mois de 2024. Sur l’année chinoise, la dotation publique est réservée aux salaires et au bâtiment, une levée de fonds assure les financements pour les expositions. L’essentiel est venu de Macao (1,4 million d’euros) et de mécènes, notamment deux chinois. «Pour cinq ou six mécènes, on en a rencontré dix fois plus», précise la présidente, qui rappelle que le Quai d’Orsay, les réseaux chinois et diplomatiques français sont interrogés en ce cas et que Bercy donne son visa.
Le musée Guimet, un canal diplomatique
strategies.fr
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Je partage entièrement cette vision, avec la conviction qu’elle demande un certain courage politique, tant à Genève, certains aiment à opposer institutions et lieux culturels aux créateurs et créatrices. Comme si le rayonnement des uns ne profitait pas par capillarité aux autres (et vice-versa). Reste tout de même cette vraie question de politique culturelle, valable pour les institutions comme pour les artistes: comment mieux accompagner le développement des compagnies, festivals, centres d’art ou artistes qui s’imposent au niveau national ou international sans pour autant affaiblir la richesse et la diversité culturelle d’une ville ou d’un canton? Des principes que nous utilisons dans la création numérique, comme l’agilité, la confiance en l’expertise ou la réactivité face aux mutations de l’écosystème, pourraient-ils devenir la clé de voûte d’un nouveau pacte entre les milieux politiques et les milieux culturels?
LA CULTURE, C'EST UN ÉCOSYSTÈME, PAS DES CHAPELLES Merci à la Tribune de Genève d'avoir publié ma chronique Actrice majeure dans le paysage culturel, la Ville de Genève est sommée de faire des choix et d’arbitrer entre patrimoine et création, entre indépendant-es et institutions. Une manière biaisée de poser le débat, en opposant les protagonistes culturels à coup de fakenews, de raccourcis et de rancœurs. Chacun-e fait partie d’un écosystème et y participe, de manière créative et complémentaire, et pas dans sa chapelle. Le but ici est de proposer les conditions d’un débat serein, vrai et nécessaire. Genève est un terreau culturel fertile, dotée d’équipements de pointe, comme le Pavillon de la danse, le Musée d'ethnographie de Genève - MEG ou les cinémas indépendants et offrant de bonnes conditions-cadre. Des réalisations à porter au bilan du mandat de Sami Kanaan. Institutions versus indépendants? Dans le débat culturel, certaines voix aiment à opposer institutions et personnes indépendantes, comme si les premières cherchaient à vivre sur le dos des secondes. Les artistes génèrent une activité de qualité et reconnue en Suisse et ailleurs. Genève a vu de nombreux talents reconnus, comme Inès Lamunière (prix Meret Oppenheim), Cindy Van Acker (Anneau H. Reinhardt), La Ribot, récompensée par un Lion d’or à Venise. Mais les institutions aussi, comme le Grand Théâtre de Genève avec le prix Best opera house 2020 donné par magazine de référence Opernwelt, ou Dans la mesure de l’impossible, un spectacle genevois salué par la critique européenne. Au-delà de ces trophées, les rôles sont complémentaires : à petite échelle, il faut pouvoir tester des formes, de prendre des risques créatifs. De son côté, une institution invite à voir en grand, en offrant aux artistes du temps, de l’espace et du réseau, aussi pour la relève. Cette dynamique est absolument vitale dans l’écosystème culturel genevois. Patrimoine versus création? C’est l’autre sujet qui revient dans les débats culturels : la lutte supposée entre patrimoine et création, par exemple en musique. Faut-il rappeler que la composition contemporaine est la discipline principale du Concours de Genève, chaque deux ans? Plus largement, le patrimoine c’est tout simplement la création dans la durée. Une pièce de théâtre qui fait une tournée sur dix ans devient répertoire, une sculpture qui entre dans l’espace public devient patrimoine. Ces éléments posés n’enlèvent en rien les nécessités fondamentales de renforcer certains aspects de la politique culturelle, comme la durabilité, les égalités, la juste rémunération et les conditions de travail. Le tout par des projets rassembleurs plutôt que des initiatives aux allures de règlements de compte. Ces enjeux concernent tous les acteurs et actrices de la culture, indépendants comme institutions, dans le patrimoine ou la création. A ces problèmes systémiques, on doit penser les réponses en tant qu’écosystème, plutôt que chacun dans sa chapelle.
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La 13e édition du Marché des Arts du Spectacle d'Abidjan (MASA), véritable rendez-vous culturel a offert cette année un spectacle d’envergure. Le #MASA ne se contente pas seulement d'être un festival de renom, c'est aussi une plateforme qui propulse le #softpower de notre nation et de l'Afrique tout entière. Avec plus de 1000 artistes venus de 59 pays, cet événement transcende les frontières pour célébrer l'unité. Dans un monde où l'art et la culture sont des ponts vers l'avenir, l'édition 2024 du MASA a su mettre en lumière le thème : « Jeunesse, innovation et entrepreneuriat : des leviers pour le développement des industries des arts du spectacle africain ». Un thème qui résonne comme un appel à l'action, soulignant les vastes opportunités offertes par l'ère #numérique pour nourrir et faire croître nos industries créatives. Car n’oublions pas : le secteur culturel représente environ 2% du #PIB de la Côte d'Ivoire, un chiffre prometteur, qui sera amené à croître.
Promotion des arts du spectacle africain : Le MASA, créateur d’opportunités pour les jeunes - Abidjan.net News
news.abidjan.net
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LA CULTURE, C'EST UN ÉCOSYSTÈME, PAS DES CHAPELLES Merci à la Tribune de Genève d'avoir publié ma chronique Actrice majeure dans le paysage culturel, la Ville de Genève est sommée de faire des choix et d’arbitrer entre patrimoine et création, entre indépendant-es et institutions. Une manière biaisée de poser le débat, en opposant les protagonistes culturels à coup de fakenews, de raccourcis et de rancœurs. Chacun-e fait partie d’un écosystème et y participe, de manière créative et complémentaire, et pas dans sa chapelle. Le but ici est de proposer les conditions d’un débat serein, vrai et nécessaire. Genève est un terreau culturel fertile, dotée d’équipements de pointe, comme le Pavillon de la danse, le Musée d'ethnographie de Genève - MEG ou les cinémas indépendants et offrant de bonnes conditions-cadre. Des réalisations à porter au bilan du mandat de Sami Kanaan. Institutions versus indépendants? Dans le débat culturel, certaines voix aiment à opposer institutions et personnes indépendantes, comme si les premières cherchaient à vivre sur le dos des secondes. Les artistes génèrent une activité de qualité et reconnue en Suisse et ailleurs. Genève a vu de nombreux talents reconnus, comme Inès Lamunière (prix Meret Oppenheim), Cindy Van Acker (Anneau H. Reinhardt), La Ribot, récompensée par un Lion d’or à Venise. Mais les institutions aussi, comme le Grand Théâtre de Genève avec le prix Best opera house 2020 donné par magazine de référence Opernwelt, ou Dans la mesure de l’impossible, un spectacle genevois salué par la critique européenne. Au-delà de ces trophées, les rôles sont complémentaires : à petite échelle, il faut pouvoir tester des formes, de prendre des risques créatifs. De son côté, une institution invite à voir en grand, en offrant aux artistes du temps, de l’espace et du réseau, aussi pour la relève. Cette dynamique est absolument vitale dans l’écosystème culturel genevois. Patrimoine versus création? C’est l’autre sujet qui revient dans les débats culturels : la lutte supposée entre patrimoine et création, par exemple en musique. Faut-il rappeler que la composition contemporaine est la discipline principale du Concours de Genève, chaque deux ans? Plus largement, le patrimoine c’est tout simplement la création dans la durée. Une pièce de théâtre qui fait une tournée sur dix ans devient répertoire, une sculpture qui entre dans l’espace public devient patrimoine. Ces éléments posés n’enlèvent en rien les nécessités fondamentales de renforcer certains aspects de la politique culturelle, comme la durabilité, les égalités, la juste rémunération et les conditions de travail. Le tout par des projets rassembleurs plutôt que des initiatives aux allures de règlements de compte. Ces enjeux concernent tous les acteurs et actrices de la culture, indépendants comme institutions, dans le patrimoine ou la création. A ces problèmes systémiques, on doit penser les réponses en tant qu’écosystème, plutôt que chacun dans sa chapelle.
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https://lnkd.in/eTcHa3Tb Dans le cadre des mesures d’économie décidées par Berne, Pro Helvetia envisage d'interrompre son programme au Palazzo Trevisan de Venise : un véritable scandale ! Le lieu est-il perçu comme trop "mondain" depuis Berne? Pour quelle ligne culturelle Pro Helvetia s'engage-t-elle si elle pense fermer un lieu si important?Par souci d’économies, Pro Helvetia compromet des décennies d’efforts. Sous la direction de Jacqueline Wolf, ce précieux espace culturel vénitien s’est affirmé comme un lieu d’échanges et de rencontres privilégié, offrant un programme riche et varié d’expositions, de concerts, de conférences et de colloques, en plus de son engagement dans la Biennale. Des artistes et des chercheurs y sont accueillis pour des séjours de différentes durées, renforçant le rayonnement de la culture suisse en Italie.Les économies réalisées par la suspension du programme ne compenseront pas les pertes en termes de visibilité et de relations culturelles. Le Palazzo Trevisan est bien plus qu'un simple espace culturel ; il symbolise non seulement la coopération culturelle entre la Suisse et l’Italie, mais se présente aussi comme un véritable laboratoire de collaborations. Sa fermeture représenterait une perte immense pour le monde artistique et les chercheurs en sciences humaines qui viennent consulter les fonds d’archives les plus précieux d’Occident. Cette fermeture serait certainement perçue comme un désengagement incompréhensible de la Confédération alors que tous les autres pays cultivent avec soin leur présence à Venise, berceau de notre culture occidentale et lieu d’échanges culturels intenses depuis des siècles entre l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie. Il apparaît crucial de réévaluer les priorités de la politique culturelle suisse à l’étranger et de reconnaître l'importance stratégique de maintenir une présence active à Venise. Cette décision doit être repensée de toute urgence, et une stratégie durable doit être élaborée pour maintenir et développer cette présence culturelle, en reconnaissant son importance et en s’engageant à la soutenir activement.Si les responsables de Berne n’ont plus en tête l’histoire cruciale des relations diplomatiques culturelles entre la Suisse et l’Italie, je les renvoie à mon livre https://lnkd.in/eRP-nWSD
Le Palazzo Trevisan de Venise, centre culturel suisse en Italie, pourrait être vendu: interview de Marco Solari
rts.ch
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Un vent de changement souffle sur les bords de Seine. La Monnaie de Paris, institution pluriséculaire et haut lieu du patrimoine français, s’apprête à vivre une métamorphose sans précédent. Selon nos sources, le président de la République Emmanuel Macron aurait validé un projet audacieux : transformer une partie de l’auguste bâtiment en musée dédié aux mondes africains. Un Musée Africain au Cœur de Paris C’est un virage à 180 degrés pour la Monnaie de Paris, fondée il y a 1160 ans. L’idée, portée par le chef de l’État lui-même depuis 2021 dans un esprit de réparation post-coloniale, prévoit d’installer la future Maison des mondes africains (MansA) dans une partie de l’aile est du palais néoclassique du quai de Conti, dans le 6ème arrondissement. Le projet, dont les contours restent encore flous, devrait concerner les salons d’exposition et des bureaux attenants. Si le ministère de l’Économie, de qui dépend la Monnaie, se veut rassurant en affirmant qu’il “n’est pas question de fusionner les deux institutions”, les salariés s’inquiètent de “perdre le volet culturel qui met en avant [leurs] productions artistiques”. Une Idée de Rachida Dati ? Initialement prévue pour s’installer dans le bâtiment de la Fondation Cartier, qui doit déménager en 2025, la MansA s’est heurtée à un problème de taille : le lieu s’est révélé trop exigu pour ses ambitions de vitrine des talents africains, de tremplin pour les voix de demain et de centre de ressources entrepreneuriales et culturelles. C’est alors que Rachida Dati, une fois nommée ministre de la Culture, aurait eu l’idée d’ancrer le projet quai de Conti. Un choix qui fait vaciller l’institution historique au risque de compromettre ses activités traditionnelles comme la frappe des médailles pour les derniers Jeux olympiques. Un Sauvetage In Extremis Malgré les réticences, le projet MansA a été sauvé in extremis dans le contexte de la crise politique déclenchée par la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024. Elisabeth Gomis, désignée directrice du futur centre, évoque “trois ans de pérégrinations administratives et politiques” avant cette ultime étape, qui est loin d’avoir été une évidence. La décision n’est pas actée à 200 % mais cela prend ce chemin-là. Un responsable du ministère de l’Économie Débats et Réparations Au-delà du défi logistique et patrimonial, ce projet soulève de nombreuses questions. Quelle place pour le débat sur les retentissements de l’histoire coloniale dans la société contemporaine ? Comment mettre en valeur ce principe ailleurs que dans les musées traditionnels ? Quelles réparations possibles pour les peuples africains et leur diaspora ? Autant d’interrogations auxquelles devra répondre ce lieu hybride, entre museum, centre culturel et incubateur, pour réussir son pari : celui de faire dialoguer les mondes et les époques au cœur de la capitale française. Un sacré défi qui ne manquera pas de faire débat dans les prochains mois. Une Nouvelle Page de...
Un vent de changement souffle sur les bords de Seine. La Monnaie de Paris, institution pluriséculaire et haut lieu du patrimoine français, s’apprête à vivre une métamorphose sans précédent. Selon nos sources, le président de la République Emmanuel Macron aurait validé un projet audacieux : transformer une partie de l’auguste bâtiment en musée dédié aux mondes africains. Un Musée Africain au...
https://viralmag.fr
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100 Etablissement Culturel Solidaire - Cette semaine au Théâtre du 100ECS - « la visite du chancelier autrichien en suisse », texte de Michel Vinaver Avec : Matthieu Marie Durée : 1H00 📍au @100ecs - 100 rue de Charenton, Paris 12 📍les 19 et 20 septembre 2024 📍à 20h ! > billetterie : https://lnkd.in/ezC4ADNj > Plus lourd de menace que l’ascension de l’extrême droite populiste en Autriche, est l’accommodement de tout autre État à ce qui en résulte. Ainsi se répand le venin. 3 juin 2000. Michel Vinaver est attendu en Suisse, aux Journées littéraires de Soleure. Non pas pour y participer comme il avait été convenu au départ, mais pour y expliquer son refus de participer… De cette situation paradoxale, comme du frottement de deux silex, l’étincelle jaillit… La cause de ce refus : la visite officielle en Suisse, deux mois plus tôt, du chancelier autrichien W. Schuessel, compromis avec l’extrême droite. L’explication publique à laquelle se livre M. Vinaver fait apparaître au coeur de son oeuvre – et de sa vie : admirable intégrité – la figure de l’objecteur. Que faire ? Que ne pas faire ? Nous assistons à la naissance d’une forme singulière d’engagement. Ressusciter cette aventure, faire revivre aujourd’hui cette parole trop peu entendue : la soirée du 3 juin 2000 constitue ici une sorte de mythe fondateur. Un acte inaugural. Recommencer : une manière, peut-être, de transmettre le « flambeau »… d’aider à résister aux forces d’enfouissement de l’Histoire et à l’éternel retour des monstres. #theatre #paris #100ecs #paris12 #spectacle #matthieumarie #michelvinaver #artsvivants
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" Dans le milieu des #conservateursdesmusées français, la vision «extensive» des #restitutions soutenue par Savoy et Sarr avait en effet suscité de nombreuses réticences – parfois très virulentes (un «cri de haine contre le concept même de musée», estimait en 2020 l’ancien président du musée du Quai-Branly, Stéphane Martin). La critique la plus commune consistait à estimer que les Etats d’Afrique n’avaient pas la capacité de prendre soin des œuvres. La restitution en cours de 1 100 bronzes détenus dans les musées allemands au Nigeria suscite aussi actuellement des débats : à qui rendre les œuvres ? A l’Etat ou aux chefs traditionnels, descendants de ceux à qui elles ont été volées, comme en a décidé le Nigeria ? Et dans ce cas, seront-elles toujours exposées au public ? Mais, y compris chez les conservateurs, les regards évoluent vite et les oppositions sont moins tranchées. Beaucoup préconisent aujourd’hui une approche des restitutions au cas par cas, après de précises (et longues) études de provenance pour comprendre dans quelles conditions plus ou moins violentes et contraintes les objets ont rejoint leur collection. Mais à ce rythme, et si on considère, comme le rapport Sarr- Savoy le fait, que 90 % du #patrimoineafricain se trouve à l’heure actuelle en dehors de l’Afrique, ce n’est pas demain que l’actuelle #jeunesseafricaine aura une chance de l’admirer…"
Le film «Dahomey» sur les œuvres rendues au Mali : un retour pour le futur
liberation.fr
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L’art africain entre complexité et négationnisme ! L’Afrique n’est-elle pas en train de perdre ses commissaires d’exposition, parfois indépendants, ses critiques d’art, ses conservateurs, ses chercheurs, ses directeurs de musée et autres collectionneurs ? Des acteurs piégés par leurs agendas complexes ou complexifiés qu’ils ne se préoccupent plus que de leurs voyages, leur confort, voire l’argent. Au détriment du développement de l’Afrique et de l’art africain. Souvent, comme des mercenaires dans un monde culturel et artistique, bandent-ils leurs muscles dans des galeries et des musées, des centres d’art ou autres espaces culturels privés ou publics. Ils sont organisés en collectifs surréalistes, en une armée d’influenceurs destructeurs de l’image de l’Afrique et des Africains. Certains d’entre eux déforment tout contexte et défient publiquement tout un continent à travers des ateliers à l’obéissance, des expositions à la soumission ou des réflexions audacieuses peu crédibles. Et c’est devenu comme un virus dangereux et fort contagieux qui se propage très vite. Ces acteurs peuvent, a priori, sembler être des personnes positives. En réalité, leur façon d’être et d’interagir génère chez les autres une émotion désagréable en raison de leur pouvoir de manipulation. Des toxiques qui visent les jeunes et exploitent leur indignation face à l’injustice, le manque de respect et de considération. Ils déroulent un agenda et un discours qui parlent plus aux émotions qu’à la raison. Seulement, leur tout est formaté pour davantage soumettre à un ordre bien normé, continuer de préserver une domination occidentale, son contrôle continu du récit et de l’image. Un fait auquel il est temps que les artistes et autres acteurs culturels africains en prennent suffisamment conscience pour que cesse, enfin, cette transmission intergénérationnelle, cette inoculation volontaire d’un désordre mortel pour l’Afrique et les Africains dont il n’est pas toujours aisé d’en déceler les causes et les manifestations, leurs significations et leurs conséquences. D’où leur recours à une certaine complexité pour que leurs conduites soient acceptées comme une intériorité et non comme un fait systématique, une organisation factieuse, une oligarchie qui œuvre pour un néant culturel africain, et non un monde de l’art articulé à la reconnaissance de l’autre, au respect mutuel, au sacre de la dignité et de l’égalité... lire la suite sur ma page Facebook, le lien: https://lnkd.in/gyAJsyad Mamadou Gomis, auteur-photographe, chercheur, fondateur de la Fédération africaine sur l’art photographique (Faap) et membre fondateur de l’Union nationale des photojournalistes du Sénégal (Unpjs).
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LA VAGUE présente : Projection du film LES TERRES DE CÉCILE + 3 films courts de La Vague Suivi d'une rencontre avec le réalisateur Florian Geyer et l'artiste Cécile Nduhirahe mercredi 15 mai 2024 de 18:00 à 21:00 Fondation EspAsse - Nyon Route de l'Etraz 20 B Avec le soutien de : Ville de Nyon, Région de Nyon Un évènement du dispositif LE SISMOGRAPHE LA VAGUE Avec sa série de podcasts natifs radiophoniques, ses portraits filmés et son exposition itinérante, LA VAGUE se propose d’aller à la rencontre des acteur·rice·s de la culture et de ceux et celles qui la vivent sur le territoire du Grand Genève. En suivant "La Vague", nous souhaitons découvrir et cartographier les différentes formes de politique culturelle, d’initiatives inclusives, d’action de contre-culture ainsi que les attentes et les propositions des habitant·e·s et usagers, et ainsi sensibiliser l’ensemble du territoire transfrontalier lémanique tout en valorisant sa diversité. Un débat qui nourrira la réflexion pour une politique culturelle qui doit prendre en compte l’ensemble de sa population et qui, pour ce faire, doit en connaitre les appétences et les ressources. Les deux thématiques principales qui sont explorées : - Faire société à travers l’art et la culture (référence au principe des Droits culturels). - Quelle politique culturelle pour la métropole du Grand Genève ? (l’existant, les usages, les besoins, les idées et les rêves).
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Fondatrice KV Philanthropy Consulting, Conseil en Philanthropie, Fondations, Fonds de dotation, Gestion de Projet Philanthropique, Mécénat, Entreprise Sociale • Gestion de PME Familiale
7 moisMerci éléonore assante di panzillo pour ce poste et au journal Le Monde pour leur article. Pleins de sujets de débat autour de la rôle et les limites de la #philanthropie et du #mécénat (privée ou d’entreprise), et le vrai coût de l’engagement à but non-lucratif (qu’il soit pour la culture, le sociale, l’environnement, la santé, la démocratie, l’égalité, la paix…. ). Pour que les #associations et structures à #butNonLucratives puissent jouer leur rôle de manière efficaces il faut leur laisser investir dans les moyens nécessaires. Et oui ça veut dire que les #FraisDeFonctionnement non seulement devront être soutenu par les fondations. Des frais qui sont en réalité bien au-delà de 10-15%, une limitation qui n’a plus de sens (et qui ne l’avait jamais ?)