Médicalisation de la vieillesse ? "La gériatrie a grandi en même temps que le nombre de personnes âgées augmentait. ./. "Dans les années 1970, les « vieux » n’étaient pas soignés. On organisait des services dits de « désencombrement » ./.. Il fallait se battre pour obtenir des soins ou des explorations médicales pour les personnes âgées. Le risque n’était pas à la surmédicalisation mais à la sous-médicalisation. "Aujourd’hui, la gériatrie s’est développée, tant en termes de moyens financiers que de possibilités techniques. Au point que la question peut être alors inversée. Les personnes âgées sont-elles au contraire trop traitées" ? "Les personnes âgées disent rarement « non » à une proposition de traitement et souhaitent avoir accès à tous les progrès techniques disponibles. ./. Personnes âgées et proches font confiance au monde médical dans son ensemble et ne veulent pas qu’il baisse les bras trop tôt." "Les proches rencontrés lors de ces études, même s’ils sont présents et vigilants quant à la prise en charge du patient âgé, préfèrent rester assez discrets dans le processus décisionnel, car ils sont assez réticents à assumer le poids de la responsabilité, ./. Pour autant, ils sont demandeurs de soins, si ce n’est plus que les patients, en particulier si ces derniers ne peuvent plus les réclamer. Cela peut même aller jusqu’à des demandes d’acharnement thérapeutique." "Il paraît en effet plus intéressant et déterminant de s’interroger sur les services que l’on rend aux personnes âgées plutôt que de savoir si elles sont sous ou surmédicalisées" La médicalisation est souvent une réponse immédiate qui masque d’autres besoins auxquels il n’est pas répondu. Force est de constater que plus on médicalise, plus grand est le risque de déshumanisation. Il est en effet clairement apparu que plus on médicalise un lieu de prise en charge de personnes âgées, que ce soit en institution ou à domicile, plus l’endroit risque d’être déshumanisé et difficile à vivre pour tout le monde, patients, proches et soignants. Alors même que tous y mettent du leur pour que ce soit l’inverse ! La médicalisation peut donc être source de déshumanisation, d’un certain prolongement de la période de fin de vie, de fragmentation de la prise en charge des personnes âgées au détriment d’une prise en charge globale Ces situations posent aussi la question du temps du mourir. Il semble qu’aujourd’hui, la mort ne soit plus liée à la seule usure des organes. Elle est plus technicisée ou plus artificielle. Or, le moment de la mort est rarement interrogé" "le respect de l’autonomie des personnes ne se résume pas au consentement. Il nous paraît que l’on répondra d’autant mieux aux besoins de la personne si l’on comprend sa singularité et son passé" extraits par Nicolas Foureur
Post de Emmanuel Dunet-Larousse
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" .......... Le fossé est profond entre la réalité du terrain d’une part, d’autre part la société civile qui attend tout des soignants sans leur en donner les moyens (pas assez de soins palliatifs), les politiques qui s’apprêtent à voter une loi qui sera de fait inique, inapplicable, avec un délit d’entrave pour ceux (dont je serai car je suis psychiatre) qui n’euthanasieront pas les malades qui font des tentatives de suicide. Il faut beaucoup plus de nuances de délicatesse, de courage pour comprendre tout ce qui se joue en fin de vie… et ce sont majoritairement des personnes âgées qui décèdent … .........." " ........... D’enjeu sanitaire, le suicide des personnes âgées devient un enjeu sociétal. Dans un tel contexte, mettre en avant le « libre choix » en faveur du suicide assisté (qui est en quelque sorte un « suicide sur prescription médicale ») ou de l’euthanasie (le médecin injecte alors le produit létal), au prétexte que la demande serait déjà là pose question. De quelle demande s’agit-il ? De celle de la personne qui, à un moment donné, se trouvant dans une impasse existentielle, décide de mettre fin à ses jours, à l’instar de Léontine, 98 ans, qui me confie, assise dans son fauteuil roulant : « Je ne veux pas déranger et être un poids pour mes enfants. Vivre comme ça, ce n’est pas une vie… » Puis ajoute : « J’aimerais quand même bien les revoir, mes enfants et mes petits-enfants aussi. C’est eux le sel de la vie. » Après la crise suicidaire, se met en place une temporalité très importante : la main tendue, la réflexion, la critique d’un geste désespéré et le retour à la vie. Rappelons que le suicide n’est pas un droit, mais une liberté, garantie depuis 1791 par l’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Le suicide est considéré comme la dernière expression de la liberté de l’individu. Mais la liberté de choisir du suicidant peut, dans la réalité, être entravée du fait d’une souffrance psychique intolérable, que seul le projet suicidaire viendra apaiser. Se suicider est alors, avant tout, un drame personnel, familial et sociétal. Dans de tels cas, les demandes explicites d’euthanasie sont très rares et cèdent dès qu’une prise en charge adéquate est mise en place............"
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L’Organisation mondiale de la santé alerte sur une réalité préoccupante : chaque année, quinze millions de nouveau-nés naissent prématurément, une situation qui impacte profondément les familles. Les parents d’enfants prématuré**·e·**s font face à des défis uniques et souvent déstabilisants. 🍼 Les défis émotionnels et psychologiques L'arrivée d'un**·**e enfant prématuré.e peut susciter des émotions intenses : peur, anxiété et incertitude quant à l'avenir. Les parents doivent naviguer dans un océan d'inquiétudes concernant la santé et le développement de leur bébé. 🤗 🏥 L’importance des soins médicaux Les soins néonataux intensifs sont cruciaux. Les parents doivent souvent jongler entre leur quotidien et les visites à l'hôpital, ce qui peut être épuisant physiquement et émotionnellement. La séparation du bébé et la dépendance aux équipes médicales peuvent également créer un sentiment d’impuissance. ⚕️ 💔 Les complications à long terme Les enfants né**·e·**s prématurément peuvent présenter des complications de santé durables. Les parents doivent se préparer à un parcours qui pourrait inclure des soins médicaux prolongés, des suivis réguliers et un soutien émotionnel constant. 🤝 Le besoin de soutien Il est essentiel pour les parents de se sentir soutenu**·e·**s. Que ce soit par des groupes de soutien, des ami·e·s ou des professionnel·le·s de la santé, partager leurs expériences peut alléger le poids de l’inquiétude et favoriser la résilience. 🌟 💡 La recherche et l'avenir Les avancées dans la néonatalogie offrent de l'espoir. Des découvertes récentes sur les mécanismes de la prématurité et les innovations médicales permettent d’améliorer les soins et le suivi des nouveau-nés. 👉 Pour tou**·te·s les parents d'enfants prématuré·e·s, sachez que vous n'êtes pas seul·e·**s. Chaque pas que vous faites est un pas vers un avenir meilleur pour votre enfant. Ensemble, soutenons-nous dans ce parcours. 💪 #Prématurité #Parents #Néonatologie #Soutien #Santé #Développement #BienÊtre #Résilience #AmourDeParent #Complications #SoinsIntensifs #GroupesDeSoutien #Espoir #Avenir #Ensemble #SantéDesNouveauNés #ParcoursDeParent #Émotions #NouveauNé #Prévention #Compassion #Confiance #Éducation #QualitéDeVie #SantéMentale #Enfants #Famille #AmourInconditionnel #Solidarité #Accompagnement #Maternité
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📆 Nous avions rendez-vous ce matin avec Christèle Gautier, conseillère en charge des questions des soins palliatifs, de la fin de vie et de la santé populationnelle au cabinet de Frédéric Valletoux et de Catherine Vautrin. ❓ Les orthophonistes et les soins palliatifs, quel rapport ? Nous intervenons auprès de patients en fin de vie, qu’ils soient jeunes ou plus âgés. 📣 👄 Expert-es dans le maintien de la communication, verbale, non-verbale, de la CAA, les orthophonistes permettent aux patients de continuer à communiquer avec leur entourage 🥖 🍳 🥒 Le maintien d’une alimentation per os, ou la mise en place d’une alimentation artificielle est du ressort de l’orthophoniste. L’évaluation précise des troubles de la déglutition permet de provoquer la juste adaptation afin de maintenir une alimentation adaptée et source de plaisir. 🍶 💧 La lutte contre la dénutrition et la déshydratation est un enjeu vital pour les personnes en fin de vie, l’action des orthophonistes permet de soulager les douleurs de nos patients 🏘 L’intervention écologique, qu’elle soit en structure ou à domicile, permet de prolonger la qualité de vie des patient·es dans les actes du quotidien et d’apporter dignité et humanité aux soins qui leur sont apportés. Nos échanges ont porté également sur l’accompagnement spécifique des personnes âgées en situation de handicap, trop souvent oubliés des plans handicap ou grand âge. Ces personnes nécessitent des mesures particulières afin de préserver leur autonomie et leur participation. 👪 Les aidants, professionnels et surtout familiaux sont les partenaires de ces soins. La généralisation de plan de formations d’aidants par les orthophonistes permet de les accompagner pour faire face à la fin de vie et les soutenir dans la mise en place d’adaptations pour leur proches. 💪 Les volontés des patients, leur liberté de décision pour les choix qui les concernent nécessitent une prise en compte de la compréhension du·de la patient·e et de l'expression de ses demandes. L’orthophonie permet le maintien de ces fonctions essentielles. FNO Fédération Nationale des Orthophonistes Romain Bégué Agnès Firmin Le Bodo Marie Daudé Thomas Fatôme Jérôme GUEDJ Luc BROUSSY FNO Fédération Nationale des Orthophonistes France Parkinson Fondation Médéric Alzheimer
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Déconstruire les idées reçues ! "Il faut être vraiment "Handicapé" pour avoir des aides et avoir un statut RQTH. " "Je ne suis pas assez malade". "Je ne suis pas vraiment handicapé" "Je ne vais pas rester malade, pourquoi faire ces démarches?" Dans cet article, vous aurez une vue d’ensemble des maladies invalidantes prisent en compte par la MDPH et les droits qui en découlent. (AAH, RQTH ....). Les démarches sont simples et indispensables pour votre bien-être.
La liste de maladies invalidantes prises en compte par la MDPH - 2024
https://handirect.fr
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Un enjeu majeur Coliséen, l'accompagnement des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ! 👨🦳👵🏻 À l'occasion de la Journée mondiale, le 21 septembre, mettons en lumière les méthodes douces, sans médicament, qui améliorent le quotidien des personnes âgées touchées par les maladies neuro-évolutives.💕 En particulier, les principes de la méthode Montessori, largement mis en œuvre dans les établissements Colisée France trouvent une application concrète notamment dans les activités autour de la préparation et du partage des repas : dresser le couvert, préparer un repas, écrire une recette, autant de gestes simples et essentiels au cœur d'ateliers qui contribuent au bien-être et à la qualité de vie des personnes âgées atteintes par la Maladie d’Alzheimer. Ces ateliers Montessori ravivent les souvenirs des beaux moments de vie, apaisent et soutiennent les personnes dans leur quotidien face à la maladie. Un engagement qui fait la différence dans l’accompagnement jour après jour au cœur des communautés Coliséennes. #journéemondialealzheimer #alzheimer #francealzheimer #EHPAD #ColiseeFrance #BienVieillir
Montessori pour les seniors Alzheimer - Colisée France
https://colisee.fr
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Indiscutablement, il y a une crise de l’hôpital et des institutions du champ médicosocial contemporain, il y a une crise que l’on voit dans le mécontentement des patients à l’hôpital, dans le malaise que vivent les soignants, qui se traduit par la fuite d’un certain nombre de médecins, d’infirmiers qui vont chercher ailleurs de meilleures conditions de travail. Tout cela maintenant est de plus en plus documenté. Il y a une première raison évidente, c’est une raison économique. Les moyens alloués à la santé sont de plus en plus réduits. Tout ceci a commencé dans les années 2000, et s’est accentué avec la mise en place de la tarification à l’activité, la T2A, et puis le déplacement du pouvoir à l’hôpital des médecins vers l’administration, toujours au nom de la raison économique. La psychiatrie a durement subi ces changements, même si ça n’est pas ce qui est le plus visible, en tous cas dans les médias. Or le poste budgétaire de la psychiatrie dans la santé en France est un poste très important et, là, d’énormes économies ont été faites. Nous en avons une manifestation évidente par exemple dans la présence, qui n’était pas traditionnelle en France, à la différence d’autres pays, de nombreux patients chroniques psychotiques dans la rue, devenus vagabonds, devenus comme le disait un de mes amis anthropologue, sous-prolétaires, c’est le nouveau statut qu’ils ont acquis avec l’alibi de l’inclusion. Ils sont inclus aussi dans les prisons, comme en témoignent les médecins des prisons. Il y a un deuxième phénomène qu’il ne faut pas négliger qui est la bascule de ce qui autrefois relevait de la médecine, de la psychiatrie, du côté du handicap, en raison d’un double mouvement, d’une part, un pari fondé sur aucune véritable preuve scientifique, celle d’une causalité strictement génétique, mendélienne et donc organique de certains troubles mentaux, et d’autre part au nom d’une possible réduction du handicap par l’inclusion en réduisant la notion d’« anormalité » accompagnée de stratégies de rééducation. En effet, d’une édition à l’autre, les DSM augmentent à chaque fois la part de la population pouvant relever d’un diagnostic psychiatrique. Tous atteints ? Sans aucun doute, mais cette extension est-elle une façon d’effacer les limites de la « normalité », ce qui pourrait être souhaitable, ou simplement le développement d’un avatar de la biopolitique. IN ANALYSIS 8|1, Psychanalyse, hôpital, société : un entretien avec Pr Alain Vanier [réalisé par Nicolas Tajan]. https://lnkd.in/ewYrU5Qf Elsevier Image: Liviu Poenaru, PhD
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🚨 500 000 personnes en situation de handicap ont des difficultés d’accès aux soins bucco-dentaires. Et pourtant, la santé orale est au cœur de la santé générale. Saviez-vous que 37 % des résidents en établissements médico-sociaux (ESMS) présentent des caries sur des dents permanentes ? Pourquoi cette vulnérabilité ? ❗ Le manque d’autonomie, ❗ Des traitements médicamenteux qui affectent la santé bucco-dentaire, ❗ Une alimentation particulière... Tout cela entraîne des répercussions graves sur la santé globale : cardio-vasculaire, respiratoire et immunitaire. Le déficit en prévention et en formation des professionnels de santé aggrave la situation. Il est donc essentiel que tous les acteurs agissent ensemble autour des personnes concernées. 🔔 C'est le thème central du prochain colloque de l'Association SOSS : Santé Orale et Soins Spécifiques à Reims : "Parcours de santé orale adaptée : de la formation à la pratique". Professionnels de santé, aidants, usagers : retrouvons-nous pour mieux comprendre comment améliorer l'accès aux soins et la qualité de vie des personnes en situation de handicap. 📅 Infos et inscriptions : 👉 https://lnkd.in/e9dtBXuC 🎯 Partagez ce post largement #SOSS #santéoraleadaptée #handicap
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🎸 Nouvelle ère pour la gériatrie 🦽 Faire évoluer les EHPAD pour une meilleure qualité de vie des personnes âgées !!! En tant qu'aide-soignante en EHPAD, j'ai la chance d'être témoin au quotidien des défis et des opportunités qui se présentent dans le domaine de la gériatrie. Il me semble urgent et nécessaire de sensibiliser sur l'évolution nécessaire des pratiques et des mentalités. Les EHPAD ne sont plus simplement des lieux de soin, mais des lieux de vie. Les personnes âgées d'aujourd'hui ne ressemblent plus à celles d'hier, et il est temps d'adapter nos approches en conséquence. Nous devons reconnaître la diversité des profils et des besoins, et offrir des accompagnements personnalisés qui favorisent le bien-être et l'épanouissement. Le changement de génération apporte de nouvelles perspectives sur le vieillissement et la manière dont nous devons aborder les soins et l'accompagnement. Il est temps de briser les stéréotypes et les préjugés sur la vieillesse, et de promouvoir une culture de respect, d'inclusion et de dignité pour nos aînés. #Gériatrie #EHPAD #ChangementDeMentalité #BienVieillir #aidesoignant Danny Forster Bertrand Fougère Pascal SEGAULT Frédéric Munsch Bernard Anselem
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Paru le 11 septembre, le rapport d'information du Sénat sur la #santépérinatale et son organisation fait un état des lieux inquiétant de la santé des mères et de leur(s) nourrisson(s). Quelques chiffres en attestent. Du côté des mères : - Des hémorragies du post-partum surviennent dans 1 #accouchement sur 10, - 70 % des parturientes sont affectées par les symptômes d'un #babyblues, 1 mère sur 5 souffre de #depressiondupostpartum, - 15 #suicides sont à déplorer chaque année, ce qui en fait la première cause de #mortalitématernelle. Du côté des nourrissons, la France se classe aux 21e et 22e rangs européens en matière de mortinatalité spontanée (le décès in utero entre 22 SA et la naissance) et de mortalité infantile. En cause (notamment) : une #offredesoins fragilisée de longue date, avec une baisse du nombre de maternités de 40 % en 30 ans (481 maternités ont été recensées par le Ministère de la Santé en 2019). Selon les auteurs du rapport, la France serait ainsi en décrochage dans le champ de la #santeperinatale. Et aux Sénateurs de proposer une série de recommandations à l'instar de la réorganisation de l'offre de soins avec un fort ancrage de proximité ou de l'adoption d'une #stratégienationale de santé périnatale. Retrouvez l'intégralité des recommandations de la Mission d'information au lien ci-dessous. #santedesfemmes #StratégieNationaleSantédesFemmes #santeautravail #dépressionhashtag #postpartum #patientes MAMAN-BLUES, Annick JACQUEMET, Véronique Guillotin
Mission d'information sur l’avenir de la santé périnatale et son organisation territoriale
senat.fr
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🧑⚕️ Vieillir à domicile : un défi, une responsabilité partagée. Quelle place pour le pharmacien d'officine dans la bientraitance des patients âgés ? Avec le vieillissement de la population, de plus en plus de personnes âgées souhaitent vieillir à domicile. En France, 85 % des personnes de plus de 75 ans expriment leur désir de rester chez elles le plus longtemps possible. Cela représente un défi, tant pour les aidants que pour les professionnels de santé. En tant que pharmaciens, nous sommes souvent au cœur de cette prise en charge et avons un rôle essentiel à jouer dans la bientraitance des seniors. 🔹 Détection des signes de maltraitance : Grâce à nos contacts réguliers, nous sommes bien placés pour repérer des signes d'isolement, de négligence ou d'épuisement des aidants. 🔹 Accompagnement des aidants : Les proches aidants, qui représentent près de 4,3 millions de personnes en France, sont souvent à bout de souffle. Nous avons la capacité de les soutenir, de les orienter vers des services adaptés, et de les conseiller sur la gestion du quotidien. 🔹 Promotion de l’autonomie : Fournir des conseils et des dispositifs pour maintenir nos patients à domicile tout en respectant leur dignité et leur autonomie est l'une de nos missions. 🔹 Un rôle bienveillant et éthique : De la gestion des traitements à la prévention des chutes, chaque geste compte pour favoriser une prise en charge respectueuse et humaine. La bientraitance commence par une écoute attentive et une compréhension des besoins individuels. En tant que pharmacien, nous devons être des acteurs engagés dans cette démarche. 🙌 Quelles actions avez-vous mises en place pour promouvoir la bientraitance dans vos officines ? Partagez vos expériences et pratiques ! #Pharmacie #Bientraitance #VieillissementDomicile #PharmaciensEngagés #Seniors #Santé #Autonomie #Aidants
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