Une stratégie peut être résumée à un ensemble de choix. Quel mécanisme guide ces choix ? Cet article traite du rôle de la réflexion et de la logique dans ce mécanisme. Cependant, la réflexion étant naturelle, n'est-il pas étrange que certains choix paraissent logiques et pas d'autres, qu'une stratégie paraisse gagnante alors qu'une autre paraît perdante ? #Décisionnel #Stratégie
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Lorsqu'une capacité aussi naturelle que réfléchir prend l'importance vitale qu'elle a dans la définition et la mise en œuvre d'une stratégie, peut-être est-il utile de revenir aux basiques: réfléchir à ce que c'est que réfléchir… Au moins, en partie.
Une stratégie peut être résumée à un ensemble de choix. Quel mécanisme guide ces choix ? Cet article traite du rôle de la réflexion et de la logique dans ce mécanisme. Cependant, la réflexion étant naturelle, n'est-il pas étrange que certains choix paraissent logiques et pas d'autres, qu'une stratégie paraisse gagnante alors qu'une autre paraît perdante ? #Décisionnel #Stratégie
Stratégie, réflexion et logique - Epsilon Strategy
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Ma dernière publication à propos de l’image donnée de la sociocratie par l’Université du Nous a été bien accueillie. Je voudrais revenir sur ce visuel qu’ils utilisent comme support de communication depuis plusieurs années. Je le trouve très révélateur des biais d’interprétation qui empêchent de comprendre ce qu’est réellement la sociocratie, en tant que mode de gouvernance des organisations. Mon présupposé ici est que l’honnêteté intellectuelle n’autorise pas à décider arbitrairement du sens de ce mot, dans la mesure où il y a une antériorité du travail de Gerard Endenburg à ce sujet (2 livres, des articles publiés dans des revues scientifiques). Sa pensée peut être critiquée, mais pour cela encore faut-il la connaître. Je voudrais attirer votre attention sur le premier schéma de la série, celui qui présente un organigramme rouge, titré « modèle pyramidal ». Il peut sembler tout à fait anodin, or il oriente la signification de l’ensemble du visuel. En terme de communication, c’est habile de poser ce schéma comme point de départ : il incarne ce que le public visé par l’Université du Nous a spontanément tendance à rejeter. C’est un symbole de la domination hiérarchique, vécue douloureusement dans les organisations de travail modernes. 😫 En réalité, il est trompeur de mettre en avant ce « modèle pyramidal » lorsqu’on veut comparer des types de gouvernance. Cela conduit en effet à une confusion entre organisation et gouvernance. Dès lors on ne peut plus rien y comprendre à la sociocratie. Car le « modèle pyramidal » décrit une forme d’organisation du travail. Il n’explicite rien de ce qui fonde le pouvoir de décision. La gouvernance concerne de façon spécifique les règles encadrant le pouvoir de décision. Tandis que les choix d’organisation font partie des décisions prises à l’intérieur d’une gouvernance particulière. Une coopérative, de type Scop par exemple, peut très bien avoir une organisation du travail pyramidale tout en ayant une gouvernance démocratique : l’Assemblée Générale des salariés-associés élit (ou révoque) le gérant de la société et prend d’autres décisions importantes pour la coopérative. Les entreprises capitalistes ont compris que les anciennes formes d’organisation du travail, très hiérarchiques, étaient de plus en plus contestées. Certaines ont alors adopté de nouveaux modèles d’organisation plus horizontale, sans rien remettre en question du fondement de leur pouvoir sur les travailleurs. L’impasse de cette évolution, du point de vue de l’émancipation humaine, apparaît clairement avec ce qu’on a appelé l’ubérisation du travail : les chauffeurs sont en apparence libres et indépendants, ils n’ont pas de chef, ils ne sont même pas salariés. Or, dans la réalité économique, ils sont soumis aux règles de la plateforme et au fonctionnement opaque de ses algorithmes. Leur travail est organisé selon des règles de marché pour les mettre en concurrence les uns avec les autres. Alors la sociocratie, c’est une alternative à quoi ?
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La stratégie… Outil concret ou construction mythologique ? Cet article explore quelques-unes des idées préconçues incorrectes qui portent sur la stratégie, histoire de la démystifier un tout petit peu. Rien de tel pour faire sauter des barrières, éclairer le chemin, et redonner confiance… Avez-vous reconnu l'une de vos idées préconçues ? Quelle part avez-vous de réalisme lui trouvez-vous maintenant ? Et plus généralement, comment réussissez-vous à aligner vos conceptions sur la réalité ? #Stratégie #Démystification
Les mythes de la stratégie - Epsilon Strategy
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Saviez-vous qu’en diffusant ouvertement vos savoirs, vous contribuez à briser le paradigme du document? 🎆📜 Chez Projet collectif, on prend en compte que les savoirs ouverts sont ancrés dans des postures sociales. On sort nos cols roulés foucaldiens pour rappeler que la circulation et la diffusion des savoirs dans la société est un enjeu de pouvoir, et donc un espace possible de résistance 🌱 Au cours des derniers mois, on a eu l’occasion de réfléchir à cette question avec L'ILOT coop qui, comme nous, pense que le partage des savoirs, représente une façon de partager le pouvoir. Restez à l’affût pour savoir comment s’est concrétisée cette collaboration! Pour en savoir plus sur ce que nous entendons par « briser le paradigme du document », notre codirecteur Vincent Chapdelaine a rédigé un billet sur le sujet. 👓 Lire le billet de Vincent https://lnkd.in/dzy8p4Kv
Êtes-vous dans le paradigme du document? Faites le test! | Note Praxis
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Toute décision stratégique est un pari La stratégie est par essence, on l’a vu, une confrontation de volontés et d’intelligences libres. Sans Autre, l’action se concevrait et se développerait dans un espace mécanique, déterministe, selon des techniques, mais l’existence même d’un Autre rend l’espace stratégique définitivement probabiliste… et la pensée stratégique indispensable. Contrairement aux cas d’école traitant de problèmes résolus et d’espace fermés, l’espace stratégique est en outre largement ouvert et évolutif. Non seulement il est constitué d’une infinité de variables mais, à chaque instant, de nouvelles données y pénètrent, d’autres s’en échappent, toutes celles qui le constituent sont en perpétuelle évolution tandis qu’il est toujours impossible de percer l’intrication de leurs relations dynamiques. Tout cliché instantané de cet espace est donc obsolète dès lors même qu’il est figé : c’est toujours sur une connaissance imparfaite, toujours partielle et déjà dépassée de son espace stratégique que le stratège décide. Ainsi donc, la connaissance stratégique ne peut prétendre à l’achèvement et toute décision stratégique est subjective par essence. Elle ne peut être qu’un pari étroitement lié au parieur-stratège, relatif à son inclination et à l’état momentané de sa compréhension de l’espace stratégique. Vincent Desportes, Entrer en stratégie, pages 211 et 212
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Dan Pink explore comment les incitations financières (carottes et bâtons) nuisent souvent à la créativité et aux performances dans des tâches complexes. À travers plusieurs expériences, il démontre que la motivation intrinsèque, basée sur l’autonomie, la maîtrise et la pertinence, est plus efficace pour résoudre des problèmes modernes. Dan Pink appelle à repenser les méthodes de gestion d’entreprises, en les adaptant aux besoins du 21ème siècle, pour favoriser l’engagement et l’innovation.
Comment motiver nos collaborateurs ? Dan Pink
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📚 JUIN (très en retard) Good strategy, bad strategy – Richard Rumelt 🔎 De quoi parle-ton ? Vous ne croyez pas qu’il y ait de bonnes ou de mauvaises stratégies? Et pourtant si. Les réflexions hâtives qu’on appelle aujourd’hui « stratégie » sont bien souvent des listes de courses sans opérationnalisation possible ou pertinente. Une mauvaise stratégie est floue et pleine de blabla grandiloquent. Elle ne définit pas d’enjeux et donc ne définit pas non plus d’objectif pragmatiques à atteindre et se contente de décrire un idéal. La cause souvent est une incapacité à faire des choix ou la naïveté d’utiliser des modèles fait par d’autres pour d’autres situations. Une bonne stratégie commence par poser un diagnostic à un enjeu, puis elle définit une politique d’orientation sensée guider ou donner une approche face aux enjeux et finalement elle définit un ensemble d’action cohérente capables de mener à bien cette politique. Il y a quelques astuces et bonnes pratiques pour y arriver, et ce livre les élabore de manière précise et systématique. 🤔 Pourquoi ça m’intéresse ? Parce qu’une grande part de mon travail consiste à suivre, voire mener à bien, les actions qui composent une stratégie. Depuis quelques temps mon rôle a même évolué plus loin. Avec nos ateliers et en se reposant sur l’intelligence collective on est en mesure de poser des diagnostics et définir des enjeux. C’est ce qu’on a fait pour la proposition de révision de la stratégie numérique de l’UNIGE en 2023. Finalement, cette année on nous a même sollicité pour contribuer à définir cette stratégie ainsi que la nouvelle politique d’usage des Intelligences Artificielles. Notre rôle de gestion de la transformation est en pleine évolution et nous avons même la chance de travailler à la définition des projets qui rempliront les objectifs du plan stratégique de l’UNIGE. De bonnes idées ne suffisent pas à changer et faire évoluer une institution, il faut une bonne stratégie et surtout il faut accompagner le changement avec des projets capables d’apporter des résultats concrets, cohérents et porteurs d’une valeur ajoutée. 🏆 Verdict ? Je vais le dire sans exagération, ce livre m’a bluffé. Je ne m’attendais pas à autant de clarté et de pertinence dans ma lecture. L’auteur rend les enjeux de stratégies accessibles car sa pensée est articulée et organisée de manière limpide. Elle est appuyée d’exemples concrets (l’auteur a eu une carrière de conseiller en stratégie auprès des plus grandes entreprises). Bref, on le lit, on se dit « mais bien sûr c’est évident » et pourtant, avant de le lire on aurait été incapable d’avoir ce niveau d’application. Une lecture absolument incontournable pour toute personne qui ne veut pas seulement faire fonctionner son institution mais également la faire avancer dans la bonne direction.
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J'aurais une réflexion, aurions-nous au pays de Molière perdu l'art de la sémantique ? Les entreprises américaines développent une nouvelle manière de diriger les ressources humaines. Avec l'arrivée des CPO dans de nombreuses structures. Avec la volonté de distinguer Emploi et Travail. Étymologiquement c'est assez simple de distinguer les deux. En terme de management c'est plus difficile car il y a souvent une confusion entre une vision sociale et une vision économique. Pour autant, si différents mots existent c'est qu'il y a une raison et souvent de réalité décrite par définition, concept, autour de ces mots. Nous savons bien qu'il n'est pas si simple de répondre à la question comment produire ? Question centrale pour une organisation qu'elle qu'elle soit. Qui dit Emploi dit Ressources en gestion d'entreprise, c'est un principe comptable. Nombreux sont ceux qui franchissent le pas de confondre Travail et Ressources. Renvoyant alors à la théorie de production, à l'élasticité de substitution des facteurs Capital, Travail. Cela étant il est vrai que cela simplifie les choses. Il s'agit de distinguer une vision Macro dite ressources humaines ou capital humain, substituable, d'une vision Micro ancrée dans l'opérationnel du management, au quotidien pourrions-nous dire. Les CPO ont effectivement raison, à mon sens, il faut différencier Emploi et Travail. C'est-à-dire les systèmes (Macro) des comportements ou des échanges (Micro). Si en théorie dès qu'un facteur économique évolue, il devrait être que l'ensemble du système évolue, par substitution, en réalité les comportements et les échanges peuvent ne pas évoluer, pour diverses raisons et pas seulement de coûts. C'est alors que la distinction Emploi, Travail apparaît dans la réalité des organisations. De nos jours les comportements et les échanges évoluent moins vite que les facteurs substituables. C'est une des problématiques actuelle de l'IA d'ailleurs. Depuis quelques années, les facteurs de substitution sont de plus en plus nombreux, dans des temps trop courts pour les comportements et les échanges aient le temps de s'adapter dans le micro, dans le réel. Le monde VUCA que nous connaissons pose problème à ce niveau. La question étant à quoi devons-nous réellement nous adapter ? C'est là que l'humain dans sa vision Micro au sein des entreprises est entrain de reprendre tout son sens car c'est lui qui donne le tempo. Le CPO devient alors un pilier essentiel de l'outil de production.
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Excellent texte de Projet collectif! Et vous, êtes-vous prêts à briser le paradigme du document? Êtes-vous prêts à accepter qu'on apprenne ensemble collectivement, pour notre bien et celui de l'humanité ? Qu'on focusse enfin sur le processus d'apprentissage plutôt que sur la production de documents finis/figés, donnant une fausse impression de savoirs absolus, vus par 5 personnes et qui finissent à la poubelle ou sur nos ordinateurs ?
Saviez-vous qu’en diffusant ouvertement vos savoirs, vous contribuez à briser le paradigme du document? 🎆📜 Chez Projet collectif, on prend en compte que les savoirs ouverts sont ancrés dans des postures sociales. On sort nos cols roulés foucaldiens pour rappeler que la circulation et la diffusion des savoirs dans la société est un enjeu de pouvoir, et donc un espace possible de résistance 🌱 Au cours des derniers mois, on a eu l’occasion de réfléchir à cette question avec L'ILOT coop qui, comme nous, pense que le partage des savoirs, représente une façon de partager le pouvoir. Restez à l’affût pour savoir comment s’est concrétisée cette collaboration! Pour en savoir plus sur ce que nous entendons par « briser le paradigme du document », notre codirecteur Vincent Chapdelaine a rédigé un billet sur le sujet. 👓 Lire le billet de Vincent https://lnkd.in/dzy8p4Kv
Êtes-vous dans le paradigme du document? Faites le test! | Note Praxis
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https://lnkd.in/eXANCKvS un changement de regard particulièrement bienvenue. Les entreprises ne manqueront pas de tirer partie d’un regard qui interroge le fond des choses. Ce questionnement constructif est indispensable pour orienter les choix stratégiques, mettre en perspective les équilibres du moment.
La revanche des littéraires: «Les entreprises ont besoin de leur culture humaniste et de leur intelligence relationnelle»
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