Post de Eric Cambolieu

Les GAFAM adoptent les petits réacteurs modulaires (SMR) pour alimenter l'avenir de l'IA et du cloud computing. Amazon et Google ouvrent la voie avec des accords innovants dans l'énergie nucléaire pour répondre à la demande énergétique massive 😕. #IA

Le rêve de tout milliardaire serait de posséder son propre réacteur nucléaire; déssalinisation d’eau de mer, production combinée d’hydrogène, data-center, centre de recherche et developpement etc… La décarbonation passe aussi par le nucléaire.

Numérique : un besoin de puissance toujours plus grand, Il y a quelques jours, Microsoft annonçait vouloir 'ressusciter' la centrale nucléaire de Three Mile Island aux États-Unis Oracle prévoyait lui de construire un centre de données alimenté par 3 petits réacteurs nucléaires (SMR) Quand Aws (amazon) annonçait lui construire l'un de ses prochains centres de données à proximité de la centrale de Susquehanna On le visualise au travers de ces faits, le numérique c'est tout sauf du virtuel. L'accélération technologique, la numérisation du monde accroit la demande en énergie et la question de la soutenabilité se pose ici. ______________________ ⚡ Je partage ici des articles et des réflexions autour du travail (et de son futur), de la technologie, et de l'écologie. #numerique #energie #nucleaire #datacenter #ia

💡 En moins d’un mois, Microsoft, Google et Amazon ont passé des contrats d’approvisionnement qui portent sur une capacité totale de 2,7 gigawatts, de quoi alimenter plus de deux millions de foyers. Les géants du cloud se jettent sur le nucléaire pour répondre à la consommation croissante de leurs centres de stockage de données data centers. L’émergence du cloud nécessite des millions de serveurs informatiques pour conserver les données de leurs clients. Déjà gourmands en énergie, ils ont gagné en appétit avec le développement de l’IA dite générative, qui nécessite des capacités de calcul colossales pour traiter les informations accumulées dans des bases de données gigantesques. 🤖 📊 Selon l’Institut de recherche sur le courant électrique (EPRI), les data centers absorbent déjà 4 % de l’électricité produite aux États-Unis, et devraient passer à 9 % d’ici 2030. En outre, les trois grands acteurs du cloud, qui contrôlent les deux tiers environ du marché selon le site spécialisé Dgtl Infra, se sont fixés des objectifs environnementaux.

"Big move" de Microsoft qui investit dans la centrale nucléaire de "Three Mile Island" pour ses centres de données. Le demande en énergie est telle en intelligence artificielle que les acteurs de l'IA cherchent tous à sécuriser des sources d'énergie propre et non propre. Le Québec doit et peut vendre son énergie propre au prix fort tout en attirant des investissements dans ce domaine. En revanche, on DOIT tous se souvenir qu'une requête sur ChatGPT consomme 10 fois plus qu'une requête sur un moteur de recherche tel que Google. Les objectifs en neutralité carbone de Google and co doivent être tous être revus à cause du fort besoin en énergie de l'IA. https://lnkd.in/evKBxda6

Mais enfin, pourquoi ces fournisseurs de cloud et d'IA optent-ils pour le nucléaire alors que le soleil et le vent sont là, inépuisables ! Il suffirait de déployer 1200 éoliennes de 3 MW pour produire les 900 MW nécessaires en moyenne, en les répartissant sur des régions (au total environ 10000 à 15000 ha) suffisamment éloignées les unes des autres pour réduire la probabilité qu'elles soient toutes arrêtées en même temps ! Et puis, en cas de baisse de puissance, il suffirait de couper partiellement le service et de demander aux utilisateurs d'attendre un peu... C'est si simple, les ENRi !

⚡ Après Microsoft, au tour de Google de recourir à l'énergie nucléaire pour faire face à l'explosion de l'IA. Dans un précédent post, il était question de relancer une centrale nucléaire pour alimenter les activités IA de Microsoft. https://lnkd.in/eBa8Z_YZ Aujourd'hui, c'est Google qui souhaite construire ses propres SMR (Small Modular Reactors) pour s'assurer une électricité décarbonée. (update : Amazon s’y met également, on aura bientôt tous les GAFAM) Dans l'article de l'Echo, on peut lire une intervention de Louis Golard et Martin Willame qui vaut le détour. "Si 1% de la population utilisait une fois par jour ChatGPT pour un réaliser un rapport de seulement quelques pages, 27 centrales nucléaires de grande taille seraient nécessaires, illustre son collègue. Quand on sait qu'aux États-Unis, on compte une petite centaine de centrales nucléaires, on comprend vite qu'à long terme, ajouter toujours plus de centrales n'est pas la solution. Il faut bien réaliser qu'on ne pourra pas utiliser l'IA partout et tout le temps. Si on continue avec un tel rythme d'adoption, la capacité de calcul nécessaire pour faire tourner l'IA ne va plus correspondre à ce qu'il serait réaliste de produire" Je propose donc deux questions : ❓ Dans un réseau électrique (belge) qui arrive à saturation, préférons nous alimenter une nouvelle consommation destinée à l'IA ou préférons nous électrifier nos usages et nos productions ? ❔ Dans une Europe qui a besoin de souveraineté énergétique, préférons-nous construire de nouveaux moyens de productions pour alimenter l'IA ou pour alimenter nos usages et augmenter notre compétitivité industrielle ? Graine par graine 🌱 PS : merci à L'Echo pour la qualité des articles ;) https://lnkd.in/eH3T5YSw

⚡ Pourquoi les géants de l'IA se tournent vers le nucléaire ? Les GAFAM, leaders de la technologie et de l'intelligence artificielle, investissent massivement dans l'énergie nucléaire. Voici pourquoi : 🚀 500 MW : C’est la capacité électrique que Google vient d'acheter auprès de la start-up Kairos, via des petits réacteurs nucléaires (SMR), opérationnels d'ici 2030. 💰 Microsoft a signé un contrat pour 1,6 milliard de dollars pour rénover la centrale nucléaire de Three Mile Island, fermée depuis 2019. 🌍 La consommation d'énergie des data centers, déjà immense, va doubler entre 2022 et 2026 avec l'explosion des usages liés à l'IA. 🔋 Les plus grands centres de données abriteront des processeurs GPU sur une surface équivalente à plusieurs terrains de football, augmentant ainsi leur appétit énergétique. 📈 En 2023, les émissions de gaz à effet de serre de Microsoft ont augmenté de 30 % par rapport à 2020, et celles de Google de 50 % en cinq ans. ➡️ L'IA pousse les géants à chercher des solutions énergétiques durables et le nucléaire semble être la clé pour répondre à cette demande croissante tout en limitant leur impact environnemental. #IA #Nucléaire #CloudComputing #DataCenters #TransitionÉnergétique https://lnkd.in/evZheEw2

Pour faire face à des besoins énergétiques croissants, après Microsoft et Google, Amazon investit dans le nucléaire. Si Microsoft avec Constellation Energy s'oriente vers le redémarrage d’une centrale nucléaire, Google et Amazon optent pour les Small Modular Reactor (SMR). Ces investissements doivent permettre aux GAM de répondre aux besoins énergétiques croissants liés à l'expansion du cloud computing et de l'IA avec une source énergétique fiable et ainsi rester compétitif. Demain, pourra t-on souscrire un contrat énergétique en complément de la fourniture de services cloud ? Voir également https://lnkd.in/ewsswUMV

[#énergie #Datacenter] "Un régulateur américain douche un peu l’enthousiasme des géants du cloud dans leur début d’idylle avec les acteurs du nucléaire outre-Atlantique. Depuis plusieurs semaines, les Amazon Web Services, Microsoft Azure, Google Cloud ou encore Oracle, qui voient la consommation énergétique de leurs centres de données exploser avec l’essor de l’IA, multiplient les projets d’investissement avec des énergéticiens, en vue de profiter à terme des atomes décarbonés du nucléaire pour alimenter leurs serveurs. En Pennsylvanie, le premier d’entre eux, AWS, avait passé un accord avec Talen Energy, pour augmenter la consommation d’un de ses centres de données voisin d’une centrale nucléaire appartenant à cet opérateur local. L’Autorité de régulation de l’énergie vient cependant de rejeter la demande qui lui avait été adressée par un gestionnaire local de réseau. Le projet, jugé trop gourmand, pourrait « avoir des conséquences majeures pour la fiabilité du réseau et sur les coûts pour les consommateurs », estime un des membres de l’autorité. AWS, comme Talen Energy, vont tenter de renverser cette décision. Il n’empêche : du côté de Wall Street, les énergéticiens exposés au nucléaire, comme Talen Energy, Constellation Energy (qui a signé un accord similaire avec Microsoft), Vistra Corp. ou encore des start-up du nouveau nucléaire ont plongé en Bourse. Les énergéticiens voient ces investissements massifs des géants américains du cloud comme un débouché commercial. Reste à savoir comment réagira l’Administration à cette décision du régulateur. Il y a plusieurs semaines, la Maison-Blanche, après avoir reçu plusieurs leaders du secteur de l’IA, a promis de faire le nécessaire auprès du Département de l’Énergie pour que celui-ci facilite l’implantation de data centers en réglant notamment le problème de l’approvisionnement électrique."