Post de Eric Delcasso

Avec des étés de plus en plus chauds, la montagne pourrait bien se transformer en une échappatoire pour les vacanciers cherchant à fuir les vagues de chaleur. Les sites de Savoie et Haute Savoie sont déjà très sollicités en été par les pratiquants d'activités de plein air en montagne. Ces 2 départements vont-ils aussi devenir à terme un refuge pour celles et ceux qui fuient la chaleur ? L'article de Les Echos évoque cette possibilité. Chez OGARUN, on aurait envie de conseiller d'autres options en mettant en avant d'autres régions de montagne moins connues, mais tout aussi attrayantes. Le Massif Central, les Vosges, ou encore le Jura, offrent une expérience de nature sauvage en plein été, loin des foules et du tourisme de masse. Ces massifs de moyenne montagne, encore préservés même au mois d’août, regorgent de trésors naturels souvent méconnus. Ils représentent une véritable alternative pour ceux qui cherchent à se reconnecter à la nature sans subir les afflux touristiques des destinations plus populaires. Ainsi, si la montagne est sans doute un refuge climatique d’avenir, il est essentiel de diversifier les destinations et de valoriser les territoires moins fréquentés. Les vacanciers pourraient ainsi découvrir des sites d'exception tout en contribuant à un tourisme plus durable et respectueux des environnements naturels.

📢 Les Alpes : un équilibre à trouver entre tourisme et durabilité écologique 🌱🏔️ Chaque hiver, les Alpes séduisent des millions de visiteurs grâce à leurs paysages enneigés et leur offre variée de sports d’hiver. Mais derrière cette attractivité se cache un défi majeur : comment préserver ces écosystèmes fragiles face au changement climatique ? 💡 Quelques chiffres clés : - Le secteur des sports d’hiver connaît un rebond impressionnant (+16,6 % de CA), mais les stations de basse altitude souffrent d’un enneigement de plus en plus aléatoire. - Les stations s’adaptent : développement d’activités quatre saisons (randonnée, VTT) et recours à des technologies écoresponsables, comme la neige artificielle écoénergétique. 🔑 Vers un avenir durable : - Innovation écologique : Limiter l’empreinte carbone des visiteurs et intégrer des solutions durables. - Engagement local : Impliquer les communautés locales pour un tourisme plus inclusif et respectueux de l’environnement. 🎯 Et si la durabilité devenait le moteur du tourisme alpin ? Ensemble, innovons pour préserver nos montagnes ! 🌍 👉 Découvrez-en plus ici : https://lnkd.in/dV8ahHMu #TourismeDurable #Écologie #Innovation #Alpes #ChangementClimatique #DéveloppementLocal

[🗞️MONDAY NEWS - Comment communiquer sur la basse saison?] Afin de mieux répartir les flux touristiques, pourquoi ne pas capitaliser sur la basse saison pour faire venir du monde? Il y a beaucoup de potentiels de faire venir des visiteurs au printemps et à l'automne afin qu'ils puissent profiter de la montagne différemment. ➡️𝗖𝗹𝗶𝗺𝗮𝘁 𝗢𝗽𝘁𝗶𝗺𝗮𝗹 Mettez en lumière les conditions météorologiques favorables pendant cette période. Ni trop chaud, ni trop froid - la météo idéale pour des explorations sans contraintes. 🏔 ➡️𝗠𝗶𝘀𝗲 𝗲𝗻 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗔𝘃𝗮𝗻𝘁𝗮𝗴𝗲𝘀 Insistez sur les avantages uniques de la basse saison. Moins de foule signifie une expérience plus intime et des sites emblématiques à explorer sans stress. ➡️𝗗𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗢𝗳𝗳𝗿𝗲𝘀 Proposez des offres spéciales, des forfaits ou des expériences exclusives pour attirer les visiteurs. ➡️𝗖𝗶𝗯𝗹𝗮𝗴𝗲 𝗦𝗽𝗲́𝗰𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝗻 𝗦𝘂𝗶𝘀𝘀𝗲 Accordez une attention particulière à la clientèle suisse. Proposez des offres exclusives et soulignez l'accessibilité de votre destination pour encourager davantage d'explorations locales. 🚀 En mettant en œuvre ces stratégies, vous pouvez transformer la basse saison en une période d'opportunités florissantes pour votre destination touristique. Soyez créatifs et inspirez vos visiteurs à découvrir le charme unique de notre canton. 🌟 🌸 #CommunicationStratégique #BasseSaison #TourismeDurable

Pour vous quelle est la définition de surtourisme?

À quoi pourrait ressembler le tourisme de demain sans neige dans les Pyrénées ?  Une vaste question à laquelle cet épisode 20 de mon podcast Latitudes Pyrénées, n'a pas la prétention de tenter de répondre mais qui essaie plutôt de donner des pistes de réflexion. Dans cette interview avec une enfant du pays, également spécialiste du tourisme, nous questionnons les spécificités de notre territoire et son évolution. Car avec le changement climatique, l’avenir des stations de ski est plus que compromis dans nos montagnes. Mais comment se tourner vers un tourisme quatre saisons, quand toute une économie a été bâtie sur l'hiver et le ski ? C'est Christine MASSOURE que je reçois au micro de mon podcast. Ancienne directrice de la compagnie des Pyrénées, propriétaire de la marque N'Py, cerveau derrière la carte No Souci, que vous connaissez forcements si vous skiez dans les Pyrénées. Elle est aujourd'hui experte tourisme montagne pour l'ARAC (Agence Régionale Aménagement Construction Occitanie). Avec Christine dans cet épisode, on parle d’offre touristique en montagne, de changement climatique et d’adaptation. On parle également de la problématique des logements. Comment continuer à faire vivre nos vallées alors qu'elles croulent sous la pression foncière ? Et puis bien sûr on échange aussi sur la randonnée, sur la pratique de l'itinérance et de ce qui nous pousse à nous engager dans nos Pyrénées. J'espère que cet épisode vous plaira et je vous souhaite une très belle écoute ! L'épisode est disponible sur toutes les plateformes d'écoute. Spotify, Deezer et Apple Podcast Pour l'écouter ➡️ https://vu.fr/ekeEW

Comme des millions de français, j’ai pratiqué la randonnée pendant l’été. Une bonne occasion de se demander ce que deviendrait cette activité dans une France à +4°C. Moi ce que j’aime dans la rando, c’est le contact avec la nature, les grands espaces, l’introspection offerte par le rythme de la marche... et puis surtout, les haltes en gîtes, dévorer des truffades, siffler des pichets de vin de pays et lester mon sac d’une demie tome de fromage ! Si les monts d’Auvergne semblent un espace de pratique inaltérable, plusieurs études prospectives commandées par le PNR (1) semblent montrer que ces géants endormis pourraient bien prendre un tout autre visage dans le futur (fun fact : saviez-vous que le volcan représenté sur les bouteilles de Volvic n’est pas sa source mais le Puy Pariou situé à une 50aine de km ?) Premier point, si vous étiez du genre à vous rendre en Auvergne pour les sports d’hiver (la team Super-Besse/ Mont-Dore, on vous soutient !)... et bien, revoyez tout de suite votre planning pour Noël 2040. Ces montagnes de moyenne altitude ont déjà constaté une diminution tendancielle de l’enneigement (-11 jours/an depuis 1960) (2) et pour l’avenir, Météo France ne se risque même pas à des prédictions, préférant garder ça pour les massifs alpins et pyrénéens (dont les tendances sont à -45 jours/an en 2050). Pour ces stations dont la rentabilité repose à 80% sur l’activité hivernale, la diversification sera dès lors  incontournable. Et les efforts réalisés pour maintenir une neige artificielle, ne semblent en fait conduire qu’à un gouffre écologique et financier (+160 000m3 d'eau et +889 000 kWh en 6 ans). (3) Mais revenons à nos moutons... ou plutôt à nos vaches ! Nos belles Salers qui pâturent sur les massifs durant l’estive sont dans leur zone de confort lorsque la température ambiante se situe entre 5° et 15°c. Avec le réchauffement qu’on peut raisonnablement attendre dans les prochaines décennies, les vaches auront naturellement tendance à se mettre plus à l’ombre et moins pâturer. De plus, l’herbe poussée plus tôt dans la saison sera moins appétissante (car plus ligneuse) et surtout moins riche (car plus sèche) (4). Conséquence directe : moins de lait (jusqu’à -30% par animal lors des étés caniculaires) et donc moins de fromage ! Quant au lait qu’on aura réussi à obtenir, l’affinage pourrait aussi être bouleversé car les moisissures ont besoin de la fraîcheur et de l’humidité des caves (12°-15°C) pour travailler. Les climatiseurs et les humidificateurs utilisés épisodiquement il y a quelques années deviennent désormais des outils indispensables pouvant tourner 24h/24, 6 mois dans l’année ! Avec les sécheresses, la qualité et l'arôme des fromages évoluent et beaucoup bataillent désormais pour conserver leur appellation. Le changement climatique est aussi là où on ne l’attendait pas ! D'ailleurs, où nous guideront nos pas pour la prochaine étape d’après vous ?

21 octobre 2024, magnifique journée d’Automne face au Mont-Blanc, Première journée de vacances, montrer à notre petit-fils le toit de l’Europe, 3 générations en haut de l'Aiguille du Midi. Alpinistes, libéristes en vol à voile au-dessus de la vallée, touristes admirant la verticalité des cimes et la blancheur de neige, ciel bleu pur et plein soleil. Que d'histoire de la montagne française dans les dédales de l'Aiguille du Midi par les guides, la ville de Chamonix et l'entreprise. Voir émerger la vallée depuis ces belles cabines, superbes moyen de transport par rapport aux premières cabines empruntées il y a cinquante ans. Entre temps, les glaciers qui descendaient jusqu'à la route s'interrompent à mi-course et sont d'une triste grisaille. Nous skiions la Vallée Blanche presque jusqu'à la ville, aujourd'hui la mer de glace ... En route, nous désirions emprunter la route de l'Arly en pensant à ces vacances à Megève, au reblochon des Aravis et à ce champion du Mont d'Arbois plein d'histoires riches en couleurs. Malheureusement fermée pour la nième raison de remise en état après éboulements ... Ecologie dispersée. Au petit matin, la brume sur l'Arve a suscité le retour de cette pollution par camions du tunnel. D'un autre côté, une certaine prospérité est là dans cette vallée, probablement tirée par la richesse de Genève, une image : les usines Somfy. Les tours de l'ENSA sont nouvellement décorées, ENSA que j'ai emmenée avec l'ESF pour la promotion du Ski Français dans des territoires comme l'Amérique, le Japon, la Corée, la Chine, merci à sa direction, ses profs et à Gérard. Heureux de voir l'institution s'ouvrir à toutes les activités de Montagne. Chamonix, un si beau centre de la Montagne.

Le surtourisme est un concept à géométrie très variable. Il a surtout une connotation très saisonnière, très estivale. Faire la queue pour les remontées mécaniques dans une station de ski ne relève jamais du surtourisme. Le ski n'étant pas une pratique de classes populaires, on préférera donc pour l'illustrer la plage, sous entendu tous ceux qui bronzent idiots. Le surtourisme ne peut concerner non plus une forme d'activité "culturelle". Beaucoup de monde pour un festival, ce n'est pas de la sur-fréquentation, c'est de la culture! Une église 10 fois plus remplie le 24 décembre au soir pour la messe de Noël que le reste des dimanches de l'année, ce n'est pas non plus de la sur-fréquentation, c'est un regain de foi 🤣 ! Et puis il y a les endroits intouchables. C'est marrant de voir comment Disneyland Paris n'est jamais concerné par ce nouveau fléau. 1 heure de queue pour faire un tour de manège, mais enfin c'est tout à fait normal. L'anormalité c'est le Mont St Michel, et pour cause, c'est ... gratuit! Je pourrais prolonger les exemples de ce détermine social dégueulasse toute la journée, mais pour rester dans le sujet, et surtout positiver sur ce sujet, je partage un excellent article sur l'histoire des "sites classés" en France. La France excelle dans ce domaine avec 2700 sites classés, 2700 exemples qui rappellent qu'on sait parfaitement dans notre pays, concilier fréquentation touristique et préservation de l'environnement. https://lnkd.in/e2UTeuuv Bon dimanche

TOURISME D’HIVER ET DÉFI CLIMATIQUE. Alors que l’hiver bat un record de chaleur, les stations de ski doivent se réinventer d’urgence. Ce message que l’on peut lire dans la presse ces jours-ci avait été formulé en 2015 par des spécialistes du tourisme suisse. Christophe Clivaz, Camille Gonseth et Cecilia Matasci soulignaient clairement « la difficulté des acteurs à sortir le nez de leur guidon et à entrer dans un véritable processus de redéfinition de l’activité touristique en prenant en compte l’enjeu climatique. Si certains acteurs publics, notamment au niveau cantonal, souhaitent la mise en route d’un tel processus, les rapports de force en présence finissent souvent par privilégier les mesures lourdes visant à assurer le prolongement de l’activité ski (renouvellement des installations, enneigement mécanique) au détriment des mesures de diversifications, en particulier vers la saison estivale » (Clivaz et al., 2015 : 118). Le jeu des acteurs a-t-il changé depuis dix ans ? Un plan stratégique vient d’être dévoilé pour diversifier l’offre touristique (quatre saisons) dans la station de basse altitude Les Paccots / La Veveyse. Ce projet porté par la Région vise à offrir une expérience unique et authentique, proche de l’habitant (la station est située aux portes de la métropole lémanique). Il s’inscrit pleinement dans les axes stratégiques que vient de dévoiler l’Union fribourgeoise du tourisme.  L’urgence est là et les premières mesures sont attendues avec intérêt. Pour plus d’information : Clivaz, C. et al. (2015). Tourisme d’hiver – le défi climatique. Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes. https://lnkd.in/dyvNP5fR