#Financiarisation de la #santé Les sénateurs alertent sur la financiarisation de l'offre de soins (L'Express – 26 septembre 2024) Une mission d’information de la commission des affaires sociales du Sénat, portée par les sénateurs Bernard Jomier, Corinne Imbert et Olivier Henno, alerte sur la financiarisation de l’offre de soins. "Nous avons vu émerger récemment de nouveaux acteurs, des sociétés financières, qui viennent investir à plus ou moins long terme dans le champ de la santé avec pour seul et unique objectif d’en retirer des profits. Nous en analysons les multiples répercussions dans notre rapport", explique Bernard Jomier, dans un entretien à L'Express. Ce phénomène répond pourtant à de réels besoins sur le terrain. "Ces sociétés financières peuvent pallier d’autres acteurs qui font défaut, à commencer par la puissance publique. Elles peuvent aussi entraîner une réorganisation de l’offre de soins qui, pendant un temps au moins, va se trouver en résonance avec les souhaits des professionnels", admet le rapporteur. Il cite l'exemple de la modernisation des laboratoires d’analyses médicales, où "ces acteurs, en participant à la restructuration du secteur et en investissant massivement, ont pu accompagner le renforcement des standards de qualité". Cette financiarisation, sans être un phénomène univoque à interdire simplement, ouvre toutefois la voie à de nouvelles dérives. "La logique première de ces acteurs est de dégager des bénéfices, alors que le système de santé, financé par nos impôts et nos cotisations, poursuit avant tout des objectifs de santé publique." Le sénateur évoque des taux de rentabilité autour des 10%. "Nous sommes bien au-delà de ce qui se pratique habituellement dans les autres secteurs de la vie économique. Il paraît difficile d’y voir autre chose qu’une anomalie."
Post de Eric Jean Salat
Plus de posts pertinents
-
✔ Un point sur l’actu, pour bien démarrer la semaine ? - #Findevie : le projet de loi et la stratégie des soins palliatifs dévoilés La stratégie prévoit un investissement de 1,1 milliard d’euros de mesures nouvelles sur la période 2024-2034 et le projet de loi lève le voile sur les futures maisons d’accompagnement et le cadre de l’aide à mourir dont la clause de conscience des professionnels de santé dont 80% pourraient la faire valoir selon la SFAP - Concertation tendue sur la nouvelle réforme de la fonction publique La concertation sur le futur projet de loi pour l’efficacité de la fonction publique a été lancée le 9 avril. Une réforme pour faire quoi ?, interrogent les syndicats surtout que des sujets fâchent d'entrée de jeu, pour FO comme le "salaire au mérite" ou la modification des grilles indiciaires statutaires. - #CCUE : Axess soumet une proposition d’accord pour les oubliés du #Segur Une prime de 238 euros bruts mensuels du 1er juillet au 31 décembre 2024, bien en deçà des attentes selon certains syndicats Mais aussi ? Promulgation de la loi #Bienvieillir / #ASE : les lycéens bénéficiaires d'une bourse / Ouverture imminente de la campagne du tableau de bord de la performance des #ESMS /Le montant de l'aide financière susceptible d'être attribué aux entreprises adaptées.... Toute l'actu par ici https://lnkd.in/e5XEUXa6
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
-
#GDPS 💬 La deuxième journée des GDPS se poursuit avec un débat intense sur la #financiarisation du système de #santé : faut-il s'en inquiéter ? 🎙️ Agnès Buzyn, ancienne ministre des Solidarités et de la Santé, a posé le cadre : la financiarisation signifie que des groupes financiers voient désormais le secteur de la santé comme rentable, notamment avec l’entrée des capitaux privés dans les #EHPADs faute de moyens publics. Cela interroge notre modèle solidaire. Pour elle, la régulation est clé pour éviter que la rentabilité ne prenne le dessus sur l’accès aux soins. 🎙️ Artus de Cormis (Caisse nationale de l’Assurance Maladie) a souligné les secteurs les plus touchés, comme la biologie médicale, où 60 % de l’offre est aujourd’hui détenue par des investisseurs privés. Il a aussi évoqué la radiologie et les centres de santé (dentaire, ophtalmologique), où la logique de rendement menace la qualité des soins. Il rappelle que la solution n'est pas de lutter contre ces investissements, mais de mieux les maîtriser. 🎙️ Gilles Bonnefond (Assurance Maladie) a mis en garde contre un modèle où l'opportunisme prime. Il défend l'idée que le Code de la santé publique doit prévaloir sur le Code du commerce dans ces secteurs sensibles. Selon lui, la financiarisation non régulée représente un réel problème, mais il admet que des financements privés peuvent être bénéfiques, à condition d’attirer les bons investisseurs, engagés pour les enjeux de santé publique. 💬 Le consensus ? Nous avons besoin de financements pour améliorer notre système de santé, mais ces apports doivent être contrôlés et orientés vers la qualité plutôt que la rentabilité à court terme. 👉 Pour suivre les GDPS en direct : https://lnkd.in/dmJQhiKi
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
-
Bonsoir. Je souhaite créer un groupe de réflexion autour de la réforme du secteur de la santé en Algérie. L'idée c'est de porter un regard multi acteur sur ce qui devrait être fait pour améliorer un secteur qui reçoit des dotations budgétaires intéressantes, avec des résultats insatisfaisants ! L'ouverture sur d'autres firmes de financement en passant par l'exploitation des dispositions déjà évoquées sans les mettre en œuvre comme la contractualisation. d'un autre côté l'articulation des différents segments compartimentés pourrait améliorer l'efficience des activités courantes et permettre l'amélioration de l'accessibilité pour tous aux soins. Ouvrir les perspectives de transformation comme la numérisation et la recherche action dans un secteur qui révèle des potentiels inestimables. J'attends avec impatience vos retours...
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
💼 𝐋𝐚 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐢𝐚𝐫𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́ : 𝐮𝐧𝐞 𝐨𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐮𝐧𝐢𝐭𝐞́ 𝐨𝐮 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐞𝐧𝐚𝐜𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐪𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐢𝐧𝐬 ? Dans un monde où la santé est devenue un bien marchand, la financiarisation du système de santé pose une question cruciale : 🤔est-elle vraiment bénéfique pour les patients et les professionnels de santé ? 🎯 Opportunité : 👇 1️⃣ Efficacité accrue : Les investissements privés peuvent permettre d'améliorer les infrastructures, de moderniser les équipements et d'accélérer l'innovation. En d’autres termes, la rentabilité peut inciter à l’optimisation des coûts et à l’amélioration des services. 2️⃣ Accès à des soins de meilleure qualité : Les capitaux permettent de financer des projets de recherche ambitieux et de développer de nouvelles solutions médicales. ⚠️ Menace :👇 1️⃣ Inégalité d’accès aux soins : La recherche du profit pourrait éclipser les besoins des plus vulnérables, entraînant une médecine à plusieurs vitesses. Les soins de qualité deviennent alors un privilège réservé à ceux qui peuvent se le permettre. 2️⃣Détérioration des conditions de travail des professionnels de santé : Sous pression financière, les soignants sont souvent confrontés à des contraintes de temps et de budget, affectant ainsi leur bien-être et la qualité des soins. 3️⃣Risque de déshumanisation : En valorisant davantage les indicateurs financiers que les résultats en termes de santé publique, on risque de perdre de vue l'essentiel : le bien-être des patients. 🔍 La financiarisation n’est ni entièrement mauvaise ni entièrement bénéfique. Le défi est de trouver un juste équilibre entre les impératifs financiers et la mission première du système de santé : soigner. Les décideurs doivent être vigilants pour que l’argent soit un levier d’amélioration et non une entrave. 💡Voyez-vous des exemples où la financiarisation a réellement amélioré l'expérience des patients et des professionnels de santé dans votre secteur ? #Santé #Financiarisation #QualitéDesSoins #ÉconomieDeLaSanté #Leadership #Health #GestionDesRisques #Innovation
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Vous êtes un acteur de la santé et vous souhaitez booster votre projet ? 💡 Ne passez pas à côté des opportunités de financement qui peuvent donner un coup d’accélérateur à vos initiatives. Quelles options s’offrent à vous ? ✔ Dispositifs nationaux : Plan Innovation Santé 2030, biothérapies, santé mentale, et bien plus encore. ✔ Programmes européens : Horizon Europe, EU4Health. ✔ Crédit d’Impôt Recherche (CIR) : jusqu’à 30% de vos dépenses R&D valorisées. ℹ️ Saviez-vous : Que chaque année, plus de 20 000 entreprises bénéficient du CIR, pour un total de 7 milliards d’euros ? Que vous pouvez préfinancer votre CIR grâce à l’affacturage ? Faites appel à nos experts pour plus d'information ! 👉 https://lnkd.in/dtyh9cDY #InnovationSanté #Subventions #BNPParibasEntreprises #KPMGFrance #CIR
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
📰 Dans une tribune récente pour le journal Le Monde, Thomas Rapp, professeur d’économie et senior advisor chez CEPTON Strategies | A Vintura company, met en avant le besoin d’améliorer l’efficience du système de santé français, en réduisant le gaspillage des soins, en faisant évoluer le système de tarification, et en déployant des accords de performance pour améliorer l’accès aux innovations de santé. 💡 Pour en savoir plus et découvrir les idées proposées, cliquez ici:
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
#PLAIDOYER Le secteur de la #santé s'unit pour demander une #loi de #programmation (La Tribune Dimanche – 29 septembre 2024) Les principaux acteurs du secteur de la santé, dont Philippe Da Costa, président de la Croix-Rouge française; Arnaud Robinet, président de la Fédération hospitalière de France (FHF); Éric Chenut, président de la FNMF - Fédération Nationale de la Mutualité Françaiseé française; Thierry Hulot, président du Leem; ou encore Audrey Derveloy, présidente de la Fédération française des industries de santé (Fédération Française des Industries de Santé - FEFIS), réclament une loi de programmation pluriannuelle "pour garantir la pérennité" du système. Dans une lettre ouverte publiée dans La Tribune Dimanche, ils interpellent la ministre Geneviève Darrieussecq sur l'absence de vision des ressources. Les politiques publiques de santé "demeurent sans cap ni boussole, prisonnières d’une logique comptable de courte vue". Les signataires rappellent pourtant l'expérience réussie du protocole de pluriannualité des ressources des établissements de santé 2020-2022, signé en février 2020 entre l'État et les cinq fédérations hospitalières. "La mise en place d'engagements réciproques, dans un cadre de contractualisation fondé sur la confiance, avait permis de donner aux acteurs la visibilité nécessaire à leurs orientations stratégiques, en fixant l'évolution des financements et des tarifs sur trois années ; en contrepartie, les fédérations avaient pris des engagements en matière de formation des professionnels ou de pertinence des soins." Alors que le budget de la Sécurité sociale doit être présenté en octobre, ils réclament ainsi la signature d’un protocole de pluriannualité "sur cinq ans". "La santé ne peut plus être réduite à une simple ligne budgétaire, car c'est avant tout un investissement humain stratégique. La pluriannualité est vitale pour garantir la pérennité de notre système. Engageons-nous pour le transformer en profondeur."
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Un article interressant mettant en lumière l'importance cruciale d'une gestion pluriannuelle pour les professionnels de santé👨⚕️👩⚕️ et les industriels de la santé 🏭. Actuellement, les soignants sont souvent confrontés à des décisions à court terme qui les mettent sous une pression immense et affectent la qualité des soins. Une approche pluriannuelle permettrait non seulement d'améliorer la gestion des ressources, mais aussi de réduire l'épuisement professionnel, en offrant un environnement de travail plus stable et prévisible. Pour les industriels, l'instabilité liée aux cycles de financement actuels limite les investissements dans l'innovation. En adoptant une planification sur plusieurs années, les entreprises pourraient mieux anticiper les besoins en santé et développer des technologies et traitements innovants. Cette stabilité favoriserait également des collaborations plus étroites avec les institutions publiques, facilitant ainsi une réponse rapide et efficace aux défis de santé publique. 🌍 En somme, la pluriannualité est perçue comme essentielle pour bâtir un système de santé plus résilient et efficace, capable de faire face aux enjeux de demain. #santé #hopitaux #dispositifmedical
Fini la vision à court terme, les acteurs de la santé veulent la pluriannualité
whatsupdoc-lemag.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
🧑⚕️ La #ComAfSocSénat a adopté le rapport sur la financiarisation de l’offre de soins présenté par Corinne Imbert, Olivier Henno et Bernard Jomier, rapporteurs. 💰 La financiarisation consiste en un transfert progressif de la propriété de l’offre de soins à des acteurs financiers qui acquièrent une influence grandissante dans la gouvernance des structures de soins et le système de santé. ➡️ 62 % des sites de laboratoire de biologie médicale privées sont détenus par 6 grands groupes financiarisés. ➡️ 40 % de l’offre hospitalière privée lucrative est concentrée dans 4 groupes financiarisés. ➡️ 30 % du secteur de l’imagerie serait concerné par la financiarisation. ⚕️La financiarisation s’appuie sur un mouvement de concentration des opérateurs, qui comporte un risque de réduction de l'offre dans les territoires, souligné à plusieurs reprises par l’Autorité de la concurrence. Elle comporte également un risque au regard de l’adéquation de l’implantation de l’offre aux besoins de la population, de l'impératif de pertinence des soins et du principe d'indépendance des professionnels de santé. 📊 Au moins 50 % du capital social et des droits de vote d’une société d'exercice libéral (SEL) doivent être détenus, directement ou indirectement, par des professionnels. Mais ces règles sont contournées par des stipulations contractuelles rendant parfois incontournable la voix des acteurs financiers. 🩺 Les pouvoirs publics pâtissent d’une relative méconnaissance du phénomène de financiarisation en France et de ses conséquences sur l’offre de soins. 📑 Pour mieux maîtriser le mouvement de financiarisation et limiter ses conséquences indésirables, les rapporteurs recommandent notamment : ➡️ D'adapter la régulation économique de l’offre de soins pour maintenir un système équitable ➡️ De maîtriser les conséquences de la financiarisation sur l’organisation territoriale de l’offre ➡️ De garantir l’indépendance des professionnels de santé et protéger leurs conditions d’exercice. 🔗 L'essentiel : https://lnkd.in/eZp7UHBF
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
💼 Les enjeux de la financiarisation dans le secteur de la santé 🏥 La financiarisation du secteur de la santé soulève des débats passionnants en ce moment notamment au Sénat. Contrairement à ce qui est dit en permanence elle peut apporter des bénéfices pour le système de soin, mais également des défis significatifs. Voici un aperçu des avantages et des inconvénients : ✅ Avantages : Investissements accrus : La financiarisation permet d'attirer davantage d'investissements, ce qui peut conduire à des infrastructures modernes et à des technologies médicales de pointe. Efficacité : Les principes de gestion issus du secteur financier peuvent améliorer l'efficacité opérationnelle, réduire les délais de prise en charge et réduire les coûts, cas typique de la biologie médicale en France. Innovation : La concurrence entre les entreprises de santé peut stimuler l'innovation, favorisant le développement de nouveaux traitements et technologies. ❌ Inconvénients Priorité au profit pour certains fonds : La quête de rentabilité peut conduire à des décisions qui privilégient le profit sur le bien-être des patients, ce qui peut nuire à la qualité des soins (type Orpéa). Inégalités : La financiarisation peut accroître les inégalités d'accès aux soins, les services de santé de haute qualité devenant souvent plus chers et moins accessibles. Pression sur les professionnels de santé : Les attentes en matière de rendement peuvent entraîner du stress et de l'épuisement professionnel parmi les médecins et le personnel soignant. La clé réside dans l'équilibre entre rentabilité et mission de service public. Interêt du label "entreprise à mission" en France ? Trouver un équilibre est essentiel pour un système de santé durable et équitable. ⚖️ Qu'en pensez vous ? #Santé #Financiarisation #Investissement #Innovation #Équilibre #BienÊtreDesPatients
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Publié par le même auteur
-
« DÉMOCRATIE EN SANTÉ : MIEUX ENTENDRE LA VOIX DES PATIENTS ISOLÉS ET NON REPRÉSENTÉS. REGARDS CROISÉS ET ÉCHANGES »
Eric Jean Salat 6 ans -
#Rétablissement ...le Plaidoyer de @touretteturgis et www.universitedes patients pour 2018 et les années à venir
Eric Jean Salat 7 ans -
UNAASS /URAASS la nouvelle représentation des associations de patients agréées.
Eric Jean Salat 8 ans