Post de Fabrice GUERAULT

Ouverture des commerces le dimanche à Paris durant les jeux Olympiques 📄 Suite à la loi du 19 mai 2023 relative aux jeux Olympiques et Paralympiques, Marc Guillaume, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris, a fixé les modalités d’application de la dérogation permettant aux commerces de 15 arrondissements de Paris de rester ouverts les dimanches du 15 juin au 30 septembre 2024, en prévision d’une affluence exceptionnelle de touristes à l’occasion des Jeux. En accord avec cette loi, les dispositions offrent une dérogation temporaire au repos dominical dans les communes hébergeant les sites de compétition des #JOP2024. Après des échanges avec diverses parties prenantes, dont les organisations patronales, les organisations de salariés et la ville de Paris, des modalités détaillées ont été définies afin de répondre aux besoins du public. 📍 Le périmètre géographique de ces dérogations englobe les 15 arrondissements les plus susceptibles d'accueillir une forte affluence touristique, couvrant tant les quartiers centraux de #Paris que ceux abritant des sites de compétition, des zones festives et le lieu de résidence de la Famille Olympique. Plus d’informations ici 👉 https://lnkd.in/ekJphDE4 #Paris2024 #JOP2024 #EtatEnIDF #JeuxOlympiques #JeuxParalympiques #JeuxOlympiquesDeParis Ministère de l'Intérieur et des Outre-mer | Préfecture de Police de Paris | Paris 2024 - Comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 | Ville de Paris | Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique

➡ JO 2024, le scandale de la cérémonie d’ouverture Trois mois après l’ouverture des Jeux Olympiques, les chiffres de Paris 2024. Et ils sont totalement déraisonnables. A l’heure où le budget 2025 est quotidiennement débattu, exacerbant les tensions et clivages à l’Assemblée nationale alors que le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, prône une cure d’austérité pour les Français, la révélation de l’ardoise des Jeux Olympiques de Paris 2024, fatalement, fait tache. Selon Le Monde, l’Etat a dû débourser pas moins de 2,8 milliards d’euros pour assurer le spectacle estival – la somme des crédits accordés au comité d’organisation (COJO), à la Solideo pour les différentes infrastructures et autres aménagements, mais aussi aux primes dédiées aux sportifs et cadeaux divers pour les collectivités locales. Abyssal. D’autant que l’estimation première prévoyait une enveloppe globale comprise entre 1,5 et 2,4 milliards. Quatre fois plus cher que Londres 2012 A cette échelle, l’investissement consenti pour l’organisation de la cérémonie d’ouverture pourrait paraître bien dérisoire mais la démesure est criante une fois encore. Le show monumental conclu par Céline Dion sur la Tour Eiffel a coûté la bagatelle en effet de 100 millions d’euros selon un rapport en annexe du projet de loi de finances pour 2025. Un montant faramineux qui ne tient pas compte des efforts par ailleurs consentis pour sécuriser l’événement, avec la mobilisation massive des forces de police et un recours à des services de sécurité privée qui à en croire Le Canard Enchaîné porterait l’addition à 122 millions d’euros. Pour mémoire, la cérémonie d’ouverture des JO de Londres en 2012 – somme toute réussie – avait été bouclée dans un budget de 30 millions d’euros.

Aujourd’hui, à moins de six mois des Jeux, l’organisation se targue d’un budget de 4,4 milliards. Mais il se dit qu’il est plutôt vers 8 milliards d’euros. La moitié viendrait de ce qu’il est convenu d’appeler le COJO pour Comité d’Organisation des JO. COJO dans lequel on trouve les sponsors qui versent sûrement et la billetterie qui n’est qu’une supputation. Cette première partie du budget est garantie par le CIO Comité International Olympique. Les autres milliards ne sont encore que des espoirs. Un tiers devrait venir d’investisseurs privés. Puis un autre tiers d’investisseurs publics : donc nous, Citoyens et contribuables. Enfin le reste serait à la charge des collectivités territoriales françaises qui vont bénéficier à plein de ces jeux olympiques. A savoir la Ville de Paris, la région administrative Ile de France et le département 9.3 de la Seine Saint Denis. C’est celui qui estime le plus mal qui remporte ces jeux olympiques 2024. D’après Emmanuel FROT, Vice-Président du cabinet spécialisé MicroEconomix, « c’est celui qui estime le plus mal qui remporte les jeux. Et après il doit payer. c’est ce qu’on appelle la malédiction du vainqueur ». Rappelons que Paris a remporté ces JO2024 surtout pour une bonne raison : après le retrait des autres villes comme Los Angeles, Paris était seule. L’inconscience de l’auto-proclamée « Ville-Lumière ». Entre les coûts estimés affichés pour obtenir les Jeux Olympiques et les coûts effectivement à payer après l’évènement, c’est systématiquement le grand, très grand écart. Barcelone en Catalogne : 3,9 milliards estimés et 10 milliards à payer au final. Pékin en Chine : 2,6 et 32 !! Londres en Angleterre : 4,8 et 10,9. Athènes en Grèce : 5,3 et 11,1, etc … Et Paris en est déjà entre un budget officiel à 4,4 milliards et un estimé vers 8 milliards ! Donc on peut parfaitement imaginer que les Jeux Olympiques de Paris, à 500 kilomètres à l’est de la Bretagne, coûteront au moins 8 à 16 milliards d’euros. La part de l’État central sera donc alors de 2 à 3 milliards au final. À qui profite les jeux olympiques 2024 ? D’abord aux sponsors bien entendu qui payeront pour une visibilité internationale. Aux investisseurs privés dont les grands groupes de construction par exemple. Et aux collectivités territoriales françaises chez qui les épreuves se dérouleront.

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 approchent à grands pas, et les préparatifs battent leur plein. Parmi les temps forts très attendus, la cérémonie d’ouverture promet d’être un événement spectaculaire et novateur. Mais quel est l’enjeu réel de cette soirée inaugurale ? Hugh Robertson, ancien ministre britannique des Sports qui avait supervisé l’organisation des JO de Londres en 2012, nous livre son éclairage. Une cérémonie d’ouverture qui donne le “la” Selon Hugh Robertson, la cérémonie d’ouverture est bien plus qu’un simple coup d’envoi festif. C’est un événement déterminant qui « donne le ton » pour l’ensemble des Jeux Olympiques : Une cérémonie d’ouverture réussie permet de commencer les Jeux de la meilleure façon et de se concentrer ensuite sur les athlètes. – Hugh Robertson, ancien ministre britannique chargé des JO de Londres 2012 À Londres en 2012, la mise en scène spectaculaire simulant l’arrivée de la reine Elizabeth II en parachute avec James Bond avait marqué les esprits. Robertson espère que Paris saura également créer la surprise et l’émerveillement. Paris innove avec une parade sur la Seine Justement, les organisateurs parisiens ont décidé de rompre avec la tradition en délocalisant pour la première fois la cérémonie hors d’un stade, sur la Seine. Un pari audacieux que salue Hugh Robertson : L’idée d’organiser la cérémonie sur la Seine est novatrice et remarquable. – Hugh Robertson Le 26 juillet 2024 au soir, les spectateurs du monde entier auront donc les yeux rivés sur le fleuve parisien, où défilera une parade de bateaux. Un défi ambitieux et inédit. La sécurité, première préoccupation Mais un tel événement en extérieur soulève forcément des questions de sécurité. Hugh Robertson confie que c’était sa plus grande inquiétude en 2012, et que cela le sera sans doute aussi pour Paris : La sécurité a été et sera toujours, je pense, la plus grande source d’inquiétude. – Hugh Robertson, ancien militaire Cependant, l’ex-ministre se veut rassurant, soulignant les « excellentes relations avec les forces de sécurité françaises ». La France est rodée à la sécurisation de grands événements et devrait relever le défi. Vers des Jeux Olympiques « exceptionnels » Malgré l’incertitude politique liée aux récentes élections, Hugh Robertson se dit persuadé que les JO de Paris seront un grand cru. Il note que la capitale française aborde cet événement « avec moins de problèmes que lors d’éditions précédentes ». Rappelons que Paris a déjà organisé les Jeux à deux reprises, en 1900 et 1924, et dispose donc d’une certaine expérience. Les chantiers avancent bien, à l’image du village olympique ou du centre aquatique. Hugh Robertson est donc confiant : Je suis persuadé que les Jeux de Paris seront exceptionnels. – Hugh Robertson Il ne reste plus qu’à concrétiser ces promesses le 26 juillet 2024, avec une cérémonie d’ouverture à la hauteur de l’événement. Car comme le souligne l’ancien ministre britannique, une soirée ina...

Le monde entier a retenu son souffle devant le spectacle grandiose de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Un show époustouflant de près de 4 heures, réunissant plus de 10 000 athlètes sur la Seine, devant des centaines de milliers de spectateurs et près d’un milliard de téléspectateurs. Un coup d’éclat réussi pour la capitale française, mais qui s’accompagne d’une facture XXL dont le montant exact et le financement restent mystérieux. Une cérémonie pharaonique à plus de 100 millions d’euros Selon des documents internes révélés par la presse, le budget de cette cérémonie d’ouverture historique, la première organisée hors d’un stade, dépasserait largement les 100 millions d’euros. Une somme vertigineuse, supérieure au PIB de certains pays, pour une soirée certes mémorable mais éphémère. Les dépenses englobent la sécurité, la logistique, les costumes, les décors, les effets spéciaux, les cachets des artistes… Face à l’ampleur du montant, beaucoup s’interrogent : qui va régler cette addition salée ? Car au-delà de la cérémonie, c’est le budget global des JO 2024, estimé à près de 9 milliards d’euros (hors sécurité), qui suscite des inquiétudes. Certains parlent même d’un sujet “tabou” sur le financement, entre dérapages et zones d’ombre. L’État et les collectivités mises à contribution Si le comité d’organisation (COJO) devrait assumer une partie de la facture, notamment via les recettes de billetterie et les sponsors, une grande partie devrait revenir à la puissance publique. L’État ainsi que les collectivités locales (Ville de Paris, Région Île-de-France…) seront mis à contribution, donc in fine le contribuable. Une pilule difficile à avaler en cette période d’inflation et de restrictions budgétaires. Les Jeux se feront sans impôt supplémentaire et dans le budget prévu – Tony Estanguet, président du COJO Officiellement, les organisateurs se veulent rassurants, affirmant que le budget sera tenu sans hausse d’impôts. Mais beaucoup doutent de la faisabilité au vu des expériences passées (dérapages à Londres en 2012, à Rio en 2016…) et des coûts croissants, notamment sécuritaires dans le contexte actuel. Des sponsors sollicités en urgence Pour éponger l’addition, le COJO mise aussi sur le soutien du privé. De nouveaux sponsors sont activement recherchés pour gonfler les recettes. Mais dans un contexte économique morose, les entreprises se montrent frileuses. Les “packs” de partenaires ont été revus à la baisse et peinent à trouver preneurs malgré une pression intense en coulisses. Reste enfin la contribution du CIO (Comité international olympique) qui devrait reverser une partie des droits TV au COJO. Une manne indispensable, mais qui ne suffira pas à combler le gouffre, d’autant que l’instance est elle-même confrontée à l’envolée de ses propres coûts. Des JO si chers sont-ils encore justifiables ? Au-delà du casse-tête budgétaire, l’explosion du coût des Jeux interroge plus largement sur la souten...

Les Jeux olympiques sont un événement mondial qui attire des milliers de visiteurs dans la ville hôte. Pour Paris, qui accueillera les Jeux olympiques en 2024, cela signifie que la ville sera inondée de sportifs, de spectateurs et de journalistes du monde entier. Avec une telle affluence, il est probable que cela aura un impact sur les services de déménagement locaux. Les Jeux olympiques sont une occasion unique pour les entreprises de déménagement de Paris de fournir leurs services aux athlètes, aux équipes nationales et aux organisateurs de l'événement. Les athlètes et les équipes nationales ont souvent besoin de déménager leurs équipements sportifs et leurs effets personnels vers les sites de compétition, tandis que les organisateurs peuvent avoir besoin d'aide pour transporter du matériel et des fournitures vers les installations olympiques. Cela signifie que les entreprises de déménagement de Paris peuvent s'attendre à une augmentation de la demande de leurs services pendant cette période. Elles devront être bien préparées pour répondre à cette demande accrue et fournir des services de qualité aux clients. Cela peut impliquer de planifier et d'organiser les déménagements à l'avance, d'embaucher du personnel supplémentaire si nécessaire et de mettre en place des mesures de sécurité supplémentaires pour s'assurer que les biens sont transportés en toute sécurité. En outre, il est possible que les entreprises de déménagement de Paris puissent bénéficier de la visibilité accrue offerte par les Jeux olympiques. En tant que ville hôte, Paris sera sous les feux des projecteurs pendant les Jeux, ce qui peut attirer l'attention sur les services de déménagement locaux et aider les entreprises à se faire connaître auprès d'un public plus large. En conclusion, les Jeux olympiques de Paris en 2024 sont susceptibles d'avoir un impact sur les services de déménagement locaux. Les entreprises de déménagement de Paris peuvent s'attendre à une augmentation de la demande pendant cette période et devront être bien préparées pour y faire face. Cependant, elles peuvent également bénéficier de la visibilité accrue offerte par les Jeux et se faire connaître auprès d'un public plus large. ☎️0179736444 www.Demenager-malin.fr

➡ Promesses - JO 2024 : « Nous sommes prêts »… mais à quel prix pour les Français exactement ? Si la ville de Paris devrait accueillir 15 millions de visiteurs cet été pendant les Jeux Olympiques, les retombées économiques promises ne seront pas au rendez-vous. Atlantico : Le coût total des Jeux olympiques de Paris 2024 s'élève à 12 milliards d'euros et les JO devraient rapporter 1,7 milliards d’euros aux finances publiques, d'après le cabinet Asterès. Quels seront les coûts pour les Français ? Ne risque-t-il pas d'y avoir un dépassement de budget ? Jérôme Jessel : Anne Hidalgo s’est baignée dans la Seine mais ce sont les Français qui vont boire la tasse sur le plan financier et économique. Les Jeux olympiques sont un événement gigantesque avec 12 milliards de budget. Les contribuables vont payer les JO en réalité. Aucune des éditions des Jeux olympiques au XXᵉ siècle n'a été bénéficiaire sur le plan financier. Athènes paye encore les Jeux Olympiques qu'elle a organisés en 2004. Le budget avait été gigantesque et cela a été très compliqué à rentabiliser. Même chose pour les JO de Londres. Il a été très compliqué d’avoir un retour sur investissement. Les seuls atouts sont les quelques constructions qui pourront être pérennes comme la nouvelle piscine olympique mais il faudra beaucoup d’années, voire des décennies pour amortir le coût de ces infrastructures sportives. . Concernant la billetterie des JO, 10 millions de places ont été mises en vente. Il resterait 1,2 million de places à la vente. Pour les acheteurs français, certains de ces billets ont été achetés par des organismes publics ou des collectivités locales comme le Département de la Gironde (donc sur des budgets payés avec les impôts). Les Français payent-ils une partie de la note également ? La billetterie pourra-t-elle permettre de générer suffisamment de recettes pour l’Etat ? Il s’agit-là d’une double peine. De nombreux billets sont achetés par les collectivités locales et donc par l'argent du contribuable. Les Français qui n’assisteront pas à la compétition vont donc payer, à travers les impôts, pour financer les budgets des collectivités locales et des organismes publics qui ont acheté ces billets.  Pour les retombées financières, une grande partie des Parisiens ont quitté Paris avant le début de la compétition. Il est très compliqué de passer de la rive droite à la rive gauche avec le dispositif de sécurité.  La mise en place des grilles de protection, très impressionnantes, a un effet néfaste sur la fréquentation des commerces, des bars et des restaurants. Paris est assez désert à quelques jours de la cérémonie d’ouverture. Paris, qui est une ville qui se veut ouverte, propose un cadre assez inhospitalier avec ce décor et ces grillages dans les rues et devant les cafés et les commerces.  L’objectif initial était de faire des Jeux olympiques universels. Or, cela ressemble à l'Allemagne de l'Est. Une atmosphère ultra sécuritaire se dégage. (...)

J - 100 avant Paris 2024, Presque 5 ans que j’accompagne Paris 2024 - Comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 Avec Slimane Tirera Gilles VERDURE pour que: 550 entreprises de Seine-saint-Denis sont attributaires des marchés des Jeux (Solideo + Paris 2024 + collectivités). Parmi ces attributaires, beaucoup n'ont pas encore réalisé leur prestations et donc facturé. Parmi ceux qui ont déjà facturé : les prestations réalisées par des entreprises de seine-Saint-Denis (quelle que soit leur taille) : 280 M€ (Solidéo) + 50,5 M€ (Paris 2024) = 330 M€ à 240 entreprises (Solidéo) + 155 entreprises (Paris 2024) = 395 entreprises de seine-saint-denis.

À un an des Jeux Olympiques de Paris 2024, un événement préoccupant s’est produit à deux reprises en l’espace de 24 heures. La fan zone installée au château de Vincennes, destinée à retransmettre les épreuves sur écran géant pendant les JO, a été la cible de deux actes de sabotage ciblés. Une enquête a été ouverte par les autorités pour tenter d’identifier les auteurs et leurs motivations. La fibre optique alimentant le site sectionnée Lundi matin, les responsables de la fan zone du château de Vincennes ont eu la mauvaise surprise de découvrir que la fibre optique qui alimente le site avait été coupée en plusieurs endroits. Cette fibre est essentielle au bon fonctionnement de l’infrastructure, notamment pour assurer la retransmission des épreuves olympiques sur l’écran géant installé sur place. Cet acte malveillant, survenu à deux reprises en seulement 24 heures, soulève de nombreuses questions quant à la sécurité des sites olympiques à l’approche des JO. Les autorités ont immédiatement ouvert une enquête pour tenter de faire la lumière sur ces événements préoccupants. Une enquête ouverte par les autorités Face à la gravité de la situation, une enquête a été diligentée par les services de police compétents. Les premiers éléments recueillis sur place semblent indiquer qu’il s’agit d’actes délibérés et ciblés visant spécifiquement l’infrastructure de la fan zone. Nous prenons ces actes de malveillance très au sérieux. Toutes les hypothèses sont envisagées pour identifier les auteurs et leurs motivations. La sécurité des sites olympiques est une priorité absolue – Un porte-parole de la préfecture de police Les enquêteurs vont devoir déterminer si ces sabotages sont l’œuvre de personnes isolées ou s’ils sont liés à une mouvance plus large hostile à l’organisation des Jeux Olympiques. Des renforts de sécurité devraient être déployés sur le site dans les prochains jours. Des conséquences sur le fonctionnement de la fan zone Si les dégâts ont pu être rapidement réparés par les équipes techniques, ces actes de sabotage ont néanmoins perturbé le fonctionnement de la fan zone pendant plusieurs heures. La retransmission des épreuves sur l’écran géant a dû être interrompue le temps de rétablir la connexion. Cet incident soulève des inquiétudes quant à la capacité des organisateurs à sécuriser efficacement les nombreux sites qui seront déployés pendant les JO de Paris 2024. Des fan zones comme celle du château de Vincennes sont prévues dans de nombreux endroits de la capitale pour permettre au plus grand nombre de suivre les compétitions. Un dispositif de sécurité à renforcer Face aux menaces potentielles, les autorités vont devoir revoir et renforcer le dispositif de sécurité prévu pour l’ensemble des sites olympiques. Cela pourrait passer par : Une présence policière et militaire accrue La mise en place de systèmes de vidéosurveillance plus performants Des contrôles d’accès renforcés Une meilleure protection des infrastructures ...

À quatre jours du coup d’envoi des Jeux Olympiques de Paris 2024, le président de la République Emmanuel Macron s’est rendu ce lundi au Village Olympique situé à Saint-Denis. Objectif affiché : rassurer quant à l’état de préparation de la France pour accueillir ce qui s’annonce comme le plus grand événement sportif de la planète. Macron se veut confiant sur l’état de préparation Lors de l’inauguration du commissariat de police et de la caserne des pompiers du Village Olympique, le chef de l’État s’est montré on ne peut plus clair : « Nous sommes prêts et nous serons prêts tout le long des Jeux ». Un message qui se voulait rassurant à l’attention des athlètes, des délégations étrangères et du public, alors que les doutes persistent sur la capacité de Paris et de la France à relever le défi logistique et sécuritaire de l’événement. Si on pourra être collectivement fiers du pays, c’est parce que vous faites ce sacrifice. Emmanuel Macron, s’adressant aux forces de sécurité mobilisées pour les JO Un dispositif de sécurité « sans précédent » Pour assurer le bon déroulement des Jeux et la sécurité des participants comme des spectateurs, un dispositif qualifié de « sans précédent » a été mis en place. Pas moins de 35 000 policiers et gendarmes seront mobilisés chaque jour, épaulés par des agents de sécurité privée. Des effectifs conséquents, alors que les récentes émeutes consécutives à la mort de Nahel M. ont mis en lumière les limites des forces de l’ordre. Menace terroriste, criminalité, mouvements sociaux : des risques multiples Au-delà de la question sécuritaire, d’autres défis attendent les autorités et les organisateurs. La menace terroriste reste élevée et la perspective de débordements liés à la criminalité ou à d’éventuels mouvements sociaux est prise très au sérieux. Des scénarios dont les répétitions générales ont permis de tester la réactivité et la coordination des différents acteurs impliqués. Transports, propreté, accueil des visiteurs : les points de vigilance Se posent également la question de la gestion des transports, de la propreté de la ville ou encore de la qualité de l’accueil des délégations et des supporters étrangers. Autant de points de vigilance sur lesquels travaillent d’arrache-pied les services de l’État, la Mairie de Paris et le comité d’organisation, pour offrir au monde une image positive de la capitale française et assurer la réussite de ce rendez-vous planétaire. Un levier de rayonnement et de retombées économiques Car au-delà des enjeux d’organisation, les Jeux Olympiques représentent une formidable opportunité en termes d’image, de rayonnement et de retombées économiques pour Paris comme pour l’ensemble du pays. Un défi que la France se doit de relever haut la main pour capitaliser sur l’héritage de l’événement et renforcer son attractivité sur la scène internationale. S’il a tenu à afficher sa confiance et son optimisme sur l’état de préparation de la France à quelques encablures de la céré...