"Il faut réduire drastiquement le nombre de médias de proximité et leur dotation !" (J.G.) 1️⃣ Que dit l’accord de Gouvernement ? "Qu'un cadre permettant des fusions volontaires sera établi". Que dit la Ministre aujourd’hui avant consultation du secteur ? Que la #province (espace politique considéré comme désuet par ce même Gvmt), doit être l’espace de jeux des nouveaux futurs ex-médias de proximité. Une télé par province, ce n’est pas une réforme. C’est la mise à mort des médias de proximité. 2️⃣ Les médias de proximité (MDP) coûtent trop cher 🤑 La dotation pour les MDP était, jusqu'à la semaine dernière, dans les contrats de gestion qui nous lient à la Fédération Wallonie-Bruxelles pour une durée de 9 ans de 10.850.000€ par an pour 12 médias. Le gouvernement vient de couper unilatéralement et sans concertation avec le secteur 500k€. On parle donc de 10 millions d’euros « d’économie » potentielle sur un budget de 15 milliards d’euros… La véritable motivation politique n’est donc pas économique. 3️⃣ 12 médias, c’est trop 🙅♀️ Peut-être. 6, 4, 5, 10 aussi, si on veut. Si on regarde le nombre (6) de gouvernements pour un mini pays comme la Belgique et 3,35 milliards de budget par législature (calcul VRT 2018), pour les faire fonctionner c’est aussi beaucoup*, trop*, indécent*, inefficace* (*biffez la mention inutile). 12 médias publics professionnels contrôlés par le CSA - Conseil supérieur de l'audiovisuel sur l’exécution de missions spécifiques inscrites dans des contrats de gestion détaillés, c’est bien peu en réalité au regard de la multiplication des créateurs de contenus douteux qui d’ici deux ans représenteront 50 milliards d’euros d’intérêts financiers divers, variés et très intéressés de polluer nos #cerveaux potentiellement dociles. 4️⃣ Mont-sur-Marchienne et Comines, c’est kif kif 👯♂️ La Ministre aimerait nous le faire croire. Personne d’autre n’y croit. Les médias de proximité doivent leur existence à des réalités de dynamiques sociales, culturelles, économiques, politiques spécifiques. On peut artificiellement les amalgamer. Mais on n’aura alors juste plus de médias de proximité. On aura autre chose (et puis plus rien). Quand avez-vous entendu parler de Silly, Leuze ou Mont-de-l’Enclus dans un JT national ces 6 derniers mois ? Jamais. notélé⚡️ n’est pas là juste pour « rendre compte ». Nous participons activement au lien entre les gens et au rayonnement de nos territoires. C’est une mission d’une utilité brûlante qui s'inscrit pleinement dans la nécessité de #pluralisme et #diversité. Une mission que les 12 médias de proximité, chacun avec leurs contraintes et leur objectifs propres, relèvent avec #professionnalisme et #efficacité et avec la volonté de s'améliorer en continu. Professionnalisme, efficacité, utilité, déontologie…. Des caractéristiques qui ne sont d’ailleurs pas remises en cause. Ce n’est tout simplement pas l’objet de la fronde actuelle du Gouvernement. A bon entendeur… Réseau des Médias de proximité
Raphaël M.
1 mois
Une hérésie ! C'est un bienfait public et un puissant outil de communication, rassemblement et divertissement "artisanal". Maintenant, je dois plaider coupable de ne plus consulter les télés locales. Est-ce parce que : j'ai moins de temps, je me sens moins concerné, j'ai perdu l'intérêt noyé dans la masse de possibilités ? Ça n'empêche que je suis "heureux" d'être taxé pour cela contrairement à l'utilité contestable de certains postes pour lesquels nos impôts sont utilisés.
Laura Dumont
1 mois
De plus, je trouve que vous vous êtes vachement "modernisé" : la présence sur les réseaux sociaux, l'app, ... Je ne suis pas adepte de la télé mais je n'ai jamais autant été connectée sur notélé que ces derniers temps pour suivre les infos, les élections, ... Si j'avais du suivre les résultats sur RTL ou RTBF, les informations athoises auraient été invisibles par les "grandes villes". Merci les équipes💜
Céline Van Schoorisse
1 mois
Total soutien à Notélé et aux 11 autres médias de proximité. Vous faites un excellent travail et vous nous permettez d’avoir une info locale de qualité. La qualité de la couverture des élections communales en est une magnifique preuve.
Louis Maraite
1 mois
Les médias de proximité sont surtout primordiaux pour notre démocratie. Réconcilier le citoyen avec la politique, cela commence dans sa rue, son quartier, son village, sa ville,… Supprimer l’information à ces niveaux permettra juste la politique du top-down, le contraire de la participation
Olivier Herman
1 mois
On parlait déjà de fusions quand j'ai commencé ma carrière à TVCOM Brabant wallon, en 1997 ! Si ça ne s'est jamais fait, c'est qu'il y a de bonnes raisons ;-)
Arnaud Roufosse
1 mois
Soutien total.
Cedric Peeters
1 mois
Je ne regardais pas la télé mais maintenant ce sera Notélé!
Mirko Drago Popovitch
1 mois
J'habite Bruxelles, plusieurs fois par semaine, je scrute ce qui se passe dans nos régions à travers les télévisions locales. Là je vois, j'entends des actualités de nos régions, des gens du pays, des mises en valeur de projets, des idées simples ou complexes. C'est cela les Tv locales et là, ni la RTBF, ni RTL ou autres ne s'y trouvent et nous racontent ce qu'est la Wallonie et Bruxelles
John M.
4 sem.
Réduire les télévisions locales en 2024 ? Quel progrès audacieux ! Parce que, bien sûr, nous sommes tous scotchés à nos écrans à 19h pile pour regarder les nouvelles locales, n’est-ce pas ? Ça ne peut qu’être une évidence. Allez, ne nous arrêtez pas en si bon chemin… Et pourquoi pas réinstaller le télégraphe ou le minitel pour échanger des actualités en temps réel ? À l’heure où tout le monde consomme des nouvelles en un clic sur leurs téléphones, cette "modernisation" a tout l’air d’un déni complet de la réalité. La véritable question devrait être : comment adapter les médias locaux à un monde où leur audience d’antan se retrouve aujourd’hui sur TikTok ou YouTube ? Fusionner les chaînes dans un modèle désuet ne résoudra pas le problème. Alors bon courage pour présenter cette 'réforme' comme un progrès. Pendant ce temps, on sera occupé à consommer des contenus qui, eux, ont compris leur époque.
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1 moisSurtout qu'un seul média de proximité par province ne prend pas en compte la réalité démographique. Il y a 3x plus d'habitants dans le Hainaut que dans le Brabant Wallon, par exemple. Tu imagines un 18h qui switcherait entre des reportages locaux sur Quevaucamps (d'où je viens), Écaussinnes, Gilly et Chimay ? Cela n'aurait aucun sens... Comme tu le dis, ce serait la mort du local car ... plus assez local et donc devenu sans intérêt. La force de Sudinfo ou de L'Avenir est justement d'avoir des éditions locales et non provinciales... Si le "privé" le fait, c'est qu'il y a une raison, non ? #IloveNotele #IloveMDP