Programmation bimensuelle 🥊 En novembre faites tomber les clichés et faisons société avec cette nouvelle génération d'artistes qui questionne le genre, l’identité, le féminisme, l’homophobie, le racisme ou encore l’égalité des droits ! 𝗘𝘃𝗲𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 16-17 /11 🎉 WEFRAC 2024 Entrée gratuite et visites guidées, samedi les salles d’expositions seront en libre accès jusqu’à 20h, boissons et restauration jusqu’à 22h. Organisé avec Platform, réseau des Fonds régionaux d'art contemporain, Région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur et Ministère de la Culture Programmation complète : https://lnkd.in/dMiSZ2RV 15h30 🤸♂️ Performances et renouvellement de l’exposition « On ira dormir sous les tribunes » par les étudiant·es de ESAAix - École supérieure d'art d'Aix-en-Provence https://lnkd.in/dr9BakWj 17h ⚽️ Rencontre avec la revue la deferlante - Tenues, mythes, critères, vestiaires, règles du jeu… Comment dégenrer le sport ? COMPLET / Suivez en direct la rencontre sur la page youtube de la Déferlante : https://lnkd.in/dsnK9seT https://lnkd.in/eG2Zt6P5 20-21/11 🩺 Consultations-performances par Laure Limongi 🤝 En partenariat avec La Marelle et en coproduction avec l’ Académie de France à Rome - Villa Médicis. COMPLET Prochains rdv 👉 Mercredi 18 décembre à 18h30 : Évènement de restitution ouvert à tous•tes 👉 Jusqu’au 22 décembre : installation du Service des Panacées au Centre de documentation https://lnkd.in/d3u5gzb7 28/11 📚 Les rencontres de la librairie avec Orianne Ciantar Olive, photographe et Margaux Beaughon, éditrice - « Les ruines circulaires », Dunes editions https://lnkd.in/epvHdBWH 29-30/11 📽️ Cycle de projections Opera Mundi : Interdépendances, Cinéma et Environnement https://lnkd.in/ekXVY5ZB 𝐀𝐭𝐞𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐜𝐫𝐞𝐚𝐭𝐢𝐟𝐬 𝐞𝐭 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞𝐬 Visites les samedis à 16h et les dimanches à 15h 💜 20/11 🎏 RDV des Voisin.es : visite de l’expo à la lampe de poche suivi d’un atelier de ligh par l'artiste France-Lan Lê Vu 30/11 💃 Atelier de danse : https://lnkd.in/es-wXvqa 23/11 👁️🗨️ Visite en LSF 30/11 💬 Visite sensible Renseignements et inscriptions par mail reservation@fracsud.org, par téléphone au +33 (0)4 91 91 27 55 ou directement à l’accueil du Frac Sud 𝗘𝘅𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘂 𝗙𝗿𝗮𝗰 𝗦𝘂𝗱 🤸♂️ « Des exploits, des chefs-d’œuvre - L’Heure de gloire » 𝐏𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐮𝐫 𝐟𝐫𝐚𝐜𝐬𝐮𝐝.𝐨𝐫𝐠 🛸
Post de Frac Sud - Cité de l’art contemporain
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S’exercer à la controverse : droits culturels et création artistique. Mardi 25 Juin 2024, Château de Goutelas, Marcoux (42) inscrivez-vous : https://lnkd.in/eCKBkG3x La création artistique est traversée par de multiples tensions contraires qui font débat. Pour déplier la complexité de chaque sujet et tenter de dépasser ces contradictions nous vous proposons de vous essayer collectivement à la controverse, cette technique de discussion qui permet de se décentrer et de s’entraîner à faire vivre les droits culturels. Pour Paul Ricœur, est démocratique l’État qui « ne se propose pas d’éliminer les conflits mais d’inventer les procédures leur permettant de s’exprimer, de rester négociables ». C’est cet exercice de discussion que nous vous proposons d’expérimenter au cours de la journée, autour de quelques-unes des grandes tensions qui traversent les enjeux de création artistique : - La valeur : l’utilité sociale vs « l’art pour l’art » - La participation : divertissement vs capacitation - L’expertise : les experts vs le public - Le soutien public : prestation de service vs liberté de création - L’éthique : responsabilité vs liberté artistique Ces 5 controverses seront explorées en parallèle. Les personnes sont invitées à explorer l’une de ces controverses durant la matinée, et peuvent choisir d’en explorer une autre dans l’après-midi. La matinée est animée autour des controverses. Elle alterne des moments de recherche d’arguments en petit groupe, et de mise en jeu de discussion en plénière. L’après-midi consiste à tenter de dépasser l’opposition pour / contre présentée le matin et d’apporter quelque chose de nouveau par rapport aux points de vue initiaux. Par la pratique de l’argumentation, de la discussion et de l’attention à la relation, c’est à un exercice de démocratie et des droits culturels auquel nous vous proposons de prendre part ! Journée organisée avec Loire Forez agglo, Château de Goutelas, AURA-LL, interStices, AMTA. #droitsculturels #relation #capacitation #controverse Thomas Desmaison
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Les gardiens de musées sont le plus souvent ignorés par le management des musées.... or ce sont quasi les seuls à avoir un contact permanent avec le public. ils pourraient pourtant avoir un rôle précieux dans différents champs pour peu que l'on les ecoute. Par exemple : accueillir, participer à un musée plus hospitalier et inclusif, être partie prenante des études de public, pourquoi pas donner quelques informations sur les oeuvres, les réactions du public sur la signalisation, les cartels ou le vécu des espaces.
🏰 Responsable de la médiation culturelle et de l'accueil des publics au Château de Chillon |💡Co-directrice de La Lucarne | 🚀 Je booste votre insertion professionnelle dans le secteur culturel 🇫🇷🇨🇭
💡 En 2021, j’avais été touchée par la vidéo "𝗚𝗮𝗿𝗱𝗶𝗲𝗻 𝗣𝗮𝗿𝘁𝘆", un teaser qui valorise la parole des gardien·nes de musée. Mohamed El Khatib et Valérie Mréjen avaient enquêté dans des musées de différentes villes du monde avant de créer une performance théâtrale. 🔎 𝗠𝗶𝘀𝗲 𝗲𝗻 𝗯𝗼𝘂𝗰𝗵𝗲 "Ces vigiles de la culture assument des tâches hétéroclites : veiller sur les œuvres, orienter le public, indiquer aux un·es le chemin des toilettes, aux autres la salle où s’expose le peintre à la mode. En principe, leur mission est de protéger les œuvres exposées de l’irrépressible envie de toucher des visiteurs·euses et d’éventuelles dégradations ou vols. Présent·e·s et transparent·e·s, actif·ve·s et invisibles, ils et elles voient et entendent tout, sont quelquefois prises à partie, associées aux choix d’accrochage comme s’ils et elles en étaient responsables. L’ennui, bien sûr, est presque continu. Il faut trouver des stratégies, rouler des pensées dans sa tête, avoir un petit carnet. Il faudrait avoir une vie intérieure ou ne pas en avoir du tout. C’est à leur tour d’être regardé·es et entendu·es." 👉 𝗝𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲 𝘃𝗶𝘃𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝘃𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗮𝗴𝗲 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗲 𝗶𝗰𝗶 : https://lnkd.in/eEfdSZu4
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💡 En 2021, j’avais été touchée par la vidéo "𝗚𝗮𝗿𝗱𝗶𝗲𝗻 𝗣𝗮𝗿𝘁𝘆", un teaser qui valorise la parole des gardien·nes de musée. Mohamed El Khatib et Valérie Mréjen avaient enquêté dans des musées de différentes villes du monde avant de créer une performance théâtrale. 🔎 𝗠𝗶𝘀𝗲 𝗲𝗻 𝗯𝗼𝘂𝗰𝗵𝗲 "Ces vigiles de la culture assument des tâches hétéroclites : veiller sur les œuvres, orienter le public, indiquer aux un·es le chemin des toilettes, aux autres la salle où s’expose le peintre à la mode. En principe, leur mission est de protéger les œuvres exposées de l’irrépressible envie de toucher des visiteurs·euses et d’éventuelles dégradations ou vols. Présent·e·s et transparent·e·s, actif·ve·s et invisibles, ils et elles voient et entendent tout, sont quelquefois prises à partie, associées aux choix d’accrochage comme s’ils et elles en étaient responsables. L’ennui, bien sûr, est presque continu. Il faut trouver des stratégies, rouler des pensées dans sa tête, avoir un petit carnet. Il faudrait avoir une vie intérieure ou ne pas en avoir du tout. C’est à leur tour d’être regardé·es et entendu·es." 👉 𝗝𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲 𝘃𝗶𝘃𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝘃𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗮𝗴𝗲 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗲 𝗶𝗰𝗶 : https://lnkd.in/eEfdSZu4
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Une scène artistique vivante à l'épreuve des réseaux sociaux en 2024. 🎥 Et s'il ne s'agissait finalement pas de clivage quant aux opinions, mais plutôt de la maîtrise de codes culturels, et de l'(in)aptitude à distinguer la représentation figurée du contenu théologique ? Bruit, polémique, explications éclairantes, suspicion sur les réseaux sociaux, emballement, préemption du débat et regard "cadré" par "des associations d'extrême droite", se positionnant en défense de la "sensibilité heurtée". L'historienne de l'art Isabelle Saint-Martin, dans Le Monde, rappelle que la représentation de la Cène par Léonard De Vinci a déjà subi de nombreux détournements contemporains (merci pour ce florilège culturel ! ), même si c'est le tableau de Jan Harmensz van Bijlert (référence au Festin des dieux de l’Olympe) qui sort grand gagnant de cette agitation médiatique. "La réaction dépend aussi de l’aptitude à distinguer une représentation figurée, aussi canonique soit-elle, et son contenu théologique, c’est-à-dire à inscrire l’image dans une culture visuelle. En cela, ce spectacle qui se veut inclusif suppose la maîtrise de codes culturels loin d’être partagés par tous." Sa tribune : https://lnkd.in/eQHntQNQ Enfin, il apparaît que selon un sondage Harris, 86 % des Français ont considéré la cérémonie "réussie", 81% estiment qu’elle a donné une "bonne image de la France" et 80% qu’elle "respecte les valeurs de notre pays". Et combien sur les réseaux sociaux ? Certainement cela dépendra de si on prend la mesure avant ou bien après le filtre anti-bruit...
Isabelle Saint-Martin, historienne de l’art : « “La Cène” de Léonard de Vinci a fait l’objet d’innombrables détournements contemporains »
lemonde.fr
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Je partage entièrement cette vision, avec la conviction qu’elle demande un certain courage politique, tant à Genève, certains aiment à opposer institutions et lieux culturels aux créateurs et créatrices. Comme si le rayonnement des uns ne profitait pas par capillarité aux autres (et vice-versa). Reste tout de même cette vraie question de politique culturelle, valable pour les institutions comme pour les artistes: comment mieux accompagner le développement des compagnies, festivals, centres d’art ou artistes qui s’imposent au niveau national ou international sans pour autant affaiblir la richesse et la diversité culturelle d’une ville ou d’un canton? Des principes que nous utilisons dans la création numérique, comme l’agilité, la confiance en l’expertise ou la réactivité face aux mutations de l’écosystème, pourraient-ils devenir la clé de voûte d’un nouveau pacte entre les milieux politiques et les milieux culturels?
LA CULTURE, C'EST UN ÉCOSYSTÈME, PAS DES CHAPELLES Merci à la Tribune de Genève d'avoir publié ma chronique Actrice majeure dans le paysage culturel, la Ville de Genève est sommée de faire des choix et d’arbitrer entre patrimoine et création, entre indépendant-es et institutions. Une manière biaisée de poser le débat, en opposant les protagonistes culturels à coup de fakenews, de raccourcis et de rancœurs. Chacun-e fait partie d’un écosystème et y participe, de manière créative et complémentaire, et pas dans sa chapelle. Le but ici est de proposer les conditions d’un débat serein, vrai et nécessaire. Genève est un terreau culturel fertile, dotée d’équipements de pointe, comme le Pavillon de la danse, le Musée d'ethnographie de Genève - MEG ou les cinémas indépendants et offrant de bonnes conditions-cadre. Des réalisations à porter au bilan du mandat de Sami Kanaan. Institutions versus indépendants? Dans le débat culturel, certaines voix aiment à opposer institutions et personnes indépendantes, comme si les premières cherchaient à vivre sur le dos des secondes. Les artistes génèrent une activité de qualité et reconnue en Suisse et ailleurs. Genève a vu de nombreux talents reconnus, comme Inès Lamunière (prix Meret Oppenheim), Cindy Van Acker (Anneau H. Reinhardt), La Ribot, récompensée par un Lion d’or à Venise. Mais les institutions aussi, comme le Grand Théâtre de Genève avec le prix Best opera house 2020 donné par magazine de référence Opernwelt, ou Dans la mesure de l’impossible, un spectacle genevois salué par la critique européenne. Au-delà de ces trophées, les rôles sont complémentaires : à petite échelle, il faut pouvoir tester des formes, de prendre des risques créatifs. De son côté, une institution invite à voir en grand, en offrant aux artistes du temps, de l’espace et du réseau, aussi pour la relève. Cette dynamique est absolument vitale dans l’écosystème culturel genevois. Patrimoine versus création? C’est l’autre sujet qui revient dans les débats culturels : la lutte supposée entre patrimoine et création, par exemple en musique. Faut-il rappeler que la composition contemporaine est la discipline principale du Concours de Genève, chaque deux ans? Plus largement, le patrimoine c’est tout simplement la création dans la durée. Une pièce de théâtre qui fait une tournée sur dix ans devient répertoire, une sculpture qui entre dans l’espace public devient patrimoine. Ces éléments posés n’enlèvent en rien les nécessités fondamentales de renforcer certains aspects de la politique culturelle, comme la durabilité, les égalités, la juste rémunération et les conditions de travail. Le tout par des projets rassembleurs plutôt que des initiatives aux allures de règlements de compte. Ces enjeux concernent tous les acteurs et actrices de la culture, indépendants comme institutions, dans le patrimoine ou la création. A ces problèmes systémiques, on doit penser les réponses en tant qu’écosystème, plutôt que chacun dans sa chapelle.
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Aide aux artistes : entre soutien et abus Comment je l’ai appris à mes dépens... « En tant qu’artiste, avez-vous déjà ressenti que votre travail n’était pas valorisé à sa juste valeur ? » 😮 Mon expérience : Un « Prix » qui m’a couté cher. J’ai récemment participé à un salon municipal où j’ai découvert qu’être honorée par un prix pouvait avoir un coût : céder mon œuvre à la ville sans aucune compensation financière. Une expérience qui m’a ouvert les yeux sur certains abus dans les événements artistiques. ➡️J’ai refusé cette condition, car je connais la valeur de mon travail artistique. Je suis choquée par une telle audace. Et à ma grande surprise, le prix de la ville fut attribué à une autre artiste exposant. Je vous laisse imaginer mon indignement et mon écœurement. 🎨 Les avantages à exposer dans les salons municipaux : De nombreuses communes offrent des aides pour soutenir la création artistique. Et beaucoup de municipalités mettent en place des initiatives comme : ➡️ Promouvoir l'art local par des subventions ➡️ Mettre à disposition des espaces d'exposition gratuits ➡️Exposer vos œuvres pour un prix modique et gagner en visibilité ➡️ Avoir l’opportunité de remporter un prix honorifique pour votre travail ➡️Rencontrer d’autres artistes et augmenter votre réseau Je tiens à remercier chaleureusement toutes les municipalités et les personnes qui consacrent bénévolement leur temps, leur énergie et leurs compétences pour poursuivre et soutenir les artistes plasticiens et le domaine artistique. ⚠️Les abus à surveiller : Cependant, il existe des cas où ces soutiens sont détournés. Certaines municipalités profitent de l’engouement artistique et exigent des cotisations élevées ou demandent que l’artiste cède son œuvre à la mairie sans aucune compensation financière. Un échange inéquitable qui met en péril la valeur du travail des artistes. ➡️ Informez-vous sur les aides disponibles dans votre commune ➡️ Lisez attentivement le règlement avant de vous engager ➡️ Produisez des œuvres de qualité et faites valoir votre valeur artistique ➡️ Restez vigilant face aux abus et résistez au chantage Ensemble, créons un environnement artistique respectueux et équitable. Le métier d’artiste plasticien doit être respecté et cela commence par nous faire respecter. Avez-vous déjà vécu une situation similaire ? Partagez votre expérience et soutenons-mutuellement. #abus #aide #soutien #artistes #municipalité "La roue Céleste" - Gravure en collagraphie gravée - 111 cm x 77 cm marouflée sur toile de lin et encadrée avec un cadre américain
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Alerte 🚨 à l’ancien palais de Justice Faciliter la tâche aux médiateurs ! Il est inadmissible que des visiteurs outrepassent les mentions Ne pas franchir! ou Ne pas pas toucher! Malgré l’intervention des médiateurs culturels, pour le plaisir de prendre des photos et autres actions qui détériorent l’authenticité de l’œuvre ou de l’exposition. Certaines sont déjà endommagées à cause de cette indiscipline notoire. Savez vous ce que l’artiste dépense en énergie pour exprimer son talent? Stop 🛑 à ce sabotage ou je dirais même à cette méconnaissance. Il fait renforcer également la sécurité autour des galeries par les hommes de tenues. Tout l’intérêt d’une bonne éducation culturelle à l’école, afin de sensibiliser les apprenants sur la connaissance des arts et de la culture. Un département ou une division doit il être créé dans le Ministère de l'éducation nationale du Sénégal ou dans le Ministère de la Jeunesse des Sports et de la Culture ? Dak'Art, Biennale de Dakar
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LA CULTURE, C'EST UN ÉCOSYSTÈME, PAS DES CHAPELLES Merci à la Tribune de Genève d'avoir publié ma chronique Actrice majeure dans le paysage culturel, la Ville de Genève est sommée de faire des choix et d’arbitrer entre patrimoine et création, entre indépendant-es et institutions. Une manière biaisée de poser le débat, en opposant les protagonistes culturels à coup de fakenews, de raccourcis et de rancœurs. Chacun-e fait partie d’un écosystème et y participe, de manière créative et complémentaire, et pas dans sa chapelle. Le but ici est de proposer les conditions d’un débat serein, vrai et nécessaire. Genève est un terreau culturel fertile, dotée d’équipements de pointe, comme le Pavillon de la danse, le Musée d'ethnographie de Genève - MEG ou les cinémas indépendants et offrant de bonnes conditions-cadre. Des réalisations à porter au bilan du mandat de Sami Kanaan. Institutions versus indépendants? Dans le débat culturel, certaines voix aiment à opposer institutions et personnes indépendantes, comme si les premières cherchaient à vivre sur le dos des secondes. Les artistes génèrent une activité de qualité et reconnue en Suisse et ailleurs. Genève a vu de nombreux talents reconnus, comme Inès Lamunière (prix Meret Oppenheim), Cindy Van Acker (Anneau H. Reinhardt), La Ribot, récompensée par un Lion d’or à Venise. Mais les institutions aussi, comme le Grand Théâtre de Genève avec le prix Best opera house 2020 donné par magazine de référence Opernwelt, ou Dans la mesure de l’impossible, un spectacle genevois salué par la critique européenne. Au-delà de ces trophées, les rôles sont complémentaires : à petite échelle, il faut pouvoir tester des formes, de prendre des risques créatifs. De son côté, une institution invite à voir en grand, en offrant aux artistes du temps, de l’espace et du réseau, aussi pour la relève. Cette dynamique est absolument vitale dans l’écosystème culturel genevois. Patrimoine versus création? C’est l’autre sujet qui revient dans les débats culturels : la lutte supposée entre patrimoine et création, par exemple en musique. Faut-il rappeler que la composition contemporaine est la discipline principale du Concours de Genève, chaque deux ans? Plus largement, le patrimoine c’est tout simplement la création dans la durée. Une pièce de théâtre qui fait une tournée sur dix ans devient répertoire, une sculpture qui entre dans l’espace public devient patrimoine. Ces éléments posés n’enlèvent en rien les nécessités fondamentales de renforcer certains aspects de la politique culturelle, comme la durabilité, les égalités, la juste rémunération et les conditions de travail. Le tout par des projets rassembleurs plutôt que des initiatives aux allures de règlements de compte. Ces enjeux concernent tous les acteurs et actrices de la culture, indépendants comme institutions, dans le patrimoine ou la création. A ces problèmes systémiques, on doit penser les réponses en tant qu’écosystème, plutôt que chacun dans sa chapelle.
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Rarissime découverte sur le marché de l'art. L'existence de ces "quatre portraits de femmes de Guadeloupe" exécutés par Joseph Savart a souvent été discutée. On ne lui connaissait que le pastel acquis en vente aux enchères en 2019 exposé au musée Schoelcher de Guadeloupe dont il est une pièce iconique. Joseph Savart actif en Guadeloupe et en Martinique à la fin du XVIIIe y a exercé comme maître peintre. Peut-être a-t-il formé des élèves ? Cependant, passé le factuel de l'exceptionnelle trajectoire de ces oeuvres qui ont résisté à l'effacement c'est surtout l'occasion d'ouvrir la conversation sur ce qu'elles nous enseignent. Et c'est tout l'enjeu de l'Histoire de l'art caribéen. La discipline offre une fenêtre précieuse sur des thématiques longtemps restées "à la marge" et qui viennent enrichir notre connaissance de cette culture singulière : celle qui a émergé du passé esclavagiste et qui irrigue désormais la puissance du message artistique de cette scène. Exemple : Chez Savart ce qui passe pour une simple représentation de figures féminines est en réalité l'objet d'un propos subversif. Savart est abolitionniste et connu comme tel. En faisant de ces quatre femmes des sujets, il prend le parti de focaliser sur ces personnes. De plus, la femme au teint le plus foncé revêt habits et bijoux les plus précieux. Savart fait la démonstration de la dimension politique de "la coquetterie féminine" contre laquelle les lois successives édictées ne pourront rien. Pour en savoir plus sur Joseph Savart et sa trajectoire je vous invite vous abonner à l'instagram @trayskreyol mais vous renvoie également aux articles de Severine Laborie et CHRISTELLE LOZERE. Le caractère exceptionnel de l'apparition sur le second marché de l'art de ces pastels est surtout l'occasion de réfléchir à la "parole" de commissariat que nous souhaitons pour l'art contemporain caribéen, et ce au moment de son essor. Pourquoi ? Parce que évincer ces productions , c'est valider la perte de la complexité qui nous définit et fait notre singularité. Peut-on décorréler les pratiques artistiques contemporaines de celles qui les ont précédées ? Ce faisant n'y a t-il pas répétition des phénomènes d'oubli, et leurs conséquences, subis par les artistes contemporains de cette région ? Je vous invite à contribuer en commentaire à cette réflexion. Et n'oubliez pas : www.tkacademy.art pour une occasion unique et facile de vous familiariser avec ces sujets depuis chez vous ! Des cours supplémentaires inédits en préparation. Charles Houdart Adama Keïta Institut Afrique Décide Martine Bruno Beaucicault Godson Antoine Olivier PASCAL François CATALA Pénélope GIRARD Mêtis Nilda BRIANTO Landi Elisabeth Claire Tancons TANGUY BLAIS Catherine Thiollier Severine Laborie Paola Miklas illustration : Joseph Savart, " quatre portraits de femmes de Guadeloupe", 1769, reproduit avec autorisation des propriétaires.
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LE NÉCESSAIRE DEVOIR D'INVENTAIRE DES MUSÉES Le #musée contemporain (≠ d'art contemporain) n'est pas qu'affaire de #popculture, c'est aussi un musée de #diversité et d'#inclusion, comme le rappelle le dossier du Courrier de l'UNESCO (lien en commentaire). Quelques extraits : > "On dit que l'histoire est écrite par les vainqueurs. Les musées s'efforcent aujourd'hui de prouver le contraire. Conscients que leurs collections doivent beaucoup à des pratiques coloniales d’un autre âge, ils effectuent une relecture en profondeur de leur approche" > "Les musées du monde entier se sont engagés sur la voie de la décolonisation. "Nous reconnaissons que certains objets sont entrés dans nos collections selon des normes éthiques que nous ne cautionnerions plus aujourd'hui. Il est nécessaire qu'ils soient identifiés et fassent l’objet d’un réexamen pour que les erreurs du passé soient corrigées"" > "Nous devons fondamentalement changer notre présentation de ces #récits. Dans le secteur culturel, nous devons effectuer un travail de relecture en profondeur" Autrement dit, un nouveau #storytelling est à écrire...
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