Vive le sport, vraiment ?
Le Tour de France s’achève dans quelques jours, et va faire place aux Jeux Olympiques. Ça m’a fait penser que ces deux événements de dimension internationale ont une gestion des sponsors vraiment différente.
Quand l’épreuve cycliste offre la route à ses partenaires via la caravane, des activations dans tous les sens (coucou Brioche), sans que les sponsors d’équipes soient restreints, le CIO avait tendance à être beaucoup plus regardant.
Du coup j’ai vérifié si le fameux article 40 de la charte olympique avait évolué depuis 2016 (oui, je sais, ça me rajeunit pas 🙈 ).
Spoiler : oui
Mais : c’est toujours pas très clair
🤓 Cet article définit les règles de communication, et notamment celles des sponsors des athlètes. Vous savez, ces marques qui accompagnent au quotidien les sportifs, souvent peu ou pas rémunérés pour leur pratique. Qui rêvent avec eux de médailles, d’accomplissement, et pourquoi pas de professionnalisation.
Ces marques à qui l’on disait : ah ben non, tu as soutenu machin pendant 4 ans, mais là durant les jeux, tu n’as pas droit d’en parler. Tu ne peux pas te vanter d’avoir déniché une pépite, pas le droit de lui dire bravo (ou même merci). ☠
J’ai été dans le cas, et je peux vous dire que ça fait ch.. la marque, et ça fait ch.. l’athlète aussi.
Depuis Tokyo 2020, la règle s’est adoucit, maintenant tout ça c’est « sous condition ».
Par exemple, on peut mentionner machin dans une publicité « générique » (?) qui a débuté 90 jours avant le début des Jeux. Si je prend l’exemple de la sélection de cyclisme sur route, elle a été diffusée le 8 juillet. Ça fait un peu moins que ça non ? Aux sponsors d’anticiper voyons !
Encore plus dur, durant la période olympique, le club (structure associative la plupart du temps hein, au passage) « ne peut pas faire la promotion des Participants ni utiliser leur image » 😑
Bref, la règle a besoin de nombreux exemples pour être plus ou moins claire.
Alors bien sûr, je comprends les enjeux marketing ( 🤑 ), mais quand même :
- Je trouve que ça ne profite pas aux athlètes, qui ont besoin d’offrir une visibilité maximale à leurs sponsors.
- Je trouve que ça ne profite pas aux sponsors « long terme », qui veulent « rentabiliser » leur investissement au meilleur moment.
- Je trouve que ça ne profite même pas aux sponsors des Jeux, puisque les « périodes olympiques » durent 25 jours pour les JO et 21 pour les paralympiques… soit, à mon avis, bien trop peu de temps pour que ça imprime dans la tête du public.
Conclusion : vive le bob Cochonou, le lion LCL. Et pour les Jeux, on va se concentrer sur l’essentiel : le sport !
La fameuse : https://lnkd.in/eXggcne4
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2 moisFélicitations Francisco à toi et ton équipe, ce n'est que le début ;-)