Post de Franck CHAULET

CINÉMA | Le TOP 5 des films québécois de 2024 illustre bien la capacité de notre cinéma à allier pertinence culturelle, diversité narrative et succès au box-office. Dans un contexte où la quête identitaire a occupé une place prépondérante dans l’actualité, ces œuvres ont su capter les aspirations et les préoccupations d’une société en pleine redéfinition, tout en répondant aux attentes d’un public en quête de récits authentiques et rassembleurs. En tête du palmarès, Nos belles-soeurs (3,5 M$) a réaffirmé la puissance des adaptations patrimoniales et mis en lumière l’importance des œuvres classiques dans la transmission des valeurs et de la mémoire collective. À l’autre bout du spectre, 1995 (3 M$) a joué la carte de la nostalgie, mobilisant une génération avide de revisiter une époque marquante de son imaginaire collectif. Le cyclone de Noël (2,4 M$) s’est avéré quant à lui une belle réussite stratégique. Profitant du succès phénoménal de la série télévisée présentement diffusée à Radio-Canada, cette œuvre rassembleuse a su tirer parti d’un momentum culturel pour séduire un public large et diversifié. Plus intimistes, La petite et le vieux (1,5 M$) et Le successeur (1 M$) ont démontré que le cinéma d’ici peut également exceller dans les récits à échelle humaine misant sur des thèmes universels. Alors que les blockbusters américains continuent de dominer le paysage cinématographique, l’industrie québécoise a su démontrer sa capacité à se distinguer. Ce TOP 5 positionne notre cinéma non seulement comme une alternative pertinente, mais également comme un enrichissement incontournable de notre paysage culturel. Bravo à tous les artisans! 🎬

Focus "Hollywoodien" sur une partie des métiers et des missions de l'Institut audiovisuel de Monaco :)

bien résumé 👍🙏🥰

### Gladiateur II : Une Expérience Cinématographique Hors Norme  À l'annonce de la sortie de **Gladiateur II**, mercredi dernier, j'ai immédiatement décidé qu'il fallait aller le voir sans tarder. Samedi, nous avons donc choisi l'IMAX Gaumont de Labège pour découvrir cette œuvre qui suscite tant de curiosité et d'engouement.  Le film, d'une durée de 2h30, m'a littéralement transporté. Je n'ai pas vu le temps passer tant l'immersion est totale, particulièrement en IMAX. Avec son écran géant et courbé, on a presque l'impression de faire partie de l'action. Chaque instant est une source d'émerveillement : les décors, les costumes, les scènes de combat… tout est d'une précision et d'une intensité incroyables. Ce qui était autrefois considéré comme un " péplum " se transforme ici en une œuvre monumentale. La mise en scène est époustouflante, et on ne peut s'empêcher de se demander comment les réalisateurs ont réussi à obtenir un tel résultat, mêlant prouesses techniques et créativité artistique.  Côté interprétation, les acteurs sont magistraux. **Denzel Washington** incarne un personnage cynique avec une décontraction impressionnante, offrant une prestation mémorable. Lors d'une interview, l'acteur a d'ailleurs confié : " Je n'ai jamais joué dans un film aussi cher, 350 millions de dollars je crois " . Cette déclaration reflète bien l'ambition démesurée du projet et les moyens colossaux déployés pour le réaliser. Quant à **Paul Mescal**, il est parfaitement crédible dans le rôle du gladiateur. Ce personnage, complexe et exigeant, est brillamment incarné par un acteur dont le charisme et l'intensité marquent chaque scène.  Je préfère ne pas dévoiler davantage de détails afin de préserver l'effet de surprise et vous laisser découvrir par vous-même les scènes extraordinaires qui vous attendent dans ce chef-d'œuvre cinématographique. En résumé, **Gladiateur II** est bien plus qu'un film : c'est une expérience visuelle et émotionnelle à ne pas manquer, surtout en IMAX. Si vous aimez les grandes épopées, cette œuvre saura vous captiver de bout en bout.

Avec 181 millions d'entrées🎬 Le cinéma français, leader en Europe en 2024 ! 🇫🇷 Un succès collectif pour l'exception culturelle française! La France est l’un des rares pays à avoir vu sa fréquentation en salles augmenter cette année. Certes, la barre symbolique des 200 millions n’est pas encore franchie, mais les Français restent les plus assidus d’Europe! 💡 Pourquoi un tel succès ? - Une diversité de la production cinématographique, qui attire un large public. - Un système de financement solide (mais perfectible), soutenu par le CNC, qui favorise innovation et création par son mécanisme d'aides et de fonds de soutien automatique; - Un engagement collectif des acteurs de la filière : producteurs, distributeurs, exploitants et diffuseurs; - Un maillage territorial exceptionnel : avec plus de 6 000 écrans, la moitié des salles se trouvent dans des communes de moins de 10 000 habitants et une salle sur deux est classée Art et Essai. Une proximité et une accessibilité inégalées en Europe, enrichies par la modernisation des équipements qui enrichit l'expérience cinéma! 📊 Quelques chiffres marquants cette année: 44 % des entrées pour les films français, contre 38 % pour le cinéma américain (impacté par les grèves d’Hollywood en 2023). 25 millions d’entrées pour 3 films français phares : Un p’tit truc en plus de ARTUS, Le Comte de Monte Cristo de Alexandre DE LA PETELLIERE et Matthieu DELAPORTE, et L’amour ouf de Gilles LELOUCHE En 2024, le cinéma français prouve qu’il sait innover, rassembler et rayonner. 🎥✨ Objectif 2025 : cap sur les 200 millions d’entrées ! 🚀

Un enjeu pour notre rayonnement à l'international et un enjeu aussi au coeur de chaque territoire. Cela permettra d'inciter des nouveaux talents, de donner envie et de mieux faire connaître la richesse de nos territoires.

📽️ À la découverte du cinéma antillais avec Guillaume Robillard 📚 Guillaume Robillard présente son livre "Conquête de l'espace et du temps, le cinéma antillais", qui offre une analyse approfondie de la production cinématographique antillaise. Ce livre se focalise sur la création d'un temps spécifiquement antillais et sur la représentation authentique des paysages naturels et urbains, en réponse à une perspective exotique souvent associée aux îles. Guillaume Robillard, dans son livre intitulé "Conquête de l'espace et du temps, le cinéma antillais", propose une analyse de la production cinématographique antillaise qui vise à explorer le potentiel d'un "regard de l'intérieur" sur les sociétés caribéennes. À l'instar de nombreuses régions du monde, la Caraïbe a été filmée en premier lieu par un "regard de l'extérieur", en particulier européen. Aussi, si les réalisateurs du cinéma antillais filmaient leurs contrées d'une manière similaire, n'y aurait-il pas une véritable contradiction entre un discours narratif « de l'intérieur » et un discours visuel "de surface" ? Porté par son amour du cinéma, Guillaume Robillard nous entraîne à la découverte d'un cinéma méconnu, sans a priori et avec humilité, qui n'a rien à envier aux productions hollywoodiennes. 👉 Découvrez cet ouvrage fascinant et plongez dans l'univers captivant du cinéma antillais ! #Cinéma #Culture #Caraïbes #Littérature #CinémaAntillais #Analyse #Découverte Quels sont vos films antillais préférés ? 🎬 https://lnkd.in/eT6QwuqJ

Les nouveautés du mois sur Médiathèque Numérique !

Encore une belle initiative de l'U2R - Union des réalisatrices et réalisateurs Syndicat, je co-signe une tribune Le Nouvel Obs afin de mieux valoriser notre patrimoine audiovisuel ! Nous regrettons que la quasi-totalité de nos films soit inaccessible au grand public bien que souvent financés grâce à la redevance et au Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC). Nous, réalisatrices, réalisateurs et scénaristes, sommes convaincus qu’il y a la place pour l’émergence d’une plateforme #numérique dédiée permettant de réunir un maximum de ces œuvres et de les rendre accessibles au plus grand nombre. Nous l’appelons même de nos vœux. Le coût de déploiement d’un tel service de médias audiovisuels à la demande (#SMAD) n’est aujourd’hui plus un frein. Il n’y a pas de fatalité à laisser perdurer un trou noir dans lequel une partie de notre patrimoine culturel est actuellement ensevelie. À suivre... https://lnkd.in/e29NuWXC

La photographie au XIXème et la migration du sud ouest de la France vers l’Amérique du Sud, c’est ce que vous découvrirez dans ce nouveau documentaire produit par SMV Films réalisé par Gérard Thomas. Bientôt en festival et france TV.