Post de Frédéric Vuillod

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Journaliste expert ESS, RSE, Impact. Fondateur de Mediatico, média de l’économie sociale et solidaire, et d’Impact Productions pour créer des vidéos et podcasts à impact. Tables rondes, média-trainings, événements.

C’est une chute de #dons dramatique, qui met en péril nos épiceries solidaires : en 2023, le réseau Andès les épiceries solidaires a constaté une diminution de 29% des dons d’invendus effectués par les grandes surfaces (#GMS). Cette chute soudaine met en péril l’équilibre financier des épiceries solidaires, simultanément confrontées à une hausse du nombre de #bénéficiaires et à une #inflation galopante, souligne l’Association nationale des épiceries solidaires (Andès). Les épiceries solidaires, qui permettent à plus de 230 000 personnes en situation précaire de s’approvisionner en produits #alimentaires ou d’#hygiène contre une faible participation financière, ont en effet vu la part des dons des grandes surfaces tomber à 22% du total de leurs approvisionnements, contre 35% en 2022. En outre, cette diminution quantitative s’accompagne d’une dégradation qualitative : les produits reçus sont souvent de moins bonne qualité, moins frais et plus transformés, ne répondant pas aux attentes des bénéficiaires. En conséquence, les épiceries solidaires vont devoir acheter davantage de produits pour les redistribuer aux plus #précaires, fragilisant un peu plus leur modèle économique. (...) 👇 Lire la suite sur Mediatico, le média de l’économie sociale et solidaire 👇 #ESS #Alimentationdurable #Revenuuniversel #aidesociale

Epiceries solidaires : les dons des supermarchés en chute libre

Epiceries solidaires : les dons des supermarchés en chute libre

mediatico.fr

Stéphane Jeannot (he/him)

MaisonProjet / consultant et formateur en ESS, économie circulaire, économie du don, transition écologique et décroissance/degrowth [et à Time for the Planet]

6 mois

Si ton système de solidarité dépend d'une externalité négative du capitalisme, si le capitalisme la corrige, tu disparais. C'est le grand paradoxe d'une bonne partie des épiceries solidaires mais aussi de certaines associations caritatives ou de structures de l'économie dite circulaire. Vouloir augmenter les dons du tout venant dans un contexte où les inégalités croissent, c'est nier la source de tout cela, l'avarice, dont la suppression de l'ISF procède. N'est-ce pas in fine le capitalisme?

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