2e volet sur les écoles d'ingénieurs et la mise en place du nouveau décret financier et de ses trois critères de "soutenabilité financière" https://lnkd.in/es9Afbsz
Post de Gwenaelle Conraux
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Quel bilan financier a été tiré : 1️⃣ De ce qu'ont coûté les IUFM et de leur ratio d'efficacité ? 2️⃣ De ce qu'on coûté les ESPE et de leur ratio d'efficacité ? 3️⃣ De ce qu'ont coûté les INSPE et de leur ratio d'efficacité ? A chaque changement de sigle, c'est le coût d'un nouveau logo, très cher puisque le coût d'un logo dépend du nombre de supports sur lesquels il est apposé. Ca chiffre à chaque fois proche du million. C'est le coût de formations remaniées, de milliers d'heures de cours réalisés par, toujours des universitaires, dont beaucoup n'est plus devant élèves du 1er ni du 2nd degré depuis belle lurette, certains n'y ayant jamais mis les pieds. Quand finira-t-on, en France, de dépenser des milliards pour une formation initiale portée de Bac+3 en 2010 à Bac+5 en 2011, et que le gouvernement actuel, propose, comme une "révolution historique", de reculer à Bac+3 ? Les raisons de ce recul sont juste financières, certainement pour expliquer que les professeurs récemment revalorisés sont bien payés, pour un niveau Bac+3. Jean-Michel Blanquer avait revalorisé les jeunes enseignants mais pas toute la profession, certainement parce que ses marges de manœuvre étaient limitées. A l'époque, les médias s'en souviennent, Emmanuel Macron avait déclaré qu'augmenter tous les enseignants "coûterait un pognon de dingue, au moins 10 milliards". Eh bien ces 10 milliards, c'est certainement une somme moindre de ce que la France a perdu dans ses caisses depuis 2017 en imposant moins les grandes fortunes, qu'autrefois. Cela a été un pari perdant. Tout comme celui d'investir tous les 3 ans dans une formation hors-sol, trop souvent théorique, déconnectée des réalités du terrain. Ce qui nous remonte depuis 18 ans de toutes les académies, c'est la montée de la souffrance au travail. La GRH de proximité avec ses 400 conseillers RH proxi, n'a pas tout réglé, permettant juste à des IEN, des IA-IPR, des chefs d'établissement et quelques professeurs, de vivre une seconde carrière "dans les RH". Quel est le coût, là aussi, de ce dispositif depuis 2019 ? L'Education nationale ne cesse de multiplier les réformes, et c'est l'un des principaux budgets de la Nation, qui ne cesse d'augmenter. Avec une révélation de taille de la part de Gabriel Attal fin 2023, demandant aux académies de cesser d'augmenter les notes dans le dos des correcteurs dans l'objectif d'afficher des résultats élevés au DNB et au BAC. Pendant des années, des centaines de milliers de collégiens, de lycéens, de parents, ont cru à ces résultats. Ils ont été survalorisés, certains n'auraient pas dû obtenir leur diplôme. Avec moins de management vertical, plus de transparence, d'honnêteté intellectuelle dans le système, moins de réformes à l'emporte-pièce contre l'avis des enseignants, il serait possible en quelques années de redonner confiance aux étudiants, et de redonner de l'attractivité au métier de professeur. Mais voilà : qui en aura la volonté ? Lucie Castets peut-être ?
Renforcer la formation des enseignants - L'Audiothèque du Sénat
https://audio.senat.fr
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La 4e refonte de la formation des enseignants depuis 15 ans vient d'échouer. Ce serait pas mal de dire combien ont coûté tous ces changements, quand même... Il est certain que l'argent investi dans ces réformes, changements de logos, de plaquettes de pubs, aurait pu notablement améliorer les salaires de tous les professeurs. Voilà où passe l'argent de l'Etat entre les mains des politiques : en une multitude de réformes, dont certaines parfaitement inutiles. Les politiques ont besoin de jouer un rôle, de disposer de quelques milliards lors de leur passage comme ministres, et une fois remplacés, leur successeur fait pareil. En 15 ans, 3 réformes pour une formation des enseignants qui n'a pas répondu aux attentes et aux besoins. La 4e réforme se cherche encore. Pas étonnant que le métier ait perdu en attractivité : on dépense plus en réformes, qu'en revalorisation et considération des profs. NFP n'aura pas les moyens financiers d'une 4e réforme, avec une France épinglée par la BCE pour le non respect des critères de stabilité monétaire, notamment ses 112% d'endettement (> 3.200 milliards d'euros) sur son PIB.
La réforme de la formation des enseignants ne passera pas avec un gouvernement en « affaires courantes »
lemonde.fr
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#universitésendanger. Le Conseil d’administration de l’Université Clermont Auvergne s’élève contre les conséquences des choix budgétaires effectués par l’Etat, qui mettent en difficulté les Universités françaises dans l’exercice de leurs missions fondamentales de service public et dans le déploiement de leurs actions au service de la société, des territoires et des citoyens. Un refinancement de l’enseignement supérieur et de la recherche doit être une priorité nationale.
🎓 Motion du Conseil d’Administration de l’Université Clermont Auvergne Le Conseil d’Administration de l’UCA exprime son inquiétude profonde face aux impacts du désengagement financier de l’État. Ce retrait affecte directement la capacité de l’Université à mener à bien ses missions de service public et compromet son développement au service des territoires et de la société. 🔍 Quelques chiffres alarmants : - Déficit budgétaire prévisionnel 2025 : 34 M€ - Résultat déficitaire : 20 M€ - Fonds de roulement et trésorerie proches de la cote d’alerte Malgré des mesures drastiques (réduction des postes, économies sur le fonctionnement, et investissements limités aux financements externes), la situation reste insoutenable. 📢 Ce que nous demandons : - Une compensation par l’État des décisions impactant la masse salariale. - Un refinancement ambitieux pour que l’enseignement supérieur et la recherche atteignent 3% du PIB. - Une loi de programmation pluriannuelle pour garantir un avenir pérenne à nos universités. #Université #FinancementPublic #EnseignementSupérieur #Recherche #Budget
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#ESR #budget #coupes_budgetaires Cette tribune qui redit bien des choses : https://lnkd.in/e_pE8Fgx -propositions de financement à la performance restent toutefois à méditer pour ne pas répéter les erreurs commises lors de la mise en place de la tarification à l'activité (T2A) dans les hôpitaux publics français. -propositions que les établissements développent leurs ressources propres pour limiter leur dépendance à l'État : une augmentation raisonnée des frais d'inscription des étudiants français et étrangers, le développement de la formation pour adultes et de l'alternance, la création de nouvelles fondations universitaires, la valorisation du patrimoine immobilier -Cette transformation du financement des universités est inspirée des principes du New Public Management. Fondé sur les pratiques du secteur privé, il s'est développé en France depuis la loi organique relative aux lois de finance de 2001. Ces propositions de financement à la performance restent toutefois à méditer pour ne pas répéter les erreurs commises lors de la mise en place de la tarification à l'activité (T2A) dans les hôpitaux publics français. France Universités Sgen-CFDT
Les universités françaises dans la tourmente budgétaire
latribune.fr
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🎓 Motion du Conseil d’Administration de l’Université Clermont Auvergne Le Conseil d’Administration de l’UCA exprime son inquiétude profonde face aux impacts du désengagement financier de l’État. Ce retrait affecte directement la capacité de l’Université à mener à bien ses missions de service public et compromet son développement au service des territoires et de la société. 🔍 Quelques chiffres alarmants : - Déficit budgétaire prévisionnel 2025 : 34 M€ - Résultat déficitaire : 20 M€ - Fonds de roulement et trésorerie proches de la cote d’alerte Malgré des mesures drastiques (réduction des postes, économies sur le fonctionnement, et investissements limités aux financements externes), la situation reste insoutenable. 📢 Ce que nous demandons : - Une compensation par l’État des décisions impactant la masse salariale. - Un refinancement ambitieux pour que l’enseignement supérieur et la recherche atteignent 3% du PIB. - Une loi de programmation pluriannuelle pour garantir un avenir pérenne à nos universités. #Université #FinancementPublic #EnseignementSupérieur #Recherche #Budget
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Motion adoptée aujourd’hui à l’unanimité par les administrateurs de L’UCA. Jamais les Universités n’ont été aussi près du gouffre 😱 La cure d’austérité organisée par l’Etat à bas bruit depuis 2022 a porté spectaculairement ses fruits. Les établissements les plus vertueux, qui ont constitué patiemment des fonds de roulement et des trésoreries leur permettant, notamment, de s’engager dans la rénovation énergétique de millions de m2 se trouvent à devoir puiser dramatiquement dans leurs réserves pour financer leur fonctionnement courant. Si les pouvoirs publics préservèrent encore quelques mois, presque toutes les universités seront confrontées à des difficultés de trésorerie. Quelle erreur historique que de sacrifier nos universités !!! ✅ un irremplaçable levier de formation du capital humain : accueil, formation, professionnalisation de 1 600 000 étudiants chaque année ! ✅ un formidable creuset de socialisation, de diversité et d’inclusion couplé à un ascenseur social unique : 600 000 étudiants bénéficient d’une bourse ✅ un espace de formation à et par la recherche sans équivalent : l’articulation entre la formation et la recherche est l’ADN de l’Université. Comment mieux préparer la jeunesse à relever les défis majeurs auxquels nous sommes confrontés qu’en mettant à sa disposition les connaissances les plus actuelles, les dernières avancées scientifiques et technologiques. Mathias BERNARD Anne Fogli Université Clermont Auvergne
🎓 Motion du Conseil d’Administration de l’Université Clermont Auvergne Le Conseil d’Administration de l’UCA exprime son inquiétude profonde face aux impacts du désengagement financier de l’État. Ce retrait affecte directement la capacité de l’Université à mener à bien ses missions de service public et compromet son développement au service des territoires et de la société. 🔍 Quelques chiffres alarmants : - Déficit budgétaire prévisionnel 2025 : 34 M€ - Résultat déficitaire : 20 M€ - Fonds de roulement et trésorerie proches de la cote d’alerte Malgré des mesures drastiques (réduction des postes, économies sur le fonctionnement, et investissements limités aux financements externes), la situation reste insoutenable. 📢 Ce que nous demandons : - Une compensation par l’État des décisions impactant la masse salariale. - Un refinancement ambitieux pour que l’enseignement supérieur et la recherche atteignent 3% du PIB. - Une loi de programmation pluriannuelle pour garantir un avenir pérenne à nos universités. #Université #FinancementPublic #EnseignementSupérieur #Recherche #Budget
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Interrogé sur le financement de la réforme de la formation des futurs enseignants, Emmanuel Macron donne une réponse révélatrice... La réforme dont le budget global est estimé entre 600 et 700 millions d'euros se fera donc « en lien avec l'enseignement supérieur, à budget constant ». Ce budget, « il faudra le 'netter' du coût qu'a la mauvaise organisation du système actuel, explique-t-il. Aujourd'hui, les professeurs que vous ne recrutez pas, ce sont des contractuels que vous devez prendre pour [les] mettre devant une classe. A terme, l'objectif est de beaucoup mieux former, de prévoir aussi ce dont la nation a besoin et donc de recruter après le bac au maximum et de recruter moins de contractuels. » 🤔 Bref, on va "financer" des dépenses certaines par une réduction potentielle des surcoûts actuels qui ne sont certainement pas documentés ni bien mesurés... Cette pratique ne s'applique pas qu'à l'Etat, loin s'en faut !
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Pour l’année 2025, le budget global du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est préservé et même en légère augmentation. Toutefois, dans le cadre d’un effort de solidarité nationale demandé à l’ensemble des opérateurs publics dans un contexte budgétaire particulièrement tendu, un effort budgétaire de l’ordre de 350 millions d’euros a été demandé aux établissements d’enseignement supérieur. Cette somme, représentant environ 3% du budget cumulé des universités, découle principalement de mesures salariales et de la prise en charge des pensions de retraite. Avec une trésorerie globale des universités estimée à 4,8 milliards d’euros selon l’analyse de l’exécution budgétaire 2023 de la Cour des Comptes sur la mission « Recherche et enseignement supérieur » et réévaluée par les services du ministère sur la base des chiffres définitifs de 2023 à 5,7 milliards d’euros, le ministère considère que ces efforts budgétaires peuvent être absorbés en 2025 par une majorité des établissements. Une dizaine d’établissements pourraient, néanmoins, rencontrer des difficultés financières accrues en raison de leur vulnérabilité à des charges supplémentaires. La situation des établissements concernés par des difficultés sera examinée de manière détaillée. Le cas échéant, des interventions financières ciblées seront effectuées en temps utile. Cependant, il est important de souligner qu’aucune menace budgétaire globale ne pèse sur les universités. Dans un souci de transparence et pour favoriser un dialogue objectif sur le sujet, le ministère va rendre publics à cette occasion les chiffres relatifs à la situation financière des universités à fin 2024. https://lnkd.in/eQwHazz5
Situation financière des universités
enseignementsup-recherche.gouv.fr
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La réforme du décret paysage de 2022 est favorable aux étudiants et étudiantes... il faut la maintenir. Merci à Françoise Smets pour cette prise de position claire et les propositions faites pour atteindre plus d’inclusivité avec des dispositifs d’accompagnement à la réussite concrets. Il faut conserver la réforme tout en prévoyant une période de transition respectueuse et bienveillante pour les étudiantes et étudiants déjà inscrits avant cette réforme. #uclouvain #décretpaysage #réussite
Rectrice, Professeure ordinaire Clinique, Cheffe de Clinique, UCLouvain et Cliniques universitaires Saint-Luc
La réforme du décret paysage & Des priorités et un budget Premièrement, je suis favorable au maintien de la réforme 2022 du décret paysage car j’ai pu observer, en tant que présidente de jury puis en tant que doyenne, les catastrophes liées au décret initial. Secondement, il est temps d’investir pour notre avenir. Les finances de l’université le permettent. Rien ne justifie donc de ne pas remédier de toute urgence aux situations de surcharge les plus flagrantes. Ce sera ma toute première priorité dès mon entrée en fonction, en étroite collaboration avec l’administratrice générale. C’est la raison pour laquelle mon projet comporte des mesures coutantes. Pour en savoir plus, je vous invite à consulter mon site internet : https://lnkd.in/eHs2aARP
La Réforme du décret paysage
francoisesmets.be
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Merci pour ce message clair: il faut maintenir la réforme du décret paysage pour clarifier la notion de réussite chez les étudiants. Contrairement à ce que certains slogans réducteurs prétendent, la lutte contre la précarité etudiante passe par un raccourcissement du nombre d'année pour être diplômé et aussi par une réorientation possible lorsque c'est nécessaire. C'est exactement avec ces objectifs que la réforme a été proposée.
Rectrice, Professeure ordinaire Clinique, Cheffe de Clinique, UCLouvain et Cliniques universitaires Saint-Luc
La réforme du décret paysage & Des priorités et un budget Premièrement, je suis favorable au maintien de la réforme 2022 du décret paysage car j’ai pu observer, en tant que présidente de jury puis en tant que doyenne, les catastrophes liées au décret initial. Secondement, il est temps d’investir pour notre avenir. Les finances de l’université le permettent. Rien ne justifie donc de ne pas remédier de toute urgence aux situations de surcharge les plus flagrantes. Ce sera ma toute première priorité dès mon entrée en fonction, en étroite collaboration avec l’administratrice générale. C’est la raison pour laquelle mon projet comporte des mesures coutantes. Pour en savoir plus, je vous invite à consulter mon site internet : https://lnkd.in/eHs2aARP
La Réforme du décret paysage
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