🌱 Les jeux vidéo se mettent au vert
Depuis plusieurs années, l'écologie s'invite davantage dans les productions vidéoludiques. Dès 2017, le créateur de villes virtuelles «Cities: Skylines» introduisait la gestion de la pollution et de l'environnement dans l'extension «Green Cities», tandis qu'en 2019, le vétéran des jeux de stratégie «Civilization VI» implémentait pour la première fois le changement climatique dans ses parties.
🎮 Sorti en mars 2023 sur PC, «Terra Nil» propose de reconstituer un environnement dégradé jusqu'à en faire disparaître toute trace humaine, allant à rebours des titres de gestion traditionnellement centrés sur le développement économique d'une ville ou d'un empire.
«Le but était de montrer aux joueurs et aux autres développeurs qu'il est possible de créer un jeu de stratégie sans exploiter l'environnement», affirme Sam Alfred, 30 ans, l'un des créateurs du titre qui compte plus de 300.000 joueurs, selon son éditeur Devolver Digital.
Mais pour Benjamin Abraham, spécialiste des questions environnementales dans l'industrie du jeu vidéo, même si les titres actuels reproduisent de mieux en mieux des paramètres comme la météo ou le réchauffement climatique, il reste très difficile pour les développeurs d'inclure les choix parfois imprévisibles des humains, comme les décisions politiques. 🔍
Bien décidés à se mobiliser à leur échelle, plusieurs développeurs ont lancé en 2019 la branche climat de l'International Game Developers Association (IGDA), dont Arnaud Fayolle, directeur artistique chez Ubisoft, est l'un des piliers. Le groupe réunit aujourd'hui près de 1.500 professionnels de l'industrie, des professeurs d'université ou encore des spécialistes de l'écologie et du climat, qui partagent leur expertise pour faire infuser les enjeux climatiques dans les jeux vidéo et inciter les joueurs à se mobiliser.
Mech engineer @CorPower | Country coordinator @Climate Fresk | Founder @GlassWings
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