Pour moi faire du recrutement pour faire de l'humain est une très mauvaise chose. On commence avec le cœur léger, plein de bonnes intentions, prêt à changer le monde une embauche à la fois. 🤗 Mais la vie, elle, nous rappelle vite à l'ordre. La vérité ? 90% du temps, c'est dire non. C'est gérer les demandes discriminatoires, les appels au secours de candidats qui comptent sur nous pour changer leur destin. Et parfois, on se retrouve à devoir se blinder, à devenir ce qu'on n'imaginait jamais être : un monstre du recrutement, comme le disait si bien Bérangère Gonzalez ⚡️ . On veut être humains, mais trop souvent, on se laisse emporter par nos propres illusions. "Cette personne me ressemble, elle doit être parfaite." Et puis, paf, la réalité nous rattrape, et c'est le désenchantement. Faire du recrutement en misant tout sur l'humain, c'est risquer de se brûler les ailes, de voir nos idéaux partir en fumée plus vite qu'on ne le pense. Prenez un peu de recul et surtout prenez soin de vous ami.es recruteurs/recruteuses.
Bérangère Gonzalez 🌵
7 mois
Faire du recrutement avec motivation première de changer la vie des gens, ça peut être décevant. Parce qu'on dit plus souvent non que oui, parce que parfois on dit non sans réellement pouvoir justifier, parce que parfois on n'a pas le temps de formuler un feedback utile pour la personne. Et toute cette frustration nous bouffe de l'intérieur si on ne sait pas la gérer et mettre de la distance.
Léna AKA
7 mois
J’ai même envie de dire, très difficile de rester humain lorsque l’on fait du recrutement. C’est un combat au quotidien 😰
Guillaume VANHOEKE
7 mois
...vous proposez quoi à la place?
Sales & Recruit | Sourcing actif, Vente en Cycles Longs et Courts, Acquisition par Prospection et Affiliation, Rétention | Passionné de Sciences Humaines pour des Solutions Responsables E-Commerce | Donnant-Donnant 🔆
7 moisMais dire "non" et faire en sorte que l'autre l'accepte, c'est aussi de "l'humain" justement. Quand tu dis à un enfant de ne pas faire ceci ou celà, c'est bien pour qu'il évite des risques, non ? La frustration est toute aussi humaine, bien qu'on ait tendance à ne plus l'accepter (ce qui provoque de grosses problématiques). Le rôle du recruteur c'est aussi de veiller à ça, remettre du cadre dans ce qui est possible ou pas, pour le bien de tout le monde et surtout pour inciter le talent à se développer tout en minimisant les risques pour chacun. Tant qu'il y a une marge de progression, il y a un potentiel énorme !